Chapitre 26

Write by Sandy's Aby's

 Medelva


Quelques heures plus tard,

 nous sommes à la baie des tortues, la traversée a été un peu longue et pénible à mon gout, surtout que c’est ma première fois.


 J’ai vomi au moins quatre fois, en vingt minutes et tout le monde se payait ma tête tchouoo. 

Tellement je voulais qu'on me fasse descendre.

C'était la première fois que je traversais la mer.


Mais une fois de l'autre côté, les pieds sur le sable, je réalisais que ça en valait vraiment le coup.


Pour la petite histoire, la baie des tortues est située sur notre petite île de la Pointe-Denis, à quelques encablures du parc National de Pongara.

En fait c’est un hôtel qu’on appelle La Baie des Tortues Luth c'est amusant ! 


J’ai toujours cru que la Baie des Tortues était le nom d’un emplacement genre comme la pointe Denis lol mais c’est carrément un complexe hôtelier ! 


Mince !


J’ai toujours rêvé de mettre les pieds à la pointe, mais je n’avais pas eu cette occasion jusqu’à maintenant, je suis tellement excitée !

 Je me retiens à cause de mes beaux-parents sinon...

Mais matte moi la végétation luxuriante du site, la décoration traditionnelle, tu ne peux pas !


Les blancs et les métis sont versés ici, si je n’étais pas déjà en couple, j’aurais eu quelques numéros, façon on me regarde là ! 

Avec les yeux bleus !


Steve (posant la main sur mon épaule) : Bébé tu as l'air d'être ailleurs !


Moi (revenant à moi) : Oh, désolé bébé, c'est trop beau ici !


Jonathan : On doit venir ici plus souvent !


Les parents sont en train de discuter avec un monsieur puis belle-maman nous fait signe de les rejoindre, ce que nous faisons.


Je croix que la journée s'annonce bien et même très bien, rien à battre avec Libreville et ses bouchons ces quartiers pourris ! [Me reprochant moi-même] humm le mboma (le gabonais) lorsqu'il découvre un coin… !

 En tout cas ! Demain vers dix-sept heures, on sera de retour sur Libreville.


On approche des logements et le monsieur nous informe et nous montre l'endroit où nous passerons la nuit.


 Dans un duplex !


 on entre et on visite les lieux.


Mince c’est parfait ! La blancheur des draps, non mais... je rêve !


Papa (les mains en poche) : Je proposerai que les filles soient en haut et les garçons en bas.


Bonie : Je ne dirais pas mieux papa !


Jonathan : C’était évident de toute façon.


Nous avons rangé nos affaires dans nos chambres respectives, je vais passer la nuit avec Bonie, qui l’eut cru, qu’un jour, Bonie et moi devrions nous entendre et dormir sur le même lit.

Ce qui est sûr c’est que c’est Dieu qui fait ses choses.

                                            ***

La journée s’est soldé par une ballade sur le long de la plage, bien avant nous nous sommes bien amusés au volley 

On a joué toute l’après-midi contre les garçons, c’est à dire fille contre garçon ce qui faisait : ma belle-mère, Bonie et moi contre mon beau père, Jonathan et Steve. 

Nous nous sommes ensuite rendus à la piscine se baigner et relaxer sur les chaises longues au lieu d’aller en excursion.


Nous avons avalé un bon repas complet, de l’entrée au dessert en passant par un plat de résistance.


Il fait maintenant nuit.

 

Je manipule mon téléphone lorsque je reçois un appel, c’est Barbie !


Moi (le souriante) : Mboumba !


Elle (la voix grave) : Moukagni !! tu es encore où comme ça ?


Moi (me levant et m’éloignant considérablement des autres) : Eh ma co ! Je suis à la pointe oooo !


Elle (criant) : Aaaarggg avec Steve ? 


Moi (retirant le téléphone de l’oreille en le remettant automatiquement) : Tu as faillit me percer le tympan gueh !


Elle : Répond d’abord !


Moi : Avec la belle famille !


Elle : Mamé ! Raconte pardon !


Je me mets à lui raconter dans les détails tout le kongossa de la journée, depuis la traversée jusqu’à maintenant.

 Lorsque j’ai fini, j’appuis sur la touche rouge pour raccrocher, je m’apprête à y aller en avançant de quelques pas, le sourire sur les lèvres, le regard toujours plongé sur mon téléphone quand j’écoute un bonsoir angélique.

Je lève la tête et remarque le même jeune homme de tout à l’heure. 

Métis aux yeux bleus. Je n'avais pas remarqué sa présence.


Moi (surprise) : Bonsoir !


Puis je l’évite au passage mais il me retient par le bras, ce qui m'oblige à m’arrêter !


Moi (fixant sa main et le fixant ensuite) : Qu’y a-t-il monsieur ?


Lui (frottant ses mains) : Je voudrais juste vous parler un peu, juste deux secondes.


Moi : Eh bien vos deux secondes sont écoulées ça fait [Fixant un point imaginaire] six secondes, sept, huit, neuf...


Lui (me retenant une fois de plus) : une minute s’il vous plaît ! [Il enchaine]]

 Je suis épris de vous et...


 Là, je ne réfléchis plus, je me dégage comme si ma vie en dépendait et je bas en retraite sous son regard ahuri.

La grâce encore c’est qu’il ne me court pas après !


Je jette un coup d’œil au salon, tout le monde est assis concentré à rire et discuter personne n’a suivi ce qui vient de se passer.

Je les rejoins, puis quelques minutes après mon Beau et belle-mère prennent congé de nous. Ils s’excuses et s’en vont. 


Nous les jeunes on veille encore.


Steve (Plaçant son bras sur la chaise d'a côté) : Sais-tu qu’il y a du réseau ici ?


Moi : Trésor, je faisais une mise à jour à Barbie, je n’allais pas quand même le faire devant mes beaux !


Steve : Je te taquine !


Moi (faisant passer mon bras autour de son coup) : Je le savais bien.


Bonie (se levant) : Il faut que je vous laisse pour un moment, en amoureux je vais faire connaissance avec les beaux métis ! Et on se retrouve au bungalow !


Steve : Je te suggère de te faire juste des amis et pas autre chose.


Bonie (s’éloignant, ironique) : D’accord, j’ai compris yaya ! 


Jonathan (se levant à son tour) : Je ferai mieux de la suivre et pas la perdre de vue.


Bonie (qui n’était pas bien loin) : Je t’ai entendu yaya !


On est enfin seule.


Moi : Peux-t-on se rendre près de la piscine en forme de tortue, trésor ?


Steve : bien sûr mon cœur !

   

On se lève et on se rend près de la piscine où on trouve deux personnes en train de nager, devinez qui est l’un d’eux !


 Le fameux métis.


En me voyant, il sort de l’eau mais remarque aussitôt que je ne suis pas seule, il me jette un regard plein de reproche, certainement déçu de ne pas pouvoir m’approcher.

Je me rapproche encore plus de Steve qui remarque mon geste.


 On se déchausse.


 Celui qui est sortie en premier s’en va, ce qui ne semble pas déranger celui qui se trouve encore dans l’eau.


Steve s’assied sur le bord de la piscine, plonge ses pieds dans l’eau en m’invitant à le faire aussi.


Steve (prenant ma main dans les siennes avant de me fixer dans les yeux) : Je t’aime Medelva, je ne pouvais jamais imaginer qu’un jour je me serai mis avec toi.

Je... n’avais pas prévu l’épisode de Daysie et Isabelle ! Je suis encore désolé qu’avec moi tu ais eu tous ces soucis. [Baissant la tête] Je prie que nous nous marions très vite car je brûle de désir pour toi ! 

Je n’ai pas encore dit ça à une fille mais j’ai des pensées très perverses en ce moment où je te parle [soupir] Je croix qu’on fera mieux de rentrer.


Moi (boudant en retirant ma main lentement) : Bébé, ça ne fait même pas cinq minutes qu’on est là !


Lui : Je sais mais il y a des choses qu’il faut éviter, déjà qu’on dort dans le même bungalow ce soir, je n'ai pas envie de me retrouver à l'étage.

 Je croix que c’est cet endroit paradisiaque qui réveille ça !


Moi (murmurant à son oreille) : Dit moi ce que tu ressens !


Lui (me fixant le désir palpable) : J’ai grave envie de te faire l’amour !


Moi (souriante) : Ouh ! J’aime cela !


Lui (se reprenant en se mettant debout brusquement) : Lève-toi on y va ! La bible demande de fuir l’impudicité.


Moi (changeant l’expression du visage) : Qu’est-ce que tu peux être barge parfois !


Lui : Ne te fâche pas mon cœur, je te ferai ça dur le moment venu.


Moi (visiblement déçu) : Je sais, frère en Christ !


Lui (souriant) : LolMède vient [Me tendant le bras] vient s’il te plaît !

Je m'approche en boudant il m’attire à lui et dépose délicatement un baisé sur mon front.


 Tchiup comme si ça changeait quelque chose !!!


Lui (me serrant dans les bras) : Tu es l'élue de mon cœur ! 

Ne fait pas comme si tu ne sais pas que ce n'est pas normal car nous sommes Chrétiens avant tout.


Moi (boudant toujours) : épouse-moi déjà alors ! 


Lui : ça ne saurait tarder, tu seras surprise même d'être étonnée !


Moi : Humm dans combien d'années ? 

Vous les hommes d'aujourd'hui, vous n'aimez pas faire les choses à temps !

 Vous aimez faire attendre les pauvres sœurs alors que lorsque vous nous courtisez, vous êtes sensé savoir que ça pourrait aboutir au mariage. 


Lui (surpris) : Mède ! C'est toi qui parles comme ça !


Moi : Oui vous les frères vous abusez ! Je ne parle pas particulièrement de toi mais des frères en Christ en général !

 Quand vous nous faites la cour, ayez déjà un compte en banque garnie, preuve de vos économies datant !

 Au moins, dès que tu es sûr que c'est elle [claquant les doigts trois fois] le mariage est organisé et on passe à autre chose.

Au lieu de nous perdre du temps.

On est maintenant là à vous supplier de nous épouser alors que c'est vous qui êtes venues vers nous.


 S'il te plaît rentrons !

 Je n'ai même plus envie de rester là !


Je commence à marcher, me dirigeant vers le bungalow avec un Steve abasourdi à ma suite.

 Je ne sais pas pourquoi je suis soudainement nerveuse.

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