Chapitre 25

Write by Sandy's Aby's

Le père de Steve (se redressant) : Ok papa. 

 Tout d’abord Akiba, comme on dit chez nous les Africains fang ! Merci de me donner la parole. 

Vous nous avez donné à manger sans même nous connaître, c’était très délicieux j’ai même honte de demander un emporté. 

 

[Éclats de rire] 

 

 Vous nous avez très bien reçu, merci vraiment ! 

Papa se contente de baisser la tête et de la relever aussitôt, au père de Steve de continuer. 

  

Lui (portant sa main à la poitrine) : Je suis Arisani ASSEKO fils d’ASSEKO LOMO OBAME Gerard et de TSAME ONDO Lucile Arisa. 

 

 Ici [désignant de la main] vous avez ma femme, Adeline OBONE né OBONE MBA Dimitri et OKOME MBA Andrea.  

 

Celle-là c’est Clarisse OBONE sa sœur même père même mère, là, Roanne OBONE, la fille de sa sœur qui n’est pas des nôtre en ce moment elle est allée à Oyem régler un petit problème. 

 

Le reste, ce sont mes enfants. 

 

 L'un d’entre eux, l’aîné, nous emmène aujourd’hui ici, car il a repéré une belle jeune femme et il aimerait venir en tant qu’homme, se présenter à la famille de cette dernière au lieu de raser les murs et sauter les fenêtres, il prend son courage parce qu'il veut du sérieux avec elle. Voilà un peu la raison de notre intrusion chez vous ! 

Nous ne sommes pas aussi venus les mains vide [faisant signe à Alban et Jonathan] Allez-y prendre les choses voici les clés. 

 

Papa qui jusque-là écoutait religieusement. 

 

Papa (portant sa main à la poitrine) : Ok, là au moins je suis rassuré ! 

 

Tous éclatent de rire ! 

 

Papa : Steve est un garçon très respectueux et bon, il nous a beaucoup aidé avec ma fille. C’est une bonne chose qu’il soit responsable [Fixant sa sœur Brigitte] ce n’est pas donné à tout le monde de venir se présenter et même plus, de donner quelque chose.[reportant son attention sur le père de Steve] Ma fille ici présente est bachelière et je sais que le jeune homme aussi. 

Ils commencent à peine à l’université et je croix que c’est une base déjà, même si je souhaiterai qu’ils aient une source de revenue mais on espère que ça viendra. 

 

Barbie ne fait que m’appuyer, lol cette fille me dépasse ! 

 

Les garçons reviennent avec la marchandise, ils font trois tours et se font aider par les voisins qui sont venus assister. 

Ça fait au total quatre pagnes de douze yards chacun, quatre liqueurs, deux packs de jus en canette, deux packs, une de castel et l’autre de beaufort. 


Ensuite la maman de Steve prend quelque chose dans son sac et elle remet à son mari, qui compte cent mille, il se lève et dépose la somme d’argent devant papa. 

 

Maman lance un regard à papa qui a toujours les yeux fixer sur la somme d’argent ! 

 

Papa : Je croix que je dois faire d’autres filles ! Je serai riche alors ! Merci de l’honorer ! c’est trop mais moi je ne refuse pas l’argent ! 

 

[Éclat de rire] 

 

Le papa de Steve se lève à nouveau et fouille ses poches et sort vingt mille francs il pose devant maman. 

 

Lui : ça c’est pour le sanglier et les légumes c’était vraiment bon ! 

 

Maman (le sourire jusqu’aux oreilles) : Merci oh papa ! 

 

Elle fait signe à Brigitte d’attraper l’argent. 

 

Vers dix-sept heures, ma belle-famille s’en va, on les accompagne jusqu’à leurs voitures respectives, ils embarquent et s’en vont. 

 

Je suis si heureuse et je remercie Dieu pour cet homme qu’il a mis sur mon chemin merci Seigneur.

 Les fiançailles et le mariage coutumier se feront le même jour d’après leur décision. 

 

Deux jours plus tard 

 

Chez les Koumba 

 Medelva  

 

Il est sept heures moins, Je suis en train de ranger la vaisselle que je viens de laver dans le placard. 

Je suis à la cuisine quand j'entends des coups frappés à la porte. 

 Je descends du tabouret sur lequel j'étais perchée et me rends à la porte et je trouve le même monsieur de la dernière fois avec le concubin de tante Brigitte. 

Ils ont le courage de revenir ici tchouo, en tout cas ! 

 

Moi : Bonjour ! 

 

Le Monsieur : Bonjour ma fille ! 

 

Le concubin de tante Brigitte : Bonjour ma fille et félicitation pour ton cococo ! 

 

Moi (surprise) : Oh merci ! 

 

Le monsieur : Ta tante nous l’a dit ! 

 S’il te plaît peux-tu faire appel à ton père ? 

 

Moi : Ok, je vais faire sortir les chaises pour que vous prenez place dehors car je m’apprête à nettoyer le salon, pour pas vous gêner. Et je vais l’appeler. 

  

Ils acceptent. 

En fait j’évite les problèmes avec papa.

 Il vaudrait mieux qu’ils les trouvent dehors. 

 Je fais sortir deux chaises qu’ils prennent et s’installent dans la cour. 

Je me dirige vers la chambre des parents et cogne, maman me répond depuis la chambre. 

 

Maman : Oui ! 

 

Moi : Bonjour maman juste dire qu’il y a deux messieurs très courageux dehors qui veulent voir papa ! 

 

Maman (ouvrant la porte) : C’est qui ça ? 

 

Moi : le concubin de tante et le monsieur de la dernière fois. 

 

Maman : J'espère qu’ils savent ce qu’ils font ! En tout cas, ton père est sous la douche. 

 

Moi : Ils sont assis dehors, ils attendent. 

 

Maman (refermant la porte) : Ok ! 

  

Je retourne à mes occupations. 

 

Papa sort, me salut au passage et va dehors je laisse ce que je fais et je me rends dehors aussi. 

 

Dès qu’ils voient papa les deux hommes se lèvent, papa prend une chaise et les rejoint dehors. 

 

Papa : Bonjour ! 

 

Le monsieur (essayant tant bien que mal à articuler) :  Bonjour Papa ! Vraiment nous sommes ici pour venir présenter nos excuses pour la fois passé vraiment désoler pour... 

 

Papa (l’interrompant) : Monsieur, je t’ai juste dit bonjour et je ne sais pas pourquoi c’est toujours toi le porte-parole.

 Quoi, Mbadinga ne sait pas parler ? 

 

Le monsieur : Si mais... 

 

Papa (se tournant vers le mari de tante Brigitte) : Vas-y je t’écoute ! 

 

Mbadinga (stressé) : Euh papa je voulais te dire que je m’excuse en fait, moi je suis là pour m’excuser, j’ai même apporté ça [prenant un sachet, l’ouvrant en le déposant devant les pieds de papa] voici pour me faire pardonner et aussi venir demander la main de ta sœur ! 

Papa regarde à l’intérieur du sachet, il y a deux savons bleus, un sachet de sel deux sachets de riz de sept cent, cinq petits sachets de nescafé classique et un paquet de rasoir Bic jaune.  

 

Papa : On dirait que vous avez oublié le tabac pendant que vous y êtes ! Tchiup ramassez moi vos bêtises là, impédiots, allez-y au moins vous renseigner ! Vous croyez que je suis un pauvre type ? 

 

Le monsieur : Non papa on peut rajouter. 

 

Papa (se levant de sa chaise) : Pardon ramassez vos foutaises et dite à Brigitte d’allez vous montrer chez maman peut-être elle sera indulgente. Allez, dégagez ! Et ramassez votre poubelle. 

 

Ils se lèvent ramasse le sachet et s’en vont à la hâte. 

 

Papa : Tchuip regarde-moi ceux-là !  Ils ont la chance que je sois de bonne humeur. 

 

Moi : Kia kia kia ! 

   

Chez les Asseko 

 

Bonie 

 

On est tous à la maison ce matin, on s’apprête à aller à la baie de tortue passer un week-end  en famille. 

  

Bonie :  Yaya, ne serait-il pas préférable que tu appels déjà Mède ? 

 

Ya Steve : Oui c’est mieux ! 

 

Il lance l’appel, elle décroche à la deuxième sonnerie  

 

Ya Steve : Bébé ! 

….  

 

Je sors de la cuisine et je trouve maman au salon avec papa en pleine conversation. 

 

Maman : Et le problème c’est qu’elle veut à tout prix qu’on la reprenne avec nous, oubliant ce qu’elle a fait à notre fils. 

 

Papa : Franchement, on ne reviendra pas sur la décision qu’on a prise. Si elle doit revenir ici ce ne sera pas chez nous,  

 Qu’elle reste avec sa grand-mère et si elle veut, on lui enverra de l’argent de temps en temps, mais ce n’est pas une obligation, qu’elle arrête de faire du chantage pour ça. 

 

Moi : Désolé d’écouter aux portes mais vous parlez de qui ? 

 

Maman : Isabelle non !  

 

Moi : Donc ce qu’elle a fait ne suffit pas ! 

 

Papa : Ta tante est partie là-bas pour régler ce problème. 

 

Ya Jonathan (nous rejoignant avec son sac à dos prêt) : Quelle problème encore ? 

 

Bonie : la grand -mère d’Isabelle veut qu’on la reprenne. 

 

Maman : Et elle raconte à tous qu’on a empêché sa fille de se marier avec quelqu’un d’autre en lui perdant du temps pour ensuite l’abandonner à son propre sort. 

 

Ya Jonathan : Avec tout ce qu’on a dépensé pour ses études ! 

 

Maman : En tout cas Rebecca est allée régler ça ! J’espère que vous êtes prêt pour qu’on y aille o est Steve ? 

 

Ya Steve (déposant son sac à dos sur les fauteuils) : Je suis là maman !  

 

Papa : Et Medelva ? 

 

Ya Steve : Je l’ai appelé pour qu’elle vienne jusqu’à l’aéroport comme ça on la prend et on fonce. 

 

Papa (se levant) : On va la chercher chez elle ce sera mieux appelle la, on y va ! 

.....


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