Chapitre 26
Write by YadRosa
**Kelvin**
Vous aussi vous me traitez d'idiot ? Au fait je ne sais pas ce qui m'arrive avec cette fille. Plus elle me repousse plus je suis attiré vers elle. J'ai essayé de l'ignorer parce que de un, ce n'est pas mon genre de femme et de deux...
La gifle qu'elle m'a donné m'a transpercé le coeur. Je ne voulais pas la forcer. Jamais je n'ai forcé de femme. Je dois peut être consulter un psy. Pff ça fait des jours que je n'arrive plus à travailler comme avant. Juste parce qu'elle est là mais je n'arrive pas à la toucher. Mais yeux se sont ouverts sur une évidence. Maëlys n'est pas comme le genre de femmes que j'ai l'habitude de courtiser. Elle se fait respecter et même si ça m'irrite, j'aime ça. Elle paraît calme mais une grande énergie est enfouie dans sa petite personne. La preuve, elle m'a giflé d'une manière que vous n'imaginez même pas.
Je suis perdu dans mes réflexions lorsque ma secrétaire arrive.
Tina : désolée de vous déranger monsieur mais monsieur Dubois demande à vous voir.
Je pousse un soupir de lassitude en me dirigeant vers le bureau de mon PDG. Je suis étonné en voyant que Maëlys est déjà sur les lieux.
A t-elle raconté à Dougnon que je l'harcelais ? Non je ne pense pas... Mais à voir le visage de mon patron...
Monsieur Dougnon(ton grave) : assieds toi Kelvin.
Je prends place aux côtés de Maëlys qui ignore ma présence comme toujours.
Monsieur Dougnon : je vous ai réunis ici parce que je suis extrêmement déçu.
Ah ça... ça ne sent vraiment pas bon et j'avoue que je suis extrêmement tendu. Maëlys est une grande fille. Pourquoi aller raconter sa vie privée à notre PDG ?
Moi(essayant de me justifier) : monsieur je...
Monsieur Dougnon (me coupant) : laisse moi terminer s'il te plaît. En effet, j'ai appris que Christophe a bâclé le chantier que nous avons reçu au Cameroun. C'est inadmissible !!
Oufff ! J'ai eu chaud.. Je jette un coup d'oeil furtif à Maëlys. Elle est de marbre. Cette fille décidément...
Moi(me raclant la gorge) : je suis vraiment désolé monsieur. Je n'étais pas au courant. Qu'a t-il fais concrètement ?
Monsieur Dougnon : il a laissé les ouvriers faire du n'importe quoi. Ce chantier vaut des millions et les propriétaires risquent d'annuler le contrat si ils découvrent ce qui s'est passé.
Maëlys : y'a t-il une possibilité de réparer les dégât ?
Monsieur Dougnon : oui, et c'est pour ça que je vous ai fais appel. Honoré devait s'en charger mais il dirige les travaux du chantier à Kara. Je n'ai d'autre choix que de vous envoyer au Cameroun dès demain. Tous les deux !
Quoi !?
Le visage de Maëlys a viré au rouge. J'ai envie de rire tellement elle est surprise et en colère au même moment. Moi je ne peux dire qu'Alleluia !
Maëlys (bégayant) : m.. mais.. n'ya t-il pas d'autres initiatives ? Je peux rester ici pendant que Kelvin va diriger les travaux..
Monsieur Dougnon fronce les sourcils. J'ai envie de le prendre dans mes bras tellement sa nouvelle m'enchante...
Monsieur Dougnon : non ma chère. Vous êtes l'assistante de monsieur Wilson et de ce fait, vous devez l'accompagner. J'ai déjà pris vos billets. Vous partez demain à 19h.
Moi : merci monsieur. Je sais que ce chantier vous tient à coeur et donc nous ferons notre possible pour tout remettre en ordre.
Maëlys me lance un regard noir. Je m'en fou..Monsieur Dougnon : c'est parfait. Vous serez là-bas pour deux semaines histoires de reprendre les activités. Je ne pense pas qu'il y est énormément de modification à faire mais faites tout pour que ça soit parfait.
Moi : comptez sur nous.
Deux semaines... C'est plus que suffisant pour dompter cette têtue de Maëlys.
**Franck**
Il est vingt heures et je suis sur le chemin de retour pour ma maison. Une pluie soudaine s'est déclenchée il y'a quelque heures et refuse de se calmer. Les routes sont inondées. Depuis, je m'efforce de conduire sans heurter quelque chose tellement la vue est floue.
Mon téléphone sonne...
Moi : allô maman...
Maman : mon fils, comment te portes tu ?
Moi : bien. Je rentre chez moi.
Maman : parfait. Je voulais te dire qu'il ne reste que deux semaines pour que ton père et moi débarquons à Lomé.
Moi : oui maman. Je n'avais pas oublié. Hier j'avais également discuter avec papa.
Maman : d'accord. Nous allons à un gala de charité. Prends soin de toi. Bisous
Moi : bisous maman.
Je raccroche et je suis soulagé lorsque je vois ma maison au loin. J'ai toujours vécu seul. Sans domestiques. Mes repas, je les cuisine tout seul ou je vais au restaurant si je suis trop fatigué. Je m'apprête à ouvrir mon portail automatique lorsque j'aperçois une forme recroquevillée sous l'abri que j'ai fais faire prêt de mon portail.
Moi(intérieurement) : qui pourrait bien être sous une si grande pluie ?
J'ouvre mon portail et en passant j'essaie de mieux distinguer le visage de la personne mais je n'y arrive pas. Il pleut beaucoup trop fort. Après un petit effort, je me rends compte que c'est une femme vu les formes...
Instinctivement un visage me vient en tête. Je dois vérifier à tout prix. Je gare prestement ma voiture et je sors sous la pluie pour aller voir si je me trompe ou pas. Je suis mouillé de la tête au pieds en un rien de temps. J'approche et d'une main tremblante, je touche la personne. Elle grelotte extrêmement mais a l'air inconsciente. Lentement, je lui tourne la tête de façon à voir son visage.
Liliane !!!
Mon coeur fait un bond dans ma poitrine. Comment est elle arrivée jusqu'ici ? Je la soulève et j'ai l'impression qu'elle délire, les paupières closes.
Liliane : m... maman.. maman...
Je la transporte jusqu'à l'intérieur de la maison. Elle est beaucoup trop froide. Sûrement qu'elle est là depuis des heures. Mais bon sang !
Je monte les escaliers en direction d'une chambre d'amis. Elle est toujours inconsciente. Devrais je l'amener à l'hôpital ? Mais avec cette pluie, ça risque d'être compliqué. Je n'ai d'autre choix que de lui venir en aide tout seul.
Trop de questions se bousculent dans ma tête mais je me concentre et je la transporte jusqu'à la salle de bain. Je la pose délicatement dans la baignoire....Toujours inconsciente et ça ne me plaît pas du tout. Je lui tapote doucement la joue. Elle émet juste de petits gémissements plaintifs sans pour autant revenir à elle. Pfff
J'attends un moment car j'hésite vraiment à la déshabiller mais bon, je suis obligé de le faire. Je déboutonne son chemisier qui laisse apparaître une poitrine ferme. Seigneur !!
D'un geste rageur, je lui dégrafe son soutien gorge en éviter d'attarder mon regard sur sa poitrine. Sa peau est si douce... Dieu merci elle a juste noué un pagne. Ça m'évitera de lutter pour lui enlever un jean. Je détache les fils de son pagne. Elle porte un slip rouge en filet qui laisse déjà voir la beauté de son intimité. J'avale difficilement ma salive. Le rouge sur une femme me fait perdre la tête.
Ce n'est vraiment pas le temps de fantasmer. Qu'elle se réveille bon sang !
J'ai encore hésité un moment avant de lui enlever son slip. Elle a de la forme et quand je dis forme, comprenez que ce n'est pas le genre de femme avec un corps énorme pour rien. Elle a de la graisse où il faut. Chez nous en côte d'ivoire on appelle ce genre de forme : "Awoulaba". Trêve de bavardages..
L'eau chaude coule un moment sur son corps. J'espère que ça va aider à la réanimer. Ses cheveux son attachés par un noeud. Je l'enlève et je suis surpris de voir une masse épaisse de cheveux qui retombe jusque sur son dos. Avoir une femme comme ça comme épouse, c'est l'El Dorado je vous assure. La douche prise, je la pose sur le lit après l'avoir essuyé de manière gauche. Je lui enfile un peignoir, je la couvre d'un grand drap et ensuite j'allume le chauffage avant de sortir de la chambre en sueur malgré le froid qu'il fait.
Vous n'imaginez pas l'effort surhumain que j'ai pu faire pour de pas succomber. Vivement qu'elle se réveille...
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