Chapitre 26

Write by Djelay

Son sourire illumine son magnifique visage. Elle attend que je me décide. Evidemment que je viens. Je lui tends le bras qu’elle accepte volontiers. A peine entrons nous que nous sommes accueillis par Stan en personne. Son sourire s’évanouit lorsqu’il nous aperçoit.

-         Bonsoir Lili. Dit-il froidement.

-         Bonsoir Stan.

Il me scrute méchamment avant de reporter son regard sur Lili. C’est à ce moment qu’il remarque le plâtre.

-         Putain ! Qu’est-ce qui t’est arrivé ?

Il semble réellement inquiet et cela m’irrite.

-         Je suis tombée mais ça va mieux.

-         Ah ! Je suis soulagé. En fait…

-         C’est fini maintenant ? Le coupé-je, énervé. Nous souhaitons nous installer si cela ne vous dérange pas.

Serrant la mâchoire, il nous invite à le suivre. Une fois installés, Lili et moi étudions la carte de menu en prenant tout notre temps. Stan, debout, attend impatiemment que nous passions nos commandes. Animé d’une espièglerie, je prends la main de Lili et y dépose un baiser. Sans même le voir, je sens la colère que dégage Stan.

-         As-tu fait ton choix mon ange ?

Lili, embarrassée lance un coup d’œil rapide à Stan avant de reporter son attention sur moi.

-         Oui mon cœur. Répond-elle.

Le mâle dominant en moi bombe le torse et rugit comme un lion. Lili qui semble se prêter au jeu me remplit de joie.

-         Je prendrai votre Salade aux crevettes mais je voudrais que vous y ajouter un morceau de steak. C’est possible ?

-         Tout est possible pour toi mon ange. Répondis-je avant que n’intervienne Stan. Même si ça coûte la lune, je paierai.

Stan qui n’a rien perdu du fil de la conversation serre les poings, le visage crispé. C’est quoi son problème à cet imbécile ? Lili est à moi.

-         Je prendrai la même chose que ma p’tite poupée. Dis-je en lui tendant la carte. Avez-vous du champagne ?

-         Oui monsieur. Répond sèchement Stan.

-         Faites un effort jeune homme. Votre service laisse à désirer. Cela pourrait faire fuir la clientèle.

Je ne cache pas ma satisfaction devant l’expression de Stan. Il est rouge de colère.

-         Bref ! Apportez-nous une bouteille de champagne.

Je reprends la main de Lili, toute attention à présent portée sur elle. Je sens peser le regard de cet imbécile sur moi. Qu’est-ce qu’il attend pour dégager.

-         Vous êtes encore là ?

Mes yeux lui lancent des éclairs. Un moment, il soutient mon regard mais finit par battre en retraite lorsque mes pupilles virent au noir. Bien ! Il comprend vite. Heureusement que je suis de bonne humeur aujourd’hui. Je n’ose même pas imaginer l’état dans lequel il se trouverait si ce n’était pas le cas.

-         Arrête de le provoquer Mike.

-         Moi ? Je ne le provoque pas. Dis-je d’une voix innocente.

-         Mais si. Je le vois bien. S’il te plait, je voudrais passer une agréable soirée.

-         Moi aussi je veux que cette soirée soit inoubliable mon ange. Ce pendant je n’aime pas la façon dont il te regarde.

-         Tu n’as qu’à l’ignorer et ne regarder que moi.

Elle sourit en clignant plusieurs fois les yeux et moi je suis conquis.

-         Je ne me lasse pas de t’admirer p’tite poupée.

Je pose délicatement un baiser au dos de sa main. La douceur de sa peau m’émeut à tel point que j’ai presqu’envie de pleurer. Lentement, je me penche en avant pour l’embrasser d’une manière très tendre. C’est le moment que choisit Stan pour réapparaître. Il se racle la gorge pour nous signaler sa présence, ce pendant je prolonge le baiser encore un moment avant de libérer les délicieuses lèvres de ma p’tite poupée. Stan, la mine serrée pose nos assiettes sur la table et nous souhaite bon appétit d’une façon si amer que j’ai cru entendre à la place « Etouffez-vous ». Lili le remercie mais au lieu de repartir, il reste là, à l’observer. Putain, il veut m’énerver ou quoi. Sur le point de me lever pour lui en mettre une, je suis retenue par la main de Lili. Elle a dû comprendre ce qui explique qu’elle ait posé sa main sur la mienne.

-         Euh Stan ! Merci mais tu pourrais nous laisser maintenant.

Il marmonne quelque chose d’incompréhensible avant de s’en aller.

-         Putain, cet enfoiré me tape sur les nerfs. M’exclamé-je quand il fut parti.

-         Je sais mon amour. Ignore-le.

Elle me prend affectueusement la main.

-         Non, je ne peux pas juste l’ignorer, ce serait l’encourager tu vois ? Et ça je ne le permettrai pas.

-         Mike…

-         Arrête Lili ! Grogné-je Ce n’est pas un débat !

Lili Tressaillit légèrement. J’essaie d’être cool là, d’être normal mais elle a tendance à me faire sortir de mes gonds en tolérant le sale comportement de cet idiot. D’abord elle permet qu’il lui téléphone tard dans la nuit et maintenant ça ! Putain, ça m’énerve !

-         Mangeons ! Intimé-je avant d’entamer mon repas.

Lili se renfrogne mais obéit tout de même. Il ne manquait plus que la soirée se poursuive dans cette atmosphère. Pourtant nous étions bien il y a cinq minutes. Lili est la première à finir son assiette.  Je l’observe tandis qu’elle s’essuie la bouche, boit une gorgée de champagne puis s’excuse avant de se lever.

-         Je vais aux toilettes. Annonce-t-elle.

J’acquiesce en guise de réponse.  

 

Lili,

Je me dirige vers les toilettes fâchée et blessée. Mike m’a grondée comme si j’étais une enfant…une fois de plus. Je croyais pourtant que cet aspect sombre de lui était derrière nous. Il lui a fallu moins de vingt-quatre heures pour redevenir cet homme autoritaire et effrayant. Je peux comprendre que Stan soit énervant à chier avec son comportement complètement ridicule et puéril mais cela ne lui donne pas le droit de rejeter sa colère sur moi. J’ai eu peur en voyant ses pupilles se rembrunir au moment où il m’a ordonné d’arrêter. D’arrêter quoi d’ailleurs ? Je n’en ai aucune idée. Je lui ai juste suggéré d’ignorer Stan car cela ne fait aucun doute que ce dernier cherchait à le provoquer. Et Mike, présomptueux qu’il est, n’a pas pu s’empêcher de tomber dans le piège. J’observe mon reflet dans le miroir des toilettes. Il fallait absolument que je m’éloigne afin de reprendre mon calme parce que  j’étais à deux doigts de craquer. J’asperge mon visage d’eau à trois reprises au moins avant de le faire sécher à l’aide de mouchoirs. Une fois rafraichie, j’inspire, expire puis sors des toilettes. Je manque de faire une crise lorsque je butte Stan juste devant la porte.

-         Bon sang que fais-tu là ?

Je chuchote de peur d’être entendue. Comme si de là où il se trouvait Mike pouvait m’entendre.

-         Cet homme ne me plait pas Lili.

-         Figure toi que c’est réciproque. Rétorqué-je sèchement. C’est quoi ton problème Stan ?  

-         Mon problème ? Tu veux le savoir ?

Pourquoi s’emporte-t-il ? C’est plutôt moi qui devrais être courroucée.

-         Oui dis le moi une bonne fois pour toute, qu’on en finisse. M’écrié-je à mon tour.

Qu’est-ce qu’il croit à la fin ? Qu’il a des droits sur moi ? Encore un qui pense pouvoir me dicter mes actes. Qu’ils aillent tous se faire foutre.

-         Mon problème c’est toi ! Je t’aime et je veux que tu sois à moi et pas à cet imbécile.

-         Tu es ridicule. Si tu crois que…

Il plaque violemment sa bouche sur la mienne m’empêchant de terminer ma phrase. Je suis à la fois surprise et dégoutée de sentir l’humidité de sa langue qui force le passage à travers mes dents. J’essaie de le repousser mais impossible d’autant plus que n’ai qu’un seule bras valide. Stan me presse ensuite contre lui tout en continuant d’essayer d’introduire sa langue dans ma bouche. Je serre les dents de toutes mes forces pour l’empêche d’atteindre son but. Je manque d’air tout d’un coup. N’arrivant plus à respirer, je me débats de toutes mes forces pour me dégager de son emprise. Mais Stan ne semble pas vouloir s’arrêter là. Ses doigts pressent mes fesses d’une manière grossière et sauvage. Là, je commence à paniquer. Mes yeux s’arrondissent sous l’effet de la peur. Mes doigts ne cessent de le frapper, de le griffer. Je tente même de le mordre et j’y arrive. Mais cela ne l’arrête pas pour autant.

-         Sens comme je bande pour toi Lili. Grogne-t-il contre mes lèvres.

Je profite de ce laps de temps pour essayer de m’éclipser mais Stan capture de nouveau ma bouche. J’ai la nausée rien que de sentir ses lèvres sur les miennes. J’essaie de crier mais aucun son ne parvient à sortir. Stan m’a littéralement emprisonné la bouche. Pourquoi personne ne vient ? Généralement, les toilettes sont les endroits les plus sollicités dans les restaurants alors pourquoi n’y a-t-il personne ? Alors que je prie pour que quelqu’un vienne à mon secours, je sens Stan me lâcher brusquement. Le temps d’ouvrir les yeux, il disparaît dans les toilettes des hommes en compagnie de Mike. Encore sous le choc, je me laisse glisser contre le mur jusqu’à me retrouver assise à même le sol, les yeux dans le vide. M’aurait-il violée si Mike n’était pas arrivé à temps ? Cette idée me donne la nausée. Je me précipite donc dans les toilettes et vomi jusqu’à me sortir les tripes. Extenuée, je m’assieds dans les WC, heureusement qu’ils sont propres. J’attends… quoi ? Qui ? Je n’en ai aucune idée. Mike peut-être. Oui c’est cela j’attends qu’il vienne me chercher parce que je n’ai pas la force de sortir d’ici. Jusque-là, j’avais retenu mes larmes même quand je croyais que Stan parviendrait à ses fins. Maintenant que l’adrénaline est redescendu,  je ne peux plus les contenir. Celles-ci versent abondement comme si la vanne qui règle leur débit est endommagée. Encore un de plus. Pourquoi faut-il que tous les hommes de ma vie aient des facettes obscures ? D’abord Tom qui, deux ans après la mort de maman a commencé à devenir violent alors qu’il fut un moment où il était attentionné. J’avoue qu’il se montrait embêtant et méchant lorsque maman vivait. Ce pendant à la mort de celle-ci, il a changé. Il était devenu plus attentionné, je dirais même doux. Puis ç’a changé deux ans après. Il me battait, me privait de nourriture, m’insultait, ce qui n’a nullement changé aujourd’hui. Ensuite Ricky. Mon héro ! Du moins c’est ce que je pensais. Il me donnait de l’argent lorsque j’étais dans le besoin, me réconfortait dans mes moments de tristesses, me conseillait quant à l’attitude à adopter avec Tom. Ricky a lui aussi fini par me décevoir. Il est devenu grossier et violent lorsque j’ai refusé ses avances. Puis Mike, le pire de tous mais aussi le meilleur d’entre eux. Des fois il est doux, attentionné, prévenant, amoureux, passionné mais d’autres fois et le plus souvent d’ailleurs, il est violent, et part jusqu’à me frapper. Malgré tout je l’aime. Je suis sans doute folle. Et Stan pour terminer. De même que Ricky, il a été merveilleux avec moi dans mes moments de tristesse et d’angoisse. Il me remontait le moral, me faisait rire. Je me disais même que je serais tombée amoureuse de lui s’il n’y avait Mike.  Et voilà que ce salaud était sur le point d’abuser de moi. Cette soirée qui s’annonçait parfaite a fini en cauchemar. Je suis complètement effondrée. J’ai envie de hurler ma tristesse, ma colère, ma naïveté. Mais aucun son ne sort, justes mes larmes qui dégoulinent de mes yeux à présent gonflés. Je sursaute de frayeur en sentant deux puissants bras m’envelopper.

-         Non ! Crié-je en essayant de m’enfuir.

-         C’est moi mon ange, Mike.

La voix rassurante et apaisante de Mike résonne dans mes oreilles me procurant réconfort. Je me laisse donc aller dans ses bras et réfugie mon visage sur son torse pendant qu’il me porte jusque dans la voiture. Je ne me suis toujours pas remise du choc lorsque nous arrivons à la maison. Mike me transporte à l’étage, dans sa chambre puis me fait assoir sur son lit. Il disparait ensuite dans la salle de bain  avant d’en ressortir au bout d’un bref moment. Mike sonde ma réaction en approchant ses doigts de la fermeture de ma robe. Je peux lire la crainte dans ses yeux. Je ne dis rien mais le laisse faire. De lui, je n’ai pas peur même après avoir vécu cet affreux moment avec Stan. Je le sens hésiter lorsqu’il fait descendre lentement la fermeture de ma robe. Restant de marbre, j’attends qu’il ait fini pour m’allonger. Mais quand je suis sur le point de passer à l’acte, il me soulève comme un bébé et m’emmène dans la salle de bain. J’ai tout juste eu le temps d’émettre un cri de surprise. Mike m’a préparé un bain mousseux. Il me pose par terre, retire mes sous-vêtements, me regarde un instant avec appétit puis m’allonge délicatement dans la baignoire. Se déshabillant à son tour, il me rejoint et s’installe derrière mon dos. Je me sens tout d’un coup en sécurité, donc détendue. Mike me masse tendrement les épaules puis la nuque. J’oublie l’épisode avec Stan, appréciant les délices de ses caresses remplacées par de doux baisers.

-         Je ne laisserai plus jamais personne te faire le moindre mal.

Même si ces mots ont été prononcés avec la plus grande tendresse je pouvais y déceler de la colère. Et je me réjouis  à l’idée d’avoir quelqu’un sur qui compter. Me laissant aller contre lui, je ferme les yeux et savoure ce moment. Une semaine s’est écoulé depuis l’affreux évènement. Le lendemain de la soirée, j’ai appris au journal télévisé qu’un homme a été retrouvé inconscient dans les toilettes d’un restaurant. J’ai tout de suite su qu’il s’agissait de Stan. Apparemment, il avait été transporté aux urgences. La police attend que son état s’améliore afin qu’il dénonce ses agresseurs. J’ai eu aussitôt peur que Mike se retrouve en prison. Ce soir-là lorsqu’il est rentré du travail et que je lui ai tout raconté il m’a semblé très calme. Il m’a dit de ne pas m’inquiéter car Stan ne dirait rien. J’étais tout de même inquiète. Aujourd’hui, je comprends mieux la sérénité de Mike. A sa sortie de l’hôpital la veille, Stan a déclaré n’avoir pas eu le temps de voir ses agresseurs. L’affaire a été donc classée. La question qui me tracasse en ce moment c’est : Qu’as bien pu dire Mike à Stan pour qu’il ne le dénonce pas ?  Je sais qu’il ne me le dira jamais. Assez parlé de Stan ! C’est un grand jour pour moi aujourd’hui. David viendra m’enlever mon plâtre. Je pourrai enfin être libre de tout mouvement. Alors que j’attends impatiemment son arrivée au salon, j’entends la sonnerie de mon portable. Je fronce le visage en voyant le nom de Stan. Bien que j’aie oublié ce qui s’est passé, je n’ai pu m’empêcher de frissonner à la vue de son nom sur mon écran. D’ailleurs pourquoi n’ai-je pas encore supprimé son  numéro ? J’ignore son appel. Il insiste plusieurs fois puis finit par laisser tomber. Le bip de mon téléphone m’annonce l’arrivée d’un message.

Salut Lili. Je suis content que tu n’aies pas répondu parce que je n’aurais pas pu trouver le courage de parler. Je sais que tu dois me détester et tu as raison. J’ai tellement honte de ce que j’ai fait que je n’ose plus me regarder dans un miroir. Je n’ai aucune idée de ce qui a bien pu me pousser à…Bref. Je n’essaye pas de trouver une excuse à mon acte. Je veux tout simplement te demander pardon. J’ai été nul, un salaud, un imbécile, un connard…tout ce que tu veux Lili. Mais s’il te plait trouve la force de me pardonner.  C’est Stan, au cas où tu aurais effacé mon numéro. Bonne journée et remercie Mike pour la correction. Je l’ai bien mérité.

Parfois, je m’en veux d’être aussi émotive. Malgré ce qu’il m’a fait, je suis touchée par son message. Au moins il reconnait son erreur, c’est déjà bien. Je lui en veux toujours mais moins que les autres jours. Surtout après avoir lu son message. J’espère lui pardonner un jour. C’est trop tôt pour l’instant.

-         Bonjour Lili.

Je tressaille en tournant la tête puis souris à David. Je suis si contente de le voir.

-         Bonjour docteur. Chantonné-je presque.

-         Tu peux m’appeler Dav si tu veux.

Je me lève du fauteuil et m’avance pour lui serrer la main.

-         Très bien Dav.

Il sourit. C’est la première fois que je le vois sourire.

-         Alors prête ?

-         Plus que prête.

-         Dans ce cas allons-y !

Deux heures plus tard, je suis en plein délire dans la chambre, me trémoussant jovialement sur le rythme du titre « blô blô » de Bebi philip. Heureuse d’être enfin libérée, je n’ai pu contenir ma joie. Il me fallait l’extérioriser. Je suis nulle en danse, c’est un fait. Pourtant cela ne m’arrête pas. Mes pas son gauches et maladroits mais je m’en fiche. Lorsque la musique s’arrête, je m’affale sur le lit, essoufflée et satisfaite. Les applaudissements à l’entrée de la porte attirent brusquement mon attention. Oh, bon sang ! Mike m’observait pendant tout ce temps ? Le honte ! Je me laisse tomber de nouveau sur le lit, les mains sur le visage.

-         Pourquoi te caches-tu ? C’était super bien.

-         Menteur !

Mike rit de toutes ses dents en avançant vers moi après avoir refermé la porte. Il retire mes mains de mon visage.

-         Ok. C’est vrai que tu es nullissime…

Je fais la moue avant de le frapper dans le ventre. Se pliant de douleur, il se laisse tomber sur le lit. Inquiète, je bondis près de lui.

-         Désolée ! Je ne voulais pas te faire mal.

Je pose mes mains sur son ventre et le caresse en vue d’atténuer la douleur.

-         Parle moi Mike. Dis-je sur le point de paniquer.

Je pose un baiser sur sa bouche. J’espère ainsi diminuer ou même estomper la douleur. Tout d’un coup je me retrouve allongée sous Mike, le regard plein de malice. Le salaud ! Il m’a bien eu.

-         Ce n’est pas drôle! Tu m’as fait peur.

-         Vraiment ?

Il m’embrasse et je perds aussitôt l’usage de la parole.

-         Ton bras ? ça va ?

-         Oui. Murmuré-je.

-         Bien parce que je veux te baiser contre la porte.

 
Fin du vingt-sixième chapitre. Bibi.
Facette obscure