Chapitre 26 : l’histoire de Souli

Write by Nifêmi


 

-----Souli--------

Je l’invite à prendre place. Elle a l’air pas dutout contente. Je l’ignore. Je n’ai rien de spéciale à lui raconté sur ma vie. Ce que j’ai vécu c’est ce que la plus part des femmes ont vécu. Aimer un aveuglement jusqu’à lui donner sa vie, ses ressources financières. Les hommes, il en existe de toutes sortes mais je suis tombée deux fois sur les pires. Et depuis lors je mets tous les hommes dans le même panier.

Moi : Foumi, tu mine ou quoi ? Je suis comme une grande sœur pour toi, j’ai 25 ans même si je n’en donne pas l’air. Même quand je te parle écoute-moi use de ce que t’avantage dans mes dits.

Elle : oui je sais ! Mais si c’est pour l’argent, je dois retourner ça !

Moi : si un jour tu te maries, retournerais-tu l’argent à ton mari à chaque fois qu’il t’en donne ?

Elle :….

Moi : il n’y a pas une si grande différence entre un petit copain et un mari…

Elle : lui et moi ce n’est pas encore allé là-bas !

Moi : c’est déjà aller là-bas plus que tu ne crois, jusqu’à ça a dépassé même ! Et si elle te fait des cadeaux, tu les prends. C’est aussi une façon à lui de prendre soin de toi et c’est ce que les hommes responsables font.

Elle rit : ahahahaha tu es drôle.

Moi : oui ! Tu as passé la nuit dernière avec lui, tu développes des sentiments pour lui. Est-ce que c’est réciproque ?

Elle : huum ! Je crois qu’il m’aime ?

Moi : es-tu sure ? Le cœur de l’homme est dense et profond ! Toi tu l’aimes déjà…et si tu n’acceptes pas le cadeau d’un homme c’est comme si tu le rejettes ou que tu te suffis. Tu vas le faire réfléchir et je jour viendra où tu seras dans le besoin tu ne le verras pas. Donc apprends lui s’occuper de toi peu importe les milliards que tu as. C’est ça qui fait de lui un homme ! Un vrai !

Elle : je ne comprends plus rien !

Moi : tu comprendras ! C’est souvent l’homme pour qui tu es allée puiser l’eau à la rivière qui a excité le léopard contre toi. Tu te sacrifies pour un homme et c’est lui qui est à la base de tes maux après lui avoir tout donné.

Elle : c’est compliqué tout ceci !

Moi :   regarde-moi bien Foumi ! Je viens d’une famille hausa riche mais j’ai fait les mauvais choix. je croyais que tout m’était permis et dû. Je suis orpheline, ma mère est décédée quelques jours après ma naissance et mon père quand j’avais 16 ans. Bien avant, il s’était remarié à une dame qui paraissait gentille et qui m’a montré sa vraie face après le décès de mon père. Elle  a eu à faire deux enfants à mon père et heureusement il avait fait un testament avant de mourir. Les bénéficiaires sont les deux femmes de sa vie, comme ma mère n’était plus alors j’ai hérité la moitié de ses biens.

Elle : j’imagine qu’elle a essayé de te le reprendre !

Moi : plus que tu ne l’imagine….

Elle : hmmmmmmm

Moi : mon histoire n’est pas si spéciale que ça… depuis qu’elle a su pour mon héritage, elle a commencé par me traiter très mal au point où un cousin à elle, Inouss,  s’est mis à me prendre en pitié. J’ai vu en lui un protecteur. Et j’en suis tombée amoureuse secrètement. J’attendais mes 18 ans impatiemment pour me libérer et fuir avec lui. Deux semaines après ma majorité, j’ai contacté l’avocat de mon père et les choses se sont passées rapidement. J’ai créé deux comptes et j’ai partagé tout dans les deux à part égale. Ce même jour quand je suis rentrée, j’entendis Inouss se disputer sauvagement avec ma belle-mère. Il était venu lui demander ma main, elle s’y opposait. J’ai réussi à la convaincre et elle a accepté. Je lui ai aussi dit qu’elle n’a aucun mot d’ailleurs si je dois épouser Inouss, car elle et moi ne sommes pas liées par le sang. Un mois après je me retrouvais marier à Inouss, en communauté de bien, et il  vivait chez mon père avec moi. Ce qui n’a pas dérangé ma belle-mère. Et je trouvais  ça bien. Pendant cette période, je n’ai pas cherché à savoir si il travaillait ou pas. Et je ne trouvais pas du mal à dépenser pour lui et dans ses projets sans lendemain. En un an j’ai épuisé la moitié de mon héritage. J’ai voulu toucher le second compte, lorsque mon gestionnaire de compte a contacté mon avocat. Ce dernier était furieux de savoir que j’ai dépensé 85.000.000 de francs CFA en un an et dans quoi, j’étais incapable de savoir.

Elle : aaaah ! C’est fou ça !

Moi : j’étais idiote ! Je suis rentrée après ma conversation, et j’ai surpris une conversation entre Inouss et sa tante. Ils avaient monté le coup ensemble et c’est elle le cerveau.

Elle : je m’en doutais

Moi : dans ce temps je ne m’en doutais pas. Son rôle était de jouer la méchante et lui le gentil pour jouer sur ma sensibilité. Ce qui a marché. Elle était en colère, car il n’arrivait plus à me soutirer les sous pour les lui donner en retour selon leur entente. En réalité il était son neveu, il était marié à une autre femme et ils avaient déjà deux enfants de cette union. Mon argent servait à entretenir sa tante et sa famille. Il n’a jamais dépensé un centime sur moi. Même le mariage c’est sa tante qui a dépensé. J’aurais dû commencer à comprendre mais j’étais naïve. Il m’avait dit qu’il avait 19 ans  quand je l’ai connu. En réalité il avait 25 ans. Mais laisse-moi te dire que j’ai fait comme si je n’avais rien entendu. On a vécu encore deux mois sans qu’il n’ait un centime de moi, et c’est progressivement j’ai la vérité sur lui. J’ai demandé à l’avocat de mon père de m’aider à divorcer après lui avoir expliqué ce que j’ai entendu. Il a dit qu’on va annuler déjà qu’il était marié. Quand il reçut le courrier contenant la demande d’annulation, il m’a battu à mort ! Je l’ai méconnu. Sur plusieurs jours il me battait et sa tante aussi. Et sous le conseil de l’avocat j’ai quitté la maison après avoir été admis aux soins intensifs deux fois et porté plainte X fois.

Elle : aaaiiiieeeee ! La femme de ton, père est une sorcière hein !

Moi : je ne te le fais pas dire. Après 1 an et 6 mois de mariage je fusse libre. Je n’habitais plus chez ma tante. A 20 ans, j’ai commencé le commerce des bijoux en or, les hausa en achètent pour leurs femmes. J’avais ma propre clientèle. A mon retour de mon seul et unique voyage à Dubaï, j’ai rencontré un monsieur de la quarantaine qui semblait perdu. Il venait de rater son vol pour une destination en Europe. On a sympathisé et l’incorrigible que je suis, a commencé par fleureter avec un inconnu. On l’appelle El Hadji Waliou, un transitaire dans le domaine maritime. Il a réussi à me séduire par son charisme et son coté protecteur. Il veillait sur moi et me montrait du circuit pour accroitre mon commerce. Mon héritage en plus de mon commerce faisait 100.000.000 de francs CFA.

Elle : ah ça ! Tu as beaucoup travaillé.

Moi : dans le temps on n’était pas trop nombreux à faire ce commerce. J’ai fréquenté ce monsieur pendant deux. Deux ans pendant lesquels, il m’a montré des circuits de vente et mon argent augmentait. Pour le remercier je lui faisais des chèques d’argents et d’autres cadeaux et comme d’habitude je ne recevais rien de lui parce que je l’ai causé.

Elle : comment ?

Moi : je trouvais que j’en ai suffisamment assez et je rejetais ces dons... pour lui prouver mon amour  Je lui ai même offert une voiture dans le temps alors que moi-même je n’en avais pas.  Et comme je l’écoutais souvent, j’ai suivi son conseil en investissant à la bourse des valeurs le tiers de ma fortune. J’ai acheté des actions couteuses qui se sont vendues à perte, je n’ai pratiquement rien gagné que des pertes. Des actions achetées à 40.000.000 et qui se vendues à 3.000.000 poussières !

Elle : quel choc ! Tu as roulé sur l’or dans ton avant !

Moi : oui, et j’ai été naïve ! Et c’est au même moment que les opportunités d’affaires se faisaient rares. Je dirai simplement que j’étais devenue moins dynamique. Je passais mon temps chez lui, je dormais même chez lui. J’étais embrouillée. Un jour je me suis réveillée à ses coté toute motivé. Je lui demandé si il y a une opportunité d’affaires dans lequel je pouvais investir. Il m’a parlé du change du Dollar et du Pound. Mais pour ç il fallait investir gros !50.000.000 de francs CFA pour vite jouir des bénéfices. Sans réfléchir hein je suis allée à la banque pour les retirer. Et sur mon chemin vers sa maison dans le taxi que je louais, j’ai eu un accident. Une voiture nous avait percutés par derrière, on s’était arrêté. Le temps de descendre, le chauffeur fut tué et moi j’ai reçu une balle à l’épaule gauche. Regarde !!

Elle en voyant la petite marque : oh seigneur !!! Quelle horreur !

Moi : c’est la marque de la stipité ! Je ne l’oublierai jamais…

Elle : waouh…

Moi : je me suis retrouvée à l’hôpital. J’ai subi une opération avant mon réveil. Sais-tu que l’argent a disparu et Waliou attendait mon réveil pour que je lui fasse un chèque pour payer mes soins. J’ai été dégoutée sur le champ et je me suis mise à l’insulter. Ce qui lui a fait ni chaud ni froid. J’ai appelé mon gestionnaire de compte avec qui j’ai fait le point de qui me reste en compte, 30.000.000 de francs CFA. Je fais la demande d’un autre chéquier qu’on m’apporte à l’hôpital. Je fais un chaque à Waliou une semaine après pour payer les soins afin qu’on me laisse rentrer. Le jour où je devrais être libérer, je ne sentais plus mes jambes. On m’a fait comprendre que c’est les effets secondaires de l’opération. J’ai pleuré les larmes de mon corps, je refusais de me nourrir. Le docteur me rassure que j’allais retrouver l’usage mes membres inférieurs mais cela va me faire dépenser. Alors je fais des chèques à blanc à Waliou …l’erreur fatale… je n’ai plus jamais revu Waliou. En 48 heures, il a vidé mon compte. Je fus informée par le gestionnaire de compte. Et sais-tu que je n’ai eu aucun soin avant de recommencer à marcher ?

Elle étonnée : mais comment est-ce possible ?

Moi : quand j’ai reçu l’appel de mon gestionnaire, la colère m’a amené à me lever. je ne m’en revenais pas. J’enlève tout ce qui est aiguille de mes veines. Et je sors à la recherche du docteur. On m’indique son bureau. Plus j’approchais plus j’entendais une voix que je reconnaitrai entre mille. La femme de mon père jubilait. Je colle mon oreille légèrement à la porte.

 

***** flashback*****

Belle-mère : enfin cette idiote est finie ! pensait-elle qu’elle allait jouir des biens de mon feu mari sans que je ne bouge le petit doigt ?

Docteur : en tout cas félicitation… on a gagné. Heureusement que j’ai eu l’idée de lui injecter une petite de l’extrait de la plante de curare. Ce qui va la paralyser quelques jours. Le temps que l’effet diminue on serait loin.

Belle-mère : je te remercie vraiment. Je ne regrette pas le rôle que vous avez joué depuis le début, Waliou et toi ! La petite croyait qu’elle était intouchable loin de moi.

Docteur : Waliou a bien fait de lui faire investir dans du néant et d’arranger le braquage qui l’a conduit ici. Elle aurait dû en mourir !

Belle-mère : toi tu es un abruti. Raison pour laquelle je préfère Waliou à toi.

Docteur : tu m’énerves quand tu fais ces comparaisons sans aucun sens.

Belle-mère : donc tu ne savais pas qu’on l’avait programmé pour la sacrifié comme on l’a fait pour son père… je devrais la livrer au guru mais bien avant il faut la déposséder de tous ses biens.

Docteur : toi tu es forte, tu as fini avec la famille là. Tu as fait deux enfants qui sont à Waliou ou à moi. Heureusement qu’ils te ressemblent sinon ton défunt mari allait s’en apercevoir.

Belle-mère : ooooh ne m’en parle pas ! Mes enfants ne sont pas les vôtres. Ce n’est pas parce qu’on s’envoyait en l’air à trois dans la secte que ça veut dire…

Docteur : tu oublies vite et tu sais très bien que ces enfants sont les notre.

Belle-mère : parle toujours, au moins l’objectif est atteint avec Souliathou. Allons lui administré la touche finale.

Je suis tétanisée sur place ! Une méchanceté gratuite pour rien, juste à cause des biens de mon père ! Waouh ! Une voix me sort de ma torpeur :

Waliou : eh toi ! Tu fais quoi là ?

Je me retourne, et je cours vers lui. Je lui saute dessus et je me mets à le griffer partout. Je l’ai mordu sur la joue. Je recrache le morceau de chair par terre. Il criait :

Waliou : souliath !! Souliath !!

Le bureau du docteur s’ouvre et les deux autres complices sortent. Je regarde ma belle-mère un moment. Et j’ai pensé à sauver ma vie. Je me suis mise à courir jusqu’à perdre haleine

 

*****fin du flashback****

Foumi : hein !! Seigneur !

Moi : eh oui !! C’est dans ma fuite que je me suis rappelée que Waliou posait ses paumes sur ma tête et disait des choses quand on faisait l’amour, et aussi il me tenait la cheville ou le poignet… des choses bizarres. J’ai été manipulée à maintes reprises… bref ma chère, j’ai fui pour retrouver à cendrillon. J’en entendais parler et je suis venue exprès ici pour me prostituer et me faire de l’argent. Je suis à cendrillon depuis presque 3 ans et j’en ai beaucoup amassé. J’ai toujours aimé vivre dans le luxe et je vivrai dans le luxe. Et la prostitution est le chemin rapide pour me faire de l’argent…

Foumi : et ta belle-mère ?

Moi : en enfer ! Elle a été assassinée par le Docteur qui est emprisonné. Et Waliou est devenu fou…c’est la punition divine…

Foumi : eh seigneur ! C’est ce que tu appelles une histoire pas spéciale ?

Moi : que veux-tu ! D’autres ont vécu et vivent pire…

Temi : hello les filles ! Vous faites quoi de bon ?

Lola : gossip seulement !

Foumi : ahahahaha

Moi : et le marché ? C’était bon ?

Sahara : pas trop ! Les bonnes choses n’y étaient pas

Temi riant : il faut faire un régime alimentaire… en ma taille j’ai tellement trouvé les bonne choses

Sahara : je me préfère comme ça Temi. Il y a quoi de neuf ici ?

Moi : Valdo a envoyé  500.000 francs CFA à sa chérie et elle refuse.

Lola : quoi ?

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