CHAPITRE 27

Write by R.D

« Nous avons certes créé l’homme pour une vie de lutte » (sourate Al balad v.4)

Mounas

Je ne sais pas si c’est mon petit discours qui a fait effet sur Boubah, mais hier nuit il m’a envoyé un message juste pour me souhaiter une très belle nuit. Quand le message c’est d’abord affiché, je l’ai zappé.

Mais comme la notification apparait directement sur l’écran, j’ai été énormément surprise mais n’empêche je ne lui ai pas répondu. Il ya toujours cette petite voix qui me dis qu’il doit sûrement être gentil avec moi à cause de cet enfant sinon il n’allait même pas me regarder.

Après l’échange qu’on avait eu la fois passé, je me suis sentie très mal par la suite. Je ne sais pas si ce sont les hormones, mais j’ai passé la journée à pleurer et malheureusement je ne pouvais pas me plaindre chez quelqu’un.

Je ressassais sans cesse mon passé, le jour que je l’ai rencontré, la façon dont il était gentil avec moi, ma mère qui me demandait quand est ce que j’allais me marier.

J’en ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Ma famille me manque énormément. J’ai tellement mal que je ne sais pas quoi faire. Lorsque je compose le numéro de maman, je l’efface immédiatement.

Si je l’ai au bout du fil et qu’elle m’ignore ou m’insulte, je toucherais vraiment le fond et au point où j’en suis, je crois que ce serait nettement mieux pour moi que je me ménage.

Il m’arrive d’espérer que maman sonne et me demande de rentrer à la maison ou de recevoir un de ces appel tout simplement pour avoir de mes nouvelles.

Si elle ressent l’amour que je ressens pour cet enfant qui grandit en moi, je ne crois pas qu’elle m’abandonnera comme elle le fait. Je sais que j’ai merdé mais que celui qui n’a jamais péché me lance la première pierre.

Que suis-je censée faire ? Aller à leurs pieds et implorer leurs pardons ? Et si papa me chasse ? Et s’il me bat ? Je suis complètement perdue.

Je voulais ou plutôt je veux de l’attention de la part de Boubah. Ne pas avoir l’impression qu’il me parle ou m’aime tout simplement par compassion. Je déteste susciter chez une personne de la pitié.

Ma vie ne peut pas être plus désastreuse que ça. J’ai pensée à demander à Ibrahim de m’aider à trouver même si c’est un petit boulot mais à vrai dire j’ai honte de lui et de Fatima. Ils m’ont offert un toit et j’ai carrément insulté Fatima comme si c’était de sa faute si j’avais écarté les pieds.

J’ai commis une énorme bourde mais malgré ça Dieu m’a offert ce toit. J’ai une ménagère à ma disposition du coup je ne lève même pas le petit doigt. Je dors et mange à ma faim au lieu que plusieurs personnes se demandent même s’ils mangeront demain. Pourquoi me plaindre ? Pourquoi me compliquer la vie ? Je devrais remercier Dieu et ne pas me montré si égoïste.

Nous sommes plusieurs à ne pas savoir reconnaitre les bienfaits dont Dieu nous comble. On passe notre temps à se plaindre oubliant qu’il nous a comblés de plusieurs faveurs.

Il suffit juste de voir ceux qui ne mangent pas et dorment avec la famine pour se rendre compte de la chance qu’on a d’avoir de quoi se mettre sous la dent. Voir les enfants orphelins qui dorment dans les rues parce qu’ils n’ont pas un toit pour se rendre compte de l’importance d’avoir une maison. Voir les guerres qui se passent dans plusieurs autres pays pour remercier Dieu de nous laisser sur une terre de paix.

Les bienfaits de Dieu à notre égard sont incomptables. L’être humain est de nature ingrate mais heureux sont ceux qui se contente de ce qu’ils ont au lieu d’en vouloir plus.

Je me suis saisie de mon téléphone pour appeler Fatima mais Bizarrement elle n’a pas décroché. Ça ne m’étonnerait pas qu’elle soit fâchée après moi vu la manière dont je lui ai parlé la dernière fois.

*****

Je suis restée au lit pratiquement toute la journée, n’ayant pas la force ni l’envie de sortir. Je serais bientôt à deux mois et j’ai déjà des vertiges. Mis à part des maux de tête incessante, je ne souffre pas de grand-chose Al hamdoulilah (Dieu merci).

Je me suis levée pour aller prendre une douche et effectuer la prière d’Asr. Ça me rappelle qu’il est formellement interdit aux musulmans de dormir ou se doucher entre Asr et Maghreb parce que c’est à ces heures que les mauvais esprits circulent et si l’un d’entre eux t’attrape ou te lance une maladie, ce sera difficile pour toi que ça quitte.

Lorsque je suis sortie de la chambre pour manger vu que je n’avais rien avalé depuis le matin, j’ai vu Boubah confortablement assis devant la télé, chose qui m’a énormément étonnée.

Boubs : bonsoir.
Moi : bonsoir dis je en m’asseyant. Tu es ici depuis ?
Boubs : juste une heure de temps. La bonne m’a dit que tu n’es pas sorti de ta chambre depuis le matin. Tu es malade ?
Moi : du tout. Je passe mon temps à dormir. Je suppose que c’est lié à mon état. Je vais me servir pour manger, je te serre aussi ?

Vous n’êtes pas les seuls surpris par ma gentillesse à son égard seulement ya des jours comme ça on n’a pas envie de faire palabre.

Boubs : oui. On mange ensemble stp.

Je me suis rendue dans la cuisine pour nous servir. C’est un bon plat de feuille de manioc fait avec l’huile de palme. J’ai pris mon pot de piment et j’ai mis une nappe sur le sol.

Je ne sais pas pour les autres femmes enceintes, mais moi mon amour pour le piment à décupler. Je ne mange pas tous le temps mais quand je mange, ce n’est pas petit.

Boubs : il ya d’autres personnes dans la chambre ?
Moi (étonnée) : non pourquoi ?
Boubs : ne me dis pas qu’on va finir ça plaisanta t il
Moi (souriant) : n’oublie pas que je mange pour deux hein.

On a mangé dans un silence très lourd et pesant pour moi. A vrai dire je me sens un peu déboussolé et à la fois intimidé. Ça faisait longtemps qu’il ne m’avait pas parlé comme à une personne normale.

Lorsqu’on a finis, il m’a aidé à débarrasser. Nous nous sommes mis devant la télé tout en prenant notre dessert : une bonne glace à la vanille.

Boubs : papa te salut.
Moi : comment il va ?
Boubs : il va bien. Il m’a demandé si tu ne manquais de rien.
Moi : non pas du tout dis je touchée.

La dernière fois j’ai parlée de ma rencontre avec sa mère à une de mes amies. Cette dernière m’a demandée de me protéger parce que ça ne l’étonnerais pas qu’elle s’en prenne à moi.

Normalement je dois me rendre chez un marabout pour qu’il me fasse des bains de protections. Les ennemis existent bien et bel et je me dis tant que ce dernier travaille avec le coran, il n’y a pas de problème.

Ce qui est interdit dans les affaires de marabout ce sont ceux qui regardent avec les cauris, sable, etc… Mais je ne crois pas que demander à une personne de nous aider à travers le coran est une mauvaise chose ou une association.

Boubs : ok ! Écoute, je suis venue pour qu’on parle sérieusement. D’abord je m’excuse pour mon comportement et par la suite je m’excuse pour le comportement de ma mère à ton égard. Quand on dit que la vérité blesse, c’est la vérité. Après notre conversation de la fois passée je me suis remis en question. T’as eu raison en disant que je ne sais pas aimer ni autre chose. J’ai arrêté de respecter la femme le jour que la femme en qui j’ai mis tout mon temps, énergie et amour m’a trompé avec un de mes cousins. Elle me disait qu’elle voulait être vierge jusqu’au mariage mais n’empêche qu’elle couchait avec ce dernier. Je ne dis pas ça pour trouver une raison à mon comportement mais c’est en partie la raison pour laquelle je suis dure avec toi. Au début je te voyais tout simplement comme le coup d’un soir. Les évènements se sont enchainés et maintenant voilà où nous en sommes. Tu portes mon enfant et ce n’est pas une petite chose. J’aimerais qu’on apprenne au moins à se connaitre. On est appelé à se marier et si chacun n’y mets pas du sien, ça ne marchera pas. On se déchirera tout simplement et notre enfant en pâtira. Voilà, c’est tout ce que j’avais à te dire.

Durant tout le long de son monologue, je regardais devant moi, ne pouvant soutenir son regard. J’avoue que je ne m’y attendais vraiment pas et aussi j’étais déjà fatiguée de me battre à longueur de temps avec lui.

Moi : ok j’ai compris. Moi aussi je m’excuse de mon insolence vis-à-vis de toi mais c’était tout simplement un moyen de me protéger.
Boubs (surpris) : mais de quoi ?
Moi : de ce que je ressens vis-à-vis de toi lâchais-je après un long moment.

Je n’aime pas m’ouvrir à une personne parce que j’ai l’impression d’être faible. Je suis comme ça. J’ai des multiples défauts et je les assume.

Boubs : viens par ici stp.

Je me suis assise en mettant une certaines distance entre nous. L’homme est trop faible alors j’évite des tentations surtout que j’ai l’impression qu’il ya de l’électricité dans l’air.

Boubs : j’ai un sale caractère je dois te l’avouer mais je sais me montrer humain.
Moi : ce n’est pas l’impression que j’ai eu. Tu m’as fait me sentir moins importante qu’une fourmille tellement tu étais agressif et hautain avec moi.
Boubs : c’est parce que j’avais l’impression que mon malheur te plaisait et que tu avais fait exprès de tomber enceinte juste pour me piéger.

Oui j’ai voulu te piéger mais pas de cette manière pensais-je.

Moi : ce n’est pas le cas.
Boubs : je pensais aussi que tu n’en voulais qu’à mon argent.

Il a tellement insisté sur la fin de sa phrase que je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir un pincement au cœur.

Moi : vu qu’on en est aux révélations, eh bien c’était le cas mais cela ne fait pas de moi une mauvaise personne.
Boubs : ok !

Un autre silence s’en est suivi avant qu’il ne demande à partir. Je suppose que ma sincérité ne devais pas être au rendez vous aujourd’hui vu qu’il s’est littéralement transformé en bloc de glace.

Boubs (sur le palier de la porte) : si tu as besoin de quelque chose, n’hésite surtout pas.
Moi : stp reste. Je vais préparer et on va diner ensemble. Excuse moi pour ce que j’ai dis.

Il m’a regardé longtemps avant de me répondre.

Boubs : c’est mieux que je m’en aille.

Je n’ai pas eu le courage de le retenir. Lorsqu’il a fermé la porte derrière lui, j’ai directement éclaté en sanglot. On dit qu’une faute avoué est à moitié pardonner, me pardonnera t il d’avoir voulu profiter de lui ? que pensera t il de moi lorsqu’il saura la vérité entière ?

Mère Halima

Je n’ai pas eu le cœur à dire toute la vérité à Fatima. Le marabout m’a dis des choses qui m’ont énormément choqués.

S’il avait demandé à ce que je me rende de toute urgence chez lui, c’est parce que Fatima avait besoin que je lui enlève très vite des sacrifices. Il m’a dit qu’il a vu qu’elle passera par un passage énormément difficile et que malheureusement on ne pouvait rien pour empêcher cela si ce n’est prié pour que Dieu lui vienne en aide.

J’ai envie de me rendre chez elle et enlever le médicament que j’avais mis sous leurs lits avant qu’une personne d’entre eux ne tombe dessus. Je m’en voudrais à vie si son mariage se gâtait à cause de moi.

Je suis toujours dans l’incapacité de tout avouer à mon mari. Que ferais-je s’il décidait de me sortir à jamais de sa vie ? Que ferais-je ?

Je ne suis pas une dépendante des marabouts mais il faut reconnaitre que si tu tombe sur un bon marabout, il te dira les choses telles qu’elles sont.

Maintenant je me demande que faire pour rattraper mon coup ? Devrais je aussi le dire à son mari ? Comment Ibrahim le prendra t il ? Malgré tout, je ne suis pas trop habituée à lui.

Et si ma fille venait à divorcer à cause de moi ? Quelles peuvent bien être ces choses durent qui l’attendent dans le futur ? Maintenant que ça me vient à l’esprit, il m’a demandé de faire attention à deux jeunes filles de son entourage une de teint clair et en forme et l’autre vu la description je crois que c’est Mounas.

Depuis le début de son mariage, il n’arrête pas de me dire ça mais jusqu’à lors je n’ai rien entendu venant d’elle. D’ailleurs ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu.

Que pourrait-elle bien faire à Fatima ? J’espère en tout cas que ma fille saura se prendre en main et redoubler de prudence. Je compte mener le combat avec elle mais malheureusement je ne pourrais pas l’aider à 100% même si je le veux.

****

Je suis en route en direction de sa maison. Hier elle m’a dit qu’il reprendra le boulot aujourd’hui donc je vais profiter de cela pour faire ce que j’ai à faire. Je ne peux pas rester longtemps à m’apitoyer sur mon sort. Même si je recule tant que je peux l’instant de mes aveux concernant son père, je me dis qu’il vaudrait mieux pour moi de m’occuper d’abord de ma fille. C’est ça être une mère. Savoir faire fi de son bonheur et placé nos enfants en priorité.

Lorsque je suis arrivée, j’ai constaté qu’elle avait une horrible tête. Serait ce dû à la conversation qu’on a eu ?

Moi : j’ai l’impression que tu as dépérit en deux jours. Qu’est ce qui ce passe ? Tu es malade ?
Fatima (voix faible) : je ne me sens pas bien depuis hier.
Moi : tu es allée consulter ?
Fatima : Ibrahim à insister mais j’ai refusée.
Moi : et pourquoi ? Qu’est ce qui ne va pas ?
Fatima : j’ai des nausées et migraines.

Ne serait elle pas enceinte ? J’ai remarqué qu’elle a beaucoup éclaircie et elle a pris du poids mais cela ne m’est pas venu à l’esprit.

Moi : tu devrais aller consulter. Il se pourrait que tu sois enceinte. Bientôt ça fera trois mois que tu es mariée n’est ce pas ?
Fatima : trois mois sont déjà passé.
Moi : y en a qui tombent enceinte dès la première nuit.
Fatima : mais j’ai eu mes règles quelques semaines après notre nuit de noce
Moi : oui mais tu peux très bien l’attraper après. Chaque femme a des symptômes propres à sa personne. Yen a qui grossissent, d’autres maigrissent, d’autres vomissent et d’autres non ainsi de suite.
Fatima : Ibrahim m’en a aussi parlé mais comme ce n’est pas constant, j’ai préférée ne pas me presser.
Moi : je crois que c’est ça. Il va falloir que tu y ailles dès demain.
Fatima : ok !
Moi : tu as vu son père depuis là ?
Fatima : non. Ibrahim m’a dis qu’il a voyagé.

Ça ne présage rien de bon.

Moi : et tu lui as demandé où il se rendait ?
Fatima : non !
Moi : je m’excuse encore pour ce que je t’ai fait.
Fatima : on y peut rien maman. Seulement j’ai envie d’en parler à mon mari mais j’ai peur et Karim me dit qu’il veut d’abord chercher des preuves.
Moi (renfrognant les sourcils) : Pourquoi te confies tu autant à son ami ?
Fatima : il est comme un frère pour moi.
Moi : oui mais c’est ton mari qui devrait être ton meilleur ami pas lui. Sait il que vous êtes si proche ?
Fatima : non mais Ibrahim ne peux pas croire que lui et moi il ya quelque chose.
Moi : cette fois ci je ne suis pas d’accord avec toi. Une femme ne devrait pas se liée autant d’amitié à un des amis de son mari. Tu sais, un homme amoureux peut être doux mais à la fois fou. Quand on aime trop une personne, il nous arrive souvent de pété les plombs et agir sans réfléchir surtout si on est sous l’emprise de la jalousie. Aimerais tu que ton mari se confie autant à Mounas ?
Fatima : heu..
Moi : voilà ! Comme on dit, ne fais pas à une chose ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse. Il faut savoir se mettre à la place de notre compagnon avant d’agir. Je ne dis pas que c’est mal de parler avec lui, seulement tu dois faire en sorte que vous ne soyez pas si liée que ça sinon ça risquerait de te porter préjudice.
Fatima : ok j’ai compris.
Moi : je crois aussi que c’est une bonne idée de lui parler de son père et s’il le faut je le ferais à ta place parce que c’est moi qui vous ai mis dans ce merdier.
Fatima : et s’il rompait ? Néné, je n’ai pas envie de le perdre. Si je suis enceinte comme tu dis, ça serait un coup que je ne pourrais pas supporter.
Moi : il t’aime et je l’ai vu rien qu’à sa manière de te regarder. Quel couple n’a pas de problème dans cette vie ?
Fatima : oui mais il s’agit de son père. Son sang. Sa famille. C’est le seul qui lui reste. Il a déjà perdu sa mère, devrait il perdre son père aussi ?
Moi : tout ceci ne doit pas te regarder. Ce n’est pas de ta faute si son père est mauvais. Confie-toi à ton mari. Liés, vous serez plus fort qu’éloigner. C’est dans les mauvais moments qu’on se rend compte de l’amour que notre partenaire nous porte parce qu’il ne nous abandonnera jamais.
Fatima : ok !

J’ai prétexté allez au toilette en la laissant au salon. J’ai fais comme si je me rendais dans la chambre d’amie mais j’ai profitée pour me rendre dans la sienne.

C’est le cœur battant à mille à l’heure que j’ai sortie le médicament que j’avais mis sous le lit.

Le temps pour moi de le cacher dans mon sac, Fatima a fait irruption dans la chambre.

Fatima : qu’est ce que tu fais ?
Moi (bégayant) : rien du tout. Je.. Je regardais simplement.
Fatima : ok ! Je vais faire mes ablutions.

Je l’ai vite mis dans mon sac avant de sortir de la chambre.

****

Après avoir accomplit nos prières, j’ai parlé de ce que le marabout m’avait dit.

Moi : dis moi, est ce que tu connais une jeune fille de teint clair et assez en forme ?
Fatima : heu.. Non.. Pourquoi ?
Moi : Ibrahim n’a pas d’amie fille ?
Fatima : non ! En tout cas pas à ma connaissance pourquoi ?
Moi : ni de cousine ?
Fatima : non ! Qu’est ce qui ce passe encore ?
Moi : il faut que tu réfléchisses bien. Tu n’as pas rencontrée une fille de sa description qui est dans son entourage ?

Elle a semblée réfléchir quelques secondes avant de me répondre

Fatima : peut être Awa. Il sortait avec elle et elle me rabaisse constamment quand on se rencontre. La dernière fois elle était venue ici mais je ne l’ai pas laissé rentrer dans la maison. C’est même la petite sœur de Karim.
Moi : allahou ackbar (Dieu tout puissant) ! Il faut que tu fasses très attention à elle.
Fatima : comment la connais tu ?
Moi : je t’expliquerai. Pour le moment, c’est de ton couple dont il s’agit et il va vraiment falloir que tu te protège sinon tu souffriras énormément.

Cette vie est vraiment une vie de lutte. Ne jamais se reposer sur ses lauriers parce que nos ennemis ne ratent jamais une occasion pour nous faire du mal. Le marabout m’a dit que si elle accède à l’intérieur de la maison, son couple en pâtira énormément. Le fait de savoir que c’est la petite sœur d’un ami à Ibrahim ne me plait pas du tout…………………….

Secrets de famille