Chapitre 27 : Avec ou sans vous...

Write by Jojo D

Steve

Une semaine plus tôt

 

         Je ne comprends pas du tout ce qui vient de se passer et je ne sais pas pourquoi je suis resté debout sans rien faire, enfaite je ne sais même plus si je suis encore moi-même, j’ai comme l’impression que c’est juste mon corps qui est au milieu du salon des parents, l’âme lui est déjà parti très loin. C’est quand Tata Berthe claque la porte du salon derrière elle que je sors de ma léthargie…

 

Papa : (perdu) Berthe tu peux m’expliquer ce que tu viens de faire la ? Depuis quand tu as le pouvoir de mettre les gens hors de ma maison ?  

 

Tata Berthe : (en pleurs) ….

 

Maman : (perdu) tu vas nous expliquer ce qu’il ne va pas ? Et pourquoi tu pleurs ?

 

Tata Berthe : (en pleurs) c’est elle Désirée….

 

Maman : (perdu) elle qui ?

 

Tata Berthe : la maitresse de Martin, c’est à cause d’elle que mon mari et mort faisant de moi une veuve et mes enfant orphelins (dit-elle en se laissant tombé sur le sol en pleurant)

 

         Maman va vers elle et tente de la consolé. Suzy la maitresse de tonton Martin ? Je n’arrive pas à y croire, enfaite cette idée à du mal à faire son chemin dans ma tête. Qu’es ce qui n’a pas marcher ? Elle a pourtant des allures d’une femme sérieuses, qui gagne son argent d’elle-même, pas le genre à se faire entretenir par un homme alors c’est quoi cette histoire que raconte Tata Berthe ?

 

Moi : (retrouvant l’usage de la parole) qu’es ce que vous racontez ?

 

Tata Berthe : (avec rage) que ta soit disant petite amie est un PUTE…

 

Moi : (voyant rouge) que ce genre de qualificatif ne sorte plus jamais de ta bouche quand tu veux parler d’elle… (Dis-je durement)

 

Maman : (me fixant) Steve ! Un peu de respect stp… Tu ne vois pas qu’elle est bouleversée ?

 

Moi : (la fixant) demande-lui également de la respecter…

 

Tata Berthe : (avec rage) respecter qui ? Une PU…

 

           Le regard que je lui ai lancé l’a dissuadé de continuer, fallait qu’elle essaye…

 

Tata Berthe : (continuant dans sa lancé) c’est ce genre de femme que tu veux qu’on respecte ? Une femme qui n’est pas capable de gagner son propre argent mais se contente de manger l’argent des maris des gens ? Tu as raison, je devrais la respecter, lui dérouler le tapis rouge même si tu veux… Je ne suis peut être que ta tante mais moi vivante je n’encouragerais jamais ta mère à accepter ce genre de femme dans cette famille…

 

Moi : (devant la porte) tu as raison, tu n’es que ma tante et ton avis ne compte pas dans ma vie…

 

Maman : (me fixant) mais le mien si. J’ai été témoin de la douleur de ta tante durant cette période et je ne laisserais jamais la personne responsable de ca entrer dans cette famille…

 

Moi : (lasse) on en reparleras… (Dis-je en sortant)

 

       C’est tout perdu et chamboulé que je sors de la maison. Voyant la pluie je décide d’appeler Suzy pour savoir sa position afin d’aller la déposer chez elle mais ça sonne dans le vide. (Haussant les épaules) ? J’espère juste qu’elle est bien rentrée. Je monte dans la voiture et je rentre. J’ai la tête, qui cogne, c’est trop d’information pour une personne et je ne veux pas me prendre la tête encore moins réfléchir dessus, je verrais avec la concerner le moment venu…

 

       J’ai attendu qu’elle me fasse signe pour qu’on en parle en vain, je me suis donc décider à faire le premier pas vers elle mais mes appels n’ont jamais eu de suite, et quand elle décide de me faire signe c’est pour m’envoyer un message de rupture ? Elle est bien folle ! Apres ce message je suis allé à son lieu de service mais son boss m’a dit qu’elle avait pris cette semaine afin de régler des problèmes familiaux, je suis donc allé chez elle dans l’espoir de la croiser afin qu’on en discute sans succès, aujourd’hui dimanche était ma dernière tentative, j’avais décidé d’abandonner si elle ne rentrait pas aujourd’hui mais heureusement pour moi Dieu a entendu mes supplications et la voilà qui se trouve devant moi pas très content de me voir. Es ce que je gère alors ça ?

 

Suzy

*** Présent ***

 

       Je n’ai pas la force d’affronter son regard plein de dégout à mon égard alors c’est la tête baisser que je le dépasse afin d’ouvrir la porte, je laisse la porte ouverte derrière moi et je vais dans la chambre. Je suis en train de me douché quand je sens une présence derrière moi, pas besoin de me retourner car je sais qui sais, c’est en silence qu’il me prend le gant des mains et entreprend de me frotter le corps délicatement comme un bébé, une fois fini il retire le pommeau de la colonne et me rince, une fois fini il m’entraine dans la chambre pour me nettoyer et s’en va. Pas une seule fois pendant qu’il prenait soin de moi je n’ai levé les yeux vers lui, j’ai l’impression de n’être plus la même Suzy à ces yeux et j’ai trop honte. C’est en prenant tout mon temps que je m’habille. Il est 13h et je n’avais pas en programme de faire la cuisine mais vue qu’il est là je n’ai pas trop le choix, il est au salon entrain de visionner, je le dépasse sans faire attention à lui et je vais à la cuisine. La cuisine fini, je dresse la table pour lui et je vais me coucher, personnellement je n’ai pas faim.

 

*** Quelques heures plus tard ***

 

        Plonger dans le noir, impossible pour moi de trouver le sommeil, pourtant j’essaye mais quand je pense à la discussion que j’aurais avec Aaron le sommeil me fuit. Qu’es ce qu’il veut que je lui dise que sa tante n’a pas déjà dit ? Je suis en pleine réflexion quand j’entends la porte de la chambre s’ouvrir, il s’avance et s’assoie sur le lit, il reste ainsi pendant quelques minutes avant de se décider à parler…

 

Aaron : (calmement) tu comptes m’ignorer pendant longtemps ?

 

Moi : (faisant semblant de dormir) …

 

Aaron : je sais que tu n’es pas endormi… tu comptes éviter la discussion jusqu’à quand ?

 

Moi : jusqu’à ce que tu en a marres et t’en ailles…  (Dis-je doucement)

 

Aaron : eh bien tu perds ton temps… (Après quelques minutes de silence) Parle-moi bébé… Stp… (dit-il doucement)

 

         Apres quelques minutes d’hésitations je me décide afin a tout lui raconté, comment et pourquoi je suis entré dans cette vie, le genre d’homme que je fréquentais et mon histoire avec Paul…

 

Aaron : et Tonton Martin ? Comment ça a commencer entre vous ?

 

Moi : il a eu mon numéro par le biais d’Isabelle, il m’a contacté et c’est de là qu’à commencer notre histoire. Nous sommes allées fêter mes 24ans en France lui et moi mais quelques semaines avant notre départ j’ai su que j’étais enceinte d’un mois (pause) je n’étais pas prêt à avoir un enfant encore moins de lui,  j’ai donc passé la grossesse sous silence et une fois en France j’ai procéder a un IVG sans l’en informer. C’est un mois après notre retour de France qu’il a surpris une de mes conversations téléphoniques avec Isabelle, il est devenu comme fou tellement il était en colère (reniflant) il s’est mise à me rouer de coup me reprochant d’avoir avorté de son enfant, j’étais encore coucher sur le sol au salon quand il est sorti de chez moi en trombe et à claquer la porte derrière lui. Quand j’ai pu me relever je suis allé fermer ma porte et me mettre au lit, quelques heures après on m’appelait pour m’informer sa mort (pleurant) je suis allé identifier le corps et j’ai donné le numéro du meilleur ami de Martin pour qu’on l’informe. (Soufflant) Un mois plus tard par je ne sais par quel moyen ta tante est arrivé chez mes parents demandant à me voir et elle leur a tout raconté (en larmes) mon père n’a pas supporter cette nouvelle et est mort d’une crise cardiaque ce même jour…

 

Aaron : je suis désolé pour toi…

 

Moi : (reniflant) après la mort de papa, maman m’en a voulu et nous avons fait 3ans sans se parler jusqu’à la semaine dernière… (M’asseyant sur le lit après quelques secondes) Tu sais il y’a beaucoup de choses que je regrette dans cette vie, j’aurais aimé avoir l’opportunité de tout arrangé mais je ne peux pas, c’est mon passer et je ne peux que vivre avec alors… (Essuyant mes larmes le cœur en miettes) alors si tu vois que tu ne peux continuer je ne t’en voudrais pas (dis-je en pleurant)

 

Aaron : (après quelques minutes de silence) tu n’es pas sérieuse j’espère ? Nous avons tous des cadavres dans nos placards, qui serais-je pour te juger et te tourner le dos ? C’est vrai que cet aspect de ta vie est loin de m’enchanter mais j’ai eu du temps pour qu’elle fasse son chemin dans ma tête et dans mon cœur suffisamment pour t’accepter dans ma vie parce que je suis tombé amoureux de la nouvelle Suzy, celle la même qui a du caractère, intelligente, patiente, compréhensive et avec un grand cœur… C’est cette Suzy que je connais et que je veux dans ma vie peut importer son passer…

 

         Je suis juste là, la tête baisser entrain de pleurer comme une maboule toujours incapable de le regarder dans les yeux. Honnêtement je me dis que je ne mérite pas qu’il m’accepte comme ça, que je ne mérite pas tout ce bonheur…

 

Aaron : (touchant mon menton) regarde-moi quand je te parle bébé… (dit-il la voix douce)

 

        Ce que je fais, il essuie mes larmes, je lui adresse un sourire gêner à travers ceux-ci et il m’embrasse... Dieu que ces lèvres m’avait manqué         

 

Aaron

*** Un mois plus tard ***

 

          C’est comme une impression de déjà vu, nous deux dans ma voiture en direction de chez mes parents, elle stressant et moi essayant de la rassurer du mieux que je peux. J’ai téléphoné à maman hier lui disant que je venais diner à la maison et que je serais accompagné sans lui donner de détail. Depuis la dernière fois c’est un peu tendu entre nous, elle campe sur ces positions comme quoi elle ne veut pas de Suzy dans sa famille, mais a un moment il faudra bien que je leur fasse part de ma décision et je pense qu’il est temps parce que avec ou sans leurs accord je compte bien finir ma vie avec elle. Une fois à la maison c’est toujours Kendra qui viens nous ouvrir la porte en prenant Suzy dans ces bras en souriant, en direction vers le salon je remarque qu’elle a ralenti le pas, je vais à son niveau l’embrasse en la rassurant et entrons dans le salon main dans la main, pas le temps de les saluer parce que des que maman remarque sa présence sa réaction ne se fait pas attendre…

 

Maman : (se levant) qu’es ce qu’elle fait ici ? (dit-elle furieuse)

 

Moi : (serein) elle est avec moi, c’est mon invité… (Dis-je en serrant Suzy plus près de moi)

 

Maman : et qu’es ce que j’en ai foutre qu’elle soit ton invité ? Vas l’inviter dehors mais pas dans ma maison… Je croyais avoir été claire avec toi concernant cette fille…

 

Moi : pas assez en tout cas … (dis-je calme)

 

Maman : et bien je vais me répéter (regardant Suzy) je ne veux pas de vous dans ma maison encore moins que vous fréquentiez mon fils…

 

Moi : depuis quand tu me dictes les gens que je dois fréquentez ?

 

Maman : (regardant Suzy de haut en bas) parce que ça se voit que c’est une fille sans valeurs et moralité (dit-elle avec dégout)

 

Moi : et qui es-tu pour la juger ? Tu penses peut être que tu es un agneau blanc sans tache ? Pourquoi es ce que tu décides de t’arrêter sur l’image que t’a donné ta sœur ? As-tu essayé de la connaitre pour savoir qu’elle genre de femme elle est devenu ?

 

Maman : (me coupant) je n’ai pas besoin de la fréquenter pour savoir qu’elle genre de femme elle est devenu, pute un jour, pute pour toujours… (dit-elle en regardant Suzy)

 

Moi : (déçu) et bien c’est dommage surtout venant de toi grande chrétienne de ton état, quand il s’agit de prêcher au gens sur le pardon et tous les autres valeurs chrétienne tu es forte mais incapable de les appliqué dans ta propre vie…

 

Maman : (me regardant) je ne te permet pas de me parler comme ça… Et je tiens à te signaler que ce n’est pas la même chose…

 

Moi : ce n’est pas la même chose parce que ça ne t’arrange pas n’est-ce pas ? (les regardant a tour de rôle) dans tous les cas je ne suis pas venu ici pour discuter avec vous parce que ma décision est déjà prise (fixant Suzy qui a les yeux humides) cette femme je l’aime et je ne compte pas mettre mon bonheur en péril de peur de faire de la peine à ta sœur. C’est son mari qui malgré le fait d’être marié s’est permis d’aller voir ailleurs, s’il est mort ce n’est en aucun cas sa faute mais la volonté de Dieu alors je refuse de mettre un terme à ma relation pour ça…

 

Maman : et bien sache que ça sera sans nous parce que je n’encouragerais jamais ton père a te suivre dans cette folie que tu t’apprêtes à commettre…

 

Moi : c’est votre décisions et je la respecte (regardant maman) mais sache qu’en faisant ca tu passes à côté  de l’occasion de connaitre des petits enfants parce que avec ou sans votre accord, je compte bien finir ma vie et fonder une famille avec elle, alors c’est à vous de voir, soit vous mettez vos jugement de côté et apprenez à la connaitre parce qu’elle fera impérativement parti de la famille soit je m’en vais et chacun vis sa vis de son côté… 

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