Chapitre 28 : Si je n'ai pas pu t'avoir, sache que personne ne t'aura...
Write by Jojo D
Suzy
*** Deux ans plus tard ***
Moi : (courant derrière elle essayant de la rattrapé) Clara !!! Viens ici ! (dis-je en riant)
Elle se met à rire sans pour autant s’arrêter, je finis par l’attraper et je la fais tournoyer ce qui l’a fait rire encore plus. Cette petite chipie est une vrai petite dangereuse, j’étais en train de ranger mes sous-vêtements dans la chambre quand Mlle C.J est venu prendre l’un de mes ensembles les plus coquin et se mettre à courir dans toute la maison avec, une vrai petite dangereuse je vous jure ! (Rires). Je lui fais plein de bisous ce qui l’a met en joie et nous retournons dans la chambre finir le rangement. Aaron sera bientôt de retour alors je dois me dépêcher de faire la cuisine et aller le chercher à l’aéroport. Le rangement fini, je lui donne a mangé, elle s’en dort quelques minutes plus tard me permettant ainsi de faire à manger pour mon chéri, en bon « Sawa » qui se respecte il adore le « Ndolè » et c’est ce que je compte faire pour son retour. La cuisine fini j’ai le temps de me reposer, il est 17h quand ma petite chipie et moi on se met en route pour l’aéroport, l’avion d’Aaron arrive à 18h moins. Une fois qu’elle voit son papa arrivé, elle lâche ma main et court vers lui, il laisse tomber ces valises et la prend dans ces bras en la faisant tournoyer dans les airs, ce qui l’a fait rire aux éclats, elle adore ça ! Je m’avance vers eux, il la met sur le côté, me prends dans ces bras et m’embrasse…
Aaron : (me regardant dans les yeux) comment se porte les femmes de ma vie ?
Moi : (le regardant) on va bien… (Dis-je en souriant)
Clara : (touchant la joue d’Aaron) pa-pa… papa… (dit-elle en souriant)
Aaron : oui princesse, papa est la…
Il est 21h, on a eu du mal à mettre Clara au lit, elle a été tellement chiante surtout avec l’arrivé de son père, j’ai du être un peu sévère avec elle pour qu’elle accepte d’aller se mettre au lit et même comme ça son père a dû la border si non c’était peine perdu. Je suis dans les toilette en train de faire les dernière retouche sur mon maquillage, une fois fini je lâche mon tissage, balance un peu ma tête dans tous les sens histoire d’avoir un look décoiffer, j’ouvre tout doucement la porte des toilettes et je sors, Aaron est assis dos à moi en train de manipuler son téléphone, dès le sons de mes premiers pas sur le carrelage il se retourne, voyant mon habillement il ouvre grand les yeux et me dévore du regard, j’avance sensuellement vers lui et m’installe à califourchon sur lui…
Moi : (le regardant dans les yeux) dit moi que je t’ai manqué… (Dis-je sensuellement)
Aaron : (me regardant) oui bébé, tu m’as manqué (dit-il en pressant mes fesses)
Moi : prouve le moi (dis-je en rapprochant mon visage du sien)
Aaron : (me collant encore plus à son membre déjà dressé) avec plaisir bébé, avec plaisir… (dit-il en m’embrassant)
En un rien de temps qu’il en faut nous nous retrouvons nus, on prend tout notre temps afin de profité du plaisir des préliminaires, quand il s’y attends le moins je le retourne sur le lit afin de prendre le dessus sur lui, je me frotte contre son pénis en accélérant la cadence au fur et à mesure le faisant grogné de plaisir, n’y tenant plus je le fais entrer en moi et s’en suis une danse endiablé, on entends plus que nos gémissements remplir la chambre, fatigué de me voir mener la danse il me place en levrette, je me cambre du mieux que je peux afin de le sentir plus profond en moi, ces coups de rein ne sont pas si secs et violents mais assez pour me faire gémir tellement c’est bon, quelques minutes plus tard je suis emporté par la jouissance, il me rejoint tout juste après en se déversant en moi, c’est tout essoufflé et en sueur que nous tombons sur le lit…
Aaron : je j’aime bébé… (dit-il en me faisant un bisou sur le front)
Moi : Mmmhh… (Dis-je en lui faisant un bisou sur le torse)
On vient de loin, je doute fort que ce soit fini mais nous sommes sur la bonne voie, enfin moi surtout. Quand je disais que j’aurais aimé qu’il soit orphelin ce n’était pas la blague, ça n’a pas du tout été facile pour sa famille d’accepter notre union, surtout sa mère, la chose qui l’a fait baisser un peu sa garde malgré les quelques réserves qu’elle avait s’était de me savoir enceinte, elle a toujours douté de la paternité de son fils sur ma grossesse.
Je me suis marier a l’état civil étant enceinte reportant le mariage religieux a plus tard, quelques mois plus tard nous avons accueilli notre petite princesse ; Misse Mbilé Clara –Jayne, la photocopie de son père mais en version féminine, c’est cette ressemblance la qui a un peu calmer ma belle-mère et c’est pour faire plaisir à mon mari que j’ai accepté que C-J soit son homonyme mais j’espère pour elle qu’elle n’hériterais pas du mauvais caractère de sa grand-mère parce qu’à seulement 1ans et demi elle a déjà un caractère assez présent, en tout cas qu’elle essaye, façon je vais la cogner elle redeviendra droite…
Ma belle-mère je sais qu’elle ne m’aime pas mais par respect pour son fils j’essaie de prendre sur moi quand elle me fait chier mais une fois qu’elle s’associe avec sa petite sœur alias la femme de Martin ça devient grave, ma belle-mère encore je l’ignore mais la femme de Martin pas besoins de le faire, je la lave correctement comme il le faut, la dernière fois qu’on s’est confronter on a failli en arriver aux mains, si Aaron, maman et Ivan n’était pas là je l’aurais rosser correctement, qu’elle m’insulte ça passe parce que je peux me défendre mais qu’elle s’en prenne à la mémoire de papa, je dis non. Il y’a eu une réunion de famille pour ça et je leurs ai clairement fait comprendre a tous sans exception que je ne veux plus la voir chez moi, sous aucun prétexte et j’ai été claire avec Aaron sur ce sujet, s’il a des choses a régler avec sa tante ce n’est pas mon problème mais ce ne se feras pas dans ma maison, ma belle-famille a eu beau crier, faire un scandale, et même taper du pied mais j’ai été inflexible. La réunion s’est terminée avec tout le monde me traitant de sorcière et tous les noms d’oiseaux. De retour à la maison ce jour la Aaron et moi avons eu une grosse dispute qui a failli me couté mon couple, jusqu’à aujourd’hui je ne sais pas comment nous avons fait pour passer au-dessus de ca mais nous sommes sur la bonne voie… A présent je me consacre sur ma famille et rien d’autre…
Entre maman et moi ça va plus que bien, j’ai l’impression qu’il fallait impérativement qu’on passe par cette épreuve afin de renforcer nos liens, nous n’avons jamais vraiment été complice mais a présent nous le sommes. Ce n’est pas comme si j’irais jusqu’à lui parler de ma vie intime mais au moins nous discutons de tous les sujets. Sachant que je travaillais déjà elle a enfin accepter que je participe financièrement aux charges et dans les études de mes frères, je suis donc aller piocher dans le compte de l’immeuble que Martin m’avait offert et quand Kevin a eu sa licence en Informatique je l’ai envoyer continuer ces études en Allemagne a mes frais, en début de cette année c’est Ivan qui s’est envolé pour le Canada pour suivre des études de Médecine toujours à mes frais. Il y’a l’argent, si je ne dépense pas sur eux je vais faire quoi avec ? Maman penses qu’Aaron à contribuer pour le départ d’Ivan et je n’ai pas voulu la contredire, Isabelle est la seul personne au courant de l’existence de cet immeuble et de mes autres investissements et c’est mieux ainsi, je ne sais pas comment ils auraient réagi s’ils l’apprenaient surtout Aaron parce qu’il est bien capable de me demander de remettre cet immeuble a la femme de Martin ce que je ne pense pas pouvoir faire…
Isabelle et moi c’est loin des yeux mais très près du cœur, ce n’est plus simplement une amie mais la grande sœur que je n’ai pas eu. On a à fait du chemin elle et moi, nous sommes quittées du statut de vendeuse de piment pour ensuite être des Tchiza et aujourd’hui nous sommes mariés et mère de famille. Qui l’aurait cru ? Pas moi en tout cas ! Contrairement à moi qui a eu quelques réticence concernant la vie de couple, elle s’y plait bien et ça la réussi trop bien je dois dire vue que présentement elle en est à sa troisième grossesse.
*** Quelques mois plus tard ***
Nous sommes en fin Juin, après avoir fêter le deuxième anniversaire de C.J, Aaron décider qu’on devais aller passer les vacances d’été en Espagne, j’ai proposé qu’on aille sur Douala avant notre départ passer une semaine comme ça je profiterais pour rendre visite à Isabelle qui a accouché d’un garçon il y’a deux semaines et a maman qui se sent un peu seul depuis le départ de ces enfants, il ne reste plus qu’Irène. Nous avons loué un appartement meublé au niveau de Sable Bonamoussadi afin d’être un peu plus proche d’eux.
La semaine tire à sa fin, nous sommes présentement chez maman pour une dernière visite, on rentre sur Yaoundé demain et deux jours après on prendra notre envol pour l’Espagne. Nous passons un merveilleux moment en famille ou nous profitons pour faire des appels vidéos whatsapp groupé avec Kevin et Ivan. Il est 17h quand nous prenons la route du retour accompagné de maman et Irène qui veulent faire certaines course au supermarché Carrefour, on décide de les accompagné, les courses fini nous sommes en train de les rangers dans le taxi qui les ramena à la maison quand je vois Aaron s’éloigner de nous le téléphone a l’oreille, je le suis en demandant au taxi d’attendre notre retour…
Moi : chéri, il y’a un problème ? (je demande inquiète)
Aaron : (regardant son téléphone) pas vraiment, j’étais en train de discuter avec le responsable de la cave sur un problème de logistique qui avait l’air urgent quand ces unités sont fini, je me rends compte que moi-même je n’ai plus de crédit…
Moi : ce n’est pas un problème… Voilà un « call box » juste en face, tu traverses juste la route et tu y es… (Dis-je en le caressant la joue en souriant)
Aaron : (m’embrassant) je ne sais pas ce que je ferais sans toi … (dit-il en s’en allant)
Je suis en train de faire demi-tour pour aller retrouver maman, Irène et C.J quand soudain j’entends un énorme grincement de pneu, le temps de me retourner pour voir de quoi il s’agit je vois une grosse voiture noir foncer sur quelqu’un à vive allure et s’en aller sans se retourner, il y’a du bruit et la foule commence à se former autour du blesser, je demande a maman de rester avec les enfants et je lance deux appels vers le téléphone d’Aaron sans réponse, je décide donc d’aller me faufiler entre la foule pour voir s’il y est et profiter pour voir qui a été blesser. J’y arrive tant bien que mal et quand je découvre l’identité du blesser, j’en ai le souffle couper, tellement ça me glace le sang, je ne perds pas de temps et c’est tout tremblante et dans un état second que m’a genou près de lui en pleurs en tenant sa tête…
Moi : (en pleurs) Missé ne me fait pas ça… (Lui donnant des petites tapes sur la joue) ouvre les yeux stp…
Pas de réponse ! J’ai l’impression d’avoir la poitrine comprimé, j’ai du mal à respirer. Seigneur ne me fait pas ça, pas lui, pas comme ça…
Moi : (en pleurs) bébé ouvre les yeux stp, ne me fait pas ça… Ne me laisse pas, ne nous laisses pas … APPELER UNE AMBULANCE SVP ! VITE ! (dis-je en criant presque hystérique)
Soudain il se met à tousser du sang, je mets ma main devant sa bouche toujours en larmes …
Moi : (tapotant sa joue) regarde-moi bébé… Dis quelques choses stp… (Regardant autour de moi désespérer) une ambulance svp… Je vous en prie faite quelques choses, mon mari est en train de se vider de son sang… (Dis-je en pleurant de rage)
Aaron : Su… Su… (Toussant) Su… Zy…
Moi : (en pleurs) oui bébé je suis la… essaye de garder les yeux ouvert… L’ambulance arrive (dis-je en lui caressant la joue)
Aaron : Cla… Clara… (Arrive-t-il à dire avec peine)
Moi : Clara va bien bébé, elle est avec maman…
J’entends des bruits de sirène, ce qui me soulage…
Moi : tiens le coup bébé, l’ambulance arrive…
Aaron : je… Je t’aime… (Parvient-il à dire)
Moi : (l’embrassant) je t’aime aussi bébé, je t’aime énormément si tu savais… (Dis-je en pleurant)
L’ambulance se gare près de nous, deux ambulancier en sorte avec un brancard et le dépose dessus pour l’emmener a l’hôpital le plus proche, c’est tout couvert de sang que je me dirige vers ma voiture pour les suivre quand un petit garçon viens me tapoter le bras, me tend un bout de papier et s’en va en courant, intriguer je déplie le papier pour y lire ce qu’il y’a d’écrit dessus et ce que je vois me glace le sang, je lève la tête affolé et paniquer fouillant la foule du regard dans l’espoir d’y voir le petit garçon pour lui poser des question quand mon regard tombe sur lui, je crois rêver , je cligne des yeux plusieurs fois mais il est toujours là de l’autre côté de la route, me fixant le sourire au coin…
KARIM !!!
Non ! Il n’a pas osé me faire ça. Je croyais qu’il m’avait oublié, faut croire que je m’étais tromper. Une voiture passe devant nous me barrant la vue, une fois qu’elle disparait Karim n’est plus la ! Non ! Je n’ai pas rêvé, il était bien l’a en train de me sourire. Seigneur tu ne peux pas me faire ça, j’ai payé pour mes fautes avec la mort de papa, pas Aaron je t’en supplie, c’est un Karma trop grand et lourd pour mes fautes…
C’est en larmes et le cœur en miettes que je reporte mon attention sur le bout de papier pour relire ce qu’il y’a d’écrit dessus…
« SI JE N’AI PAS PU T’AVOIR SACHE QUE PERSONNE D’AUTRES NE POURRAS T’AVOIR »
K.O.
**** FIN ****