Chapitre 27: Bhai-ya
Write by Dalyanabil
Chapitre 27: Bhai-ya
Tout le monde dans la salle retient son souffle quand l’iman demande ‘’qui donne cette femme à cet homme?’’ Je ne regarde pas mon père et contrairement à tous le monde je me sens confiante quand a sa réponse.
« Moi, Seidou Mama père de la marié »
‘’Présent’’
Je suis tirée de mes pensées par les secousses de l’avion, je baisse les pieds, un coup d’oeil vers les jumeaux endormies m’apprend que Fadia et Maimouna s’en occupés. Je me sens comme une mauvaise mère de les négliger aussi longtemps mais je ne trouve toujours pas la force d’aller vers eux, l’hôtesse qui s’est occupée de nous apparait pour nous informé d’attacher nos ceintures car nous allons bientôt atterrir.
L’atterrissage se fait sans encombre, personne autour de moi ne dit un mot on suit tous les instructions de l’hôtesse et quelques minutes plus tard nous passons la douane. Deux voitures nous attendent pour nous conduire directement à Foumban, je sais que fuir pour mon pays natal n’est autre qu’une échappatoire de courte durée mais je n’ai pas pensée à mieux sur le coup. Mon téléphone sonne, je suis encore en roaming, je me suis assurée d’être intraçable mais je dois quand même pensé à changer de numéro et en prendre un local.
« Maman… »
« Salam ma fille vous êtes bien arrivés? »
« Oui, on vient directement de l’aéroport. »
« Ok. La maison est prête à vous recevoir. »
« D’accord, salam maman. »
« Amsetou? »
« Maman! »
« Dois-je m’inquiétée? »
Je soupire je ne peux pas lui en parlé au téléphone, je ne sais déjà pas comment je vais m’y prendre pour le lui dire en face « je ne sais pas maman. » Je lui ai annoncé notre arrivée par sms juste avant le décollage pour justement évite de devoir lui fournir une explication tant que je n’y était pas obligée.
« Ok, je vous attend. Salam ma fille. »
« Walaikhoum salam maman. »
‘’Soumaya’’
Je cours, je vole et je n’écoute pas mon mari Amir qui me demande de ralentir. Comment Seed a-t-il pu ne pas m’appelle toute suite? Et lui, mon grand frère. Cinq ans. Cinq ans d’absence. Il est vivant. Jafar est vivant. Mon grand frère est vivant.
« Soumaya, ralentis tu vas te faire mal. » La voix d’Amir est inquiète mais je ne ralentis pas.
Je suis consciente que je devrais faire plus attention, Amir et moi avons tellement attendu ce bébé. Quand mon frère a été porté disparu, la douleur était tellement grande. Le plus dur était de ne pas savoir. Ne pas savoir s’il était encore en vie? S’il allait bien? Dans quel partie du globe il était, ça faisait tellement mal, chaque jour, à chaque heure, à chaque minute qu'au bout de cinq mois à chercher, à fouiller chaque centimètre des ruines de l’accident, à interroger tout ceux qui de près ou de loin pouvait nous renseigner on a abandonné.
Je me souviens comme si c’était hier de l’expression d’horreur sur le visage d’Amsetou quand nous lui avons fait part de notre intention. Nous avions décidé Seed et moi d’allez voir sa mère pour essayer de la convaincre sur la marche à suivre. Elle a été toute suite d’accord avec nous qu’il fallait qu’on accepte le fait qu’il était mort mais surtout on devait le faire comprendre à ‘’A’’. Pour cela nous avons réunis ses amies Joresse et Sophie, sa soeur Maimouna mais tout ne s’est pas passé comme nous l’avions prévu. Amsetou a vu le moyen que Seed et moi avions trouvé pour faire face à la mort de notre frère comme une trahison.
‘’Cinq ans plus tôt’’
Amsetou nous regarde comme si nous avions dit quelques chose de tellement absurde, de tellement horrible qu’elle n’arrivait pas à y croire. Elle marche de long en large en silence pendant ce qui semble être une éternité avant de prendre la parole.
« Ok. »
« Tu. es. d’accord? » C’est sa mère qui comme nous tous n’arrive pas à croire qu’elle puisse acceptée aussi facilement.
« Oui. » Elle marque une pause avant de reprendre. « Si ça vous aide à aller mieux alors faites le mais ça sera sans moi. »
« Amsetou. »
« Maman stp. Jafar Hassan n’est pas seulement mon mari » elle continue de parle de lui au présent, « mon partenaire, mon compagnon, mon âme-soeur mais il est une partie de moi. Et pour cette raison s’il était mort je le saurais. » Des larmes coulent maintenant le long de ses joues quand elle pose une main sur son coeur et reprend « je le sentirais ici. Vous voulez faire son deuil ok mais sans moi. »
« Amsetou, je voudrais tellement qu’il soit encore vivant. » je lui lance en pleurs.
« On a chercher partout Amsetou, ça fait six mois si par miracle il avait survécu on l’aurait trouvé. » Ajoute mon frère.
« Il. a. survécu. »
« Amsetou… » c’est son amie Sophie qui vient de parlé « c’est impossible qu’il ai survécu. »
« Que tu l’accepté ou non c’est la vérité. » Joresse ajoute.
Ses larmes ont disparus quand elle demande avec un calme fictif en nous regardant tous dans les yeux « Vous croyez que je suis dans le déni? Que je n’ai pas conscience qu’il n’y a pas eu de survivants? Que plus le temps passe moins j’ai de chance de le trouve. » sa voix s’éteint « vivant. »
Maimouna qui jusque là n’avait rien se lève, vas vers sa soeur lui prend le bras « moi je te crois, je te crois si tu dis qu’il est vivant. » Elle la prend dans ses bras.
‘’présent’’
C’est la dernière fois que j’ai vu Amsetou, elle s’est éloignée de nous, s’est isolée dans une île avec sa soeur où elle y a fait construire un hôtel luxueux pour l’élite avec pour maitre mot la discrétion, une discrétion qui s’appliquait aussi bien à elle. Elle a peu à peu cessée de donner des nouvelles à ses amies et à continuée à chercher Jafar toute seule ne maintenant avec Seed que des rapports professionnels car elle avait besoin de lui pour l’aider dans la gestion des entreprises de notre frère. Je n’annonce pas ma présence quand je surgis dans le bureau de Seed mais je suis stoppe dans ma course folle par un visage que je ne connais que trop bien, un visage qui pendant ces cinq longues années ne m’as pas quitté. Un visage qui m’as manqué plus que tout.
« Bhai-ya! »
Bhai-ya = Grand frère en hindi.
Waouh, je savais qu’il y’avait plein de sous marins sur cette page mais je m’attendais au moins (et je parle du minimum) que ceux qui like et parfois commentent les chapitres me dise me parle sous mon dernier poste. Ecrire est un vrai plaisir pour moi, pourvoir non correction avoir la possibilité de partagé avec tout ces histoires qui me passe par la tête un vrai privilège. Et croyez bien que ça n’a l’air de rien comme ça mais vos likes, vos commentaires, vos avis, vos partages est ce qui me motive. Alors question: que dois-je faire pour que vous me parliez?