Chapitre 28: La laide triste réalité.

Write by Dalyanabil

Chapitre 28: La laide triste réalité.


Je ne sais pas comment mais je me retrouve dans les bras de Jafar en pleurs, je ne sais pas combien de temps nous restons comme ça avant qu’il ne me tienne à bout de bras pour m’observer.


« Je vais devenir tonton? »


J’ai tellement la gorge noue que je hoche juste la tête pour dire oui, je toussote avant de pendre la parole « tu es vivant. » Je parle en  le touchant, le regardant comme s’il allait disparaitre si je clignais des yeux. « Elle avait raison » je dis en souriant.


Il me regarde sans comprendre « qui? Qui avait raison? »


« Amsetou, elle était sûre que tu étais vivant elle n’as jamais arrêté de chercher, d’espérer. » Je me sens tellement coupable, le regard que je lui lance est plein de regrets « on a abandonné mais pas elle. »


Et là quelque chose dont je n’aurais jamais cru voir se produit se produit, une larme d’abord ensuite deux coulent des joues de mon frère. Il enfoui son visage entre mes mains et un sanglot lui échappe j’entends Amir qui m’avait suivi sortir par soucis de discrétion Seed est à mes côtés avant que je n’ai pu faire un geste. Ensemble nous le trainons jusqu’au canapé et en silence nous pleurons. Nous pleurons de voir Jafar souffrir, nous pleurons de notre anormalité, nous pleurons de peur de ne pas avoir assez de force pour continué à encaisser les épreuves d’Allah. Ne dit-on pas qu’il (Allah) éprouve ceux qu’ils aiment.


D’une voix remplie d’espoir « Elle n’as pas abandonné. » Il se parle plus à lui même qu’a nous.


« Maintenant que Soumaya est là, peux-tu nous raconter ce qui c’est passé? »


Il essuie ses yeux et se lève nous laissant moi et Seed sur le canapé. « Pas encore. »


« Comment ça pas encore? » Demande Seed exaspéré.


« Seed. » Proteste Jafar.


« Non ne me Seed pas? Jusqu’ici j’ai fait tout ce que tu m’as demandé sans proteste, je t’ai laisse le temps de récupère mais j’ai besoin de savoir » il me regarde avant de reprendre « on a besoin de savoir. »


« Pas encore » il soupire devant nos mines déterminés avant de reprendre « c’est trop dangereux. »


« Dangereux comme avec Akosh? » Jafar et Seed se retournent vers moi comme un seul homme quand je mentionne le nom d’Akosh.


Seed est paniqué « où as-tu entendu ce nom? »


Jafar et Seed me regarde pendus à mes lèvres « Quoi? » je me tourne vers Seed « tu crois que je ne sais pas que tu t’es frotté à des dealers pour moi? »


« Soumaya. » La voix de Jafar est remplie d’effroi « réponds à la question de Seed stp. »


« C’est fou ça je prononce un seul nom et BAM c’est la panique. »


« Soumaya » Jafar essaye de calme le jeu


« Je sais ok. Je sais » je regarde Seed « que tu l’as fait pour moi, j’étais dans sa ligne de mire et tu es allez le voir pour lui demandé de ne plus m’approche. Non je ne me sens pas coupable ce n’était pas ma faute mais la sienne. » Je regarde Jafar « je sais que tu as couvert ses arrières quand Akosh a voulu lui donne un leçon pour avoir osé ‘’lui manquer de respect’’, je vous ai entendu parle le soir où on as emménage quand vous avez cru que je dormais. » Mes frères se regardent complètement choqués par mes propos. « Bien maintenant que c’est réglé » je me tourne vers Jafar « vas-tu nous raconte ou tu étais passé ces cinq dernières années? »


« Et ne t’amuses pas à nous dire que ‘’pas encore’’ et surtout pas que c’est pour nous protège. » Seed rajoute.


‘’Amsetou Hassan’’


Nous entrons dans notre concession à 23h45, comme promis maman ne dort pas et m’attend devant la porte de ma maison. Elle respire l’inquiétude, une inquiétude qui empire quand elle voit que je suis accompagne pas seulement des jumeaux mais de toute mon équipe et de Maimouna. Elle nous as préparé des encas léger et des des boissons, s’occupée des jumeaux pendant que nous mangeons en silence plus pour reprendre des forces que par faim. Mais même pas ce besoin ne fait avale plus de deux bouchés.


« Est-ce que tu vas finir par nous parlé ou pas? » Maimouna repousse aussi son assiette et me regarde. Ma soeur vient de demander tout haut ce que les autres ont aussi envie de savoir mais sans osé par peur de me bousculé. 


Un bruit de chaise qu’on tire m’apprend que ma mère vient d’entrée dans la cuisine, elle s’assoie et attend que je réponde à la question de ma soeur. J’inspire profondément avant de lâché « Jafar est vivant. »


« Soubn’an Allah » s’écriées Maimouna et maman en même temps  pendant que les autres n’affichent aucune réaction particulière Fadia et Farid pour l’avoir déjà vu, Malick parce c’est son boulot de ne pas montré d’émotions particulières. Abel et Jalil sont repartis sur l’île s’occupé des affaires courantes mais surtout pour brouillés les pistes, ils vont faire plusieurs détours comme à l’aller pour ça.


« Mais… » reprend ma soeur


« Il veut divorcé. Et il ne sait pas pour les jumeaux. »


‘’Jafar Hassan’’


Mis au pied du mur j’ai dû tout raconté à Seed et Soumaya maintenant au moins les agents de sécurité en plus que j’ai affecté à leur sécurité pourront faire leur travail en toute quiétude. Parce que s’il y’a une chose que j’ai appris ces trois dernières années c’est qu’il est très difficile d’assurer la protection de quelqu’un qui ne coopère pas: c’est même le moyen le plus sûr de le faire tué. J’ai décidé de ne pas retourne à mes bureaux à LaCity du moins pas avant d’avoir réglé les choses avec ‘’A’’, de toute façon d’après ce que m’as dit Seed elle a tout sous contrôle là-bas et moi j’ai encore énormément de choses à réglé avant de pourvoir me présente à elle. 


Je n’ai pas pu m’installer dans notre maison, celle que nous avons occupés chaque fois que nous étions à Londres c’est à dire la majorité du temps j’ai préfère reste à l’hôtel. Je ne peux pas supporté d’y vivre sans elle alors me voici, je finis de m’habillé rapidement car je dois prendre ma garde mon dernier contrat pour m’assuré de leurs faire payés une bonne fois pour toute. Pour les autres, les hommes de loi etc… ça ne serait que justice mais pour moi c’est le seul moyen pour de protéger ma famille, de ne plus avoir à regarder par dessus mon épaule. 


Je ramasse mes clés, mon téléphone lance un appel tout en me dirigeant vers la porte. Mon interlocuteur décroché à la troisième sonnerie « Smith. »


« Des nouvelles? »


« Non, elle à très bien couvert ses traces Mr. » 


’Merde ‘’A’’ tu es où?’’ le silence s’éternise entre nous.


« Si vous aviez une idée, ça m’aiderait. »


Je fouille dans ma tête un endroit ou elle pourrait aller mais rien ne me vient « non je ne vois pas. »


« Bien si vous pensez à quelque chose n’hésitez surtout pas. Je continué avec les pistes que j’ai ça va juste être plus long… »


« Autre chose Smith? » Je demande devant le silence plein de reproche de mon interlocuteur.


« Non Mr, rien que vous ne sachiez déjà. Si c’est tout? »


« Salam » et je raccroche. 


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