• SONIA •

J'étais toujours inconsciente et incapable d'ouvrir les yeux lorsque l'ambulance est arrivée. J'avais une douleur atroce à la colonne vertébrale et à la tête. Les larmes roulaient sur ma joue, Esteban faisait sa comédie en me tenant la main en pleure tandis que son père essayait de le calmer dans la voiture.

Je prie fort pour que le bébé survive, je suis incapable de joindre mes mains pour toucher mon ventre. Je suis à la fois rempli de la peur, de rage, de colère, de regret et de tristesse.

Pourquoi cela m'arrive-t-il, pourquoi je suis sensée perdre la vie seulement maintenant si jeune et à peine mariée, dans une vie qui j'espérai me serai formidable au prés de l'homme que j'aime.

J'espèrais qu'il m'aimait au delà de l'ambiance et de sa débauche. J'espèrais qu'il m'aimerai au delà du pouvoir. 

Maman ... J'ai besoin de ma famille près de moi, je ne vais pas m'en aller comme cela, je ne vais pas non plus vivre sans mon bébé que je ne sens plus bouger. J'ai tellement mal au coeur, comment peut on faire ça à une femme. Mon coeur saigne, mon corps saigne, bref j'ai mal et j'ai peur de mourir seule mais aussi de vivre seule sans mon bébé.

Je sens la force me lâcher lorsque j'arrive à l'hôpital, je me laisse tomber dans cette fatigue et mon subconscient s'éteint.

Quelques heures plutard à mon réveil 

- Je suis désolée ma fille tu dois être forte. Ton bébé est un ange maintenant. Vous en aurez plein d'autre.

Les larmes coulent tout le long de mon visage. Je n'avais pas la force de pleurer, ni de crier, je ne pouvais que ravaler ma douleur car rien ne peux me soulager.

• ROBERT •

J'ai le mari de Sonia au téléphone, Esteban, m'annonçant que Sonia venait de perdre son enfant. C'est le coeur triste qu'il m'indique l'hôpital où elle est prise en charge.

Il pouvait tout lui arriver mais pas ça, elle était si fière et heureuse de sa grossesse, je n'imagine pas sa tristesse en ce moment.

Je sens de la tristesse montée en moi accompagnée de la colère, j'en voulais à la terre d'avoir permit cela.

Cette annonce me plongeait dans un lourd souvenir, le jour où Nadia a perdu notre bébé.

J'étais si heureux d'être père, elle avait même acheté plein de truc pour bébé, il ne manquait plus que le mariage et nous aurons vécu ensemble pour vivre la croissance de ce bébé mais hélas à peine nous avons aimé ce bébé à peine nous l'avons perdu.

Devant Nadia je l'avais réconforté puis une fois dans ma chambre j'avais pleuré comme un enfant, je ne l'avais pas prit dans mes bras mais je l'aimais déjà.

Puis pour vite évacuer cette peine nous nous étions dit que nous aurions  bientôt d'autre gosse sans j'imaginais que cinq ans plutard nous serions détruit comme nous le sommes les sommes aujourd'hui.

Je suis descendu informé Nadia pour qu'on aille à l'hôpital. Une fois à l'hôpital Esteban nous informe que Sonia va mal et ne veut voir personne. 

[...] 

Au retour à la voiture tout est calme, Nadia n'avait rien dit jusque là. J'imagine que cela ne doit pas l'affecter tant que ça vu qu'elle ne s'entendait pas avec Sonia. 

Une fois à la maison alors que je gare la voiture dans le parking je l'entend éclater en sanglots. 

Je la regarde, étonné ou perdu.

Je n'ose pas la regarder.

- Eh tu pleures? _ dis je bêtement

- Que je pleure ou pas qu'est ce que cela peut bien te faire ? Est ce que cela t'importe 

- Tu sais bien que oui....

- Oui ? Ahah-rire nerveux- Ces pleures sniff ne sont pas les premiers. Si j'en arrive à éclater de pleure c'est parce que j'ai ressens le profond sentiment d'abandonner. Mes larmes et mes peines n'ont rien de nouveaux, je les vis chaque jour dans cette maison, aujourd'hui c'est juste que ça en fait trop pour moi. Je passe nuit et jour à pleurer mais tu es trop occupé pour t'en apercevoir_ elle ouvre la voiture pour sortir

Je la suis en entrant dans la maison

- Nadia écoutes moi, je comprend que ce n'est pas facile, toute ces nouveautés, Une coepouse, cette frustration entre nous, ma famille qui a débarqué au mariage de Sonia avec tout ses problèmes.... 

- Ferme là, tu ne comprend rien du tout. Tu dis n'importe quoi _ cette fois elle essuie ses larmes, sa voix laisse paraître sa colère, on pouvait sentir de la rage dans le trait de son regard, ce qui m'étonne venant d'elle, Nadia est de nature calme et douce même en étant en colère elle savait garder son calme.

- Tu penses que ma peine se limite à ça ? _entame -t- elle en déposant son sac sur la table_ ma peine est grande et profonde, ma peine c'est de voir comment tu t'es transformé en un monstre qui n'a rien à avoir avec l'homme que j'ai épousé, de voir comment tu as rompu tes vœux , cette alliance que nous avons fait devant l'hôtel, tu as rompu tes promesses, NOS PROMESSES, NOS ESPOIRS ! 

Mon coeur se resserre en sachant que je suis l'auteur de toute cette peine que je voyais en elle.

Je pouvais ressentir la profondeur de sa peine.

- Non Nadia, je suis toujours le même ...

- Oui le même homme qui m'a battu, le même qui m'a coupé le vivre pendant un mois, le même homme qui m'a brisé et qui continue de briser mon coeur! Briseur des mes rêves et de mes espoirs. Est ce que dans ton égoïsme tu as une fois pensé à moi ? À ce que je pouvais ressentir ? Ici dans cette maison supportant des absences et ton indifférence, te partager à une autre et t'entendre la faire l'amour. Je me sens trahie,ta  prisonnière pendant que Bella part au travail moi je suis obligée de rester à la maison, tu as scellé le magasin que j'ai construit à la sueur de mon front. Mais tout ça c'est rien comparer à épouser une autre pour qu'elle soit la mère de tes enfants. Je ne comprend pas ce qui t'arrive seigneur ROBERT !

Chacun de ses mots reflétaient sa colère ou sa douleur et je me sentais tout aussi mal d'être cette personne qu'elle décrit avec autant de rage, d'être l'auteur de tout ces maux. Elle avait raison j'ai agi comme un égoïste.

- Je me sens si mal _ je m'écroule sur le canapé, elle est toujours en face de moi

- Et ça ce n'est qu'une partie. Ça ne résume même pas la moitié de ma peine. Et moi bête que je suis j'ai continué à t'aimer et à croire à toi malgré tout ton rejet

- Et Johnny Wanga

Je sais il ne fallait pas, encore une fois j'ai fait l'idiot. Ma jalousie avant tout

- vraiment un soutiens et un meilleur ami. Content? Mais toi qui est Bella? Ta maitresse pour qui pour paraître fidèle aux yeux de tous tu fais un semblant en l'épousant, m' humiliant entre temps devant tout le monde et ma famille. Tu reste infidèle à mes yeux Robert, tu sais pourquoi je reste là dans cette maison ? Par respect pour la promesse que je tenu devant l'hôtel de l'eglise. Pour le meilleur et Pour le pire.  Et Toi ? Dans notre malheur d'avoir un bébé tu m'as tourné le dos. 

Elle se met à pleurer encore plus fort. Je pleure aussi.

- Je plus rien a dire bonne nuit. Et ne t'etonne pas si un jour je quitte cette maison.

- Non Nadia s'il te plaît ne me lâche pas, ne m'abandonne pas.

- C'est trop tard Robert, tu m'as perdu depuis longtemps.

- Ne dis pas ça , je t'aime Nadia 

Dis je au bord des larmes.

Pourquoi il m'a fallut autant de temps pour me rendre compte que je faisais du mal, que j'étais entrain de capoter tout ce que j'avais construit dans ce mariage.

Entendre Nadia dire toutes ces vérités avec autant d'amertume mon coeur saigne, je m'en veux tellement. J'ai toujours vu en elle cette femme douce et docile capable d'accepter toutes mes bêtises et de continuer à m'aimer, la voir m'aimer me rassurer qu'elle sera à jamais toujours mienne, la voir s'en aller pour la première fois et revenir aussi facilement m'avait démontré son amour et l'assurance qu'elle sera toujours là. 

- Et tu crois quoi? Que me le dire suffit ? Même le simple fait de m'aimer ne suffit pas. Rob l'amour ne suffit pas! L'amour ne suffit jamais, est ce que c'est compliqué à comprendre !

Elle prend les escaliers et je la suis, avant d'atteindre la chambre je la tire vers moi et me colle à elle, son parfum titille mes narines, je ne comprend pas pourquoi je la désir tant depuis un moment, c'est comme ci je l'aimais encore plus chaque minute loin de Bella. 

- Tu veux encore jouer à la séduction ? Cette fois ci ça ne marchera pas. Robert je te déteste tant 

- Tu m'aimes je le vois dans ton regard

- Ça importe peu que je t'aime encore ou pas. Tu reste ce salaud qui me brise chaque jour un peu plus. Je te promet qu'un jour au final je ne t'aimerai plus, je me réveillerai un beau matin, je te demanderai le divorce, et j'irai loin de toi où jamais tu ne me verras.

- Je suis désolé Nadia... Pardonne moi

- Je veux voir ton pardon dans les actes.

Elle entre dans la chambre et referme après elle.

Je peux l'entendre éclater de pleure. Mon coeur a mal. Je regrette toute cette souffrance causée par moi.

Allongé sur mon lit je revoyais Nadia étant fiancée, je la vois me sourire à chacune de mes phrases, je nous revois marié, je nous revois heureux. Nous étions heureux même sans enfant, pourquoi avoir voulu tout gâcher pour une question de sexe et un désir d'avoir d'enfant.

Je suis tombé tellement bas.

Nadia avait changé, elle avait perdu du poids en quelques mois, elle avait perdu son sourire et sa bonne humeur en quelques années, j'avais promis de la rendre heureuse mais j'avais fait tout le contraire, j'avais promis d'être prêt d'elle, de la soutenir pour le meilleur et pour le pire mais dès que le pire nous ai arrivé je lui ai tourné le dos.

C'est plein de regrets que je me suis endormi. 

• NADIA •

En appel téléphonique avec Laure

- J'ai tellement la rage. Je crois que je suis à bout. Voir Sonia perdre son enfant m'a rappelé tellement de chose. Comment nous en sommes arrivé là. Comment il dit m'aimer après m'avoir trompé, ridiculisé, brisé c'est vraiment dingue.

-

Il y a beaucoup de chose qui se passe ici dehors, les femmes usent de tout pour briser le mariage et se caparer des hommes d'autrui. Elle a séduit ton homme, et toi pendant ce temps que faisais tu ? Tu t'es posé la question sur la manière dont elle a séduit ton homme ? De quoi elle a usé ? Pourquoi Robert revient toujours à toi à chaque fois qu'elle s'éloigne comme si elle avait une emprise sur lui qui perdait sa puissance une fois éloignée de lui. Tu ne t'es jamais dit qu'une femme capable de t'empoisonner était aussi capable de bien pire ? Du genre "Sorcellerie", ma belle, le monde mystique est bien visible.