CHAPITRE 27: ENSEMBLE.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 27: Ensemble 


**BRODY NGOMA**


Je suis debout en train de parler avec d'anciennes connaissances que j'ai croisé ici. Nous sommes à l'inauguration du nouvel hôtel. Je suis venu avec les parents et ils sont allés rejoindre les Kassa et d'autres vieux qu'ils connaissaient. Je suis actuellement avec 4 filles et trois garçons avec qui nous étions au lycée. J'ai couché avec trois des quatre filles plus jeunes sans plus, on n'est pas ennemi du coup on parle.


Fabrice:  ces gens-là ont vraiment fait un bon boulot, c'est très beau. 

Max: C'est vrai, il paraît même que c'est une fille qui l'a fait, enfin le chef de chantier.

Fabrice : ah oui. Moi aussi j'ai entendu ça. Il paraît même que c'est un canon la meuf. 

Sonia: n'importe quoi. 

Anna: Vous les garçons là vous êtes toujours comme ça, vous parlez d'elle alors que vous ne l'avez jamais vu. Carrément canon. 

Seth: Mais les gens parlent d'elle en ville. Maman l'a rencontrée à l'association l'autre jour et elle même m'a dit que c'est une très belle femme. 

Jessica : En tout cas, on n'a rien à foutre belle ou pas, ça ne nous fait ni chaud ni froid. 

Max: Mais pourquoi vous êtes sur la défensive même ? 

Seth : (riant) c'est la jalousie, tu crois que c'est quoi ?  

Elsa: jalouse de quoi ? (riant) Qu'elle a d'abord quoi pour que nous soyons jalouse ?Pardon il ne faut pas me faire rire. 

Sonia : c'est parce qu' elle a mis deux ou trois tableaux ici et des coussins non ? Voilà pourquoi. 

Anna: comme s'il y avait quelque chose d'extraordinaire là. 

Jessica: Vraiment. 


Les femmes vraiment m'étonneront toujours, elles regardent le travail effectué dans ces lieux et disent qu'il n'y a rien d'extra. La mauvaise foi c'est quelque chose, je les écoutais parler sans intervenir, je ne vois d'ailleurs pas l'intérêt de le faire. Depuis que je suis arrivé, je n'ai pas vu Annie. Tantine Rose m'a dit que quand ils sont arrivés Julien et ses partenaires sont venus la chercher et ils se sont retirés dans les bureaux. Aucun d'entre eux n'est là d'ailleurs. J'ai sorti mon téléphone et lui ai fait un message. 


-Moi: cc, où es tu ? Je ne te vois pas. 

-Annie : cc, je suis dans le bureau avec Julien et ses gens. Nous nous apprêtons même déjà à sortir. 

-Moi: Ok. À tout à l'heure alors. 

-Annie: Ok. 


J'ai rangé mon téléphone. Hier quand je l'ai déposée et je suis parti, je lui ai demandé de débloquer mes numéros et elle l'a fait. Depuis lors, nous n'arrêtons pas de discuter soit par appel soit par messagerie. J'aime bien discuter avec elle. Nous n'avons pas encore parlé de ce qui s'est passé entre nous hier mais bon c'est juste une question de temps. Je ne sais pas exactement ce qui se passe avec elle mais elle m'embrouille le cerveau, la preuve j'ai même laissé mon taf pour la suivre ici. Depuis la première fois que je l'ai vue elle m'a retourné mon système, je ressens le besoin de la voir, c'est sans doute la raison pour laquelle je regarde ses photos et vidéos tous les jours. Je ne saurais comment l'expliquer mais la regarder m'apaise et me met de bonne humeur. 


Seth: AL, tu nous écoutes ? 

Moi: ( sortant de mes pensées) pardon ? Que disiez-vous ? 

Jessica: Hum, toi tu pensais à quoi qui te coupe du monde comme ça ? 

Anna: à une femme, sinon à qui ? Tu ignores que AL est un homme à femme. 

Elsa : un vrai bordel. 

Moi : c'est de ma faute si vous ne pouvez pas me résister ? 

Sonia : que tu as d'abord quoi ? 

Moi : (souriant) je te l'aurais bien montré mais dommage pour toi, je n'ai plus le temps pour ça, j'ai d'autres occupations. Tu demanderas à tes copines.

Fabrice : (riant) tu es un vrai cas Al. 

Max : (riant) change un peu. 

Seth: (riant) vraiment. 

Moi : (souriant ) que j'ai dit quoi qui est faux ? 


Sonia est celle avec qui je n'ai pas couché et ce seulement parce que je ne l'ai pas voulu. Annie est sortie et est venue dans la salle avec la délégation de Julien. Elle portait une robe argentée très brillante qui balayait légèrement le sol par l'arrière, des fines bretelles qui descendaient en est décolleté plongeant, ayant une petite poitrine ce n'était pas du tout vulgaire . Il y avait une sorte de laçage dans le dos qui le découvrait. Elle avait un collier et un bracelet comme bijoux et avait attaché ses cheveux en un chignon sur le côté, elle était légèrement maquillée et avait une pochette à la main. Inutile de dire qu'elle est magnifique, incontestablement la plus belle ce soir. 


Seth: putain de merde c'est la go question ? 

Fabrice: Seigneur avec Jésus!

Max: donc la qualité là existe aussi dans le Gabon là ? 

Seth: non, elle ne peut pas être gabonaise. 

Sonia : qu'il y a quoi là ? 

Jessica: regarde d'abord comment elle est habillée, tu sens une prostituée. 

Anna: C'est le genre qui couche avec les grands types non. 

Elsa: je parie même que c'est à cause de ça qu'elle a eu le marché avec Julien, ils ont sûrement couché ensemble. 


Ah les femmes et leur jalousie. Tout de suite les jugements alors que la pauvre fille ne leur a rien fait. Julien a fait son discours pendant une dizaine de minutes pendant lesquelles mes yeux ne quittaient pas Annie. 


Julien: je ne saurais terminer mes propos sans remercier et féliciter la jeune femme pleine de talent qui a fait le cet endroit ce somptueux l'hôtel. Avec son équipe, ils ont fait un excellent travail. Si jamais vous avez besoin d'une personne pour relooker un endroit, je vous la recommande vivement. Mesdames et messieurs un tonnerre d'applaudissements pour mademoiselle Annie MASSALA de chez D-R déco.


Les gens ont applaudi et il est allé la prendre dans ses bras puis il nous a souhaités de passer une belle soirée. 


Max: il a dit Massala , c'est gabonais non? 

Fabrice: oui je crois bien, c'est dans l'ogooué Lolo(province) si je ne me trompe pas. 

Max: Donc elle est Nzebi? 

Seth: apparemment. 

Max: En tout cas, elle est très belle.

Fabrice: je suis d'accord avec toi. 

Seth: Je vais tenter ma chance avec elle ce soir. 

Max :tu peux toujours courir. 

Fabrice: Vraiment. 

Seth: pourquoi ? 

Max: tu l'as bien regardée et tu t'es regardé ? 

Seth: et alors ? 

Fabrice :ce n'est pas ta catégorie mon cher, il faut éviter de rêver debout.


Max et moi avons éclaté de rire. 


Seth: et ma catégorie c'est qui ? 

Fabrice : (montrant les filles avec nous) Les voilà devant toi. 

Anna : ( piquée au vif) et nous sommes quelle catégorie ? 

Fabrice: comment dire ça, euh, C'est-à-dire que vous êtes des poney en peluche, alors qu'elle c'est un étalon, une jument pur-sang. 

Max : Le blanc hein, pas ce qu'on voit partout à la télévision là, celui que les Anglais appellent "White horse". Pour ceux qui étaient nuls en anglais ça signifie "Cheval Blanc" pas la liqueur hein.


Nous nous sommes mis à rire pendant que les filles tiraient la tronche visiblement vexées. Seth aussi n'était pas content . 


-Bonsoir. 


Nous nous sommes tous retournés pour tomber sur Annie qui nous saluait, elle est encore plus belle de près que de loin. 


Nous:  Bonsoir. 

Annie : (souriante) j'espère que je ne vous dérange pas. 

Max : (souriant) bien sûr que non. Tu es la bienvenue parmi nous. 

Moi : (la regardant) tu as fini avec Julien ?

Annie: oui c'est bon.


Mes amis étaient un peu largués, ils ne comprenaient pas bien la situation. D'abord sa présence parmi nous et pourquoi je lui parlais avec autant de familiarité alors que depuis qu'ils ont commencé à parler d'elle je n'ai fait aucun commentaire. 


Moi:( posant ma main au bas de son dos pour bien faire passer le message) Annie je te présente Max, Seth, Fabrice, Elsa, Sonia, Jessica et Anna, les amis elle c'est Annie. 


Ils me regardaient tous avec les gros yeux, ce qui m'a fait sourire.


Annie: je suis ravie de faire votre connaissance. 

Max : (se reprenant) nous aussi ma belle. Donc vous êtes ensemble ? 

Maman: ( sortant de nulle part, à Annie) tu es avec ton mari ? Al pardon finis d'abord de payer sa dot avant de te l'approprier comme ça. (remarquant enfin les autres) vous êtes tous là Bonsoir, ça va ?

Eux: Bonsoir maman, oui ça va. 

Maman : ok (prenant Annie par le bras) je vous emprunte d'abord ma belle-fille, débrouillez-vous avec votre ami. 


Chose dite, chose faite. Elle est partie avec Annie qui me souriait en partant. J'aime ma mère, elle m'a bien aidé sans le savoir. 


Max: Ah NGOMA tu es un sorcier je jure, donc tu nous entendais parler là et tu ne pouvais pas nous dire que c'était ta go ?

Fabrice : c'est pour ça qu'il ne disait rien à son sujet depuis qu'on parle là. 

Seth :Tu es mauvais NGOMA . 

Fabrice: Mais tu forces le respect frangin, non tu es un homme fort. Tu as fait comment petit pape ? 

Max : oui donne-nous le secret. 

Moi : (souriant) il n'y a aucun secret, tout est dans le regard . 

Seth: (sceptique) qu'il y a quoi dedans ? 

Moi:( souriant) il y a tout. Dès que je les regarde, elles baissent automatiquement les yeux et je n'ai plus qu'à me servir. 

Sonia : n'importe quoi. 

Moi:( souriant) tu veux tester ? 

Sonia: ça ne marchera pas sur moi. 

Moi : (la fixant intensément) tu veux parier ? 

Sonia: (baissant les yeux en bégayant) Euh, euh, non.


Les garçons ont éclaté de rire et m'ont demandé de leur expliquer davantage, les filles se sont éloignées. Je me suis mis à leur expliquer de quoi cela retourne jusqu'au moment où j'ai aperçu Annie en train de parler et rire avec Scott, ça m'a de suite énervé. Je ne l'apprécie pas et lui non plus et ce depuis le lycée, c'était en quelque sorte mon principal concurrent même si à chaque fois, je m'imposais toujours face à lui. Je me suis excusé auprès des gars et je suis allé les retrouver. Je n'ai plus envie de rester à cette fête il est déjà 22h. 


Moi: ( posant ma main sur le bas de son dos) bébé on rentre, je suis un peu fatigué. Bonsoir Scott. 


Ils ont paru surpris tous les deux. Elle par ce que je lui ai dit et lui par notre proximité. 


Scott : Bonsoir Allan. 

Annie : (me touchant le front) tu vas bien ? 

Moi: oui, je suis juste fatigué, on rentre ? 

Annie : d'accord! (tendant la main à Scott) ce fut un plaisir de faire votre connaissance Scott. 

Scott : (prenant sa main) plaisir partagé Annie. 


Nous nous sommes éloignés de lui, j'avais toujours ma main au même endroit. 


Annie: Tu m'expliques ? 

Moi : plus tard s'il te plaît.


Nous nous sommes dirigés vers les parents où nous avons signalé notre départ, il n'y a eu aucune objection et nous sommes partis. 


Annie : (fermant la portière ) c'était quoi le délire de tout à l'heure ? 

Moi : (soulevant les épaules ) que veux-tu que je te dise ? 

Annie: tu n'aimes pas ce type ça ? 

Moi : oui. 

Annie: un rival ? 

Moi : (concentré sur la route) pourquoi tu dis ça ? 

Annie: parce que tu as voulu marquer ton territoire en t'approchant de nous pour lui faire comprendre qu'il devait aller voir ailleurs. 

Moi: ( souriant) Hum. 

Annie: sauf qu'il y a un bémol. 

Moi: ah oui ? 

Annie : Oui. 

Moi: Quoi ? 

Annie: ( me regardant) je ne suis pas ton bébé, tu devrais arrêter de poser ta main à tout va sur le bas de mon dos. 

Moi : (fixant à nouveau la route) ok.


Nous n'avons plus parlé , je me suis contenté de sourire en conduisant. Je me rappelle que les deux fois où j'ai posé ma main sur elle ce soir, elle a frémi. Elle a dit qu'elle ne voulait plus que je la touche n'est-ce pas ? Pourtant elle a accepté de me suivre ce soir. C'est bien nous allons voir. 


Depuis la dernière fois qu'on était ensemble, je n'ai pas arrêté de penser à ça. J'ai été frustré qu'elle mette un terme aussi brusque à ce qui se passait entre nous, mais bon j'ai pu la comprendre. En plus la première fois c'était moi qui y avait mis fin, donc on est quitte. Il y a eu 2 échecs, mais pas grave, la troisième fois est toujours la bonne dit-on . Et cette troisième fois se fera aujourd'hui parole de BRODY Allan NGOMA, ce soir Annie Massala sera mienne… 


Je ferme la porte derrière moi, je retire ma veste et je la pose sur la chaise avant de me diriger vers le frigo pour prendre une bière. 


Moi : je te sers quelque chose ? 

Annie: la même chose que toi. 

Moi : Je compte prendre une bière. 

Annie: ce seront alors deux bières. 

Moi: ok. 


J'ai sorti les bières, je les ai ouvertes et je lui ai donné la sienne. Elle a posé son sac sur la table et s'est mise à boire sa bière debout. J'ai déboutonné les deux derniers boutons de ma chemise, j'ai retroussé les manches, enlevé mes chaussures avant de reprendre ma bière et la boire. 


Moi: ces chaussures ne te font pas mal aux pieds ?

Annie: ( haussant les épaules) bof, avec le temps on s'habitue. 

Moi : (mettant de la musique) d'accord. 

Annie: (enlevant ses chaussures) mais on est toujours mieux en étant en contact avec le sol. S'il te plaît laisse cette chanson, je l'adore. 

Moi:  ok. Tu aimes les chansons africaines apparemment. 

Annie: Bien sûr. Nous on a le sens du rythme et moi j'aime danser du coup je ne peux qu'aimer nos chansons. 

Moi : (souriant) je vois ça. 


Elle a commencé à bouger, je pense qu'elle faisait une chorégraphie sur le titre d'une chanson africaine du moment,  je ne connais pas trop l'auteur mais le titre c'est "Jérusalema". Je n'ai pas pu m'empêcher de l'admirer. Annie est vraiment très belle. Je ne sais pas si elle en a conscience et cette robe qui épouse parfaitement ses formes la met encore plus en valeur. Elle avait toujours sa bouteille en main, elle dansait en buvant et me regardait de temps en temps un sourire sur les lèvres. Sa danse n'avait rien de sexuel mais elle me faisait beaucoup d'effet. Je la regardais avec envie. 


Annie: tu penses à quoi ? 

Moi: ( la fixant dans les yeux) À comment je vais te baiser. 

Annie: ( écarquillant les yeux) Ah ! . 

Moi: ( la fixant toujours, voix calme) tu me plais Annie et ça tu le sais déjà. Ce n'est un secret pour personne cette attirance et cette tension sexuelle qu'il y a entre nous. Nous sommes deux personnes adultes et vaccinées sans engagements. Depuis la première fois que j'ai posé mes yeux sur toi, j'ai voulu te posséder et ce soir encore plus. Tu es belle Annie, très belle et cette robe te va à ravir mais je te préfère sans vêtements. C'est la raison pour laquelle je vais finir ma bière, me rapprocher de toi, te la retirer, t'embrasser, te soulever et te poser sur cette table avant de te pénétrer lentement en te regardant droit dans les yeux. Ensuite te faire l'amour dans chaque recoin de cette maison jusqu'à ce que nos corps n'en puissent plus, c'est alors seulement que je te laisserai dormir. Si tu n'es pas d'accord avec ça, tu as jusqu'à ce que je termine ma bière pour t'en aller. Passé ce délai, je n'accepterai aucun refus de ta part et je ne répondrai plus de moi. 


J'ai remis ma bouteille à la bouche sans détourner mon regard du sien. Depuis que je lui ai annoncé mon programme, elle est restée statique à me fixer sans doute sonnée par ma franchise mais c'est ainsi que je suis. Je n'ai jamais aimé les détours et ce n'est pas avec Annie que moi je vais jouer au chat et à la souris. J'ai conscience qu'avec elle ça ne sera pas comme avec mes autres coups d'un soir parce qu'il y a trop de paramètres en jeux et trop de personnes concernées, mais ce soir je ne vais pas penser à ça. 


J'ai fini ma bouteille et elle n'avait pas bougé de l'endroit où elle était, je prends donc cela pour un oui. Sans la quitter des yeux, j'ai posé ma bouteille, je me suis mis à déboutonner complètement ma chemise et l'ai enlevée. J'ai enlevé mon débardeur et débouclé ma ceinture pour retirer mon pantalon, je suis resté en boxer. Je me suis rapproché d'elle, je lui ai pris sa bière que j'ai posée sur un meuble, j'ai retiré son collier et son bracelet avant de la soulever par les fesses et la poser sur la table. J'ai remonté sa robe jusqu'à ses fesses et me suis mis à lui caresser les cuisses en la regardant dans les yeux. Je me suis approché de son visage et je l'ai embrassée. Elle a répondu à mon baiser en nouant ses bras autour de mon cou. Ses lèvres sont très douces. J'ai remonté mes mains sur ses fesses et me suis mis à les malaxer. Elle a un de ces culs là Seigneur. Et sans m'en rendre compte, j'ai pensé à ce que les deux autres idiots là avaient dit au bar, qu'elle devait être très bonne prise en levrette, j'aurai la réponse aujourd'hui car je vais tester. À cette idée je n'ai pas pu m'empêcher de sourire. J'ai remonté sa robe et l'ai complètement enlevée, j'ai reculé un moment pour la contempler, elle n'avait qu' un string sur elle maintenant. Je le dis et redis, Annie est très belle, le bon Dieu a pris tout son temps pour la sculpter, elle est parfaite, c'est ça le mot "parfaite" . Elle a une peau douce et elle sent très bon. 


Moi : (me rapprochant) tu es magnifique. 

Annie: (me fixant en souriant ) merci, tu n'es pas mal non plus. 


J'aime sa façon, elle n'est pas timide du tout et j'adore ça. Une vraie tigresse. À cette idée, je pense à Matthieu et je souris. Puis je me reconcentre sur Annie. Je me mets à l'embrasser, d'abord sur la bouche et ensuite sur le cou et enfin sur ses seins que je tète. Je l'entends soupirer d'aise. Je m'attèle sur ses seins un moment avant de descendre vers son vagin, je retire lentement son string avant d'insérer un doigt en elle, elle gémit. Je bouge mon doigt puis j'ajoute un deuxième, puis un troisième. Elle gémit de plus en plus fort et caresse ses seins. Je retire mes doigts et je les remplace avec ma bouche, je lèche et elle a bon goût. Je pose mes lèvres sur son intimité et je me mets à aspirer. 


Annie: Jésus!


Elle s'est cambrée et a basculé sa tête vers l'arrière en fermant les yeux. Comme je jouais avec son vagin, elle a bloqué ma tête avec ses mains sans doute pour intensifier le plaisir. 


Annie:  Ah Seigneur, c'est bon. C'est bon !


En plus de ma langue, j'ai inséré un doigt et j'ai commencé un va et vient en elle. 


Annie:  putain de merde, Brody tu connais, oh putain que c'est bon!


 J'ai continué jusqu'à ce que je la vois se crisper, signe que l'orgasme vient de se pointer. Elle a serré ma tête avec ses jambes et s'est mise à trembler en hurlant mon prénom. J'ai souri satisfait, ce n'était que des préliminaires, on commence les vraies choses. Je remonte vers son visage, elle a encore le visage de la jouissance, les effets ne se sont pas encore estompés et elle est magnifique. Je redresse son visage et l'embrasse à pleine bouche. Elle se met à me caresser jusqu'à insérer sa main dans mon boxer et sortir BJ (Brody junior), je la sens tiquer. Elle arrête de m'embrasser et baisse ses yeux sur mon engin et écarquille les yeux. je peux lire la peur dans ses yeux un instant avant qu'elle ne se reprenne. Je peux la comprendre, BJ est vraiment imposant et ce d'autant plus lorsqu'il est tendu, il est long et gros. Elle s'est remise à m'embrasser en me branlant. Quand j'étais vraiment tendu, je me suis placé à l'entrée de son vagin et j'ai poussé pour rentrer. Elle était pourtant bien humide mais l'entrée était difficile. J'ai dû user du plus vieux des lubrifiants, la salive, pour pouvoir la pénétrer. Pas le temps d'aller chercher un lubrifiant dans la chambre, même le préservatif je ne l'ai pas pris, ce n'est pas le lubrifiant que je prendrai.


 Une fois la salive frottée, je me suis replacé à son entrée et j'ai poussé,  la tête est rentrée. Elle a fermé les yeux en gémissant. 


Moi : regarde-moi Annie. 


Elle s'est exécutée et c'est les yeux dans les yeux que je me suis enfoncé lentement en elle. Quand j'ai atteint le fond, je n'ai pas pu m'empêcher de fermer les yeux. Une sensation étrange m'a traversé le corps de la tête aux pieds, je n'avais jamais ressenti ça avant. Pourtant elle me griffait mais cela ne me faisait rien. J'avais l'impression d'avoir terminé une course et traversé la ligne d'arrivée, j'avais le sentiment d'être gratifié après un grand effort, j'avais l'impression d'être emmitouflé sous une couverture chaude par un temps d'hiver. Je me sentais à l'aise, je me sentais au chaud, je me sentais chez moi. Cette vérité s'est imposée à mon esprit comme une évidence, je me sentais chez moi entre les jambes d'Annie. Je ne sais pas ce qu'elle a mis dans son vagin mais je peux dire que ça marche sur moi, ça marche même très bien. 


J'ai ouvert les yeux et elle me regardait avec un sourire sur les lèvres. Je l'ai saisie fermement par les hanches . 


Moi : accroche-toi chérie, on va décoller. 

Annie: Je suis bien attachée. 

Moi : (souriant) bien. 


J'ai donné le premier coup de rein. 


Annie : Oh putain…



Ça fait 2 jours que nous sommes montés sur Libreville avec Annie. Nous sommes venus dans ma voiture, ses collègues ont pris le bus. Je voulais l'avoir pour moi tout seul et il faut dire que je n'ai pas été déçu par le voyage, elle est vraiment d'une agréable compagnie. Avec elle on discute des heures sans se fatiguer. Elle a de la repartie pour une fille et aborde presque tous les sujets avec une ouverture d'esprit assez rare pour une femme, c'est impressionnant.


Dring, Dring.. 


« Moi: (décrochant) oui Lisa. « Lisa: Monsieur, il y'a monsieur TSAMBA qui est là, je le laisse entrer? » 

« Moi: oui s'il te plaît. »


La porte s'ouvre sur Daniel, toujours aussi bel homme et présentable, on dirait qu'il sort tout droit d'une couverture de magazine dans son costume 3 pièces bleu nuit. C'est vraiment sidérant. Annie lui ressemble beaucoup, d'ailleurs même Nadège et David lui ressemblent. Cette beauté doit être de famille.


Moi: (contournant mon bureau pour le saluer) comment va ? 

Daniel: ( souriant) je vais bien et toi ? J'ai appris que tu montes tout juste de MLA. 

Moi: ( souriant) je vais bien, et oui j'y étais. Assieds-toi (ce qu'il fait) j'avais une urgence là-bas. 

Daniel : je vois et ça a été ? 

Moi : je te sers quelque chose à boire ? 

Daniel: White horse, merci.


 Je suis allé vers le bar, j'ai servi deux verres , j'y ai mis quelques glaçons et je lui ai donné le sien avant de m'asseoir en face de lui. 


Moi: pour répondre à ta question, oui ça a été, je suis plutôt satisfait. 

Daniel: ( souriant en coin) Ton urgence là ce n'était pas ma sœur par hasard ?


J'ai écarquillé les yeux, surpris par la question, il a pris une gorgée amusée. 


Moi : Rayonne t'a parlé ? 

Daniel : non. 

Moi : (surpris) alors comment tu sais que 

Daniel: ( me coupant) que ma sœur te plaît ? 

Moi : oui. 

Daniel : J'avais donc raison. Je vous ai observé à ta soirée, la façon dont vous vous regardiez n'était pas simple. Je suis un homme et je sais repérer un homme amoureux, surtout la façon dont tu la cherchais quand elle est partie et ton humeur avant, pendant et après son départ n'était pas la même donc. 


Il a remis son verre à la bouche et moi je suis resté sur le cul en l'écoutant. 


Daniel: ( souriant) si tu voyais ta tête, c'est trop drôle. Donc tu es mon beau-frère maintenant ? 

Moi: ( dépassé) Euh. 

Daniel: vous êtes ensemble n'est-ce pas ? 

Moi : Oui. 

Daniel: Donc tu es mon beau-frère. Attention, l'addition va être salée pour toi.

Moi : (stressé) Euh. 

Daniel : (éclatant de rire) je te fais marcher.

Moi : (me détendant) ah ok. 

Daniel: (se reprenant) je suis content pour vous. Je ne me mêle pas de la vie de mes sœurs, j'estime qu'elles sont assez grandes pour faire leurs propres choix. Toutefois mes sœurs j'y tiens et Annie c'est mon bébé donc tu n'as pas intérêt à t'amuser avec elle sinon tu me trouveras sur ton chemin. C'est clair ? 

Moi : (sérieux) très ! 

Daniel: ( souriant) Bien! Tu te souviens de la voiture dont je t'avais parlé ? 

Moi: Oui. 

Daniel:  je peux la voir ? Je suis là pour ça. 

Moi: Ok pas de souci. (me levant) on va faire un tour en bas avant de revenir ici. 

Daniel : ok. 


Il a posé son verre et m'a suivi pour qu'on aille voir les voitures. Je crois que Daniel vient de me mettre en garde là par rapport à sa sœur. Et ben dis donc, même pas une semaine que déjà je sens la pression. Je savais qu'avec elle ça allait être différent. 


Après notre nuit torride, nous sommes allés chez les parents. Les miens sans qu'on leur dise quoi que ce soit ont su qu'ils s'était passé quelque chose entre nous , on a juste eu le temps de discuter rapidement avec eux avant de leur dire au revoir puisque on rentrait le soir même, il fallait encore qu'Annie range ses affaires. Elle a fait aussi vite qu'elle a pu puis nous avons dit au revoir aux Kassa et nous avons pris la route. Sur le chemin nous avons parlé de nous et de ce qu'on ferait et avions décidé de nous mettre en couple pour voir ce que ça allait donner. Mais nous ne l'avons encore dit à personne, Daniel est donc le premier. 


Daniel:  Au fait, tu fais quoi dimanche ? 

Moi: je n'ai rien de prévu pour l'instant. 

Daniel : ok sache maintenant que dimanche tu es pris, il y a une journée entre mecs chez Phil, le mari de Nadège. Tu t'en souviens ? 

Moi : (dans ma tête) et comment que je m'en souviens. ( À haute voix) oui je vois de qui tu parles. 

Daniel : tant mieux, donc je t'invite. 

Moi : il y aura qui ? 

Daniel : tous ceux qui étaient à ta soirée. 

Moi : d'accord, je suis ton homme.


On s'est mis à parler de tout et de rien jusqu'à ce que nous arrivions devant les voitures. Le gars au lieu d'une en a pris deux qu'il a acheté sur le coup sans sourciller et sans même essayer de négocier. Des voitures vraiment hors de prix surtout celle qu'il a prise pour Rayonne. Celui-là soit il est fou, soit il est riche à millions...


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