Chapitre 27 : Que ça vous plaise ou non !

Write by Les Histoires de Laya

***Marianne***

Ils rentrent tous dans la maison et je les rejoins.

Maman propose à boire et à grignoter à Laurent et Maurine, sans me calculer une seule seconde.

Quand ils sont tous assis

Maman : Tu peux rentrer retrouver ton rieneux, tu remets tes pieds chez moi quand tu auras accepté ce que moi j’ai décidé.

Papa : Elle n’ira nulle part avant que je ne parle. Tu es venue ici pour nous dire quoi ?

Moi : Papa, maman, je suis venue vers vous car vous êtes mes parents et je ne peux officialiser les choses avec mon homme sans qu’il ne passe par vous. Il aimerait venir se présenter à vous ! Nous avons eu une petite fille qui s’appelle Calista !

Maurine (me regardant) : C’était pas deux ?

Laurent esquisse un sourire.

Moi : Non, une seule ! (Poursuivant) Cet homme s’appelle Kylian ESSONO

Maman (me coupant) : Encore un nom de PAUVRES ! Qu’ai-je fait à DIEU pour mériter ça ? Tu es idiote ou tu fais semblant ?

Je prends sur moi et je lève mes yeux au ciel pour ne pas pleurer.

Moi : Maman ! Qu’il soit pauvre ou pas, là n’est pas le problème. C’est mon homme, le père de ma fille, je l’aime et on souhaite passer à une étape supérieure.

Papa : Marianne, je pensais que quand tu refusais le fils de mon ami, c’était pour au moins nous ramener une autre pointure du pays. Mais je constate que tu n’es qu’une SOMBRE IDIOTE (furieux) et tu oses venir t’asseoir devant moi pour me déblatérer des inepties. Moi Maurice je vais recevoir une personne qui s’appelle ESSONO ? Inconnu au bataillon, surement un pauvre fang tout droit sorti de son village ! Ecoute moi très bien, tu m’arrêtes cette relation tout de suite et tu cherches ailleurs ! Et si tu ne sais pas bien chercher, moi je vais t’en trouver. (Redevenant doux) J’ai tellement misé sur toi ma puce, j’ai tellement mis mes espoirs sur toi, regarde comment tu me déçois ? Tu vas jusqu’à donner un enfant à un homme dont le nom est inconnu au bataillon, comment tu peux faire ça ?

Laurent : Si tu veux, je peux te brancher à un ami à moi. Regarde comment ta sœur est heureuse avec moi, elle a tout ce qu’elle désire. Et toi tu préfères souffrir avec un homme qui se débrouille. (Me fixant) Quoi, tu crois que je ne le connais pas ? Un homme qui n’a rien, il n’arrive même pas à joindre les deux bouts avec sa pseudo entreprise et c’est lui qui va te rendre heureuse ? Réfléchis un peu ma belle-sœur.

Moi : Laurent, avec tout le respect que je te dois, ça ne te regarde pas. On ne m’achète pas avec des billets de banque, je gagne très bien ma vie. Et surtout, c’est moi qui choisis qui j’aime et avec qui je veux finir ma vie. (Les regardant) Papa, maman, j’aimerai que vous receviez mon homme ici car ça lui tient à cœur de m’honorer devant les miens.

Maman : Tu ne nous imposes rien.

Papa : Les hommes qui se débrouillent ne posent pas leurs sales postérieurs sur mes canapés.

Moi : En fait, c’est quoi votre but ? Que je me sépare et que ma fille ait des parents divisés ? Que je souffre parce que je ne suis pas avec la personne que je veux ? De la même manière dont vous avez reçu Laurent, je vous demande aussi d’accepter mon homme. C’est mon choix.

Papa : Tu sais que lorsque je dis non, aucun de mes frères ne dira le contraire n’est-ce-pas ?

Moi :

Maman : Et tu n’as même pas intérêt à aller voir Edgar de mon côté !

Papa : Ce n’est pas Edgar son père. Je suis encore en vie, alors tant que je serai en vie, cette relation ne passera pas chez moi.

Une larme s’est échappée de mon œil.

Maman (tout sourire) : Je t’avais dit de ne pas ma défier Marianne, je te l’avais dit. Je t’avais dit que je te mettrai les bâtons dans les roues, tu as cru que je blaguais.

Papa : Tant que tu n’embrasses pas notre vision, ta relation n’évoluera pas car nous n’accepterons JAMAIS. Maintenant, tu peux foutre le camp et rentrer chez toi retrouver ce sous-homme qui te sert de copain.

Moi (à bout) : Ce n’est pas un sous-homme, bien au contraire, c’est un homme plein de valeurs et de principes, ce que je constate que tu n’es pas.

Maman : Bravo, la vraie nature de Marianne ressort, son coté irrespectueuse et peste.

Il s’est levé me mettre une claque magistrale qui m’a procuré une douleur immense à la joue.

Il ne s’est pas arrêté là, il s’est mis à me mettre une tonne de claques en m’insultant de tous les noms et en me maudissant.

C’est Maurine qui s’est mise entre nous, le poussant à arrêter.

Moi (en larmes) : Je suis un enfant de DIEU donc toutes ces malédictions sont vaines. Je réussirai ma vie professionnelle et de famille. Et non, ma progéniture ne sera pas maudite.

Je suis sortie de chez eux et j’ai pris mon taxi jusqu’à la maison.

Quand Kylian a vu mon état, il était à deux doigts de me prendre la main afin qu’on retourne voir celui qui m’a fait ça.

Moi : C’est mon père qui m’a fait ça Kylian.

Lui (furieux) : Comment il peut lever la main sur toi comme ça ? Tu n’es plus une petite fille, tu es une femme Marianne, une mère !

Moi : Il refuse catégoriquement de te voir, il t’a traité de sous-homme, ça m’a poussé à bout et je lui ai dit qu’il était un homme sans valeurs et sans principes car il est guidé uniquement par l’argent.

Il est resté silencieux un bon moment, puis

Lui : Je sais qu’actuellement, je n’ai pas des millions et des millions pour te faire rêver mais je me bats tous les jours pour que toi et Calista ne manquiez de rien. Je suis désolé qu’on t’humilie à cause de moi.

Moi : Non Kylian, arrête ! Tu n’as rien à te reprocher, ce sont eux qui sont trop intéressés par le matériel. Toi tu fais tout pour qu’on soit bien et c’est le plus important. S’ils ne t’acceptent pas, tant pis, ça ne changera en rien ce que je ressens et ce que je veux vivre avec toi.

Lui : Moi non plus, rien ne changera à ce que j’ai envie de faire avec toi. Marianne, je veux t’épouser. Mais je sais déjà que je ne pourrai pas le faire à la coutume car ils ne me recevront pas. Mais je veux que nous soyons engagés !

Moi : J’irai voir l’ainé de maman & la mère de papa alors. Je sais que tu tiens à ce que ma famille te connaisse. Les petits frères de papa n’iront jamais à son encontre mais ma grand-mère pourra accepter.

Lui : D’accord.

J’ai passé une nuit difficile, mes joues ont totalement enflé. Une fois de plus, la violence… Sauf qu’on oublie que celle-ci n’a jamais résolu quelque chose.

Le lendemain j’ai appelé ma grand-mère en lui disant que je passerai en après-midi avec ma fille et son père, elle était surprise de savoir que j’ai un enfant mais elle a accepté de me recevoir.

 

Mamie : Sambaaa (me prenant dans ses bras), bonsoir ma Marianne. (Regardant Kylian) Bienvenue, asseyez-vous !

On s’exécute.

Moi (joyeuse) : Mamie, je te présente tout d’abord Calista, notre fille.

Elle : Elle est magnifique et tu as bien brimé le papa (rigolant). Donne-la moi.

Je donne Calista à ma grand-mère et celle-ci ne refuse même pas un peu, bien au contraire.

Moi : Ensuite, je te présente mon homme, Kylian ESSONO, ça va faire quelques petites années que nous sommes ensemble mais on se connait depuis beaucoup plus de temps.

Mamie (fermant son visage) : J’espère que tu n’es pas un briseur de cœur hein, facon tu as un beau sourire là. HUUUUUUM

Kylian (souriant) : Pas du tout mamie, ne t’inquiète pas. Enchanté !

Mamie : Mais j’ai une question (levant un sourcil) pourquoi Maurice ne m’a rien dit à ce sujet ?

Moi : Nous y venons. Mamie, tu sais toi-même tout ce qui s’est passé ces dernières années et les raisons pour lesquelles j’ai quitté la maison. Il se trouve que jusqu’à ce jour, les parents n’ont pas changé de position.

Mamie : Ils veulent toujours t’imposer leur choix ?

Moi : Oui mamie. Regarde mes joues, elles sont légèrement enflées non ?

Mamie : C’est vrai, maintenant que je te regarde bien.

Moi : C’est papa ! Hier je me suis rendue chez eux pour leur faire part de l’envie de Kylian de venir les rencontrer en bonne et due forme et m’honorer devant ma famille. Comme Kylian n’a pas un grand nom de la république comme Laurent le mari de Maurine, ils ne veulent pas de lui. Maman m’a promis de me mettre les bâtons dans les roues jusqu’à ce que je cède. Papa, tu connais toi-même.

Mamie : Excuse-moi mon beau, je peux m’entretenir avec Marianne deux secondes ?

Kylian : Oui mamie, y’a aucun souci.

Mamie : Suis-moi !

Je me lève et je la suis jusqu’à sa cuisine.

Elle prend son téléphone et elle lance l’appel.

Papa (décrochant) : Oui maman

Mamie : Maurice, tu as quel problème avec l’enfant ??? Elle n’a pas le droit d’être heureuse ? C’est Barbara qui te monte le cerveau Maurice ? C’est comme ça que moi je t’ai éduqué ? Pourquoi vous voulez imposer des choses à Marianne ? C’est une grande fille, elle est même maman alors c’est quoi ces conneries ? L’enfant débarque chez moi avec les joues enflées parce que ça a mal tourné chez toi là-bas, tu trouves ça normal ? D’abord même, vous voulez un homme comme celui de sa sœur mais toi tu crois que cet homme-là il est bien ? Combien de fois je t’ai appelé pour te dire que cet homme est un diable ambulant ? Tu me dis « non non, vous aimez toujours penser que les hommes riches sont des sorciers », tu crois vraiment que c’est la parole d’un père ?

Papa : Donc Marianne m’a défié en fait ? J’ai bien dit de ne pas voir mes parents

Mamie : Elle t’a défié en quoi ? Je suis sa grand-mère et elle a le droit de venir se plaindre chez moi quand ça ne va pas. Maurice, écoute-moi bien, tu vas laisser l’enfant vivre sa vie, tu la laisses faire ses choix comme elle le sent. Tu commandes sans doute tes frères mais n’oublie pas que moi, je suis encore plus au-dessus de vous tous car vous êtes sortis de mes entrailles. Et aussi longtemps que je serai en vie, ma petite-fille fera les choix qui la rendent heureuse. D’ailleurs, je convoque une réunion aujourd’hui même, à 18h, vous êtes tous chez moi ! On va s’organiser pour recevoir son fiancé et sa famille. Et tu as intérêt, tu as intérêt Maurice à venir.

Papa (haussant le ton) : Je suis l’ainé de cette famille, le chef, alors on ne va rien m’imposer, même pas toi maman. Elle veut me défier ? Qu’elle se considère alors comme orpheline et je verrai lequel de mes petits frères osera me remplacer ce jour-là.

Mamie : Très bien ! On les recevra, avec ou sans toi. Clic.

Moi : Mamie, je ne veux pas que tu te mettes ton fils à dos pour moi.

Mamie : Oh toi aussi arrête un peu d’être aussi molle Marianne, une femme, ça défend ses choix. Mais comme je sais que tu n’es pas prête à te mettre les gens à dos, je vais porter ton fardeau parce que (émue) je me revois en toi ma petite-fille. Ma grand-mère avait fait la même chose pour moi à une époque où j’étais exactement comme toi. Le pire ? C’était ton père qui était déjà né ! Il connait cette histoire alors je ne comprends pas pourquoi il la reproduit sur toi. Mais après cette épreuve, j’ai forgé mon caractère et aujourd’hui, je ne sais même pas qui me peut. (Souriante) Tu m’as l’air si heureuse, tes yeux brillent quand tu le regardes, il en est de même pour les siens. Alors, je ne peux pas laisser les envies de Maurice et Barbara t’empêcher de vivre, ça jamais. Retournons au salon, je vais vite discuter avec ton homme ensuite vous partirez et je recevrai tes oncles pour préparer la rencontre. Ne t’inquiète pas, je gère !

Moi (touchée) : Merci mamie.

Mamie : Je t’en prie ma chérie.

 

Nous sommes retournés au salon, elle a discuté avec Kylian.

Au début, elle faisait d’abord la nerveuse, une grand-mère punu quoi (rire). Mais elle a fini par rigoler avec lui et beaucoup le taquiner surtout pour voir s’il avait du répondant.

À 17H elle nous a chassé de sa maison sans justification.

Mais moi je savais le pourquoi, sauf que je n’ai rien dit à Kylian, je ne voulais pas lui donner de faux espoirs.

Deux semaines plus tard, elle nous a donné le feu vert et c’est un mois après que Kylian est venu avec les siens chez mamie pour des présentations.

Grande surprise, papa était là et il tirait une tête d’enterrement. Maman n’est pas venue mais par contre, tonton Edgar était là et c’était bien lui qui avait un large sourire et ne cessait de vanter mes qualités à la place de mon père.

Le père de Kylian est venu, raison ? Ma belle-mère a tellement chauffé ses oreilles et comme il n’ya qu’elle qu’il écoute, il est venu. Mais ça se voyait qu’il n’avait ni l’envie d’être là, ni l’envie de voir son fils se présenter devant les miens.

Malgré toutes ces péripéties, on a passé un bon moment avec ma grand-mère et ma belle-mère qui étaient très motivées.

 

***Deux mois plus tard

 

Kylian (me câlinant) : Bébé ?

Moi : Oui mon amour

Lui (me tendant un papier) : Tiens !

Moi : Qu’est-ce-que c’est ?

Lui : Regarde !

Moi (regardant) : Owhh, merci mon amour (l’embrassant) merci.

Lui : Tu profites bien ! Je vais m’occuper de la petite.

Moi : Je t’aime, fort.

Lui : Moi aussi.

Moi : Mais toi aussi quoi Kylian ?

Lui (rigolant) : Un jour Marianne.

Moi : Quand c’est Calista, ça sort vite.

Lui (regardant sa fille) : Chérie, maman est jalouse de toi !

Moi : Je pars même, bye.

Lui : Jalouse !

Et Calista ne manque pas de rigoler comme si elle comprenait même !

Je pars m’apprêter rapidement et notre taxi vient me chercher.

Je me rends chez Cloé and Rose faire des soins. Cadeau de mon bébé, il a déjà réservé et tout payé.

Moi : Bonjour madame, j’ai un rendez-vous pour des soins !

Elle (tout sourire) : Il est 14h, je suppose que c’est Mme Marianne ?

Moi (souriante) : Oui c’est moi.

Elle : Bienvenue chez Cloé and Rose, l’espace bien-être à moindre prix.

Moi : Merci !

Elle : Je suis Mlle Cloé, mais vous pouvez m’appeler Cloé ! Vous êtes magnifique Madame.

Moi (ravie) : Merci beaucoup, c’est gentil. Enchantée Mlle Cloé !

Elle : Alors (regardant son ordi), M. ESSONO a payé pour la totale. On va bien s’occuper de vous ! (À une autre fille) Gercende s’il te plait, accompagne la dame.

Gercende (souriante) : Suivez-moi madame !

Je la suis et elle me conduit à la cabine pour que je puisse enfiler mon peignoir.

Quand je ressors, elle me conduit dans une autre salle où vont se passer mes soins.

Gercende : C’est la patronne elle-même qui va s’occuper de vous.

Moi : D’accord, merci !

Mlle Cloé me rejoint tout sourire et prête à s’occuper de moi.

Je m’allonge et on commence par un soin du visage.

Ça fait un bien fou !

Tu sens qu’elle connait ce qu’elle fait et elle s’applique.

Puis on passe au vajacial. Ça fait mal mais très mal.

Mais le résultat est juste magnifique.

Ensuite, un gommage sur tout le corps, un sauna, un bon massage, j’étais aux anges.

Mlle Cloé : Et ce n’est pas fini !

J’enfile mes vêtements et je vais m’asseoir pour une manicure et une pédicure.

Une dame qui a je dirai une cinquantaine d’années fait son entrée.

Mlle Cloé : Madame MAYE, bonne arrivée.

J’ai une seconde d’étonnement ! Mme MAYE, ça veut dire qu’elle a forcément un lien avec mon patron Eden MAYE.

Mlle Cloé : Prenez place.

La dame : Très professionnelle, c’est bien mon bébé.

Mlle Cloé : Roh maman, arrête !

Les autres filles rigolent !

La dame : Mais oh, donc je ne peux plus t’appeler mon bébé parce que nous sommes en public ?

Mlle Cloé : Je suis patronne, faut me respecter Mme MAYE. Prenez place !

La dame : Excusez-moi !

Elle prend place à mes côtés.

Mme MAYE : Bonsoir ma fille. J’espère qu’on s’occupe bien de toi.

Moi : Bonsoir madame, oui très bien, je suis à l’aise.

Elle : Vous êtes très belle.

Moi (touchée) : Merci !

Mlle Cloé : Moi-même je lui ai dit en arrivant. Franchement, magnifique.

Elle : Je confirme.

Moi : Merci beaucoup.

On vient également s’occuper d’elle.

Gercende nous emmène à boire et à grignoter durant le temps de la pédicure.

Vraiment, c’est la première fois que je me sens aussi bien traitée dans un institut, et le pire, ce n’est vraiment pas cher.

Une autre dame arrive et je la reconnais très bien.

Il en est de même pour elle vu qu’elle me dit : Marianne ? C’est bien vous ? Marianne qui travaille à la compagnie ?

Moi : Oui, bonsoir Madame.

Mme Nala : Ehhhh Tatiana, regarde la belle femme que ton fils a loupé. Ehhhh Jésus !

Mme MAYE : Ah bon ?

Moi (gênée) : Non madame, votre fils est juste mon patron. Je travaille à la compagnie.

 Mme MAYE : Nala, donc tu dis que c’était ma belle-fille ?

Mme Nala : Eden a loupé, voilà ! En tout cas, faites-moi d’abord la manicure et la pédicure.

Mlle Cloé : Ah seigneur, bref.

En tout cas, si je ne me trompe pas, je suis entourée des mamans de M. Eden et de sa sœur.

Bref, pour en revenir aux prix, je constate que dans leurs business, les MAYE ne font jamais des prix excessifs. C’est quand-même rare de voir des gens fonctionner ainsi au GABON.

Quand on termine avec moi, je remercie et je prends congés d’elles.

Elles me disent au revoir avec un large sourire. Je ne suis même pas encore loin quand j’entends la voix de Mme MAYE « Elle est vraiment belle oh Nala ».

Je souris et je continue ma route jusqu’au taxi.

Je rentre chez moi requinquée à fond.

4h de bon temps, quel beau cadeau.

J’ouvre la porte de l’appartement et c’est d’abord le noir qui m’accueille puis un chemin parsemé de bougies et de roses étalées sur le sol.

Je suis gâtée aujourd’hui !

Moi : Waouh.

J’avance en suivant le chemin de roses et celui-ci me conduit en plein milieu du salon où Kylian m’attend un genou au sol          .

Je ne peux pas m’empêcher de commencer à pleurer.

Moi : Mon amour snif.

Lui : Viens s’il te plait.

Je me rapproche de lui.

Lui (prenant ma main) : Si on m’avait dit à mon retour de Dakar que je rencontrerai une femme comme toi, j’aurais refusé cette prophétie dans ma vie car je ne croyais plus en l’amour. Tu es rentrée dans ma vie par le plus grand des hasards et tu m’as chamboulé sans même t’en rendre compte. Doudou, peut-être que je ne suis pas encore comme tu aimerais que je sois, peut-être que parfois je suis maladroit dans mes mots, peut-être qu’il me reste encore beaucoup de choses à améliorer, mais je tiens d’abord à te dire merci. Merci de me changer positivement chaque jour, merci de m’épauler, me corriger, me conseiller, me gronder même par moment, car à travers cela tu fais de moi un homme meilleur. Tu es la femme rêvée, tu es la douceur incarnée, tu es l’amour, tu es la paix, tu es le bonheur, tu es la sagesse, tu es cœur pur, tu es la sincérité, tu es la loyauté, tu es la fidélité, tu es tout ce qui pourrait décrire une femme valeureuse. (Ému) Je ne te l’ai jamais dit mais je suis fou amoureux de toi Marianne, je t’aime plus que de raisons et je suis prêt à tout pour faire de toi une femme comblée, heureuse. (Voix tremblante) tu m’as tant apporté, tu utilises ton cœur pour m’aimer, ton cerveau puis ta bouche pour me conseiller, ton ventre pour m’apporter le cadeau le plus précieux qu’un homme puisse désirer, notre fille ; tes mains pour prendre soin de Calista et moi. Tu es la femme et surtout la mère que je veux pour tous mes enfants car je sais qu’à tes côtés, je vivrai un bonheur sans fin et notre foyer sera un havre de paix. Je te le redis pour que tu le réalises, JE T’AIME Marianne, je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne auparavant et je veux faire de toi ma femme ! Je n’attends qu’un seul mot mon amour !

Moi (couchée) : Bien sûr que j’accepte bébé !

Il me met cette bague en doigt, il se relève et il me soulève en m’embrassant.

Lui : Je t’aime !

Moi : Moi aussi je t’aime trésor.

Lui : J’ai eu peur que tu dises non.

Moi : Donc tu as même peur dans cette vie ?

Lui : Oui, peur de vous perdre, Calista et toi.

Moi : Owhh, c’est mignon. (Le serrant) et en plus, j’ai enfin eu droit à mon « je t’aime », après combien d’années ?

Lui : Les bonnes choses prennent du temps.

Moi : Effectivement. C’était tellement inattendu que (émue) ça me redonne envie de pleurer encore.

Il se contente de me serrer dans ses bras à nouveau et m’embrasser à plusieurs reprises.

Il finit par prendre ma main et me conduire au balcon où il a dressé une belle table.

 

Lui : À nous ?

Moi : À nous bébé !

On mange à deux, ça faisait tellement longtemps.

Ce soir, il est complètement ouvert sur ses sentiments, il m’ouvre son cœur en mettant sur la table tout ce qu’il a ressenti depuis le premier jour et surtout l’énorme angoisse qu’il a eu à chaque fois qu’il se rendait compte qu’il tombait un peu plus amoureux de moi.

Lui : Je te rendrai heureuse, promis !

Moi : Je n’en doute pas une seconde.

On a fini par faire l’amour sur cette chaise, au balcon, dans le noir et c’était jouissif.

 

***Deux semaines plus tard

 

Molly (regardant ma main) : Il t’a demandé en mariage vite comme ça ?

Moi (ravie) : Oui oui

Elle : Ah ça, ça m’étonne !

Moi (arquant un sourcil) : Pourquoi ça t’étonne ?

 

Sœurs M : Divergence...