Chapitre 28
Write by Maya my'a
Paula...
Tôt le matin...
Je prends une tasse de lait, juste ça, et je me rends au domicile de Maître Linda. Elle me rejoint à pied.
Ma voiture est la bonne étant un quatre x quatre full option. La sienne est une petite Mercedes dernière génération.
Elle s'embarque et nous partons en direction de montagne sainte, où se situe le cabinet de l'avocat de Maître Christian.
Ils sont deux personnes particulières par leur manière de traiter leurs clients.
Lui aussi à une petite voiture. Alors, il laisse la sienne dans son parking, et nous rejoint. Vu mon état, il prend le volant.
Après deux heures de route, l'embouteillage de l'aéroport accablant les automobiles, nous arrivons au cap, devant un grand portail autour de Treize heures.
Maître Linda et moi descendons. Je me dirige directement vers la cachette des clés. Je ne pense pas qu'une personne l'aurait trouvé aussi facilement.
J'ouvre le portail avec l'aide de Maître Christian. Il gare la voiture dans la grande coure de la villa, puis nous faisons le tour de la propriété.
J'aère le séjour et la salle à manger en invitant nos avocats à prendre place. Cette endroit me rappelle le long week-end que Patrick et moi avions passé ensemble.
Je vais à la cuisine, là aussi, j'ouvre toutes les ouvertures. Une fois les pièces essentielles éclairées et aérées, je vais à l'étage. Dans sa chambre, tout est placé comme il me l'a indiqué. Je Prends un dossier important destiné à un concepteur de projet des émirats arabes unis. Et je rejoins nos invités dans la grande pièce. Ils semblent être concentrés dans leur discussion. Après un raclement de la gorge, ils se retournent simultanément sur moi.
-J'ai tout ce qu'il faut !
-Bien ! Nous n'allons pas tarder ici, notifie maître Christian.
-Et comme le propriétaire est absent, c'est maintenant que nous devons lever les voiles, rappelle Maître Linda.
Je ferme toutes les ouvertures ; boucle la porte avant de les rejoindre sur la plage. La maison est dotée d'une jolie plage privée.
Ils discutent toujours entre avocats. Pour ne pas déranger, je vais tremper les pieds dans l'eau ; il fait si beau : je veux bien plonger, mais le temps nous est imparti pour passer un agréable moment. De surcroît le propriétaire est absent.
-Paula, tu viens !
Nous fermons le portail derrière nous. Je rentre à vingt-et-une heure, toute fatiguée.
Plus tard...
Installer dans mon canapé, je reçois un message de Sophie.
<<N'approche plus jamais mon mari. Tu es prévenue.>>
Je lis sans répondre. Si j'avais le numéro de son mari, je serai déjà morte à l'heure qu'il est.
Sophie est la seule amie que j'aie toujours eu. Hélas, aujourd'hui, je deviens son ennemis.
Je reçois un autre message de Sophie ; je l'ignore en l'effaçant immédiatement. À des minutes de répit, je reçois un troisième message que cette fois, je prends la peine de lire.
<Mes condoleances ma chérie>>.
Je laisse tomber mon téléphone !
Mais... pourquoi Sophie m'écrit-elle ce genre de message. J'ai très peur. Que lui arrive-t-elle ? Je pense immédiatement à ma mère.
Je tourne dans la maison sans savoir que faire. Quel était le contenu de ses messages ? Pourquoi Sophie m'annonce-t-elle un décès de la sorte ? Qui est décédé ?
Un autre message me parvient.
Je ne crois pas. Je libère un gros sanglot, attristée. Comment est-ce possible ? Je me réveille de cette seconde cauchemardesque ;
Je lance un appel :
-Maître ! Maître...
-Paula ! Oui... Allô... Paula...
-Maître Linda... SNIF...
-Que se passe-t-il ?
-Sophie... SNIF... Sophie vient de m'annoncer un décès ...
-OH ! Non, non, ce n'est pas vrai !
-SNIF... Je suis....
-Calme-toi ! Cherchons plutôt à savoir qui est mort... Vérifie autour de toi. Appelle ta famille et je te rappelle.
-D'accord !
Elle raccroche.
Je retiens mes larmes. Qui est mort ? J'appelle m'a mère en vain, son mari également. J'ai très peur ! Je pense à mon père, disparu depuis belle lurette. Est-ce lui ? J'ai néanmoins mal. Je retourne mes pensées vers Patrick. Non, non, pas lui. Il ne peut pas partir avant l'arrivée de son enfant, notre bébé.
Maître Linda ne me rappelle pas ! Je passe la nuit dans l'angoisse. Je sens une hausse de tension.
Le l'an demain, à la lueur du jour :
<<Patrick est mort! Si tu avais écouté ta mère, tu ne serai pas toute seule à pleurer les larmes de ton corps. Tout le monde sait que tu pleures la fortune de cet homme, et pas lui. Personne ne sera là pour t'épauler afin de surmonter cette douloureuse épreuve. Même pas Kathy et Sophie>>.
Je lis ce message avec les larmes aux yeux. Entre temps, je reçois un appel.
-Allô !
- Patrick est décédé dans la nuit...
-Qui est-ce? Dis-je, la voix tremblante, Que s'est-il passé.
-Bonne journée !
L'inconnu raccroche...
Une heure plus tard,
maitre Linda m'invite à la rejoindre à la prison centrale. Mais, avant d'y aller, je laisse la lourdeur m'emporter. Je peine à me lever de mon lit. Mon oreiller est trempé de mes larmes.
**************************
Sophie...
Je rentre chez moi, l'esprit en mille morceaux mais, le l'an demain...
Je tourne dans la maison de Paula, engloutis de haine. Sur la pointe des pieds, je me hâte dans sa cuisine. Un inconnu s'échappe par la fenêtre de la cuisine, laissant derrière lui, des croissants.
Je ne sais pourquoi l'inconnu s'échappe. Ce type n'a rien a y avoir avec un cambrioleur.
Je fais rapidement une tasse de lait.
Puis...
-Paula ! Paula !
-Hum !
-Assis toi, ma puce ! Dis-je les larmes aux yeux. Tu dois manger quelque chose pour avoir des forces.
Elle me fixe étrangement.
-Je n'ai pas faim !
Elle est affaiblie.
-Pourquoi es-tu ici ?
-Je suis ici parce que tu es ma sœur et je suis désolée pour tout mal entendu.
-Hum... tu parles de quel mal entendu ?
-Heu...Paula...
- Patrick ! SNIF... Je suis en grossesse... Sophie, pourquoi cette façon de m'annoncer la mort de celui que j'aime ?
-Oh, désolée ma chérie; je suis vraiment désolée ma puce. Tu as juste mal interprété mon message. Paula, je sais que tu es enceinte de ce type et que tu l'apprécies, mais calme-toi.
-Hum, tu dis ce type...
- Patrick! Hum... Paula écoute ! Il est parti, oublie le et relève-toi. La vie est faite de montagnes...
-Sophie, snif... Hum, as-tu vraiment de la compassion ? Pour...
-Oui ma puce, c'est pourquoi, j'ai immédiatement couru ici...
-Hum...
Silence...
-Snif... Tu as raison, Sophie...
-Aller, mange un croissant.
-Non, Sophie.
-Prends alors une bouchée. Aller, Paula !
-Non Sophie... SNIF, ça ira...
Elle pleure sans alerter le voisinage.
-Allez mange un bou... Tu dois avoir des forces pour te relever.
Je ne rêve pas, Paula est réellement en grossesse de Patrick. Hum, je suis en colère, mais je me maîtrise.
-Il n'apprécie pas les croissants...
-Qui?
- Mon bébé
-Un enfant qui n'aime pas les croissants, il faut s'en débarrasser, rigolé-je... Toutes les femmes enceintes en raffolent, chérie...
Je me montre taquine.
-Morte de rire ! Tu ne changes pas ton humour, Sophie, répond-elle, faiblement
-Non, ma belle. Je reste la même. Aller, prend du lait ; juste un peu de lait, ça te fera du bien.
-Tu n'abandonnes jamais toi, Sophie...
-Et je ne compte pas te laisser, si tu ne prends pas un peu de lait. Tu ne vas pas te laisser affamé à cause d'un Deuil, qui en réalité est une libération pour toi.
-Sophie...
-Oui... Sais-tu, tu n'es pas obligé de garder cette grossesse, si c'est ce qui fait ton chagrin.
-Snif... D'accord, Sophie, saisit-elle le verre pour le boire.
Mon téléphone et un bruit étrange m'attirent hors de sa chambre. Alors, je sors de toute urgence. Une fois encore, une silhouette à allure masculine s'échappe du séjour. Également, je me dépêche de libérer les lieux, en espérant que Paula avale le contenu dans la tasse.
Je monte dans mon véhicule et
je me stationne à dix mettre de son portail afin d'identifier l'homme à l'intérieur de la concession. Paula se fait-elle espionner ? Par qui ?
(Aucun droit sur image ?
...