Chapitre 28.

Write by Ladiva225


Natacha.

L'image que le miroir me renvoi est plus que satisfaisant, j'avais mis un crop top qui possèdait un décolté plongeant qui donnait une belle vue sur ma paire de sein nouvellement refaite grâce à l'argent que m'avait verser Alex. J'avais été satisfaite de ma chirurgie esthétique, ah comme il est bon d'être riche ! C'est justement pour ce motif là que je ne veux pas perdre Alexandre maintenant, il me sert encore. La longue jupe taille haute que j'avais porté dessinait très bien mes forme. Je m'applique avec attention mon maquillage, prend mon sac à main de la même couleur que mes compensées et sors. J'allais une nouvelle fois me rendre à BLT. Depuis que j'avais surpris cette conversation entre mon mari et son ami, je n'en dors plus la nuit, Alexandre me trompe et de surcroît avec une femme qui travaille même dans la compagnie. Il faut que je règle immédiatement cette histoire avant qu'elle ne prenne de l'ampleur, je ne veux pas prendre le risque qu'une autre le détourne de mon emprise. Et pour cela j'avais mis un plan en place, un plan infaillible qui a 90% ne va pas échouer.

Aujourd'hui je me passe de mon chauffeur, et prend le volant. Vous allez certainement me critiquer, je sais que beaucoup on déjà commencé, mais sachez que Alexandre je l'ai aimé, à un point ou j'étais prête à tout pour l'avoir, voyant qu'il me considèrait comme sa soit disant sœur, monsieur trouvait toujours un moyen de refuser mes avances, alors j'ai profité des problèmes financiers de son père pour qu'il m'épouse, et pour me rassurer qu'une fois leur problème résolut il ne me quitterait pas d'aussi tôt j'ai demandé à ma mère de lui faire signer un contrat, bien sûr qui n'avantageait que moi. Voilà pourquoi il lui est difficile de se séparer de moi, parce qu'en posant sa signature sur ce document il se condamnait sans le savoir.

Après notre mariage, j'ai très vite compris qu'il n'était pas fait pour moi, il était un peu trop passif et me laissait faire ce que je désirais, que je rentre à minuit ou 1h du matin il s'en foutait carrément et ne faisait jamais de commentaire, alors que moi je préfère quand les hommes me dompte mais rien aucun signe de jalousie, l'attention qu'il m'accordait c'était seulement au lit et rien d'autre. En gros ce n'était pas le grand amour, petit à petit j'ai commencé à voir ailleurs a la recherche de
sensations fortes, et c'est comme ça que j'ai commencé à me détaché de lui, l'amour que j'avais, s'était très vite dissipé et transformé en haine, tout ce qui m'intéresse dans ce mariage c'est l'argent qu'il a promis de me donner si j'acceptais le divorce.


Comme d'habitude je rentre dans la compagnie, sans adresser un regard à ces fichus employés de merde, qui me polluait l'air. Je les trouvais tous idiots les uns des autres va savoir pourquoi. Une fois devant la porte de ma cible, je constate que sa secrétaire n'est pas présente ce qui tombe bien. Je frappe donc.

- oui entrer !

Je ne me fis pas prier. Jean en me voyant vient à ma rencontre, et me tend la main en lieu et place, je le prends dans mes bras et lui dépose deux bises sur les joues. Ce dernier me regardait étrangement il n'en revenait pas, à vrai dire c'est la toute première fois que je suis aussi aimable avec lui.

- j'avoue que je suis surpris de te voir ici, aller assied toi.

- merci. Fis-je en m'installant il en fit de même.

- alors que puis je faire pour toi Natacha ?

J'affiche une mine attristé, digne d'une actrice d'Hollywood.

- qu'est ce qui se passe ?

- hum Jean ça ne va pas du tout.

- ah bon ?

J'inspire profondément, histoire de dramatiser un peu le truc.

- je... Je ne sais pas si c'est convenable de t'en parler mais c'est.... J'éclate en sanglots, des larmes de crocodile bien évidemment. C'est... Alexandre.

- qui y a t-il ?

- avant toute chose j'aimerais que tu sache que, si je suis là ce n'est pas pour dénigrer mon époux.... Mais juste pour trouver une solution car mon cœur de femme saigne. Je veux que tu me vienne en aide.

- s'il te plaît sèche, tes larmes et explique moi le problème. Fit-il le regard compatissant à mon égard il me tend une kleenex dans lequel je renifle faussement. En plein dans le mil ! Le type est tombé dans mon piège.

- hum il a carrément changé avec moi depuis un certain temps, mon mari ne rentre plus les soirs et refuse mes plats les rares fois où il se pointe. J'ai dernièrement constater qu'il avait une aventure, car je ne suis pas dupe j'ai retrouvé beaucoup de choses dans ces affaires étant une preuve vivante de son infidélité. Jean tu ne peux pas savoir comment j'ai mal, mon cœur ne supporte plus toute ces souffrances, tout ce que je souhaite c'est que mon mari revienne à de meilleurs sentiments, c'est tout ce que je lui demande. Terminais-je en intensifiant mes pleurs. Mon interlocuteur se lève pour me venir me réconforter en me tapotant l'épaule, j'en profite du fait que nous soyons proche pour me jetter dans ces bras. Il se raidit sur le coup lorsque je commence à parsemer son cou de petits bisous.

- s'il te plaît aide moi, à retrouver la fille avec laquelle il me trompe. Lui murmurais-je à l'oreille. Tout en lui caressant le torse, le pauvre il penait à se débattre, oui je sais je suis une belle femme et je profite de cet atout pour l'attirer dans mes filets.

- mais... Mais... Natacha ce n'est pas correcte ce... Ce que tu fais.

- tu es son ami, je sais que tu connais cette fille, aller dis moi son nom. Je continue en ignorant ces dires.

Jean réussit à se détacher de moi et retourne s'asseoir sur son siège, j'esquisse un petit sourire en le voyant ainsi troublé, certainement l'effet de mon charme.

Je vais fermer la porte à clé, et me retire mon haut, n'ayant pas porté de soutient je me retrouve seins nu face à lui, ébahi. Je me rapproche de lui et me met entre ces jambes, lentement ma main se pose sur son entre jambe.

- Jean ne te retient pas, laisse toi aller mon chéri. Je veux juste son nom et tu pourras profiter de mon corps autant de fois que tu le voudra sur ce bureau, ou c'est comme tu veux on couche d'abord ensemble et tu me donnes le nom.

À ma grand surprise sa main se pose fermement sur la mienne.

- je me rends compte à quel point Alexandre est malheureux d'avoir une épouse telle que toi, qui bafoue sa dignité en se jettant dans les bras de n'importe qui seulement pour de fichus informations. Tu viens me faire une scène théâtrale, dans le seul but de m'amadouer. Mais laisse moi te dire : cela ne marchera, car contrairement à toi je respecte ma femme et lui suis fidèle alors rhabille toi et fou le camp de mon bureau avant que je ne te couvre de honte.

- espèce d'imbécile ! Je suis sûr que ta femme avec son corps déformé ne m'arrive pas à la cheville, je t'aurais transporté au septième ciel pour une fois dans ta vie, mais apparemment c'est les vieilles machines que tu préfères. Ma femme ! Ma femme ! Tu vas le regretter de m'avoir repousser, je vais m'arranger pour que tu sois viré d'ici en allant raconter à mon mari que tu as essayé de me violer.

- fais comme bon te semble Natacha, heureusement que dans chaque bureau il y a des caméras, je saurais m'innoncenter grâce à elle.

Je suis sûr le coup dépité, oh non ! Une caméra ? Cela veut dire que toute cette scène a été filmé. Sans perdre de temps je me rhabille rapidement et quitte ce maudit bureau,perturbé par le pétrin dans lequel je me suis fourré.

Alors que je me dirigeais vers la sortie, je suis interpellé par une jeune femme.

- madame Levier ! Madame Levier !

Je me retourne pour lui faire face,les sourcils froncés.

- Quoi ? Pourquoi cries-tu mon nom ainsi ?

- je suis désolée de ce désagrément, c'est que je n'ai pas pu m'empêcher de venir à votre rencontre en vous voyant sortir du bureau de monsieur Koffi.

- et ?

- et après avoir accidentellement écouté votre conversation..

- attend, tu.. Tu as tout entendu ?

- oui madame, mais ne vous en faite pas, je ne dirais rien. Tout ce que je veux c'est vous aider à trouver la maîtresse de votre mari.

Je arque un sourcils, l'air méfiante.

- et pourquoi ferais-tu cela ?

- pour vous venir en aide.

- oui mais, les personnes de ton genre je les connais, ils ne font rien pour rien.

Elle sourit niaisement, je le savais !

- j'aimerais occupé une place assez importante dans la compagnie et avoir une augmentation de salaire. Si je ne m'abuse vous avez des actions ici, cela ne vous serait pas impossible.

Je regarde à gauche et à droite, puis l'entraîne avec moi dans la grande salle de réunion, ici nous étions à l'abri. Comme vous le savez tous les murs ont des oreilles.

Je sors mon chéquier de mon sac avec un stylo, et lui signe un chèque.

- ce sont exactement 500.000 francs CFA. Ils sont à toi et si tu me retrouve cette salope, je te ferais gravir les échelons dans cette compagnie. Je te donne un indice apparemment cette fille se fait appeler Cici, je ne sais pense pas que se soit son véritable nom, mais je pense que cela pourrait t'aider.

Ces yeux brille à la vue du chèque, ce genre de personne est même capable du pire pour arriver à leurs objectifs et je l'ai apprécie car ils sont comme moi.

- oh c'est comme si c'était fait madame Levier, en moins de trois jours je l'aurais trouvé.

- ne te précipite pas ! Je ne vais pas tolérer une erreur de ta part.

- c'est compris madame.

- au fait c'est quoi ton nom ?

- Tina...Tina Kablan.

- hum Tina, trouve moi cette fille, et je te récompenserais comme il se le doit.

Fis-je en ressortant avec précaution, ni vu ni connu. Je rigole sous carpe car Tina ne sait pas qu'elle vient de se faire avoir. Mon compte est au rouge, ce chèque est par conséquent en bois, elle ne pourra rien recevoir. Voilà pourquoi j'ai besoin d'assez d'argent pour m'en sortir car n'étant pas dans le régime de communauté de bien je ne pouvais pas profiter de l'argent de monsieur Levier.

Ah ma très chère rivale, comme j'ai hâte de savoir qui tu es !




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