Tina.

Ce soir lorsque je rentre chez moi, je garde soigneusement le chèque que m'a remis madame Levier, grâce à elle je sens que je pourrais me faire une place au soleil très facilement.

Quand je l'ai vu rentrer dans le bureau de monsieur Koffi, j'ai tout de suite compris qu'une occasion en or se présentait et que je ne devais en aucun cas la rater. Dès demain, je me mets au boulot pour retrouver la maîtresse de monsieur Levier.

Cynthia.

Alexandre et moi venons à peine de rentrer à l'appartement, ce soir il m'avait présenté à sa mère : maman Jeanette et sa sœur Anita qui sont toute deux de très belles femmes, elles m'ont tout de suite adopter et m'ont accueilli comme il se le devait. Je m'étais très bien sentis en leur compagnie.

- alors comment tu as trouvé ma mère et ma sœur ?

- elles sont très sympathique, en aucun moment je me suis sentis gêné.

- je suis heureux que tout se soit bien passé.

- oui mon chéri. Dis-je en l'embrassant.

Je vais prendre un bain et le laisse, se changer. Lorsque je ressors de la salle de bain, je le retrouve assis sur le lit, mes pilules en main.

- Cynthia tu continues vraiment à les prendre ?

- Alexandre on en a déjà parlé, ce n'est pas le moment de faire un enfant.

- et quand selon toi serait le parfait moment !?

- quand toi et moi aurions une vie plus paisible.

- mais qu'est ce que ça signifie ?

- sa signifie que tant que le chapitre Natacha n'est pas clos, pas question d'y penser.

- bébé...

- Alex s'il te plaît, là j'ai sommeil. Alors bonne nuit. Fis-je en me couchant sans un regard pour lui. On avait assez de problème comme ça, de plus maman à n'aprouvait pas ma relation, je vais encore aller lui dire que je suis enceinte pardon c'est mieux que je dors.

Tina.

J'avais décidé de suivre les faits et gestes de monsieur Alexandre, j'abandonnais carrément mon boulot pour jouer les espions. Je faisais attention à chaque personne qui rentrait et sortait de son bureau, mais jusque là rien ne semble anormal. je n'ai rien trouvé de bizarre, ni remarqué une personne suspecte et cela dura au moins quelques jours, jusqu'à ce qu'un jour à l'heure de pause alors que je descendais avec ma fidèle amie Josiane, je vis Larissa et cette Cynthia qui marchait juste derrière nous, elles allaient certainement au resto aussi.

- oh non ! Fit Larissa.

- que se passe t-il ?

- j'ai oublié mon portable sur le comptoir.

- t'en es sûre ? Fouille bien dans ton sac. Lui conseille Cynthia.

- j'ai bien fouillé.

je commençais à ne plus leur accorder de l'importance lorsque j'entendis quelque chose qui me fit précipitement changer d'avis.

- Cici avance toi, je vais aller voir.

- d'accord ma chérie. Répondit cette dernière. Non mais attends qu'est-ce que je viens d'entendre ?

Cici ?? CICI!!! Je me retourne instinctivement pour faire face à cette dernière. Mais bien sûre pourquoi n'y avais-je pas pensé une seule seconde. Cynthia, Cici il y a quand même des similarité. Cynthia serait-elle donc l'amante de monsieur Levier ?

- pourquoi me regarde tu ainsi ?

- pour rien... Cici. Dis-je un petit sourire en coin.

- Tina tu viens ?

- oui Josiane. Fis-je en suivant mon amie toute joyeuse, cependant il faut que je m'en rassure. Si c'est vraiment elle, il va falloir apporter des preuves à madame Levier et je les aurai.

****

Alors que tout le monde rentre, je feins d'avoir du boulot à faire, et en profite pour suivre du coin de l'œil Cynthia qui ne semblait pas pressé de rentrer. Je sentais son regard sur moi de temps à autre. Puis je décide de mettre mon plan en place, je me lève après plusieurs minutes, range mes affaires et me dirige vers la sortie, seulement qu'en lieu et place de m'en aller pour de bon je rentre dans les toilettes et attend.

Quelques instants plus tard, j'entends des pas et des voix arriver dans ma direction, je me cache donc derrière la porte.

- comment s'est passé ta journée ?

- un fatiguante mais ça va, et toi mon chéri ?

- comme ci, comme ça.

Une fois qu'ils dépassent les toilettes je ressors sur la pointe des pieds, et constate qu'il s'agissait véritablement de Cynthia, le bras de monsieur Levier était à son cou. Oh la salope ! C'est donc elle qui se tape le PDG. Quand je pense que j'ai moi aussi tenter de le séduire il y a quelques années de cela, et qu'il ne m'a même pas regarder, je ne peux qu'éprouver de la rage en les voyant aussi proche. Qu'est-ce qu'elle avait de plus que moi ?

Cynthia tu ne perd rien pour attendre !

Je les suis à pas sourd jusque dehors, ou je les surprend en train de s'embrasser, je sors mon téléphone et les capture en photo de loin bien sûr tout en zoumant sur l'écran. Elle était parfaite, on pouvait bien les reconnaître sur la photo.

Mon plan réussi, je me frotte toute satisfaite les mains, quand ils furent partis pour de bon je compose le numéro que madame Levier m'avait laissé avant de partir.

Natacha.

Couchée dans les bras de mon amant, je reprenais peu à peu mon souffle après cette folle partie de jambe en l'air, lorsque mon téléphone sonne.
Je vois marqué Tina. Qu'est ce qu'elle avait à me déranger à cette heure, j'espère qu'elle a quelque chose d'intéressant à m'annoncer.

- ouais pourquoi tu m'appelle ?

- madame Levier vous ne me croirez certainement pas mais j'ai retrouvé celle avec qui votre mari couche.

Je sursaute immédiatement sur le lit, et me détache de Martial qui me regardait intrigué.

- vraiment ? Non attend ce n'est pas une blague j'espère.

- non madame Levier, je le jure sur tout ce que je recherche.

- ok ou es tu en ce moment ?

- encore à BLT.

- très bien ne bouge pas, j'arrive dans environs 30 min.

- d'accord je vous attendrez à l'entrée.

- sa marche.

Je raccroche sur le coup, et descend du lit, il faut que je trouve a quelque chose à mettre rapidement.

- mais ma chérie ou vas-tu? On était sensé passer la soirée ensemble.

- oui mon bébé mais là Changement de plan, je te dépose chez toi car j'ai un rendez-vous assez important à honorer.

- plus important que moi ? Demande t-il en me fixant intensément, oh ce regard réussi toujours à me faire fondre, je me mords la lèvre inférieur. Puis remue la tête non Natacha ne le laisse pas t'avoir aujourd'hui, tu as quelques chose d'important à régler qu'une partie de baise.

- mon bébé je te rejoindrai chez toi, une fois mon rendez vous terminé, et crois moi il n'y a rien de plus important que toi. Dis-je en l'embrassant langoureusement.

Ce type là je l'ai dans la peau, c'était un bel-homme assez baraqué au teint d'ébène qui me faisait vibrer comme aucun ne l'a fait au lit. Nous avons fait connaissance a la salle de sport et de là notre idylle est né. Il n'attends que le divorce soit prononcé pour que nous nous installons ensemble, mais ce qu'il ne sait pas c'est que je ne compte pas me séparer maintenant d'Alexandre. Lui ne me sert que pour assouvir mes besoins sexuels mais chuuteee... Vous n'avez rien entendu,si oui n'allez pas aussi lui dire.

Nous sortons de ma chambre, pour aller monter en voiture, mais avant toute chose je vais voir le gardien comme à chaque fois que Martial vient à la maison.

- chérif !

- oui madame !

- tu as intérêt à garder la bouche fermée, monsieur ne doit pas savoir qu'un homme est venu ici, me suis-je bien fait comprendre ?

- oui madame, pas de problème je n'ai d'ailleurs rien vu.

- c'est bien, allez viens nous ouvrir le portail.

Je sors de ma demeure, dépose mon amant et continue à BLT ou je prends mon alliée à l'entrée comme prévu pour une destination plus isolée.

- madame il est 21 h passé ! J'ai dû attendre presque 1h 30.

- et alors, tu crois que la route appartient à mon grand père ? Je ne contrôle pas tout le traffic. Bon qui est cette fille ?

- elle se nomme Cynthia Anouan, c'est la secrétaire de monsieur Koffi.

- attend tu dis quoi ?

- que c'était la...

- c'est bon j'ai entendu.

Tel un flash back, cette scène me revient en tête, je la bouscule et nos regard se croise. Elle ?? Je l'avais eu sous mes yeux et depuis tout ce temps je la cherchais ! Putains elle était à ma portée et je ne l'ai pas étripé.

- attend, qu'est-ce qui prouve que c'est vraiment elle ?

- Grâce à l'indice que vous m'avez laissé : cici. Par le plus grand des hasard j'ai entendu la réceptionniste son amie de toujours l'appeler ainsi, j'ai donc fait le lien, dès lors ces faits et gestes étaient suivis jusqu'à ce que je la surprenne en train d'embrasser monsieur Levier.

- Quoi cette saleté à osé déposer ces lèvres sur celle de mon mari ??? Fis-je scandalisé.

- oui, j'ai même les photos. Ajoute Tina, en me les montrant,mon cœur se gonfle de rage, je respire bruyamment. Merci tu peux t'en aller.

- euh désolée mais je n'ai pas pu retirer l'argent à la banque, il me refuse tout payement.

- vraiment ? Laisse moi le temps d'appeler ma banque, dans environs deux jours tu seras payé.

Je feins de ne pas, savoir le problème.

- d'accord passez une très bonne soirée.

- Tina descend de ma caisse.

Elle s'exécute et je rentre chez moi, furieuse. Il faut que je trouve un moyen de connaître le domicile de cette petasse. Une idée germa dans ma tête. Ah mais bien sûr ! Je vais les suivre, à la sortie de BLT.

Le lendemain comme prévu, j'attends que l'heure de la descente arrive et regarde les employés sortirent les uns après les autres. Jusqu'à ce que Alexandre sorte à son tour mais il était seul, lorsqu'il démarre, j'en fais de même et le suit à une certaine distance. Dix minutes plus tard je le vois entrer dans le parking d'un immeuble. Alors c'est là que monsieur passait ces jours et ces nuits ! Très bien.

Je reste là au moins une trentaine de minutes et le voit sortir de nouveau vêtit d'un costume noir foncé. Il devait certainement se rendre à un dîner d'affaire, aujourd'hui était décidément mon jour de chance !

Quand je vois mon mari s'en aller, je descend et me dirige vers l'immeuble.

Un gardien installé dans sa cabine à l'entrée écoutait sa radio.

- Bonsoir monsieur.

- bonsoir madame, je peux vous aider ?

- euh... Oui en fait l'une de mes cousine habite cette immeuble, ma mère m'a indiqué sa maison mais j'ai malheureusement oublié l'étage ou elle vit.

- ah madame vous même vous savez que beaucoup de gens habitent ici, appelez la pour voir.

Je sors mon téléphone et fais semblant d'appeler.

- elle ne décroche pas, toujours la même chose. En route j'ai même essayé mais elle ne répond pas. Fis-je l'air d'être déçu.

- bon attendez, elle s'appelle comment ?

- Cynthia Anou....

Je n'eût pas le temps de finir ma phrase qu'un sourire illumine son visage.

- ah mais fallait parler depuis, Cynthia ce n'est pas la jeune fille claire toujours souriante là.

- oui oui. M'empressais-je de répondre. Elle vit même là avec son fiancé.

- ah on parle donc de la même personne aller suivez moi je vais vous montrer sa porte. Fit-il.

Au premier, étage il s'arrête devant la première porte à gauche.

- c'est là !

- ah ok merci hein.

- de rien jolie femme. Dit-il en s'éloignant.

Je souffle un bon coup avant de me lancer, et frappe à la porte. Cette dernière ne tarda pas à venir ouvrir.

- oui ?

- bonsoir Cynthia.... Ou devrais plutôt dire cici.

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