Chapitre 28
Write by Max Axel Bounda
La mort de Rhianne Abessolo, au sein de l’Université Publique du Gabon, il y’a deux semaines avait défrayé la chronique tant ce décèsau sein du campus universitaire remettait au grand jour les problèmes d’insécurité dont les étudiants sont tant victimes depuis des années.
La communauté étudiante très émue avait espéré que Justice soit faite pour leur collègue. Malheureusement, nous venons de recevoir par communiqué de la préfecture de police les résultats de l’enquête concernant cette affaire.
En effet, après cette enquête qui n’aura duré que dix jours, la police vient d’annoncer aux parents, amis et connaissances de la victime, que cette dernière n’aura jamais justice car morte de mort naturelle. D’après le légiste ayant autopsié la victime, Rhianne Abessolo serait décédé des suites d’une fracture crânienne causée par une chute. Une chute qui selon la police aurait été occasionnée par l’état d’ivresse de la victime au moment des faits. Informations que remettent en cause ses proches car « Rhianne avait arrêté de boire, surtout qu’elle était enceinte et ne pouvait risquer la vie de son bébé », nous relate une très proche de la victime.
Devant ce rapport tant contesté par l’opinion, qui le qualifie de faux « car un vrai légiste ne peut pas déclarer naturelle une mort par chute. Celle-ci est plutôt accidentelle. Je suis curieux de savoir qui a procédé à cette autopsie et pourquoi aucun parent n’y a été invité, »souligne un médecin. Gabon Herald c’est rapproché des forces de polices pour y voir plus clair mais a reçu une fin de non-recevoir.
Ce qu’il ressort de l’opinion c’est que « cette enquête a été bâclée parce que les autorités ne veulent pas donner raisons aux étudiants, ce qui légitimerait nos revendications actuelles. Mais nous ne laisserons pas tomber. Rhianne ne sera pas mort en vain »déclare le leader du Bureau des Etudiants de l’UPG.
Que cherche-t-on à nous cacher dans cette affaire ? Qu’est-il réellement arrivé à Rhianne Abessolo pour qu’on veuille aussi vite enterré le dossier ? Qu’adviendra-t-il des revendications étudiantes maintenant que la source de cet étrange décès semble ne plus être l’insécurité toujours présente au sein de l’université ? S’interrogela rédaction de Gabon Herald, premier magazine d’investigations journalistiquesau Gabon.
Toutefois, dans le but de faire la lumière sur cette sombre affaire, nous y reviendrons au cours de nos prochains numéros.
Gabon Herald