Chapitre 28: Le début d’une guerre

Write by Plume Inspirée

Chapitre 28: Le début d'une guerre ? Le taxi s'était garé devant l'église. Après avoir payé je descendis. J'avais mal à la tête à force de paniquer ou de m'énerver je savais même plus à vrai dire... J'entrai dans l'église, il y avait les chantres qui étaient en pleine répétition. Je m'étais assise à la dernière rangée. Je pouvais sentir quelques regards se poser sur moi. Là assise je n'étais pas tranquille, je me levai puis j'entrai dans la chambre haute. La chambre haute était une salle au fond de l'église, une petite salle qui nous servait de salle d'intercession avant chaque culte. C'était dans cette salle quelques membres du collège des responsables se réfugiaient pour intercéder avant le déroulement de chaque culte. Il n'y avait personne dans la salle, donc je pris une chaise, je mis mes deux mains entre mon visage, je me mis à pleurer. Après ce court moment de faiblesse, je pris mon téléphone et composa un numéro, il décrocha au bout de quelques sonneries: - Allô pasteur Yves ? - Oui Johanna comment tu vas ? Je n'avais pas envie de traîner dans les conversations de routine, j'ignorai sa question pour passer à l'essentiel: - Il faut que je vous rencontre, êtes vous à la maison là maintenant ? - Non malheureusement je ne suis pas chez moi, mais si c'est si urgent tu peux venir à l'église je suis dans mon bureau en ce moment ,je viens même d'arriver. Ouf, quel soulagement, il était juste à l'église. Je répondis sans faire long: - D'accord pasteur Pasteur Yves n'était pas le pasteur principal de l'église, il était l'un des pasteurs mais surtout celui avec qui je me sentais le plus libre. J'avais été son assistance au département de l'école du dimanche avant que je ne partes pour l'Afrique du Sud. j'essuyais mes larmes avant de sortir de la chambre haute. Je ne voulais pas attirer l'attention des chantres. En plus, dans mon église j'étais un genre de modèle pour les jeunes il ne fallait pas que je donne une mauvaise impression. Les bureaux des pasteurs se trouvaient derrière le bâtiment du temple, pour y accéder il fallait sortir du temple et entrer par l'autre portail. Je sortis alors, pour me diriger vers les bureaux En partant vers le bureau du pasteur Yves, je passai devant le bureau de mon pasteur, qui était ouvert, il était certainement là. Notre pasteur principal, je le savais trop strict, il n'était pas la personne à voir dans ce genre de cas, je risquais d'être engueulée et que sais je encore... Une fois dans le bureau du pasteur Yves, il y avait maman Cassie sa femme, apparemment,elle était venue déposer pasteur Yves. Dès qu'elle me vit entrer, elle prit les contacts de la voiture, fit une bise au pasteur puis se dirigea vers la porte où j'étais encore debout. Tout sur mon visage montrait que je n'allais pas bien. En s'approchant de moi maman Cassie me prit dans ses bras en disant: - Ça va aller ya Johanna ! Elle ne savait pas ce que j'avais mais mon visage disait que je m'étais pas dans mon assiette. Pasteur Yves semblait étonné de me voir arriver si rapidement après mon appel mais il ne fit aucune mention de cela. J'avais envie de pleurer, cette marque de tendresse me donnait envie de crier je n'en peux plus, ma vie c'est trop de pagaille ! Mais je me retenais. Maman Cassie quitta le bureau. Puis pasteur Yves s'approcha de moi, lui aussi me serra fans ses bras. Pasteur Yves était plus un aîné qu'un père pour moi. Il était dans la quarantaine à peu près 42 ans par là. Il m'avait beaucoup orienté dans mon ministère. Nous étions proche je me souviens encore quand j'avais 16 ans j'étais en classe de 1ere, c'est à moi qu'il avait demandé des idées pour demander la soeur Cassie en mariage. Tout le monde à l'église savait que j'étais très créative alors cela ne pouvait pas m'étonner que ce soit à moi qu'il demanda des tuyaux. Aujourd'hui ils étaient mariés depuis à peu près 11 ans ils avaient 2 enfants, des jumeaux une fille et un garçon de 8 ans. On s'installa de part et d'autre du bureau, moi du côté visiteur. Pasteur Yves se mit tout de suite à prier: - Éternel Dieu de gloire la bible déclare qu'il est doux et agréable pour des frères de se réunir ensemble car c'est là que tu déverses ta bénédiction mais aussi tu nous encourage dans les moments de trouble, de maladie de consulter les anciens. Johanna ta fille est venu à moi car son coeur est certainement en trouble je te prie en ce moment même de faire taire la chair en ce lieu afin que seul le Saint Esprit parle et que ce temps ne soit pas un temps qui nous éloigne de toi mais plutôt un moment où dans ta présence nous parlerons avec sagesse et fort de ta bénédiction qui es déjà sur nous, je bénis alors ton Saint nom toi qui règne à jamais au nom de Jésus Amen ! - Amen ! - Alors Johanna, apparemment tu étais déjà à l'église quand tu m'a appelé ! - Oui pasteur. Je ne savais pas par où commencer, alors j'ouvris mon sac sortit la photo puis je le lui tendis. Il prit la photo en voyant la photo et ce qui était derrière la photo il froissa son front, puis il se leva de son bureau, posa la photo sur la table du bureau. Puis d'une voix ferme il me demanda: - As tu eu des relations sexuelles avec ce garçon ? - Non pasteur, non ! Aucun contact physique depas d'ailleurs ! Rien du tout on se voyait juste en simple camarade je peux dire Il soupira comme par soulagement. Puis il reprit la photo et se mit à parler comme s'il parlait à lui même mais à voix haute: - Aujourd'hui pleins de jeunes sont des alliances malsaines, d'autres inconsciemment mais d'autres encore malheureusement ils le font consciemment. C'est pourquoi il faut choisir ses amis par la sagesse du Saint Esprit car lui sonde les coeurs. Je me permis de lui répondre: - Eh je ne cessais de me demander pourquoi dès le début ce garçon avait quelque chose que je n'appreciais pas. - Lorsqu'on a développé une relation constante avec le Saint Esprit il nous fait ressentir certaines choses Johanna ! et il ne faut jamais négliger ce que notre coeur nous renvoi. Aussi il ne faut pas ouvrir notre coeur à n'importe qui c'est pourquoi la bible déclare d'ailleurs garde ton coeur plus que tout autre chose. Il s'assit à nouveau, puis me regarda avec un regard cette fois ci confiant, tellement confiant que ce regard me fit reprendre courage tout de suite : - Johanna surtout ne craint pas, toutes les grimaces qu'il a mis sur cette photo ne peuvent rien sur toi. Notre Dieu veille sur nos pas tous les jours et je peux te rassurer que ce n'est qu'une petite parenthèse nous la refermerons et elle n'aura rien sur toi. Nous allons tout de même prendre trois jours de prière à partir de là maintenant, demain après le culte aussi tu viendras dans mon bureau et nous allons clôturer le lundi. Nous allons briser tous les liens que les cérémonies et rituels faits sur cette photo pourraient produire sur toi. Mais déjà je veux te rassurer que n'ayant pas couché avec lui tu préserves encore toute ta force de rester au dessus de tout cela. Sur la photo, c'était moi. C'était une photo de moi. C'était même ma photo de profil actuel sur whatsapp. Au dessus de l'image il avait fait un signe de croix et au centre du signe de croix, il avait dessiné comme une étoile à 5 côtés. Derrière la photo il avait écrit " Que son coeur me revienne j'invoque les 4 éléments de la croix kabbalistique afin qu'ils se rassemblent en ma faveur et que le coeur de Johanna me revienne" J'aurais tout cru sur Harris mais pas ça. J'étais perdue dans mes pensées quand la voix de pasteur Yves me ramena à la réalité il était entrain de chanté ayant pris mes mains dans ses mains: - Yango Oh nani a ko ya ko bebissa Kimia na ngai. Po Yesu a zali na makoki ya ko kanga nguya ya satan. Po essengo na yei etonda bomoto na nga. A ko tika nga té na zali moponami na yei... C'était un chant du groupe adorons l'Eterne qui avait pour titre nkosi na yuda qui signifie le lion de la tribu de juda et la partie qu'il chantait disait ceci: " Ainsi, qui pourra troubler ma paix, car Jesus Christ a le pouvoir d'arrêter la puissance du diable afin que sa joie déborde en moi. Il ne me délaissera pas car je suis son élue... Je chantais avec lui, plus on chantait, plus je sentais la paix dans mon coeur. C'était beau, c'était apaisant ,je savais à cet instant là que Dieu était pour moi un vrai refuge et celui qui combat même dans le secret des arrangements du diable contre moi. Pasteur Yves se mit à prier, je sentais ce comme ci je brulais. Il priait et le temps de sa voix devenait de plus en plus autoritaire. Il priait toujours et d'un coup il se leva, contourna son bureau pour se retrouver du côté où j'étais. Cette fois ci il ne me tenait plus par la main mais il imposa sa main droite sur mon épaule et de sa main gauche il tenait mon dos comme d'un signe protecteur. Il priait avec autorité puis un moment, je sentis une force en moi et je me mis à prier aussi avec la même autorité. Après un bon moment dans la prière, il reprit sa place et prit la bible qu'il ouvra et s'adressant à moi: - Dans le livre des psaumes, le chapitre 91, la bible dit une belle chose Johanna, très souvent j'aime me le rappeler chaque fois que je suis en face de l'adversité la bible dit que celui qui demeure à l'abris du très haut repose à l'ombre du tout puissant. Et dans toute la suite du psaume nous voyons ce qui arrive lorsque nous sommes là caché à l'abris du très haut. Ce psaume n'est pas pour tout le monde mais il est uniquement pour ceux qui demeure à l'abris. Démeurer c'est habiter avec constance. Quand on dit ma demeure est en tel lieu ça veut dire quoi ? - C'est en ce lieu qu'on est sûre de me trouver. ( je répondis) - Voilà ! Lorsqu'on demeure quelque part ont est stable à cet endroit. Quand on nous cherche c'est la bas qu'il est probable de nous trouver. Démeurer à l'abris du très haut c'est rester dans les principes du Seigneur, c'est marcher devant la face du Seigneur. Marcher devant la face du Seigneur nous amène à observer certains principes mais aussi nous somme bénéficiaires de certains avantages parmis lesquels: être couvert des plumes de l'Eternel et être sûre que même si le filet de l'oiseleur venait à nous capturer, l'Eternel saura de toute force nous en délivrer. Et c'est ce que je veux te partager cet après midi. Tu es une jeune femme avec pour adresse l'abris du très haut c'est là où on sait qu'on peut te trouver. Toi on ne te trouve pas dans l'impudicité par exemple, mais on te trouve dans l'amour de la parole de Dieu, l'amour pour les choses du royaume de Dieu et tu peux être sûre et rassurée qu' aucun malheur ne t'arrivera. Tu sais pourquoi ? Parce que dans ce psaume l'Eternel lui même fait une promesse il fait une déclaration voici ce qu'il dit: Puisqu’il m’aime, je le délivrerai; Je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. Psaumes 91:14 LSG Puis que toi tu connais son nom voici ce qu'il te dit ce soir. Tu peux rentrer à la maison avec tout ton calme et toute ta paix sois rassurée, ce garçon ne peut rien te faire mais comme il n y a aucune relation entre la lumière et les ténèbres, tu dois couper des aujourd'hui toutcontact avec ce garçon. Il n'est pas digne d'être même seulement ton camarade car il a des intentions mauvaises. - Merci pasteur Yves. - C'est mon travail en tant que ton Pasteur. Demain après le culte On se verra encore pour un temps de prière. À vrai dire je me sentais déjà toute OK. C'était une grâce de garder son alliance intacte avec le Seigneur. Ce partage du pasteur Yves me l'avait encore rappelé. Mais je n'avais pas envie que cet incident soit connu de mes parents. Alors en me levant je m'assurais que pasteur Yves ne le dise pas aux parents: - Pasteur Yves, je préférerais que les parents ne soient pas au courant de tout ceci. - Pas de problème Johanna. - Devrais je prendre la photo avec moi ? - Non laisse la ici. De toute les façons nous la brulerons certainement le lundi après notre prière. Sois rassurée déjà aujourd'hui même tout est normal. - Je sais pasteur. Oui, ce n'était pas seulement un je sais en passant mais je le savais. Je savais que tout était déjà normal. En sortant du bureau, je n'étais plus comme j'étais venue. Jee sentais super bien et rassurée. Mais aussi je n'avais plus cette culpabilité que je sentais à l'idée de couper tout contact avec Harris. Cette culpabilité que je sentais Cet après midi quand je sortais de la maison avait disparu et ce, totalement. Enfin, une fois dans ma chambre, je me souvins alors que c'était grâce à un message que Martial m'avait envoyé que j'avais remarqué la photo. Mais à cause de la panique je n'avais plus lu le message de Martial. Je pris mon téléphone pour lire le message: << Mlle Itoua juste te souhaiter de passer un bon week end>> C'était grace à son message ! Je répondis: << Merci beaucoup, mais vraiment beaucoup Martial>> Ce merci était pour autre chose que le souhait du bon week end. ----------------------------------------------- Jusqu'à lundi soir je n'avais reçu aucune nouvelle de Harris. J'avais fini ma séance de prière avec le pasteur Yves. On avait même brûlé la photo. J'avais expliqué e qui m'était arrivé à maman Nathalie au téléphone. C'est la quelle m'avait partagé le presentiment qu'elle ressentais le même samedi. Très sûrement, la prière de beaucoup m'avait protégé, celle de ma mère et de celle de maman Nathalie, son mari et sa fille Hadassa. J'avais retenu qu'il ne fallait jamais négliger le désir de prier pour un proche, ce désir était souvent lié à quelque chose de palpable. Il était 21h quand j'arrivai à la maison. En rentrant, maman était debout, elle faisait face à l'une des fenêtres et donnait dos à l'entrée. Je trouvais cela bizare, il y avait l'électricité mais elle ne suivait pas la télé... Ça ne lui ressemblait pas ! Elle donnait l'air très pensive. Pensive à un point où, elle ne se rendait même pas compte que je venais de rentrer dans la maison. Alors je dis avec un grand sourire: - Bonsoir maman ! Elle ne répondit pas. Je savais qu'elle m'avait bel et bien écouté. Elle se retourna vers moi. Je connaissais ce regard et c'était un regard que je n'aimais pas depuis mon enfance. Je préférais même que ma mère soit triste que de lui savoir fâchée car elle ne se fâchait pas souvent mais sa colère pouvait être redoutable. Je paniquai rien qu'en croisant son regard. D'un geste presque automatique, j'avais déposer mon sac sur la table et m'étant approchée d'elle, avec un air très angoissée, je pris mon courage à deux mains puis j'ouvris ma bouche d'une voix très faible: - Maman j'ai fais quelque chose ? - Oui et tu oses demander comme une innocente tchuiiiiiiiiiiip Son regard était sec, elle était dans un état que je n'aimais pas. Mais qu'est ce qui n'allait pas encore ?

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