....Salomé Makele.... 

Moi(boudant) : tu avais promis de rentrer plus tôt !

Bruce : bébé s'il te plaît ne commence pas. 

Moi(m'enervant) : comment ça ne commence pas. Tu trouves ça normal de travailler les week-ends ? Je ne me suis pas marié pour rester seule tout le temps alors j'espère pour toi que tu vas bientôt finir avec ton sois disant travail ! 

Bruce : comment ça soit disant travaille. Bébé je veux justement te mettre a l'abri du besoin. 

Moi: parce que je meurs de faim peut être ?  Bruce je n'ai plus rien à ajouter, tu as deux heures pas plus ! 

Bruce : comment ça deux heures ? 

Moi: tu as deux heures pour ramener tes fesses ici Makele, ne cherche pas à ce que je me pointe a ton boulot ! 

Je raccroche sans lui laisser le temps de répondre. J'en ai assez, le mec travaille tous les jours ouvrables de la semaine et même les week-ends. Il aime tellement son boulot que monsieur en rapporte même a la maison, a croire que j'ai épousé une machine. 

Et dire que maman se plain tous le temps de papa et ses fils mais Makele, c'est un autre niveau. Le bon monsieur récite même des chiffres dans son sommeil (rire) je suis folle amoureuse d'un fou voilà, un fou accro au travail. 

Le gardien toque a la porte, je m'en vais lui ouvrir, curieuse de savoir ce qui l'amène là. 

Gardien: madame, il y'a madame Mirna dans le jardin. 

Moi: dans le jardin ? Pourquoi elle n'est pas rentrée ? 

Gardien: je ne sais pas, ça fait un moment qu'elle y est. C'est pour cela que je suis venu vous prévenir. 

Moi: d'accord merci. 

Je sors a la suites de mon gardien et tourne à l'arrière. Je trouve madame Mbolo bien assise sur l'un des chaises de jardin avec un éventail etungros bol de fruits. 

Moi: Mbolo c'est comment ? 

Mirna : haaa qui t'a même dit que je suis là ? 

Moi: mon gardien, tu penses que c'est chez ton homme ici ou quoi ? Tu prends quoi ? 

Mirna : t'inquiète (me montrant le pot) j'ai tout ce dont j'ai besoin ici ! 

Moi: et c'est quoi ? 

Mirna : un délice. Mélange de tondolo, de mangue et de lilombo ! Y'a une dame qui en vend sur ton avenue ! 

Moi:t'es venue a pieds jusqu'ici ? 

Mirna (rire) : non hein, j'ai pris un taxi mais en voyant l'étable de la dame je suis descendu pour en acheter. 

Moi: hum et pourquoi tu n'as pas pris la voiture de ton mari ? 

Mirna : je n'avais pas envie, mon chauffeur sent trop ! 

Moi: arrête ! 

Mirna : puisque je te dis, il sent le bouc et j'ai envie de vomir a chaque fois que j'y entre. Mais ce gars est trop gentil mamah je n'ai pas le cœur a le lui dire. 

J'explose de rire devant sa tête sérieuse. En tout cas, Grace a trouvé là une fille trop sympa. 

Apres que j'ai organisé sa dote, on s' est découvert des centres d'intérêt commun et je suis fière de dire que je suis ami avec ma belle sœur. 

Mirna (me présentant le pot à moitié vide) : t'en veux ? 

Moi(grimaçant) : non merci ! Tu sais bien que les fruits ce n'est pas mon kif ! Tu ne veux pas rentrer  à l'intérieur ? 

Mirna : tu penses que je serai venu dans ton jardin si je voulais être à l'intérieur ? J'ai trop chaud et non je n'ai pas envie de climatiseur là mais du vent naturel ! 

Moi : c'est comme tu veux ! Elle est où Moon? 

Mirna : je l'ai déposé chez maman avant de venir ! 

Moi: je ne comprendrai jamais comment tu arrives à être aussi mobile avec ton ventre ! 

Mirna (rire) : j'ai besoin de bouger, sinon je déprime ! Vos enfants veulent du mouvement, ce n'est pas ma faute. 

Moi : et ton mari te laisse sortir comme ça ? 

Mirna(se regardant) :comment ? 

Moi : connaissant la jalousie de Grace, je ne penses pas qu'il soit d'accord que tu sortes ainsi. 

Mirna (rire) : mais comment ? 

Moi: c'est la guerre que tu cherches ? 

Mirna (rire) : Sasa de quoi tu parles ? 

Moi (rire) : non mais tu t'es vu ? Ta robe est trop moulante et quasi transparente! Comment tu fais pour être enceinte jusqu'au cou et aussi sexy ? 

Mirna :c'est vrai ça ? 

Moi: que ta robe est transparente ? Oui c'est vrai ! 

Mirna: non ! Que je suis sexy ! 

Moi : tu es malade Mbolo ! 

Mirna (mangeant) : jusqu'à preuve du contraire, je m'appelle encore Elongo, pardon ! Heu je crois que ton téléphone sonne dans ta poche ! 

Moi: hooo t'a raison. (décrochant sans regarder l'appelant) allo ? 

Voix: es que Mirna est avec toi ? 

Moi: hein ? Grac ? 

Mirna me fait des grands signes pour que je ne dise rien. 

Gloire : oui. Ça fait des heures que je suis à la maison et elle n'est pas là. J'ai appelé sa sœur et elle m'a dit qu' elle est reparti apres avoir déposé Moon sauf qu'elle n'est toujours pas rentrée. 

Moi(regardant Mirna) : heu je ne l'ai pas vu ! 

Gloire : d'accord, je... J'appelle maman pour voir si elle n'est pas passé la bas. 

Moi: OK ! 

Il raccroche et je regarde sa femme en posant mes mains sur mes hanches. 

Moi: tu vas me dire ce qui se passe ? 

Mirna (se levant) : trop tard, ton mari est là. 

En effet, j'ai entendu la voiture . 

Moi: tu vas m'expliquer hein ? Mon frère avait l'air de s'inquiéter. 

Mirna: il n'y a rien t'inquiète. 

On s'est fait la bise et je l'ai accompagnée dehors pendant que Bruce garait dans l'allée. Mirna lui a fait signe de la main. J'ai arrêté un taxi et madame Mbolo est rentré pour chez elle. 

Je recompose un visage dur avant d'entrer dans la maison. 

Bruce (me tirant par derrière) : j' ai ramené mes fesses alors ? Je n'ai pas le droit à une gâterie ? 

Moi : non t'en a pas le droit. (essayant de retirer ses mains) j'en ai assez de devoir quemander ton temps Bruce. 

Bruce (m'embrassant) :je suis désolé bébé, je vais faire de mon mieux pour être plus présent. Ne va pas croire que j'aime mon travail plus que toi, je n'aime rien plus que toi (m'embrassant) et si on allait se faire des câlins sous la couette ? 

Moi(souriante) : je t'ai a l'œil Makele, au moindre faux pas... 

Bruce (posant son doigt sur les lèvres) : ton mari est rentré juste pour toi, prends soin de lui (me pinçant une fesse) occupe toi de moi femme ! 

Moi(rire) : alors viens ! 

.... Mirna Elongo.... 

Je ne fais que sourire depuis que j'ai quitté Sasa. Donc comme ça, monsieur je m'en fou de toi, s'inquiète ? Beh voyons ! Qui l'aurait cru ? 

Il se trouve que je me suis marié à un fantôme. Le mec ne me calcule pas je vous dis. Je peux parler pendant des heures avec lui dans la même pièce sans qu'il ne daigne jamais me répondre. 

Le matin, on se lève et même mon bonjour il ne répond pas. Il s'occupe de Moon, on prend notre petit déjeuner pendant que père et fille rient aux éclats pendant que moi je dois avoir ma bouche fermée. Puis, il s'en va avec elle pendant que moi je reste là comme un des meubles qui ornent cette grande  maison. 

Toutes mes colères, je suis obligés de les passer sur les domestiques. Parce que tu vas faire tes crises d'hormones avec Grâce ? (rire) le mec il t'insulte convenablement oubliant même que tu es enceinte de ses enfants hein. 

Et les week-end mamehhhh c'est encore pire. Ça commence le vendredi, il rentre pour dîner comme toujours, met Moon au lit puis ressort pour ne rentrer que le samedi à midi où il prend une douche et ressort pour ne revenir que le dimanche soir. Un mois que cela dure, hier soir, je n' ai pas pu supporter et je l'ai appelé pour lui demander de rentrer. Car il a beau être froid, injurieux et désagréable avec moi, (secouant les épaules) je m'en fou, cet homme je l'aime à en mourir et ce n'est pas cette comédie qui va me faire changer. 

Il a beau jouer a monsieur l'iceberg, quand je me colle contre lui les nuits où il daigne bien dormir a la maison, il ne me repousse pas. Il y'a même certaine nuit où je sens sa main sur mon ventre. 

L'autre jour, nous sommes aller chez le médecin ensemble, mais fallait voir les yeux de Mbolo briller devant l'écran. C'était sa première dois donc, il n'a pas su cacher ses sentiments comme il a l'habitude de faire. Il était tellement émue que ses yeux avaient des petites naissances de larmes en coin, c'était trop choux. 

Ce matin, je ne sais pourquoi j'ai eu envie de rébellion. J'ai passé la nuit à pleurer parceque j'avais envie de dormir coller à mon mec et qu'au lieu de rentrer, le gars m'a copieusement insulter. Donc je me suis réveillé avec la ferme intention de le faire chier à son tour. Parceque un petit calin de temps en temps, ça lui coûterai quoi ? Ou un petit mot doux ? 

Je pars du principe où, s'il se donne tout ce mal là pour me faire souffrir, ce qu'il réussi très bien a faire, cela veut tout simplement dire qu'il m'aime toujours. Parce que ça lui coûterai quoi de me dire bonjour ? Ou juste d'avoir une relation convenable avec celle qui porte ses enfants comme il aime à me le rappeler. 

Donc, j'ai pris ma fille et nous avons quitté la maison à neuf heures. Je sais qu'il rentre a midi et que le gardien, le chef, la bonne, le chauffeur et même le jardinier lui raconte tout ce que je fais de mes journées. Donc j'ai congédié mon chauffeur et comme je  ne sais pas conduire, j'ai pris un taxi. On a petit déjeuner au restaurant ma fille et moi et puis je suis  allé la déposer chez maman. J'ai fait ensuite un tour chez Dany avant de passer chez sa sœur. Et tout ce ci, avec mon portable éteint, bien enfui dans mon petit sac. 

-nous sommes arrivés madame ! 

-(lui remettant cinq milles francs) gardez la monnaie ! 

-(souriant) merci madame et vous êtes très sexy ! 

-(rire) merci tonton ! 

Je suis sortie du taxi avec un grand sourire aux lèvres. Cette robe, je ne me doutais pas qu'elle m'irai avec ce ventre mais faut croire qu'elle épouse parfaitement mes formes de tons stressés lol. 

Le portail s'ouvre avant même que je sonne. 

Gardien : ho madame nous vous avons cherché partout. Monsieur est très en colère ! 

Moi(rire) : ha bon ? C'est bien. 

J'ai pris mon temps pour traverser la cour jusqu'à la maison. J'ai vraiment pris mon temps en faisant des petits pas. Quand je suis entré, il était de dos devant la table à manger en train de parler au téléphone. 

Grace : oui maman j'ai appelé mais rien. 

-.... 

Grace : je ne sais pas. D'habitude elle ne disparaît pas comme ça. 

-... 

J'ai fait tout un boucan en enlevant mes sandales pour qu'il se rende compte de ma présence puisque je suis sûr que c'est de moi qu'il parle. 

Grace (se retournant) : maman c'est bon elle est rentrée. 

-... 

Grace : je suis calme maman t'inquiète ! 

-.... 

Grace : oui by! 

Son regard scandalisé  s'est d'abord attardé sur ma poitrine qui je sais à doubler de volume et est quasi visible avec la fine couche du tissu de la robe que je portes. 

Je suis passé devant lui en chantonnant un air que je viens de fonder. Du coin de l'œil, je vois ses veines sortir sous sa peau bien qu'elle soit noire(rire), je prends le couloir jusque dans la chambre. 

Je suis entrain d'enlever ma robe, quand il rentre en vrac dans la chambre et fonce sur mon sac que j'ai déposé sur le lit. Il l'ouvre et fouille dedans pour sortir mon téléphone. 

Grace (énervé) : pourquoi ton téléphone est éteint ? 

Moi(calme) : parceque je le voulais éteint. 

Grace : pourquoi Moon est chez tes parents et non ici ? 

Moi: parce que je la voulais là bas. 

Grace (envoyant mon portable contre le miroir qui se brise) : ou étais tu Mirna ? 

Moi(enlevant mon string) : tu me cherchais? 

Grace (en colère) : mais c'est avec moi que tu veux jouer n'es pas ? Tu me prends pour un idiot ? Tu étais où ? Avec les seins à l'air libre ? 

Je vais ouvrir mon dressing en ne faisant même pas attention à son manège derrière moi. Je prend le pot qui contient mes herbes et choisi la robe en dentelle que je vais mettre après mon bain. Je ne veux pas sentir les sous vêtements ce soir. 

Grace : tu étais avec lui n'es pas ? Tu es partie te faire  baiser par Essie n'es pas ? 

J'ai tressailli au son de ce nom. 

Grace (tirant les draps du lit en les jetant sur le tapis) : tu n'es qu'une salope ! 

Moi (allant vers la salle de bain) : si tu le dis ! 

Grace est venu se placé devant moi. La lampe sur la commode a commencé à s'allumer et s'éteindre toute seule. Quand l'enfant là se fâche il y'a toujours des trucs bizarre comme ça qui se produise. En tout cas, ta sorcellerie ne me fait même pas peur. 

Grace : tu ne me réponds pas quand je te parles. Je ne suis pas ton égal Mirna. Ne crois pas que je ne vais pas te casser la gueule parce que tu es enceinte. Je ne vais pas te laisser m'insulter chez moi compris ? Si tu a envie d'aller te faire baisé, tu attends d'avoir expulsé mes enfants de ton ventre ! 

Comme je ne réagis pas a ces paroles, il me tient par le bras et commence à appuyer dessus.  

Moi : arrête tu me fais mal ! 

Grace (regard injecté de sang) : tu vas me dire ou tu étais ? 

Moi : tu l'as dit toi même non ? J'étais allé me faire coucher voilà. Puisque c'est dit, laisse moi aller prendre mon bain, je pue la bite de mon nouvel amant. 

On vous a déjà dit que votre bouche est trop limé ? On me l'a toujours dit a moi. Si j'étais resté tranquille le laissant dans son délire, ça allait même me faire quoi ? Non, Mirna faut qu'elle ouvre sa boîte à parole. Mais bon, il m'a aussi saoulé le gars ! 

Grace commence a donner des coups de poing sur la portée en y laissant a chaque fois des fissures. Il veut tout casser dans la chambre. Les lampes passent même par dessus les fenêtres, sans compter mon sac et mon téléphone qu'il a ramassé pour et les a jeter. Es que cela m'atteint ? Même pas. Es que cela me fait plaisir ? Très ! 

Il a beau m'insulter, vouloir me faire me sentir mal et tout, le résultat est là, il m'aime et je l'aime aussi. Il n'a qu'à se le mettre dans le crâne. 

Dès qu'il va s'attaquer aux rideaux, qu'ils tirent, je vais dans la salle de bain réparer mon bain. 

Le bruit dans la chambre ne le dérange même pas, ça m'amuse même. C'est toi qui cri ici, qui dort dehors, qui fait ce qu'il veut parceque pour toi ce marriage est caduque. Et c'est encore toi qui pète les plombs parceque j'ai juste disparu pendant une journée ? Ce mariage est caduque ou pas ? En tout cas (rire) faut m'expliquer. 

Je le suis mise à l'aise dans mon bain. A un moment donné, il s'est calmé. Il est venu se lever devant moi en me regardant comme si ik allait me tuer. 

Grace (respirant fortement ) : Mirna ou étais tu ? 

Moi(carressant mon ventre) : je te l'ai déjà dit (regardant la montre sur le mur) merci de fermer la porte en partant. 

J'ai fermé les yeux pendant qu'il était là à me regarder sans doute en se faisant violence pour ne pas me tuer (rire). J'ai juste entendu la porte être claqué et je me suis endormi dans le bain, le cœur en joie.