Chapitre 30
Write by Boboobg
.... Mirna Elongo...
J'ai fermé les yeux pendant qu'il était là à me regarder sans doute en se faisant violence pour ne pas me tuer (rire). J'ai juste entendu la porte être claqué et je me suis endormi dans le bain, le cœur en joie.
Je me suis réveillé ainsi dans l'eau,la pièce plongée dans le noir. Je suis allé me changer pour enfiler la robe et aussi le peignoir.
La chambre est toujours sens dessus-dessous, comme si une tornade venait de passer. Cet homme est juste fou. Par habitude, je cherche dans ce bazar mon téléphone jusqu'à me rappeler qu'il était passé par dessus la fenêtre.
D'un coup je me sens énervé. Il avait quoi a jeté mon portable. Maintenant je communique avec quoi? Je n'ai jamais aimé les pc. Tchrrrr.
Je sors de la chambre, il y'a du bruit qui provienne du salon. A cette heure, le chef est déjà rentré et surtout que c'est demain dimanche, je ne pourrai oas manger ce dont j'ai envie. Il est vingt deux heures, moi qui croyais me réveiller plus tôt pffff.
Grace est assis en décontracté au salon devant canal plus sport. C'est la première fois que je le vois là, un samedi soir. Si j'avais su que ma petite escapade le ferai rester plus longtemps je crois que je l'aurais fait plus tôt. Toute ces nuits à pleurer pour rien, alors que la solution était là, pffff.
Je suis allé fouiller le frigo. Le chef laisse toujours des plats. Mais rien ne me fait envie alors, je me fais un sandwich avec du jus de fruits. Je ne sors de la cuisine qu'après avoir fini mon dîner.
C'est en voulant sortir de la pièce que je l'ai vu devant la porte. Il semble être là depuis longtemps.
Grace : tu étais ou Mirna ?
Moi : ça va te faire quoi que je te le dise ?
Grace : ne m'énerve pas encore plus que je ne le suis déjà, dis moi juste où tu étais toute la journée.
Moi : alors faudra que tu viennes toi même faire naître les paroles dans ma bouche, parce que je ne dirai rien.
Grace : ne me pousse pas à être violent Elongo, ne me pousse pas à te faire du mal !
Moi(voulant sortir) : rien à foutre !
Il m'attrape par le bras et me pousse contre la cuisinière avec force.
Grace(énervé) : c'est ça que tu veux n'es pas ? Faire la pute dans toute la ville, c'est ça que tu as choisi de faire pour attirer mon attention ? Vraiment tu t'enfonces encore plus bas dans mon estime. C'est donc vrai ce qu'on dit, muasi ya ndumba ata na ndako ya libala a kotikala kaka ndumba (la pute même marié dans un foyer, elle restera toujours une pute). J'espère vraiment qu'Essie sera prêt a te reprendre après que tu es sortis mes enfants car je ne te laisserai même pas les allaités de peur qu'ils deviennent de la même espèce que toi !
Je ne sais même pas pourquoi, mais ses paroles m'ont touché. Je devrais être minimisé maintenant mais non, ses insultes me font encore mal, surtout quand il sort le nom de ce monstre.
Dans un élan de colère, je prend un plateau qui était là et le lui fracasse sur l'épaule. Il touche l'endroit du choc en me regardant avec des gros yeux. Mais je m'en fou, j'en ai marre. J'en ai ma claque qu'il se croit tout permis sur moi. Sous prétexte que je l'ai trompé, je dois tout supporter? Hhha non Mbolo en tout cas, là j'ai atteint ma limite.
J'ai foncé sur lui comme une folle. Il est tellement choqué qu'il ne reagis même pas. Je le griffe, le frappe, le mord comme un sauvage. Il essaie de me repousser mais je perds l'équilibre et tombe sur les carreaux froid dans un bruit sourd. Je cris plus de peur qu'a cause du choc avec le sol.
Grace ( se précipitatant sur moi) : tu as mal ? Ca va ?
Moi(en pleure) : ne m'approche pas ! Je suis une pute, une salope, une prostituée oui alors ne me touche même pas.
Grace(me relevant) : faut que tu te reposes, tu as mal quelque part ?
Moi(le frappant) : laisse moi idiot. Sniff j'en ai assez tu m'entends ? Assez de me faire insulté en longueur de journée. Sniff assez !
Il me soulève contre mon gré et me dépose sur le grand fauteuil.
Grâce (doux) : dis moi si tu as mal
Moi(pleurant comme une madeleine en touchant mon ventre) : vous voyez les enfants sniff votre père ne nous aime pas sniff sniff il ne veut ni de vous, ni de moi. Il aurait préféré que vous ne soyez même pas là !
Grace(confu) : arrête de dire des sottises Mirna, tu sais bien que je les aimes.
Moi(versant plus de larmes) : et moi dans tout ça ? Et moi ? Je comptes pour du beurre n'es pas ? Sniff je suis juste la pute qui porte tes enfants n'es pas ?
Grace :...
Moi : tu sais quoi Mbolo ? J'en ai assez, assez de faire des efforts. Assez de supporter ton mauvais traitement, tes insultes, tes sarcasmes et par dessus tout ton extraordinaire capacité à m'ignorer pendant que je brûle d'amour pour toi. Qu'est ce que je n'ai pas fait pour me racheter ? Qu'est ce que tu n'as pas fait pour me faire souffrir ? Tu n'en as pas marre ? Moi si !
Je me lève et vais dans la chambre. Où je sors deux valises que je me mets à remplir avec rage. Il vient et s'arrête devant le spectacle.
Grace (calme) : arrête ça Mirna!
Moi(criant) : je n'arrête rien tu m'entends ? Je n'arrête rien. Tu as tellement appuyer sur le bouton déranger, tellement qu'il s'est cassé.
Il est resté devant moi à m'observer jusqu'à ce que j'ai eu fini. J'ai fermé les valises et je les ai tirés jusque devant la porte.
.... Grâce Alfred Mbolo...
Je peux bien l'enfermer et l'empêcher de sortir mais, j'ai encore mon épaule droit qui me fait un mal de chien. Sans compter les plaits sur mon cou causés par ses griffures. Qui peut croire qu'une femme avec un aussi gros ventre peut avoir autant de forces ?
Franchement, je pensais qu'elle allait faire comme toujours et ne pas répondre à mes insultes. Elle part ensuite dans la chambre de Moon où elle sort une petite valisette.
Moi(calme) : si tu veux t'en aller, je ne te retiens pas. Mais Moon n'ira nulle part.
Mirna(en colère) : je ne pars pas sans ma fille.
Moi : personne ne t'a demander de partir et aussi longtemps que je suis ton mari, je dis que Moon ne sortira pas d'ici.
Mirna : nous ne sommes pas marié, sniff tu n'es rien pour moi.
Moi: de toutes les façons, qui voudrait être quelque chose pour une pute ?
Ces paroles, je ne les pensent pas vraiment, je veux juste qu'elle ai mal. Bien sûr qu'elle n'est pas une pute, bien sûr que Gloire m'avait tout expliqué mais bon j'ai un ego assez grand. Et le fait de savoir qu'elle couchait avec une connaissance à moi dans mon dos, est toujours un sacré coup pour mon ego.
Elle s' assoit sur le lit et se met à pleurer a grosse larmes. La voir ainsi ne me fait pas plaisir mais bon, je veux savoir où elle était. J'ai cassé notre chambre, je vais en avoir même pour deux millions de réparations donc je veux au moins savoir où elle était.
Moi : ou étais tu Mirna?
Elle cesse de pleurer pour me regarde avec de gros yeux. Genre mais tu es malade ?
Mirna (essuyant ses joues) : je suis allé au restaurant ensuite déposer Moon a texaco et ensuite chez Dany.
Moi (respirant) : donc pour me dire cela, fallait que je te fasses mal ? Tu n'aimes donc pas les choses simples Elongo ? Maintenant pousse toi, j'ai besoin de dormir !
Elle s'est poussé, j'ai enlevé mes habits et je me suis couché en lui donnant le dos. Le petit lit de Moon, ne me fait pas me sentir à l'aise.
Elle a encore pleurer pendant un moment avant de se déshabiller à son tour et de me rejoindre sur le lit.
Le lendemain matin, obligé d'appeler des ouvriers pour venir retaper la chambre.
Mirna ne m'a même pas géré de toute la journée et même quand je lui ai interdit de sortir pour aller sois disant a l'église, elle est juste retournée s'enfermer dans la chambre de Moon sans rien ajouter.
Le soir, je suis parti cherché Moon, l'autre là était là. Par l'autre là je veux dire le géniteur de celle ci. Je ne peux juste pas le saquer ce gars.
Nous sommes rentrés Moon et moi. Le temps de lui donner à manger, la faire prendre son bain et la mettre au lit. J'aime bien m'occuper d'elle comme ça, cette petite est juste un ange.
Obligé de dormir au salon car Mirna dormais avec Moon dans sa chambre. Les travaux ont pris teois jours en tout. J'en ai profité pour sublimer la chambre des jumeaux.
Obligé de rentrer direct à la maison après le travail. Led sortie de nuit, impossible car sinon je passe mon temps à imaginer ou et avec qui est Elongo. Et comme je l'empêche aussi de sortir, et bien nous redtond là tous les trois comme des fantômes dans la maison. Moon au moins je l'envoie chez ses grands parents les week-end, qu'elle s'amuse un peu loin de l'atmosphère morose de cette maison.
C'est ainsi que l'on a passé le dernier mois de la grossesse. Dans le silence complet. Chacun dans son coin sans empiéter sur l'espace de l'autre. Au début, je fesais la conversation, c'était devenu mon tour de lui parler sabs recevoir de réponses. Mais un moment donné j'en ai eu marre. Donc on ne se parle même plus et cela m'attriste.