CHAPITRE 29: S'AJUSTER.
Write by L'UNIVERS DE JOLA
***CHAPITRE 29: S'AJUSTER.***
**LINDA NDOMBI**
À 7h30 j'arrive au boulot et je regagne mon bureau. Rudy me suit et m'annonce mon programme du jour qui sera très intense avec plusieurs réunions importantes à l'appui. Plus elle parle, plus j'ai un sentiment de malaise. Je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression d'avoir manqué quelque chose. Je réfléchis et je n'arrive pas à mettre la main dessus. Je regarde les documents dont j'aurais besoin aujourd'hui et tout y est. Toutes mes présentations sont prêtes et les logiciels créés sont opérationnels.
Moi: Alors c'est quoi que j'ai oublié ? J'ai pourtant tout (Me figeant) Merde, les enfants ?
J'ai complètement oublié que j'avais les enfants de Benjamin avec moi, je suis partie de la maison sans m'occuper d'eux. C'est pas possible. J'attrape mes clés et mon téléphone et je bondis de ma chaise avant de sortir de mon bureau en courant.
Moi: (à ma secrétaire) Rudy repousse tous mes rendez-vous de 1h30 j'ai une urgence.
Je sors de mon bureau et traverse presque tout l'immeuble en courant avec des talons aiguilles. Mes employés me regardent tous avec de grands yeux, en mode "qu'est-ce qui se passe ?". Mais ils ne peuvent pas comprendre, personne ne peut comprendre les raisons de ma course. J'arrive au parking et je déverrouille la voiture à distance, dès que je suis proche, j'ouvre et grimpe à l'intérieur tel un ninja, je mets le contact et démarre au quart de tour. Me voici en train de klaxonner pour un rien tellement aujourd'hui je sens que tout le monde roule mal.
Moi: (Baissant la vitre et m'adressant à un monsieur qui a failli me gratter la voiture) Non mais monsieur, c'est quelle façon de prendre un tournant ? Si je n'avais pas été bonne conductrice on aurait parlé autre chose.
Lui: Pardon madame passe ton chemin, toi tu es bonne conductrice ? Tu as d'abord eu ton permis ou c'est ton copain qui t'a payé ça. Qu'est-ce qu'on ne sait pas avec vous ? C'est vous qui sortez avec les grands monsieur du pays pour avoir des choses. Carrément si je n'avais pas été bonne conductrice, n'importe quoi. La voiture que tu conduis même là c'est ta voiture ? Si c'est pas vos affaires de sugardaddy que vous faites là, toi tu peux avoir une voiture comme ça ?
Moi: Regardez moi un frustré de la vie comme ça. Ne confondez pas les gens hein. Si vous avez affaire à ce genre de fille d'habitude il faut bien regarder le visage des gens. Au lieu de vous Excusez simplement parce que vous avez fait une erreur non, vous êtes arrêtés là pour dire des conneries.
Lui: Et ma petite, il faut me parler correctement hein. Je ne sais pas si ce sont les vieux bang-ala que vous encaissez là ou c'est même vous les fameuses influenceuses sur qui on cabine partout là et puis ça vous monte à la tête. Ce n'est pas avec moi que tu fais ça. Moi je te ba-ise bien et je te casse ensuite la gueule.
Moi: Ce n'est pas de votre faute, c'est la mienne. C'est ce qui arrive quand on parle avec des sans cervelles. À part un langage ordurier et des injures d'un niveau qui n'a d'égal que la caricature qui les prononcent qu'avez vous d'autres à dire. Étalage de sottises. Tu vas même vérifier en dessous de son pantalon, tu ne verras rien, ce sont toujours des tonneaux vides qui font beaucoup de bruit. Surtout continuez à rouler de la sorte, ce sont des humains qui sont dans des tombes. Bonne journée.
Il a continué à parler mais j'ai monté ma vitre et je suis partie de là pour chez moi. Je n'ai même pas envie de m'attarder sur ce genre d'abrutis qui croit que la femme tout ce qu'elle a à offrir c'est son corps et rien d'autres. Tu as une petite possession et c'est forcément que tu as vendu tes charmes à quelqu'un. De vrais ignares, mieux pour moi je l'oublie, j'ai des vrais problèmes actuellement. Je ne comprends d'ailleurs pas comment j'ai fait pour oublier que j'avais des enfants avec moi. Quel genre de mère je fais pour oublier mes enfants à la maison. Linda premier jour et tu as déjà moins 10 points. Je suis arrivée devant mon portail et j'ai klaxonné pour qu'on m'ouvre et ce fut le cas. Je suis rentrée, j'ai garé en catastrophe avant de descendre et courir m'engouffrer dans l'ascenseur. Une fois devant la porte, je l'ouvre et rentre. Je les trouve tous les trois assis sur le grand canapé au salon.
Moi: (Allant les prendre dans mes bras) Ô mon Dieu, je suis désolée mes trésors, j'avais oublié que je vous avais avec moi et donc je suis partie sans vous. Vous allez bien ?
Eux: Oui.
Raphaël : Tu transpires tata Linda ?
Moi: Je sais mon grand, j'ai beaucoup couru pour venir vous trouvez.
Daphnée : On ne part pas à l'école aujourd'hui ?
Moi: Si, on y va. Allons y rapidement nous préparer.
Ils se sont levés et je suis allée avec eux à l'étage pour les laver. Je les ai rapidement apprêtés avant de redescendre. Heureusement pour moi, j'avais encore du jus fait la veille et des croissants. J'ai mis des croissants au micro-onde et j'ai rapidement fait une omelette. Ils ont mangé vite fait pendant que je me changeais en haut car j'avais énormément transpiré à force de courir. Un point positif c'est qu' à l'école des enfants , le déjeuner est compris dans la scolarité, il y a des frais de cantine. Je n'aurais donc pas à me prendre la tête avec ce qu'ils vont manger à l'école.
Moi: (Redescendant) Vous avez fini ?
Eux: (Quittant la table à manger) Oui.
J'ai rapidement débarrassé et j'ai tout laissé dans l'évier, ce n'est pas dans mes habitudes de laisser la vaisselle sale traînée mais là je n'ai pas le choix, je suis en retard. Je leur donne leurs affaires et nous sortons tous les quatre pour ma voiture où après les avoir installé, je démarre pour leur école. Nous arrivons avec 45 minutes de retard. Je rentre dans l'enceinte de l'établissement avec eux et les suis dans leurs classes respectives. Alors que la maîtresse de Raphaël me reçoit au calme, celle des D piaffe et me toise à plusieurs reprises avant de faire rentrer les enfants dans la salle. Je ne la gère pas et me retourne pour m'en aller.
Elle : (Avec dédain) C'est 12h l'heure de sortie aujourd'hui et non 16h.
Moi: Pour quelle raison ?
Elle : C'est mercredi aujourd'hui, les cours se terminent à midi.
Moi: Ok.
Je suis partie de là et je me suis mise à réfléchir à comment j'allais faire, à 12h j'ai une visioconférence avec un partenaire américain, je vais faire comment avec les enfants ? J'ai essayé de réfléchir et j'ai d'abord mis une alarme à 11h30 pour me rappeler de venir chercher les enfants à 12h. Je suis retournée au boulot sous les yeux curieux de mon personnel qui me voyait arriver avec une nouvelle tenue , j'ai poursuivi ma route jusqu'à mon bureau et je me suis assise pour souffler deux minutes. Rudy m'a appelé pour me dire que mon rendez-vous était là, j'ai pris le dossier et je suis partie pour ma réunion qui a duré près d'une heure. À la suite de laquelle je suis revenue dans mon bureau où j'avais une vision conférence avec les Russes. Dès que celle-ci est finie, mon alarme a sonné.
<<Moi: (Appelant Rudy) Dans combien de temps est ma réunion en présentiel ?>>
<<Rudy: Dans 30 minutes madame.>>
<<Moi: D'accord. J'ai une urgence, je fais un tour rapide et je reviens. Je serai là avant le début de la réunion, dès qu'ils seront là, installe les en salle de réunion.>>
<<Rudy : D'accord madame.>>
Clic.
Les enfants sortent dans une quinzaine de minutes, il faut qu'ils mangent et restent quelque part mais où ? Mon Dieu, je ne savais pas qu'avoir des enfants faisait autant réfléchir. Je me suis levée et je suis allée les récupérer. Je suis arrivée net à l'heure de la sortie et j'attendais la réaction de l'autre là. Comme le matin, elle m'a toisé sans rien dire, je ne l'ai pas géré non plus. En partant de la classe des enfants plusieurs parents d'élèves étaient en train de me fixer comme d'habitude avec stupéfaction de même que les enfants.
Une petite fille : (À Daphnée) C'est ta mère ?
Daphnée : ( Un large sourire sur le visage) Oui.
La même : ( À moi) Vous êtes sa mère ?
Moi: (Souriante) Oui, je suis sa mère.
Elle : (Impressionnée) Waouh.
Une autre : Je ne savais pas que Daphnée avait une mère, elle était toujours triste quand on parlait de nos mère.
J'ai regardé Daphnée et j'ai eu un petit pincement au cœur. La pauvre petite , elle a souffert de l'absence de sa mère à un si jeune âge.
Daphnée : (Souriante) Ça c'était avant, je ne suis plus triste depuis que Tata Linda est là.
La première petite : Tu l'appelles tata?
Daphnée : Oui.
Elle : Pourquoi ? C'est ta mère non, pourquoi tu ne l'appelles pas maman.
Daphnée : Parce que
Elle a été incapable de donner la raison pour laquelle elle m'appelait tata et pas maman.
Moi: Eh ben parce que je suis sa tata Linda ( lui caressant la tête) hein ma puce.
Daphnée : (Souriante) Oui.
Moi: Allez, on y va. Dites au revoir à vos amis.
Ils l'ont fait et on a continué jusqu'à la voiture.
Moi: (Après que nous soyons tous montés) Ça a été l'école aujourd'hui ?
Eux: Oui.
Darnell : La maîtresse nous a posé énormément de questions sur toi.
Moi: (Surprise) Ah bon?
Darnell : Oui.
Moi: Et que vous a-t-elle demandé ?
Darnell : Si tu es véritablement la fiancée de papa, si tu habites avec nous, depuis quand tu sors avec papa, est-ce que tu nous traites bien ou non.
Moi: Je vois, et qu'avez-vous dit ?
Les D: (En chœur) Que tu es là fiancée de papa et que le reste ne la regarde pas.
Daphnée : D lui a dit que "vous êtes trop curieuse madame, c'est un défaut".
J'ai éclaté de rire malgré moi, j'imaginais bien son visage renfrogné et choqué par une telle réplique.
Darnell : Est-ce que c'est bien de fouiller dans la vie des gens tata Linda ?
Moi: Non mon chéri, ce n'est pas bien. C'est un défaut.
Darnell : Donc j'ai bien fait de lui dire ça n'est ce pas ?
Moi: Tu as très bien fait mon cœur. Je suis fière de toi. (Changeant de sujets) On va rapidement prendre quelques choses à manger et après on part à mon travail, tata Linda n'a pas encore fini de travailler.
Eux: D'accord.
Je me suis arrêtée à un restaurant et je leur ai pris la bouffe et des boissons avant de continuer. J'avais déjà 5 minutes de retard pour ma réunion. Je suis passée avec eux devant mon personnel toujours autant surpris par tous ce qui se passait et m'a secrétaire encore plus. Je suis rentrée avec eux dans mon bureau en l'appelant à ma suite.
Moi: Ils sont là depuis longtemps ?
Rudy : bientôt une dizaine de minutes.
Moi: Je vois. (Aux enfants) Mes chéris, attendez moi ici, tata Linda a une réunion dans la salle à côté. Dès que je vais finir je vais revenir vous trouver d'accord ?
Eux: D'accord.
Moi: Rudy stp jette moi un coup d'œil de temps en temps ici.
Rudy : D'accord madame.
J'ai rapidement défait leurs plat après leur avoir retiré leurs chemises de l'école et je suis partie avec mon dossier dans la salle de réunion.
Moi: (Entrant) Bonjour à vous messieurs. Je vous présente toutes mes excuses pour le retard accusé et vous remercie pour votre patience.
L'un des trois : Bonjour mademoiselle NDOMBI. C'est un tout petit peu embarrassant de votre part, mais connaissant votre étique, je comprends que vous avez dû avoir une véritable urgence comme votre assistante nous l'a dit . Nous vous excusons donc.
Moi: Je vous remercie. Si ça ne vous dérange pas, nous allons passer dans le vif du sujet.
Lui: Allons-y.
Moi: Bien.
Je leur ai donné le dossier que j'avais préparé pour eux avant de lancer le power Point pour une description plus imagée de l'application que j'ai mis en place pour eux. Nous étions à la phase questions/réponses quand la porte s'est ouverte sur Raphaël, il avait de l'huile sur la bouche et les mains, son débardeur blanc était un peu tâché par de la soupe et il avait l'air perdu. Nous l'avons tous regardé avec de grands yeux. Que faisait-il là ?
Raphaël : Tata Linda j'ai fini de manger.
Un des hommes : Vous faites maintenant dans la crèche ici?
Moi: Non.
Lui: À qui appartient cet enfant ?
Moi: (Allant vers Raphaël) C'est le mien.
Ils ont tous écarquillés les yeux de surprises.
Le même : (Surpris) J'ignorais que vous aviez un enfant.
Moi: Je n'en ai pas un mais trois.
Eux: (Abasourdis) Trois enfants?
Moi: Oui.
À peine je finissais de dire ça que la porte s'ouvre sur les deux autres suivis de près par Rudy.
Rudy: Je suis désolée madame je me suis rapidement déplacée pour aller récupérer un document et derrière moi ils se sont déplacés.
Moi: Ce n'est pas bien grave. Ramenez les dans mon bureau. (À Raph que j'avais déjà soulevé) mon grand, retourne dans mon bureau avec tata Rudy, j'ai bientôt fini.
Raphaël : Tu ne vas plus durer?
Moi: Non mon chéri. J'arrive bientôt.
Raphaël : D'accord.
Moi: (Le faisant descendre) Allez, vas-y. Rudy stp, essaie de le nettoyer un peu car il a fini de manger .
Rudy : D'accord madame. Allons-y les enfants.
Ils sont sortis et la salle est redevenue calme.
Moi: Je suis désolée pour cette intrusion de mon fils.
Un autre: Il n' y a pas de problème. J'ai moi-même des enfants de cet âge, je comprends. Par contre nous ignorions que vous étiez mère. C'était donc ça votre urgence de tout à l'heure ?
Moi: Oui. Je devais aller les récupérer à l'école. Mais bon, revenons dans le vif du sujet si vous le voulez bien.
Eux: D'accord.
Le même : Par contre vous avez de traces d'huile sur le visage et votre veste est tachée avec de la soupe.
J'étais vraiment embarrassée, mais que faire ?
Lui: (Me passant une pochette) Tenez.
Moi: (Prenant) merci.
J'ai nettoyé ce que je pouvais enlever avant de poursuivre avec ce que nous faisions. J'ai remarqué que leurs regards sur moi n'étaient plus les mêmes que tout à l'heure. Il y avait une sorte d'admiration en dessous, comme si le fait de savoir que j'avais trois enfants et que je me tenais debout devant eux en train de faire ma présentation avait changé quelque chose. Ils n'ont même plus chercher à prolonger la réunion parce qu'ils ont su que mon dernier m'attendait dans mon bureau. Ils ont apprécié et approuvé l'application qu'ils ont décidé de payer sans même revoir les prix.
Moi: (Les saluant) Merci pour tout.
Lui: Merci à vous. Nous n'allons pas vous retenir plus longtemps, allez rejoindre vos enfants car nous savons que ce n'est pas facile de concilier le rôle de parent avec celui de chef d'entreprise, surtout avec la réputation que vous avez, vous forcez le respect. Ce fut un plaisir de faire affaire avec vous, vous aurez de nos nouvelles dans bientôt.
Moi: Merci et à la prochaine.
Nous sommes sortis tous ensemble, ils sont partis et moi j'ai regagné mon bureau où j'ai trouvé les enfants un peu tristes. J'ai soulevé Raphaël qui était le plus proche de moi.
Moi: Qu'est-ce qui se passe ?
Darnell : Nous sommes désolés tata Linda, on ne voulait pas déranger ta réunion. Raph s'est levé et il est sorti vite de la salle, on est venu avec D pour le prendre. On ne voulait pas te déranger.
Moi: (Souriante) Ne vous inquiétez pas, je sais que vous ne vouliez pas déranger ma réunion.
Daphnée : Tu n'es pas fâchée ?
Moi: Non chérie, je ne suis pas fâchée. Ma réunion s'est bien passée et vous savez quoi?
Eux: Quoi?
Moi: Vous m'avez même aidé à conclure cette affaire. Vous êtes mes portes bonheur.
Eux: (Contents) D'accord.
Moi: Vous avez fini de manger ?
Eux: Oui.
Moi: D'accord.
J'ai tout débarrassé et je suis venu m'asseoir sur le grand canapé avec eux pour souffler un peu. J'ai trois sites internet à créer pour des sociétés et je dois également faire des vérifications sur notre hébergeur car j'ai ouï dire que certains clients se plaignaient d'un disfonctionnement. Mais tout ça là, je dois le faire en ayant les enfants à l'esprit. Je le répète, s'occuper des enfants n'est pas une mince affaire. Rudy est revenue s'excuser une fois de plus d'avoir été négligente. Je lui ai dit que ce n'était pas grave, moi-même j'enchaîne les bourdes avec eux mais bon, on apprend dans le tas et on essaie de se réajuster.
Pendant que j'étais assise avec les enfants entrain de parler. Kelly m'a appelé pour me dire qu'elle a pu avoir Benjamin, il était hors réseau parce qu'on lui a volé le téléphone au sortir de l'aéroport. Il a essayé de chercher ça mais rien. Il s'est souvenu que la dernière fois qu'il l'avait c'était à l'aéroport après plus rien. Comme il se faisait déjà tard et tout, il ne pouvait pas s'en procurer un autre. Donc présentement il a perdu tous ses contacts et a une ligne téléphonique de là-bas. À la question de savoir s'il était informé que j'avais la garde de ses enfants, elle m'a dit oui.
<<Moi: Qu'a-t-il dit?>>
<<Kelly : Franchement, je ne sais pas.>>
<<Moi: Comment ça ?>>
<<Kelly : Je n'ai pas envie de te vexer. Mais à un moment, il a réagi comme si j'avais donné les enfants à une étrangère, ce n'est qu'après qu'il s'est ressaissie et m'a demandé ton numéro de téléphone et dit qu'il parlerait directement avec toi.>>
<<Moi: Je vois, je vais gérer ça avec lui directement comme il te l'a dit.>>
<<Kelly : D'accord.>>
Nous avons encore parlé un moment avant de raccrocher. J'étais en train de réfléchir avec Raphaël qui s'était déjà endormi sur ma poitrine quand j'ai reçu un appel avec l'indicatif de l'Afrique du Sud, je savais donc que c'était forcément lui.
<<Moi: Allô ?>>
<<Benjamin : Bonsoir Linda. Je viens d'apprendre que mes enfants sont avec toi depuis hier soir. Je suis désolé pour le désagrément occasionné. Je ne sais pas trop à quoi Kelly pensait quand elle a décidé de te confier mes enfants. En tout cas bref, leur mère viendra les récupérer avec toi autour de 17h. >>
Je ne sais pas pourquoi le fait de l'entendre me dire ça m'a fait un pincement au cœur…