chapitre 29: Un monde d’intrigues.
Write by Dalyanabil
chapitre 29: Un monde d’intrigues.
‘’Amsetou Hassan’’
Quelques jours ont passées depuis notre arrivée à Foumban, je n’ai pas fourni plus d’explication à ma mère et je sais que ce n’est qu’une question de temps avant que Maimouna ne me coince et me force à lui dire ce qui s’est réellement passé avec Jafar. Je me suis plongé à fond dans le travail.
Je suis débout au aurore, après la prière de Fajr les jumeaux m’occupe toute la journée au soir après qu’ils soient tous couchés je me penche sur les comptes de l’hôtel, de l’entreprise de Jafar et la mienne. Elias et Farisa ne restent pas en place ils sont curieux de tout et de tous, ma famille maternelle semble encore plus existé que mes enfants de les rencontre. Je veille à ce qu’ils soient toujours avec Fadia, Maimouna, Malick, Farid ou maman, je sais que tôt ou tard on vas finir par tombé sur l’autre partie de ma famille mais tant que je peux l’évité, ça serait juste parfait du moins jusqu’a ce que je sois prête.
Je dépose ma tasse de thé sur la table en face de moi et remonte mes pieds sous moi. De ma véranda je vois les jumeaux qui jouent au foot avec Malick, Maimouna, Farid et Fadia. Filles contre garçons. Je soupire lourdement comment est-ce que je me suis retrouvé ici, maintenant à fuir tout le monde, à sursauter au moindre bruit. Il y’a une semaine encore j’étais juste une femme à la recherche de son mari disparu et aujourd’hui…
« Salam, je te derange? »
C’est ma cousine Habiba c’est l’ainé des enfants de mon oncle Abdellah de maman « walaihkoum salam non ça va, je peux faire quelque chose pour toi? »
« Non, je voulais juste savoir comment tu vas? »
Hum, je sais juste ne la regardant qu’elle n’est pas sincère, elle n’est pas là pour savoir vraiment comment je vais mais pour autre chose? « Bien. »
« Je demande parce qu’on ne t’as pas beaucoup vu depuis que tu rentrée. »
« J’étais occupée. »
« Ok! » Elle marque un temps d’arrêt « et tout vas bien alors? »
N’ai-je pas déjà répondu à cette question? « Si tu me demandais vraiment ce que tu veux savoir qu’on gagne en temps » je rétorque en faisant un geste avec mes épaules. S’il il y’a une chose que j’abhorre c’est le commérage, le kongossa, les recontarts bref peu importe le nom qu’on lui donné.
Elle hausse aussi les épaules avant de répondre « je me suis dit que comme ton mari » elle fait des guillemets avec ses mains « suppose mort t’avais plutôt abandonne tu voudrais peut-être te confie. »
Mon sang ne fait qu’un tour à sa réponse, je me lève tellement vite que je renverse ma tasse de thé « et tu l’as appris comment? »
Une fausse surprise se peint sur son visage « donc c’est vrai? Mama ehhhhh ma soeur je croyais que les blancs n’abandonnaient pas femmes et enfants. »
Impossible de rate son ton moqueur et condescendant « je t’ai posé une question? »
« Pardon ne t’en prends pas à moi. » elle se lève on a la même taille le même teint chocolat du moins avant qu’elle n’abuse des crèmes éclaircissantes mais la ressemblance s’arrête là. « On vous dit de ne pas oublier d’où vous venez quand vous partez mais non seulement vous le faites mais vous épousez aussi des étrangers et quand ça tourne mal vous revenez nous trouve ici. »
La seule chose qui me retient de ne pas lui tombe aussi hors mis le fait que c’est mon ainé est le fait que mes enfants jouent juste en face « qui? »
« J’ai entendu ta mère en discute hier soir avec les autres. »
je ne l'écoute déjà plus quand je passe devant pour me dirige vers la maison d’en face. Deux ans après la disparition de Jafar j’ai décidé de construire à Foumban, maman y passais le plus clair de son temps, elle logeait chez mon oncle Yusef le cadet de la famille le problème c’est que avec ses deux femmes c’est devenu invivable ou encore chez grand mère à Foyet beaucoup trop loin de la ville. Alors j’ai décidé de payé un terrain voisin à la concession de mon oncle et d’y construire quelque chose à nous.
A Foumban c’est une tâche qui revient normalement au chef de famille, quand tous ceux qui sont à l’étranger rentrent c’est toujours comme on dit chez nous ‘’dans la maison de leur père’’. Ma soeur et moi en avions une mais après le divorce de mes parents on ne s’est plus senti le bienvenue. Apres la disparition de Jafar j’ai compris que bien que Maimouna ne dise jamais rien notre pays natal lui manquait tout comme à moi, qu’un jour il faudrait que j’y amené mes enfants en leur disant que c’était aussi chez eux, que je voudrais une fois mon mari retrouvé pourvoir l’y amené et lui montré où j’ai passe une partie de mon enfance et mes vacances d’été.
Maman voulait une maison de style colonial et moi une de style espagnole ne trouvant pas de compromis j’y ai fait construire deux maison se faisant face relie par une sorte de petit pont. La maison de maman n’a pas de véranda mais un grand jardin arrière composé d’une terrasse et je sais que juste avant la prière de Magrib (18h) elle et Dada aime s’y installer et sirote du thé glacé.
En ce moment mes tantes et oncles sont avec elle, je le sait parce les voitures de mes oncles sont gares dans la cour et mes tantes étaient déjà là quand je suis arrivée ainsi que Habiba.
Je contourne la maison par l’arrière pour tomber directement sur eux, à mon arrivée les conversations s’arrête mais pas avant que je n’entende ma mère dire ‘’c’est quand même le père de ces enfants.’’ « Salam. » mon ton est volontairement froid, un bruissement derrière moi m’apprend que Habiba me suit de prés. Bien comme ça elle pourras reporte une infos correcte si elle décide de ne pas la transformer à sa guise.
« Walaihkoum salam ma fille » répond t-ils en coeur.
Un silence pesant s’installe entre nous car au lieu de donné le motif de ma soudain interruption je les observe juste.
« Amsetou c’est quoi? » c’est maman qui me demande légèrement inquiète
« Rien je me suis juste dit que comme vous discutiez de mon mari » je fais des guillemets comme Habiba tout à l’heure en utilisant presque les même mots qu’elle « suppose mort qui finalement m’as plutôt abandonne je devrais être là? »
« Amsetou… » son ton est conciliant
« C’était une confidence que j’ai faite à ma mère à qui j’avais confiance pour le gardé pour elle. » mon ton à moi est accusateur.
« Elle as alors menti? Il ne t’as pas abandonne » s’offusque la grande soeur de maman Adja Pasima
maman se tourne vers elle « je n’ai jamais dit ça. »
« Le fait qu’il soit vivant et que pendant cinq ans il n’ai pas signe de vie est different de l’abandonné? » Reprend son autre soeur Nah Ramanh
« Au lieu de venir jouée les outragé faut demande de l’aide à tes ainés que nous sommes en commençant par pardon je me suis trompé. » Ajoute Habiba en passant devant moi s’associer avec les autres.
« Qu’est qu’elle fais ici? »
« …. » Elle me regarde l’air de n’avoir pas compris ma question.
« Pourquoi tu n’est pas chez ton toi à t’occuper de ton mari et de tes enfants? »
« Amsetou. » C’est un avertissement mais je l’ignore et continue.
« Laisse moi devine il t’as encore frappe? Tu as encore fuis le domicile conjugal? Pour venir reste où? »
« Dans la maison de ma tante. » Répond t-elle avec audace.
« La maison de quel tante? » Je ne devrais pas continue sur cette lance mais je suis comme possède « tout ça » j’englobe les environs d’un geste de la main « à été construit par moi avec l’argent du mari qui m’as abandonné. Alors au lieu d’être ici à ouvrir ta bouche de femme battue, lâche incapable d’autre choses que de ‘politiques douteuses’ et ‘d’intrigues’ je te conseil de foutre le camp de chez moi et d’allez laver ton propre linge sale. »
« Amsetou » ma mere s’exclame
« Qu’elle foute le camp d’ici maman, elle a deux heure sinon… » je stoppe ma tirade quand le choc sur le visage de maman m’informe que je suis en train d’aller trop loin et me tourne vers mes oncles, tantes et Dada inspire avant de me lancé plus calmement « Je ne sais pas exactement ce qui se passe, où il a été ces cinq dernières années ni même pourquoi mais ni vous ni personne n’a le droit de dire qu’il m’as abandonne avec mes enfants. » Mon regard se pose sur Adja « On parle d’un homme qui a disparu lors d’un crash d’avion bien avant que je ne découvre que j’étais enceinte, on parle d’un homme qui légalement m’as laisse à la tête de tout ce qu’il posséde, on parle d’un homme qui jamais ne vous a donné de raison de douté de lui. On parle d’un homme que vous avez rencontre et validé alors trêve d’intrigues, de politiques, de sournoiseries si vous n’êtes pas capables d’être objectifs alors n’en parle même pas. De plus suis-je venu vers vous vous dire que j’avais un problème? »
« Non » soupire mon oncle Abdellah.
Je me tourne vers Habiba une dernière fois « Pour ton information j’ai 31 ans, je suis une mère célibataire de deux enfants, je gère non pas une mais deux multinational et un hôtel dans quel univers parallèle à tu crus que j’avais besoin de l’aide d’une personne qui ne s’aime pas assez pour se choisir et sortir d’un mariage qui la tue à petit feu? »
« AMSETOU » maman à crier « fiche le champ avant que j’oublie comme tu viens de si bien le rappeler tes 31 ans. »
Son ton n’admettais aucune réplique et de façon j’ai dit ce que j’avais à dire alors je suis partie sans demande mon reste les laissant digérés mes mots dures certes mais vrai. Je voulais qu’il comprennent. Pas d’intrigues, ni d’ingérence encore moins de: il as dit que tu as dit que.