Chapitre 3
Write by Myss StaDou
Ça fait déjà deux semaines qu’Olivier et moi étions officiellement ensemble. Un samedi, il m’appelle pour savoir mon programme de la journée. Il m’invita au Cinéma Abbia pour voir Matrix qui chauffe. Ensuite nous irons à l’anniversaire de son ami. De là, nous ne rentrerons que le lendemain.
Toute joyeuse, je me fais belle, voulant lui plaire à tout prix. Je mets une robe moulante beige avec de jolies ballerines aux pieds et un petit veston, au cas il ferait frais dans la nuit. Mes parents ne sont plus trop stricts côté sorties, vu que j’ai eu le BAC et que je suis quand même assez responsable. On m’accorde donc d’aller à l’anniversaire d’une soi-disant amie. Olivier m’attendait à l’entrée du cinéma. Il était si beau ce soir. La lumière de 18h lui donne un air trop croquant dans sa chemise Afritude en lin beige et son pantalon noir. Mon cœur rate un battement.
« Anti, ce gars va me tuer avec les fraîcheurs », pensè-je. Il vient vers moi et m’embrasse sur la bouche. Je suis un peu gênée. Ça fait bizarre de m’imaginer que c’est mon mec. Il apprécie ma tenue et, me tenant par la main, nous entrons et achetons nos billets. Il me prend aussi de la Malta, des chewing gum, un paquet de lotus et des pop corn. Nous installons au fond de la salle, qui se remplissait peu à peu. Nous bavardons en attendant le début du film, car on était arrivé trop tôt.
Quand le film commence, il pose sa main sur ma cuisse. Ma robe étant remontée, je remercie le ciel pour la pénombre qui empêche les voisins de voir mon minuscule string noir. De temps en temps il bouge sa main sur ma cuisse et cela me donne des petites décharges dans le bas ventre, que j’essaie tant bien que mal de cacher. Un geste affectif se transforme en sensuel dans ma tête ? Qu’est-ce qu’il m’arrive ?
À force de gigoter, ma robe est remontée franchement jusqu’au bord de mes cuisses. N’osant pas retirer la main d’Olivier pour me lever et la tirer vers le bas, je reste ainsi, priant pour qu’il ne remarque rien. À un moment, je sens sa main glisser doucement vers le haut de ma cuisse, avec des caresses lentes. Je n’ai plus le temps du film, même comme mes yeux fixent l’écran. Le vrai film se passe ici dans le noir. Les choses que j’entends souvent… La main d’Olivier s’arrête juste au niveau de l’aine, posée à moitié sur ma cuisse et sur mon string. Je commence à respirer fort.
Heureusement que les deux sièges près de moi et celui devant moi étaient vides et que plus loin, un couple trop occupé à s’embrasser est assis là. Je lance un regard craintif à Olivier, qui souriait en regardant.
Je me rapproche de lui et lui murmure à l’oreille :
− Qu’est-ce que tu fais ?
− Bébé, laisse-toi faire. C’est rien de méchant, tu vas aimer.
− Hum, est ma seule réponse.
Sa main se pose sur mon string et se met à caresser la partie la plus chaude de mon corps. Le tissu du sous-vêtement est si fin que j’ai l’impression qu’il n’est pas là. Je me retiens de gémir. Olivier me caresse ainsi pendant des minutes et je me sens de plus en plus mouillée. J’ai trop peur qu’on nous surprenne. Un éclair de lucidité me frappe. Je tends la main gauche pour tirer sur ma robe et la droite pour soulever celle d’Olivier quand il me retient soudain.
− Laisse-toi faire, bébé. Il n’y a rien, me susurre-t-il à l’oreille.
Le geste de soulèvement du bassin que j’avais eu m’avait mis dans une position telle qu’Olivier pousse de ses doigts mon string sur le côté et pose un doigt sur le nid de ma féminité. Aïe… Il va allumer mon bouton d’or. Mama, j’ai honte, tellement je suis mouillée. Mais c’est trop bon. Il malaxe mon clitoris de son doigt, frottant les lèvres tout doucement. J’ai envie de gémir, mais je me mords les lèvres. Il me caresse ainsi durant de longues minutes. Tout doucement, il introduit le doigt au cœur de ma féminité… Je brûle de l’intérieur. Je n’ai qu’une seule envie, éteindre le feu.
Lançant un coup d’œil sur nos voisins, je me rends compte que le fond de la salle où nous sommes assis est rempli de couples qui n’étaient pas là pour voir le film. Les gens s’embrassent partout. C’est chaud. Regardant olivier, je le vois ouvrir tout doucement la braguette de son pantalon et sortir son membre déjà bien réveillé et je sursaute.
− Olivier qu’est-ce que tu fais comme ça ?nous allons te voir, lui dis-je tout bas.
− Non, car tu vas m’aider, est sa réponse avec un sourire carnassier.
Non que je n’ai pas envie qu’il continue ce qu’il fait, mais l’endroit n’est pas très approprié pour ce genre de choses. Je vois sa main caresser son membre durant quelques minutes. Une pensée de le toucher aussi traverse vite mon esprit. Il me regarde dans la pénombre et j’aurais bien aimé savoir ce qu’il voie, imagine. Bref à quoi il pense. Soudain il sort un préservatif de sa poche…
« Cet homme sort ce truc d’où ? Pour faire quoi avec ? »
Dans le noir je devais me concentrer sur ses gestes pour comprendre ce qu’il faisait. Il met le préso, se penche vers moi et me demande tout doucement de venir m’asseoir sur lui. Je suis étonnée et apeurée. Ce gars serait-il un sorcier ? Il veut qu’on nous tape ici ? Je ne bouge pas d’un millimètre.
Sa main revient se poser sur ma cuisse, puis mon aine et reprend son activité de tout à l’heure. Olivier me chauffé et me fait me tordre de plaisir. C’est comme dans un état second que je me soulève lentement pour m’installer assise sur ses cuisses. Nous restons tranquille un moment, mes yeux accrochés sur l’écran, sa main posée par le bas entre mes cuisses, en train de triturer mon bouton d’or.
Tout doucement, il remonte ma robe. Il me soulève ensuite et installe son membre juste au niveau de l’entrée de mon trésor. Poussant mon string sur le côté, il frotte un peu l’entrée et me fait ensuite m’asseoir d’un geste rapide. J’étouffe un cri. Plaisir ou douleur ? Je ne sais plus. Il se met à pousser mon bassin vers l’avant et l’arrière, tout doucement. C’est un plaisir malin et exquis. J’en oublie tous ces gens qui nous entourent.
Il écrase le pistache doucement, mais tellement bien que j’en veux plus. Je ne sais à quel moment il jouit, mais je sais que me soulevant doucement et me ramenant vers lui, il provoque une décharge puissante en moi que j’assimile comme une jouissance extatique. Des halètements étouffés proviennent aussi de lui, qui s’enfonce d’un coup encore plus en moi. La jouissance l’a aussi atteint.
− Ta robe était trop sexy. Je ne pouvais pas laisser.
− Ah bon ?
Quelques secondes plus tard, il me remet sur mon siège et sort le paquet de lotus. Je comprends enfin son rôle. Je me nettoie le plus discrètement possible, lui pareil. Quelques vingt minutes plus tard le film vint à sa fin. Ne me demandez pas ce qu’il s’y est passé ! J’étais trop occupée à tourner ma part de film.