chapitre 3

Write by Djamila Diallo

Bonne lecture à vous ❤❤❤✌✌


Dans mon lit d'hôpital, je me demande pourquoi Bakary me déteste comme cela, qu'ai-je fait pour mériter tout le mal qu'il me fait subir ? Est-ce parce que je suis pauvre ? Ou c'est tout simplement parce que je ne suis pas instruite ? Mais surtout pourquoi il fait cela à son ami qui l'aime comme un frère ? 


Ces multiples questions me passaient sans cesse l'esprit. 


Toute la nuit Djibril est silencieux, il ne m'a rien demandé au sujet de mon agression, je ne sais pas si c'est parce qu'il a découvert que mon agresseur avait abusé de moi ou si c'est pour autre chose. 


Et comme j'étais encore faible, je n'ai pas voulu lui poser la question. 


Le surlendemain, Djibril m'annonce en me lançant un regard furieux et interrogateur que nous avons perdu le bébé, 

Une nouvelle qui provoqua un choc chez moi du coup, je me suis mis à pleurer à chaude larme


- qui t'a fait ça ? Quel imbécile t'a fait cela, me demande Djibril d'un ton énervé. 


Je ne réponds pas 


- dis-moi le nom de ce salopard qui t'a fait ça ? ajoute-t-il en criant. 


Moi : je ne m'en souviens plus

Lui : comment ça, tu ne t'en souviens plus, Mariam ? Alors que je t'ai trouvé consciente ! 

Moi : (en larme) 


- excuse ma franchise, mais je ne te crois pas, je ne peux pas concevoir que tu ne puisses pas te souvenir de ton agresseur, tu connais celui qui t'a fait cela et j'exige que tu me dises son nom toute suite, dit-il d'un ton coléreux 


Moi : (en pleurant) Djibril arrête de crier pour l'amour de Dieu. 

Lui : d'accord, je me calme, mais saches qu'on n'en restera pas là. Tu me diras son nom. 


Bakary, se lève et prend une douche ensuite, il s'attable avec sa femme qui le soupçonne d'être responsable de mon sort.


- où étais-tu hier ? Lui demande sa femme froidement 


Lui : tu veux dire pourquoi je t'ai laissé seule à la fête hier ? 

Elle : en effet 


- eh bien, c'est un imbécile qui a cogné ma voiture et au lieu de s'excuser, il m'a mal parlé, je n'ai pas pu digérer ses dits du coup, je l'ai donné un coup-de-poing et ont s'est battu, mentait-il 


Sa femme n'étant pas convaincu lui demande si c'est ce type qui l'avait griffé le visage et il répond que oui. 


Elle : tu t'es vu avec Djibril ? 

Lui : non, pourquoi ? 

Elle : Sa femme a été agressée hier et son agresseur a abusé d'elle 


- quoi !! Exclame-t-il en écarquillant ses yeux comme s'il ne sais pas. 


- mais pourquoi personne ne m'a rien dit ? Ajoute-t-il 


- peut-être parce que, tu le savais déjà, réponds sa femme sur un ton sec


Lui : attend, que veux-tu dire ? 


- hier, tu as disparu au même moment que Mariam et elle a été retrouvée au même moment que tu m'a appelé pour me dire que tu étais rentré et, quand je suis rentrée à la maison, je t'ai trouvé dans un profond sommeil et l'odeur de ton savon m'a fait comprendre que tu avais pris une douche. 


Il reste silencieux un instant en essayant de trouver une réponse concrète.


- Bakary, serais-tu l'agresseur de ta cousine ? Ajoute sa femme 


Ne sachant pas quoi répondre à sa femme, il explose de colère 


- pourquoi tu n'irais pas poser tes stupides questions à la victime, parce que moi, je n'ai pas le temps pour des bêtises, réplique-t-il en colère puis, il s'est levé de la table. 


Sa femme n'étant toujours pas convaincue, décide d'aller me rendre visite à l'hôpital pour voir si elle pouvait trouver quelque chose qui confirmerait ses doutes


À l'hôpital :


En caressant mes cheveux, Djibril me demande encore, mais cette fois-ci avec une voix tendre et douce 


- parle-moi chérie, dis-moi le nom de ce monstre qui t'a fait cela.


Moi : Djibril pourquoi tu refuses de me croire 

Lui : c'est que je ne parviens pas à comprendre, comment ce fait t-il que tu ne puisses pas te souvenir de ce qui s'est passé alors que tu avais toutes tes facultés de discernement quand je t'ai retrouvé.


Ma voisine Bintou est rentrée dans cet intervalle de temps.


- Bonjour, comment te sens-tu, Mariam ? 


Djibril : Bonjour, Bintou !


Je tourne doucement ma tête vers elle et un sourire s'affiche sur mon visage.


Moi : je vais bien tantie Bintou ! 


Elle me prend la main et me demande distinctement ce qui s'était passé. 


J'ai hésité de parler devant Djibril et elle avait compris pourquoi je ne voulais pas répondre


Djibril : j'étais justement en train de la demander le nom de celui qui l'a fait cela, mais elle refuse de parler 

Bintou : peux-tu nous laisser seule un instant Djibril, s'il te plaît ! 

Djibril : d'accord, je vous laisse.


C'est ainsi que Djibril est sorti et il profita de ce moment pour aller acheter mes médicaments.


À la sortie de l'hôpital, il croise Oumou qui venait me voir. 


- Ah ! Djibril te voilà, j'allais justement t'appeler, dit Oumou gentiment. 


Djibril : comment vas-tu ma chère ? 

Elle : je vais bien merci, je suis venue voir ta femme où je peux la trouer


Il l'indique la salle puis, il continua sont chemin. 


Dans la salle :


Bintou : c'est lui n'est-ce pas ? 


- oui, il a tué Mon Bébé Tantie Bintou, dis-je d'une voix plaintive 


Bintou : ce Bakary n'a vraiment pas de cœur, comment peut-on traiter une femme de cette manière ? 


Oumou est rentrée en ce moment et elle avait entendue ce que Bintou avait dit. 


- je le savais, je savais que c'était lui ton agresseur, dit-elle en se dirigeant vers nous. 


Moi : (effrayé) de quoi parles-tu ? 

Bintou : c'est qui cette femme ? 

Oumou : je suis la femme de ce Bakary dont vous parlez 

Moi : personne n'a parlé de Bakary ici, t'a dû mal entendre

Oumou : Mariam, je ne suis pas stupide, j'ai bien entendu ce qu'elle a dit.

Moi : (bouche bée) 


- Mariam, regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu ne trompes pas Djibril avec Mon Mari, me dit-elle d'un ton sec. 


Moi : je ne trompe pas Djibril avec Bakary, je te le jure 

Elle : alors explique-moi pourquoi, t'a-t-il fait cela ? 

Moi : je ne peux rien te dire à ce sujet Oumou. 

Elle : mais pourquoi ? Il s'agit de mon mari donc j'ai le droit de savoir tout ce qui le concerne. 

Moi : c'est justement parce que tu es sa femme que je ne peux pas t'en parler.


- eh bien, si tu ne me dis pas ce qu'il y a entre mon mari et toi, j'irai toute suite racontée à Djibril ce que je viens d'entendre, dit-elle en se dirigeant vers la sortie. 


- attendez s'il vous plaît Madame, l'intercepte Bintou en l'attrapant par le bras. 


- Mariam, je pense qu'il est préférable que tu lui dises la vérité, ajoute Bintou. 


Moi : j'ai peur, qu'elle ne parle 


- je le sais, mais je ne pense pas si elle racontera a quelqu'un, me dit Bintou ensuite, elle s'est tournée vers Oumou. 


Bintou : madame, on peut compter sur votre discrétion ?

Elle : vous vous trompez si vous pensez que je vais couvrir la femme avec qui me trompe mon Mari 

Moi : je ne suis pas la maîtresse de ton mari oumou détrompe-toi

Oumou : alors pourquoi tout ce mystère ? Pourquoi tu ne me dirais pas le lien qui existe entre Mon Mari et toi ! 

Moi : je te dirais tout ce que tu veux savoir si tu me promets d'être discrète 

Oumou : et pourquoi devrais-je faire cela ? 

Moi : parce que c'est ma vie et l'honneur de ma famille qui est en jeu 

Oumou : eh bien d'accord, je te promets de garder ton secret. 

Moi : Tantie Bintou, pardon va voir si Djibril n'est pas à côté s'il te plaît. 


Elle est allée vérifier si Djibril n'était pas à côté.


Bintou : il n'est pas là, tu peux parler, je vais monter la garde 

Moi : merci ! 


- alors c'est quoi ce mystérieux secret, dit-elle en s'assoyant 


Moi : il se passe que ton mari Bakary et moi ne sommes pas des cousins, mais mari et femme 

Oumou : pardon ??? 

Moi : oui, il n'est pas mon cousin, au contraire, c'est lui mon véritable mari

Oumou : (perdue) serais-tu en train de me dire que toi et moi, on est co-épouse ? 

Moi : tout à fait, je suis ta co-épouse, la première femme de Bakary 

Oumou : ce n'est pas possible, alors qu'est-ce que tu fais avec Djibril ? 

Moi : c'est lui qui m'a cédé à Djibril tout simplement parce que je ne suis pas instruite en se faisant passer pour mon cousin 

Oumou : donc ton mariage avec Djibril est faux ? 

Moi : oui, mais Djibril ne le sait pas

Oumou : et tes parents dans tous ça ? 

Moi : mes parents sont au village, je n'ai personne ici

Oumou : et ceux qui sont là, qui sont-ils ? 

Moi : moi-même, je ne sais pas qui sont ces gens, ils se font passer pour mes parents parce qu'ils sont payés pour ça. 

Oumou : ce n'est pas croyable, Bakary est malade. Je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas me rendre compte que j'avais épousé un démon. 

Moi : le Mariage donne le pouvoir et la possibilité à certains hommes de nous nuir sinon, je te jure que je n'ai pas souhaité me retrouver dans cette situation. 

Oumou : comment tu fais pour supporter cette situation Mariam ? Pourquoi ne dirais-tu pas la vérité à Djibril ? 

Moi : il se passe que je suis tombée amoureuse de lui et je ne voudrais pas le perdre. 

Oumou : mais si tu ne lui dis pas maintenant la vérité que pensera-t-il de toi quand il découvrira que tu es l'épouse de son collègue ? 

Moi : tu ne peux pas savoir à quel point j'ai envie d'alléger ma conscience, mais si je parle, Bakary s'en prendra à ma mère 

Oumou : et pourquoi il t'a battu de cette manière ? 

Moi : je ne sais pas si, c'est parce que je lui ai dit que Djibril valait mieux que lui ou si, c'est uniquement pour me faire perdre mon bébé, mais le plus horrible dans tous ça, c'est qu'il a aussi abusé de moi. 

Oumou : mon dieu, quel genre de personne j'ai épousé... Et ton bébé ? 

Moi : je l'ai perdu malheureusement. 

Oumou : je n'arrive pas à croire que Bakary soit cruel à ce point, je sais qu'il est insupportable, mais au point de faire une chose pareille, ça non ! 


- hé ! hé ! Djibril arrive, nous interrompit Bintou en se dirigeant vers nous. 


- je peux compte sur ta discrétion Oumou ? dis-je à voix basse 


Oumou : t'inquiète, je ne dirais rien à personne, tu peux compter sur mon aide aussi 

Moi : merci. 


Djibril est rentré en ce moment. 


- Oumou, t'est toujours là ? Dit-il en rentrant, 


Oumou : oui, mais je suis sur le point de partir.


- où étais-tu ? Lui demandais-je 


Lui : j'étais allé acheter tes produits à la pharmacie et là, je me rappelle que tu n'avais pas encore mangé.

Moi : ce n'est pas grave, je peux attendre encore 


- il ne faut même pas espérer, car tu vas toute suite prendre ces médicaments, dit-il en se dirigeant vers la sortie. 


- Djibril t'aime énormément Mariam, dit Bintou 


Moi : oui, beaucoup. 


Oumou : c'est pour cette raison que je veux qu'elle lui dise la vérité sur leur mariage maintenant, comme ça, ça sera moins douloureux pour lui que d'apprendre par un autre. 

Moi : non, mais vous ne comprenez pas que s'il découvre que, je suis la femme de son collègue, il me quittera 

Bintou : mais tu n'es pas sa femme, ton mari, c'est Bakary pas Djibril et tôt ou tard, tu seras confronté à cette réalité. Donc vaut mieux le faire maintenant 

Oumou : elle dit vrai Mariam, il faut te ôter de la tête que Djibril soit ton mari, cherche plutôt une solution pour lui dire la vérité. 

Moi : (soupire) 


À la pâtisserie :


Djibril : bonjour, madame, je voudrais deux croissants au beurre et deux pains au chocolat s'il vous plaît.

L'employée : c'est tout Monsieur ? 

Djibril : vous avez quoi comme boisson ? 

L'employée : nous avons toute sorte de jus de fruit 

Djibril : eh bien, apportez-moi deux canettes de jus d'orange plus une bouteille d'eau


- d'accord, répond l'employer en allant apporter ce qu'il a commandé ensuite, elle est réapparue pour le servir.


L'employée : tenez ! 


- Merci, dit Djibril ensuite, il est parti 


Il se retourne à l'hôpital et trouve que Oumou n'était plus là. 


Moi : enfin te voilà ! 

Djibril : qui y-a-t'il ? 

Moi : Bintou voulait partir aussi.

Djibril : ah ! Je suis désolée pour le retard alors. 

Bintou : ce n'est pas grave, prend soin de ma sœur, je repasserai la voir le soir 

Djibril : d'accord et merci beaucoup 

Moi : merci, je t'attends 


- d'accord, prend soin de toi, dit-elle avant de partir. 


Djibril : j'ai acheté des croissants, tu vas te lever manger et prendre tes médicaments 

Moi : tu es vraiment têtu Djibril


Il allait me répondre quand ce psychopathe de Bakary est arrivé accompagné des parents qu'il a choisis pour moi.


- Mon dieu Djibril pourquoi, tu ne m'as pas prévenu. Dit Bakary. 


Dès que j'ai vue Bakary, j'ai perdu mon sang froid du coup, je me suis mis à crier. 


- Djibril ! Djibril ! s'il te plaît ne le laisse pas m'approcher... S'il te plaît tiens les loin de moi, s'il te plaît, dis-je d'une voix tremblante en tenant très fort la chemise de Djibril. 


- Bakary, peux-tu m'expliquer pourquoi ma femme a si peur de toi ? Et pourquoi ton visage est griffé de la sorte ? Dit Djibril à Bakary


Il gratte sa tête puis, il répond en ces termes :


- pour mon visage, je me suis battu avec un type et, en ce qui concerne ta femme, je ne sais pas pourquoi elle est effrayée de me voir. Moi, je suis juste venu la rendre visite, répond-il 


Djibril : eh bien pour l'instant, elle ne veut pas te voir. Donc repasse un autre jour 

Bakary : d'accord, il n'y a pas de soucis, je m'en vais.


Bakary est partit avec mes soi-disant parents ensuite, Djibril s'est tourné vers moi avec un regard douteux puis, il me demande en ces termes. 


Lui : pourquoi Bakary te fait si peur ? 


Merci de m'avoir lu ❤❤❤✌✌


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