chapitre 2
Write by Djamila Diallo
J'ai daigné vous mettre le chapitre 2 et 3 pour que vous soyez au même niveau que les autres, mais en ce qui concerne les suites sachez que, c'est après trois jours je les mets, car je n'ai pas le temps la journée, je me debrouille la nuit pour écrire. Merci d'avance bisous
Bonne lecture à vous ❤❤❤✌✌
Après que Bintou soit partit, je suis allée rejoindre Djibril dans la chambre.
- dit donc tu n'as pas faim ? Dis-je en rentrant.
Lui : non, j'ai mangé avec mes potes avant de rentrer
- Ah comme ça, tu as mangé dehors, je ne savais pas que je cuisinais si mal, dis-je en boudant
- Bien sûr que non mon amour, au contraire ta cuisine est la meilleure, je te jure, on m'y avait obligé, dit-il en me posant une bise sur la joue
- ne boude pas chérie, tu sais que je t'adore, ajoute-t-il en m'entourant ses bras
- d'accord, tu as gagné cette fois, mais la prochaine fois, tu seras sévèrement puni, dis-je sur un ton gentiment moqueur
Lui : à vos ordres Madame
Moi : "rire" je t'aime, tu sais !
Lui : moi encore plus mon cœur
Djibril est un homme doux, gentil et attentionné, il me traite avec beaucoup d'amour et d'attention, ce qui a fait que, je suis facilement tombée amoureuse de lui et le fait de savoir qu'il n'est pas mon véritable mari m'agace.
- dis-moi ça te dit de sortir ce soir ? Ajoute-t-il
- Sortir ?
Lui : oui, je viens de me rappeler qu'aujourd'hui, c'était l'anniversaire de la femme de Bachir et il a prévu de lui organiser une petite fête chez lui
Moi : Bakary viendra aussi ?
Lui : bien sûr qu'il viendra pourquoi cette question ?
Moi : pour rien, je voulais juste le savoir
Lui : il viendra avec son épouse, c'est pourquoi je veux que tu viennes avec moi
Moi : d'accord.
Pour être honnête, je ne voulais pas y aller, car je n'avais aucune envie de voir cet idiot de Bakary, mais par amour pour Djibril, j'ai décidé d'y aller.
Après qu'il m'ait dit cela, il est allé prendre sa douche, j'ai profité de cet instant pour choisir une belle tenue pour la fête.
Peu de temps après il est réapparu avec sa serviette
- apprête-toi, car il est bientôt l'heure, dit-il en s'essuyant
- d'accord, répondais-je ensuite, je suis allée à mon tour prendre une douche.
Je suis réapparue aussi au bout de quelques minutes et on s'est mis à nous préparer.
Djibril s'est habillé simplement d'un pantalon noir et une chemise blanche, moi, j'ai porté une belle tenue africaine qui me couvrait bien le corps puis, je me suis légèrement maquillée ensuite, j'ai enfilé mes talons.
- tu es resplendissante chérie, dit Djibril avec un beau sourire aux lèvres
Moi : merci !
Lui : on n'y va ?
Moi : oui.
Nous sommes partis.
En cours de route, je me demandais comment je vais pouvoir éviter Bakary, parce que je sais qu'il ne viendra m'embêter pour ma grossesse.
Arrivé chez son ami Bachir, on trouve que la plupart des invités étaient là-bas.
- bonsoir ! Avons-nous dit en rentrant.
- Bonsoir, venez vous asseoir, exclame la femme de Bachir
Nous sommes allé nous attabler avec eux
- Humm, je ne savais pas que tu avais une si belle épouse, dit fifi la femme de Bachir
Djibril : merci
Entre-temps Bakary est apparu avec sa femme Oumou, ils nous ont salué puis, ils se sont aussi attablés avec nous.
- comment vas-tu cousine, me dit Bakary sans gêne
- je vais bien merci, dis-je calmement
- c'est elle ton épouse Djibril ? Demande ma co-épouse Oumou
Djibril : oui, c'est elle ma déesse, comment la trouves-tu ?
Oumou : j'avoue qu'elle est très belle.
Djibril : (sourire) merci
Bakary étant contre les compliments que m'adressaient les autres, décide de me rabaisser en disant à sa femme de me parler la langue nationale, car je ne comprends pas assez bien le français et que c'est pour cette raison, je ne les répondais pas une chose qui a énervé Djibril.
- chérie, Mariam ne comprend pas ce que vous racontez exprime-toi en vernaculaire comme ça vous allez bien vous comprendre, dit Bakary sur un ton moqueur.
Djibril : Bakary, c'est quoi cette attitude ?
Bakary : mais c'est vrai Djibril, Mariam ne comprend pas assez bien le Français de ce fait, elle ne peut pas échanger avec elles
Djibril : le français, ce n'est pas sa langue, elle n'est donc pas obligée de la parler.
Bakary : eh pourquoi tu t'énerves Djibril, tu as oublié que Mariam était ma cousine et que je pouvais plaisanter avec elle
Djibril : Ce n'est pas parce qu'elle est ta cousine que tu vas te permettre de la rabaisser
- calmez-vous les gas, dit Bachir
- c'est Djibril qui s'est énervé, puisque ce que j'ai dit n'a aucune importance, dit Bakary
Djibril : que ça soit bien clair, je ne tolérerai pas que l'on manque de respect à ma femme. Donc, de la manière dont je respecte ton épouse, j'aimerai que tu fasses de même avec la mienne, dit Djibril d'un ton énervé
Bakary : d'accord, j'ai compris, cela ne se reproduira plus promis.
Djibril n'a rien dit.
Bachir est allé mettre de la musique pour baisser la tention
- venez danser, dit-il en dansant.
Mais Djibril n'était plus d'humeur, il voulait même que l'on rentre à la maison, mais je l'ai convaincu de rester
Entre-temps Bachir est venu le tirer par le bras pour qu'ils aillent danser et il accepta.
On était plus que trois autour de la table à savoir Bakary, son épouse et moi.
Bakary, pour pouvoir me menacer à nouveau, il demanda à sa femme de nous laisser seuls sous-prétexte qu'il veut s'excuser auprès de moi, un mensonge qu'il a inventé pour être seul avec moi.
Sa femme sans protester, se lève pour aller rejoindre les autres.
Et dès que sa femme s'est levée, je suis allée m'arrêter dehors, car je ne voulais pas de problème avec Djibril, mais il m'a suivi évidemment.
- apparemment, cet idiot t'aime beaucoup, commence-t-il
Moi : qu'est-ce que tu veux Bakary ?
Bakary : ce que je veux, c'est que tu te débarrasses de cette chose qui est en train de grandir dans ton ventre
Moi : tu es complètement malade si tu penses que je vais faire cela
Lui : Si tu ne te débarrasses pas de cette grossesse, je te réduirai en poussière Mariam
Moi : tu ferais mieux de te concentrer sur ton mariage et me laisser tranquille, parce que ce bébé que tu le veux ou pas, il va naître
Bakary : tu n'as pas honte de mettre au monde un enfant qui n'est pas de ton mari ?
Moi : je ne pense pas que tu sois la bonne personne pour me parler de honte Bakary, parce que s'il y a quelqu'un ici qui n'a vraiment pas honte, c'est bien toi, as-tu oublié que c'est toi qui m'as introduite dans la vie de Djibril après m'avoir ouvertement dit que tu ne voulais pas de moi, et maintenant, tu cours derrière moi comme un chien pour m'imposer tes stupides règles
Lui : je suis ton véritable mari, tu ne peux donc pas fonder une famille avec Djibril
Moi : qu'est-ce que tu espérais ? Que ton ami allait me garder chez lui comme un meuble ? Ou tu croyais que Djibril n'était pas un homme pour être sûr qu'il ne se passerait rien entre nous deux
Lui : ferme ta bouche et écoute ce que j'ai à te dire
Moi : c'est toi qui vas m'écouter.
Lui : (étonné)
- j'ai tellement eu envie de te remercier pour m'avoir sorti de ta vie, mais le moment était toujours mal choisi, et maintenant que tu es en face de moi, je vais profiter pour te remercier de m'avoir fait entrer dans la vie de l'homme le plus merveilleux sur terre
Lui : Ah vraiment !
Moi : oui, Djibril est la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie, bien qu'il ne soit pas mon véritable mari, c'est avec lui, je veux être pour l'éternité et je me fiche complément du reste, parce que de toutes les façons, je ne fais qu'obéir à mon ingrat de mari que tu es
Bakary : serais-tu en train de me dire que Djibril vaut mieux que moi ?
- il vaut non seulement mieux que toi, mais aussi, il te dépasse en tout, parce que Djibril lui, il a du respect pour les femmes et il les traite avec délicatesse, par contre toi, tu n'es qu'un animal, tu n'as le respect ni pour ta propre personne ni pour les autres
Lui : (touché)
- autre chose, il ne faut plus jamais pousser Djibril à manger dehors hein, parce que contrairement à toi, il a une épouse qui s'occupe de son ventre à la maison, si la tienne est incapable de faire pareil avec toi, c'est ton problème, mais n'embarque pas mon Djibril dans tes bêtises, tu as compris tchuurr, dis-je sur un ton méprisant sans crainte en le fixant droit dans les yeux.
Touché par mes propos, Bakary me sort de force de la cour sans que quelqu'un ne nous voit puis, il m'envoya quelque part pour me battre.
- lâche-moi Bakary ! Lâche-moi ! Répliquais-je
Il ne disait rien, arrivé au niveau de sa voiture, il m'a demandé de monter, j'ai refusé, il m'a jeté de force dedans.
- un geste de plus, je te descends, dit-il en colère ensuite, il est s'asseoir derrière le volant.
Pendant ce temps-là, Djibril me cherchait et mon téléphone n'arrêtait pas de sonner, mais il m'interdis de répondre à aucun appel.
- j'ai un très mauvais pressentiment, dit Djibril inquiet
Bachir : elle doit être avec Bakary puisque lui aussi, il n'est pas là
Djibril : je n'en suis pas sûr.
Fifi : alors appelé Bakary aussi
- son téléphone est avec moi, répond oumou
Bachir : c'est bizarre !
Djibril : moi, je vous laisse, parce qu'il faut que je retrouve ma femme.
Bachir : je viens avec toi
Djibril : non reste avec ta femme, je te tiendrais au courant
Bachir : d'accord, appel moi pour me dire comment les choses se présente.
Djibril : OK, Oumou, je pourrais te déposer chez toi si tu es prête pour rentrer !
Oumou : non merci, mais je préfère attendre Mon Mari
Djibril : OK.
C'est ainsi que Djibril est sorti à ma recherche.
Arrivé au niveau d'un chantier, Bakary gare la voiture et me sort de force de la voiture puis il se dirige vers ce chantier.
- où m'amènes-tu Bakary ? Dis-je d'un ton craintif en essayant de me tirer dans sa main
Mais il ne me répond pas, il continua à me tirer par le bras
Il m'envoya au fond du chantier où personne ne pouvait nous voir ni, nous entendre puis, il me jete par terre et se mis à me donner des coups-de-poing, je l'ai mordu à la main pour me défendre, mais fallait pas.
il m'a attrapé par le cou et me poussa sur le sol, je suis tombée en cognant ma tête sur une brique.
J'ai commencé alors à pleurer à chaude larme, car je ne supporte pas qu'on me brutalise
Il s'est dirigé vers moi furieux pour me battre encore.
je me suis mis à genoux pour le demander le publier afin qu'il cesse de me frapper mais en vain. Il refusa.
- je te demande pardon Bakary, dis-je à chaude larme en étant à genoux devant lui pensant qu'en faisant cela, qu'il allait être indulgent avec moi, mais c'était une hallucination, car il est devenu plus brutal qu'il n'était
Après m'avoir donné plusieurs coups douloureux dans le ventre et aux visages, il profita de mon corps en déchirant tous les habits que je portais, moi, aussi en essayant de me défendre, je l'ai griffé tout le visage.
Quand il a fini de faire ce qu'il voulait de moi, il a porté ses habits pour partir.
- tiens ton téléphone et appel Djibril pour qu'il vienne te chercher, parce que moi, je suis trop pressé pour rentrer, dit-il en me jetant mon téléphone puis, il est parti
J'étais sans voix tellement que j'étais bouleversée, et à cet instant ma seule crainte, c'était mon bébé, car j'avais mal partout même bougé mes membres était un problème pour moi, mon œil droit aussi était enflé de telle sorte que j'avais du mal à bien voir.
J'étais à présent dans une situation désespérée, car je ne voulais pas que Djibril me voie dans cet état, mais comment faire pour retourner à la maison alors que tous mes habits sont déchirés.
Après une longue réflexion, j'ai décidé de rappeler Djibril.
Et sans plus attendre, il est venu me chercher.
L'état dans lequel il m'a trouvé à provoquer un trouble chez lui du coup, il ne savait pas quelle attitude prendre.
Quant à moi, j'étais incapable de le regarder dans les yeux tellement que j'avais honte de lui.
La tête baissée, je sens sa main sur moi et sans me poser de question, il m'aide à me relever, mais j'avais du mal à marcher, il a jugé nécessaire alors de me prendre, il m'a pris et arrivé au niveau de la voiture, il m'a posé pour ouvrir la porte de derrière de la voiture puis, il m'a posé dedans, je me suis allée là-bas.
Il a démarré la voiture direction à la maison pour changer les habits salle et déchirer que je portais, après que cela fut fait, il m'envoya à l'hôpital.
Bakary, au lieu d'aller rechercher sa femme où il l'a laissé, il s'est directement rendu à la maison en laissant sa femme là-bas.
Bachir : Djibril vient de m'appeler, il a retrouvé sa femme, mais qu'elle va terriblement mal
Fifi : va-le rejoindre Chéri
Bachir : oui, j'y vais
- il se passe ici des choses pas normale, dit oumou fâcher
Fifi : pourquoi dis-tu cela ?
Oumou : Bakary m'a appelé pour me dire qu'il est rentré à la maison et soudain, on retrouve Mariam, tu ne trouves pas cela bizarre ?
Fifi : arrêtes de te faire des idées
Oumou : ma chère, j'ai un sixième sens très développé et je suis sûre et certaine qu'il était avec sa cousine
Fifi : si, c'est le cas pourquoi ferait-il du mal à sa cousine qui est en plus l'épouse de son ami, parce que tu as bien entendu mon mari dire que Mariam se portait très mal.
Oumou : je ne sais plus quoi penser franchement
Fifi : calme-toi et va voir ton mari
Oumou : je crois c'est ce que je vais faire, je vais aller lui poser directement la question.
Elles se furent un câlin ensuite oumou est partit.
Arrivé à la maison, elle trouve Bakary dans un profond sommeil tellement qu'il était fatigué.
À l'hôpital :
J'étais tellement affectée par ce que m'a fait Bakary que mes larmes n'arrêtaient pas de couler.
Merci de m'avoir lu ❤❤❤✌✌