Chapitre 3

Write by sokil

Chapitre 3 :

On dit souvent qu’il n y pas pire douleur que lorsqu’un parent perd son enfant, mais il y a aussi pire souffrance morale que de voir son enfant, la chair de sa chair , vivre avec un tel handicap physique et ce, pendant tout le restant de sa vie; François Keylian, mon amour ma vie ; je suis atterrée, je n’ai pas les mots pour décrire ce que j’endure à la place de cet être innocent ; à 10 mois, il est complètement sourd muet, j’ai du mal à m’y faire ; Martin est plus solide, il a prit la chose avec philosophie, il m’a dit qu’il y a beaucoup d’enfants qui vivent dans le monde avec ce genre d’anomalies, et qui réussissent très bien leur vie ; On a essayé de voir tous les spécialistes, en espérant qu’il y aurait un tout petit espoir, mais rien, il faut y faire face et accepter la réalité ; Martin, m’a comme toujours promis que tout se passera bien pour lui, pour nous, et que le moment venu nous irons même en Europe, essayer de voir, apprendre à vivre  ou alors comment éduquer un enfant sourd muet. Il prendra toutes les mesures pour que la vie de petit François soit une vie normale, comme celle des autres enfants de son âge. Tout ce que nous pouvons faire pour le moment c’est de le couver de notre amour, de tout l’amour possible, afin qu’il ne ressente pas cette différence.

Ce n’est qu’avec le temps que j’ai appris à faire face à ce problème ; petit à petit, nous avons appris à accepter cela dans notre vie, surtout moi ; petit à petit, j’ai appris et j’ai su comment affronter ça, j’ai appris à le protéger ;  nous avons été obligés d’apprendre le langage des sourds muets, pour pouvoir communiquer avec lui, nous venons de l’inscrire aussi dans école spécialisée pour enfants handicapés ; tout se passe bien pour lui, à cinq ans, François Keylian pète la forme et n’a pas l’air d’un enfant anormal ; au contraire, il est toujours jovial et ravive toujours la maison, c’est un réel bonheur de l’avoir avec nous, on en a presque oublié cette petite souffrance. En fin de compte, ça a été assez facile pour nous de surmonter ce problème, mais pas tout notre entourage ; la famille de Martin m’accuse de tous les maux, je suis toujours le bouc émissaire de toutes les façons, comme à l’époque chez mes parents où je subissais toujours les railleries, c’est comme ça que dans mon mariage je suis celle qui a gâté mon propre enfant, celle qui n’arrive plus à en faire d’autres, j’en entends des vertes et des pas mûres, mais j’ai le cœur solide ; Martin me soutien toujours, on se serre les coudes.

 On a toujours fait face à l’adversité ensemble, envers et contre tous. On s’est toujours senti forts et tout nous réussi comme; c’est notre challenge, ne jamais baisser la face et ne jamais baisser la garde. En cinq ans de vie commune, nous sommes considérés comme les plus puissants dans la famille, que ce soit du côté de Martin que de mon côté ! Notre chantier vient d’être terminé, et nous avons aménagé dans notre luxueuse villa ; un grand duplex avec cinq chambres, deux grands salons, une salle à manger de huit places, une cuisine équipée, notre chambre, appelée master bedroom à elle seule comprends la chambre proprement dite, il y a un coin détente, un dressing, une immense salle de bains et un grand balcon, c’est notre espace à nous, notre espace privé. Sans oublier le parking doté de quatre véhicules rutilants qui sont garés ; il y a longtemps que j’ai appris à conduire. On a décidé, pour la crémaillère, de faire une grande fête, on a invité tout le monde, les collègues de Martin, ses amis, sa famille pareil pour moi aussi, ma famille, mes amis ; pour l’occasion on a fait venir un prêtre, pour une messe d’action de grâce, ensuite la maison a été bénie ; à la fin de la journée, en soirée, quand tous les invités sont  partis, on s’est affalés sur le canapé dans un des petits salons situé à l’étage ; je  me suis blottie contre lui, petit François dormait depuis belle lurette.

-          Martin : Tu sais ? Je suis fier de toi ma chérie !

-          Moi : Noon c’est plutôt moi qui suis fière de toi ! sans toi on n’en serait pas là !

-          Martin : Mais toi aussi tu as ta part de responsabilité là dedans ! crois moi, si je ne t’avais pas épousé, il y a longtemps que je me serai égaré, tu as su me canaliser, tu m’as toujours donné cette force, tu m’as toujours poussé vers le côté positif, tu ne t’en rends peut être pas compte, mais tu as toujours été présente malgré les difficultés, je me souviens encore lorsque on avait su que petit François serait handicapé à vie, certes tu étais très abattue, mais tu as eu cette volonté de fer d’y croire, tu as toujours voulu t’en sortir, et j’aime ça chez toi ! alors pour le reste c’est pareil dans notre vie, cette volonté que tu as de toujours vouloir que les choses fonctionnent à merveille !

-          Moi : Ohhh Mon amour !!!! Je t’aime….

-          Martin : Moi aussi… Dis ! ça fait un bail qu’on n’a plus fait l’amour comme dans le bon vieux temps, ça te dit ? J’ai envie de toi mais d’une autre façon… (Il me chuchota dans le creux de l’oreille) j’ai envie de te baiser ….

-          Moi : Vieux coquin !!!!

-          Martin : Sérieux ! tu n’as pas envie de faire une petite folie ce soir ???

-          Moi : Siiii biensûr !!!! Viens là !!!!

Je me suis levée la première, j’avais mis une robe un peu moulante pour l’occasion, de couleur rouge, il faut avouer que entre temps j’avais fais beaucoup d’efforts pour perdre un peu de poids, la situation de petit François avait beaucoup favorisé cette perte de kilos en trop,  juste ce qu’il fallait, alors, prenant la vie du bon côté,  je m’efforçais d’être un peu plus attirante aux yeux de Martin. Je lui ai pris les deux mains afin qu’il se lève aussi, mais il a résisté, il  a plutôt passé ses mains sous ma robe, enlever mon string, soulever ma robe ; me faire des câlins sur mon sexe, l’effleurer ensuite de sa langue toute chaude ; je sens mon corps vibrer et une chaleur l’envahir en même temps.

-          Moi : Huuumm… Chéri ! pas ici stp allons dans la chambre…. Je… je ne suis …. Pas … sûre que tout le monde est déjà partiiiiiii !!!!!

-          Martin : M’enfous !!!!! je te veux là maintenant…..et puis, personne ne peut prendre le risque d’arriver jusqu’ici en haut !!!! c’est quand même un peu privé ici non ?

A peine il a terminé sa phrase qu’on a entendu un bruit de pas étouffés  juste à côté, ça vient du couloir.

-          Martin : Qui va là ?

On a sursauté, vite vite, j’ai rabaissé ma robe, lui aussi son pantalon qui était déjà baissé avec toutes ses civilités dehors, s’est vite rhabillé !!! Quelle honte !!! Martin s’est levé, et à la vitesse lumière a pu rattrapé le fameux « guetteur », c’était Guy, son autre frère que Martin suit directement ! Ce Guy, on peut en écrire tout un livre sur sa vie ! Il est le plus irresponsable de la famille, il vit au crochet de tout le monde, tantôt chez une de ses sœurs, tantôt chez un autre de ses frères, ou parfois, quand il a fini pour un temps d’emmerder tout le peuple, il rapplique au village chez les parents ; mais alors, depuis que l’on a aménagé dans la nouvelle maison, il est venu faire le sitting, soi-disant qu’il a une offre d’emploi très imminente, et que seul Martin pourrait l’aider à préparer son interview ; « A quel âge ??? » me suis je exclamé auprès de Martin, un vieux garçon comme ça ! Même pas fichu de savoir rédiger une simple lettre de motivation…. Bref, hormis ça Guy et moi ça ne colle pas fort fort, depuis la nuit des temps, je savais que je lui faisais toujours de l’effet à ce salaud, ça façon de me dévisager de haut en bas et son regard pesant qui s’attardait toujours sur mon derrière ; mais par respect, je me maîtrisais, je m’étais juste dis, que un jour viendra où j’aurai une bonne raison de l’empêcher de se retrouver dans mes 2 mètres 50 !!!! Et ce jour là est arrivé !

-          Moi : Fous-le à la porte !!!

-          Martin : Oui !!! Il va s’en aller… Il s’excuse juste…

-          Moi : Martin…. Tu sais très bien ce qui se passe avec lui !!!! Il nous épiait n’est ce pas ? Dans quel but ???? Et tu ôses venir me dire qu’il s’excuse ??? De quoi ? Et de quel droit il se permet de nous épier ???

-          Martin : Ok ok !! il va s’en aller….

-          Moi : C’est plus correct….

J’ai tourné les talons furieuse, rien que d’imaginer le regard de ce pervers sur mes fesses pendant que Martin me caressait l’entrejambe m’a écœuré et m’a donné la nausée, je me suis sentie toute sale, à un moment donné, j’ai eu l’impression que même Martin lui-même m’a souillée ce soir, quelle idée de vouloir faire ça après une réception, et où ? Même pas dans la chambre, mais au salon, alors que certaines personnes pouvaient encore rôder, surtout ce Guy, on l’avait même oublié, pensant qu’il était juste allé raccompagner telle ou telle personne.

-          Martin : Désolé ! chérie ! Je voulais juste pimenter la soirée ! je n’avais pas pensé un seul instant qu’il pouvait ….

-          Moi : Ca va !!! n’en parlons plus….

Je lui ai tourné le dos sur le lit, boudeuse ; il m’a attiré contre lui, je sens qu’il en a envie au plus haut point, je cède ; il m’enlève la nuisette, me retourne sur le ventre, je sens son membre dur vouloir entrer  en moi, je le stoppe net.

-          Moi : Non !!! où sont tes vieilles bonnes manières ?

-          Martin : Hein…. ? Quoi ???

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