Chapitre 3 : Baiser inattendu
Write by Alexa KEAS
ies en dépendaient, s’en suivirent des caresses qui me
firent frémir.
Le froid et la peur sur cette plage était en cet
instant un long souvenir pour moi car ses caresses me réchauffaient et dans ses
bras je me sentais en sécurité.
Nous ne parlions pas, nos corps parlaient à notre place, chacun avait envie de se libérer et on se complétait tout simplement.
J’interromps le baiser et me levai pour me dépouiller de ma robe devenue bien trop encombrante pour moi, je voulais plus! Je voulais que son corps et ses bras soient à cet instant les vêtements que je devais porter. Il se leva et me prit dans ses bras, de ses lèvres il explora tout mon corps en couvrant chaque parcelle de doux baisers… Sur cette plage dans cette nuit profonde nous fîmes l’amour.
***Dans la tête de Boris cette nuit-là !***
Je ne suis généralement pas aussi tendre et doux avec mes partenaires sexuelles (oui des partenaires sexuelles car une vraie relation je n’en ai jamais eu) mais Lydia, cette fille que je viens à peine de connaître, j’avais juste envie de lui faire l’amour d’une manière si tendre comme si je risquais de l’abîmer en y allant fort. Elle semblait vraiment aimer ce que je lui faisais, ce qui m’aida à mieux savourer cette œuvre d’art qu’est son corps…
En l’embrassant, je m’imaginais déjà recevoir une gifle ou tout simplement qu’elle prenne ses jambes à son coup car dans son regard je pouvais bien voir que ce n’était pas une fille aux mœurs légères, c’était juste une fille, encore une, soufrant des mauvais comportements d’un homme qu’elle aimait ! Je ne suis pas un saint, surement que si elle savait qui j’étais et ce que je faisais de ma vie, elle ne serait pas là s’abandonnant ainsi dans mes bras.
Je suis un homme qui n’a pas peur de prendre des risques, j’en ai toujours pris et de très hauts risques pouvant me coûter la vie à chaque instant ! Cette vie, je ne l’ai pas vraiment choisi, c’est un « cercle » qui une fois refermé sur nous refuse de nous laisser sortir. Je suis dans l’obligation d’assumer cette vie de merde ! Quoiqu’il en soit, je trouverai bien un moyen de m’en sortir bientôt…
***Boris et Lydia cette nuit-là***
Lydia : Je….
Boris : Chuuuuuuuut, ne dis rien, viens allons-nous en, je te raccompagne, euh… où habites tu ? Sans me répondre, elle se leva, mis sa robe au même moment que je mettais mes vêtements aussi, je lui tandis la main et naturellement, elle glissa sa main si douce dans la mienne et nous marchions vers la route comme deux amoureux de longue date, main dans la main.
Lydia : Avant toute chose,
j’aimerais que tu saches…
Boris lui coupant la parole : stp, ne dis rien pour
gâcher la magie de cet instant. Nous nous reverrons, du moins, je veux te
revoir et j’espère que tu me le permettras ! Je ne veux pas qu’être pour toi
l’amour d’un soir, je veux être plus que ça… !
Lydia : Je te retourne ta phrase, “ Ne gâches pas
la magie de cet instant“ !
Boris gêné : Euh ok, tu as raison ma belle
Nous marchons encore un peu jusqu’à l’hôtel Palm Beach, un autre grand hôtel pas loin de la plage, (en face se situe la plus célèbre des boîtes de nuits de Lomé le PRIVILEGE NIGHT CLUB), vue l’heure tardive j’ai quand même pu négocier un taxi à louer et en partant je donnai mon numéro à Boris qui me rappela le lendemain… Et le début de notre grande histoire !
***3mois passèrent***
Je ne m’étais jamais senti aussi aimée, il était attentionné, si doux, toujours présent quand j’en avais besoin et même quand je ne m’y attendais pas. J’avais besoin de temps pour digérer ce que j’avais vécu avec chose et avec cette nuit chaude à la plage, j’ai préféré prendre le temps pour ne pas me lancer dans une danse où je ne pourrais contrôler mes pas. Nous nous limitions à nous voir dans des restaurants, des crèmeries ou même à la plage, il venait me chercher au boulot pour les déjeuners, me ramenait chez moi le soir…
Bref il faisait partie de mon quotidien. Nous échangions quand même des baisers et rien de plus. Vient le moment où un soir en nous promenant le long de la plage (notre endroit préféré), j’émis l’idée d’aller alors connaître chez lui. Boris n’appréciait pas trop l’idée mais devant mon insistance, il finit par céder.