Chapitre 3 : Le dépucelage

Write by casanova

J’observais ses gestes, je ressentais ses caresses, je n’avais aucune notion de ce qu’étaient les préliminaires, je me contentais juste de subir avec plaisir et de l’imiter .

Ce fut une magnifique poitrine ferme qu’elle laissa paraitre lorsqu’elle se décida enfin à enlever ce soutif qui devenait de plus en plus encombrant vu la tournure qu’avaient pris les évènements.

Son teint clair faisait ressortir la noirceur de ses têtons qui donnait l’impression que ses seins étaient des fruits sauvages à déguster sans modération.
À leur vue, je ne pensai point, je suivi juste mon instinct. J’y déposai d’abord de petits baisers avant de les prendre entre mes lèvres et de les lécher tout doucement. J’étais quelques peu maladroit je l’avoue et cela était sans doute dû à mon manque d’expérience .J’étais néanmoins décidé à ne rien laisser paraitre et à donner le meilleur de moi-même afin que les prochaines minutes soient les meilleures de ma vie.

Seigneur elle sentait tellement bon. Elle enleva délicatement mon boxer et se mit à me faire des choses atrocement douces avec ses lèvres et sa langue. Je planais de jouissance et c’est alors que je sentis un trait me traverser le corps.
Héé oui , c’était plus d’émotion que je ne pouvais supporter ,Je venais de me vider de mon eau vitale et ceci de la façon la plus maladroite possible .Un puissant sentiment de gêne s’empara de moi , mais Nadia me rassura tout de suite en me caressant le torse puis en m’embrassant dans le creux du cou et enfin en me chuchotant à l’oreille que c’était normal que ça se passe comme ça la première fois .

J’étais un peu surpris par ces paroles qui me mettaient encore plus mal à l’aise vu que mon manque d’expérience avait été mis à nu. Je suis vraiment désolé lui répondis-je.

Je me levai, m’essuyai et au moment où la gêne m’avait complètement paralysé au point de vouloir m’enfuir, elle descendit du lit, posa ses mains délicatement sur mon sexe et se remit à m’embrasser dans le cou pour finir par me donner un baiser des plus fougueux.
Elle venait tout simplement de me réactiver et ce de la manière la plus efficace qui soit. Elle enleva délicatement son string quand elle le senti, me repoussa doucement vers le lit pour me faire comprendre que je devais m’allonger (ce que je fis immédiatement sans me faire prier) et vint sur moi.
Quand on parle de première fois, on a tendance à penser à la femme, personne ne fait réellement attention à ce que peut ressentir un homme qui pour la première fois découvre les plaisirs de la chair.

C’est si intense, si majestueux, si divin, si sensuel, si émouvant de s’introduire pour la première fois en une femme et de la sentir se resserrer, sentir sa chaleur vous être transmis par les fines parois de vos organes génitaux qui s’enlacent et s’entrelacent.
On a parfois l’impression d’être aspiré, nos terminaisons nerveuses donnent l’impression d’être saturées par le flux d’information qu’elles reçoivent. Les plaisirs de la chair, ils furent, ils étaient, ils sont, et ils seront à jamais cet ingrédient sans lequel la vie ne vaut la peine d’être vécue.

Nadia avait pour vocation ce soir là d’élever mon âme, et c’est ce qu’elle faisait à chaque fois qu’elle virevoltait telle une toupille et rétractait ses parois.

Je n’avais pas le contrôle sur cette manifestation nocturne de cérémonie sexuelle. Je lui appartenais un point c’est tout, acceptant de toute mon âme ce voyage inaugural à deux.

Sa main posée fermement sur ma poitrine lui servait d’appuis solides pendant son ballet. Elle était en transe telle une prêtresse de vaudou possédée par les esprits. Elle transpirait, accélérait, puis après 15 min de chevauchées intenses, stop. Elle se mit à grelotter. Je cru d’abord qu’elle avait pris froid, ce qui me surpris vu qu’elle était en sueur. Elle vint s’échouer tel un bateau naufragé sur ma poitrine, moi toujours en elle. Je venais d’assister au premier orgasme féminin sans même le savoir.

Je voulu me dégager pour changer de position mais elle me retint. On resta ainsi pendant quelques minutes sans bouger, je continuais à la caresser dans le dos quand je senti une goutte d’eau couler sur ma poitrine. Ce que je prenais pour des goutes de sueur étaient en fait des gouttes de larmes. Pourquoi ? Je ne sais pas et je ne demandai point.
Cette nuit là ce fut sans mon pucelage que je rentrai chez moi. Il sonnait 4h 17 min quand je franchis le seuil de la porte de ma chambre. Une fois à l’intérieur je ne trouvai point le Sommeil et me mis simplement à revivre dans ma tête tous ces évènements qui venaient de se dérouler. Il ne faisait plus aucun doute : J’étais complètement fou de Nadia.
J’allais à peine fermer les yeux quand je reçus << Tu es spécial >>. C’était un message que Nadia venait de m’envoyer et qui m’emporta dans les bras de Morphée avec toute la joie que mon cœur pouvait contenir ce jour là sans lâcher.
J’entendais des bruits lointains dans mon sommeil, comme si l’on frappait contre du bois et quand je me rendis compte enfin que c’était à ma porte qu’on tapait, j’entendis des voix dehors. C’était ma mère qui appelait papa je crois mais qu’est ce qu’elle disait je ne sais pas, je n’entendais rien et tout ce bruit me donnait des maux de tête.

Maman – akwèyinou tu es là ?

C’’est comme ça que la daronne avait pour habitude de m’appeler (surtout quand elle était anxieuse). Ce nom en langue Goun (langue du sud du Bénin) signifiait littéralement ‘’ l’argent est utile ’’ et je le devais aux nombreuses dépenses qu’avait occasionné ma naissance à mes parents à l’époque.

Moi – Oui Mumm lui répondis- je faiblement en me levant pour ouvrir la porte.

Ils étaient tous les deux là debout devant ma porte. Le premier réflexe de mon père fut de poser le revers de sa main sur mon cou histoire de voir si je n’avais pas de la fièvre.
Il n’a rien dit il en tournant son regard dans la direction de ma mère.

Maman – Pourquoi tu as dormi tout ce temps ?
Ils étaient très bien habillés, on aurait dit des gens qui venaient tout droit d’une fête. Les voir aussi bien habillé provoqua un déclic dans mon cerveau. Hier c’était samedi et tout ce qui s’était passé la veille revint automatiquement envahir mes pensées. Si hier était samedi alors on était dimanche et mes parents revenaient de la messe ? Quelle heure était il donc ?

Maman – tout va bien ?

S’il y a un métier que maman aurait dû faire c’était celui d’inspecteur de police le genre colombo je vous assure. Elle fouinait partout dès qu’un phénomène lui semblait étrange.

Moi – Je vais bien maman j’ai juste bossé tard.

Maman – ok mais dépêche toi de te préparer pour nous rejoindre à table, on déjeune dans quelques minutes.

On déjeune ? Quand je revins enfin dans ma chambre, je m’aperçu qu’il était effectivement 12 h 30. Je pris rapidement un bain et rejoignis mes parents à table.

Je passai l’après midi dans la chambre à relire mes cours quand je me souvins du message de Nadia. Je pris mon phone, le relut encore une fois et l’instant d’après j’entrepris de discuter un peu avec elle.

Moi – si je suis spécial c’est que t’es unique.
15 min mais rien, elle n’avait pas encore répondu et ça m’angoissait déjà. Au bout d’une heure d’attente je décidai de me replonger dans mes cahiers afin de ne plus trop y penser mais c’était peine perdue. A peine je replongeais dans mes cahier que je revoyais son beau corps se redessiner sous mes yeux et cette chanson de Marvin qui ne cessait d’aller et venir dans ma tête. Je n’arrivais pas à me concentrer alors je m’allongeai sur le lit et je mis ‘’ Lady ‘’ de Kenny Rogers.

La chanson allait à peine finir quand mon portable vibra. Je m’empressai de le prendre pour lire le nouveau message que je venais de recevoir et que ne fut pas ma déception quand je me rendis compte que ce n’était pas elle mais plutôt Eric un copain de classe qui m’invitait à fidjrossè plage à 16 h.

Moi – C’est comment rico ? Ce sera sans moi je n’ai pas encore fini de réviser

Eric – Yooo Mano qu’est que tu fais ? Man do wouyan nou mi laa, ntè blo a ka té? (Ne Me mets pas la honte qu’est ce que tu fais ?)

Moi – La honte comment ?

Eric – Mais je t’avais parlé de la cousine de Vanessa (sa petite amie) qui a flashé sur toi là non ?

Moi – Yep

Eric – Ha mais elle est là et elle te réclame ici mon frère ne laisse pas passer la chance de ta vie bro, femme comme ça on gagne pas tous les jours.

Ça c’est Eric et comme vous avez pu le constater , ça fait un bon moment qu’il essaie de me brancher à la cousine de sa petite amie avec qui j’avais discuté quelques fois quand je suivais Eric pour aller voir Vanessa il y a quelques mois au début de leur relation .

Moi – ok je viens alors vous êtes où exactement ?

Eric - haa viens juste à la fin des pavées là et fais
moi signe je viendrai te chercher.

Moi – ok je serai là dans quelques minutes
J’enfilai juste un baggi culotte couleur kaki et un tee – short blanc Ed- Hardy (chintok bien sûr) qui m’allait à merveille .comme chaussures j’avais mis des nus pieds blancs qui allaient parfaitement avec le tout. Quand je sortis de la chambre je trouvai la domestique qui regardait une télé film au salon, les parents étaient dans leur chambre.

Je lui fis donc signe que je sortais en lui précisant où j’allais bien sûr car Papa n’avait rien contre les sorties mais exigeait de savoir exactement où j’étais et avec qui.

2 min et j’étais déjà dans le hall de l’immeuble en train de faire sortir ma moto. C’était une Honda (Dream) très prisée à l’époque et avec laquelle il ne fallait pas sortir tard dans la nuit au risque de se la faire arracher.
J’allais à peine mettre le moteur en marche quand je vis une grosse berline aux vitres teintées de noir se garer devant l’immeuble.

Quand la portière passager s’ouvrit elle était là devant moi, belle, élégante, sexy et rayonnante les yeux fixés sur moi avec ce sourire coquin ….

La vie de Harlem