Chapitre 4: Grace
Write by casanova
C’était l’incarnation même de la sensualité cette femme.
Même si j’eus un brin de jalousie en la voyant sortir du véhicule d’un
autre, son sourire coquin eut pour effet de me rappeler ce qu’elle
représentait à mes yeux à cet instant là, une femme spéciale avec qui
j’avais perdu mon pucelage de la façon la plus sensuelle qui soit.
C’était ça le plus important à mes yeux. Le reste n’avait plus
d’importance (enfin c’est ce que l’adolescent que j’étais à l’époque
pensait).
Nadia – Bonsoir Harl comment tu vas ?
Moi – Bien m’dam et vous ?
Je préférais l’appeler madame et la vouvoyer quand on était en publique
afin d’éviter d’attirer l’attention et en plus ça ne la gênait pas du
tout que je l’appelle ainsi.
Nadia – je vais bien chou, mais tu sors on dirait ?
Harlem – Oui je vais voir des amis
Ok à tout à l’heure alors avait elle dit en me faisant un clin qui
n’eut pour effet que de me gorger d’espoir en imaginant nos prochaines
retrouvailles. Elle se retourna ensuite vers l’homme qui descendait de
la voiture
Nadia – Dine tu montes un instant non ?
Dine – Oui chérie je viens déjà je vais mieux me garer.
Pfft chérie ?? Il avait dit chérie ?
L’homme qui la suivait ne m’était pas étranger, il avait l’habitude de
venir la voir et même de la déposer quand elle revenait du service.
Il était très grand de taille, noir avec des traits fins comme un
sénégalais. Il était vraiment beau et avait de l’allure ça je dois le
reconnaitre et j’étais même un peu complexé en l’observant.
Après cette rencontre je n’avais qu’une seule envie monter dans ma
chambre m’enfermer et ne plus repenser à cet épisode mais j’avais donné
ma parole à Eric qui comptait certainement sur moi. Une fois arrivé à la
plage, je confiai ma moto à un garde vélo et entrepris de joindre Eric
quand mon phone sonna.
Moi – Allo
Eric – Oui retourne toi je fais signe de la main tu me vois ?
Moi – Haa oui je te vois c’est toi en rouge non ?
Eric – yep viens vite les gens s’impatientent ici loll
Je tiens à dire ceci aux hommes qui me lisent en ce moment, quand une
jeune femme en début de puberté a un faible pour vous ne faites jamais
la sourde oreille au risque de le regretter amèrement. Il faut faire ce
qu’on les connaisseurs appellent ‘’ l’élevage ‘’ au risque de vous en
mordre les doigts une fois que la puberté aurait entrepris les
aménagements et ressortit toute sa féminité.
Plus je
m’approchais et mieux je distinguais ses traits. Elle avait un teint
caramel certainement hérité de sa mère métis. Ses yeux semblaient
s’illuminer à ma vue et franchement la timidité commençait déjà à
s’emparer de moi.
Moi – Bonjour Eric
Eric – Awéé (frérot) c’est comment ?
Moi – Bien et toi ?
Vanessa – Viens me faire le bis beau frère (elle me taquinait toujours
ainsi mais je ne savais pas si c’était à cause d’Eric qui était comme un
frère pour moi ou à cause de sa cousine).
Moi on ne me salue
pas ? Furent ces premiers mots. Putain qu’elle était belle et elle
n’avait même plus de trace de ces boutons d’acné qui me décourageaient
un peu à l’époque. Elle était complètement transformée avec une poitrine
seigneurr Dieu Mais à quoi pensais tu en dessinant ce modèle ?
Ce qui se passa ensuite fut inexplicable . Je ne pouvais plus parler,
hypnotisé par une peur qui ne cessait de grandir. Ces yeux étaient d’un
marron foncé et étrange. Quand elle me fixait j’avais des flashs de ma
nuit dernière avec Nadia, je ne comprenais pas.
Grace était son nom, et à mieux l’observer, il lui allait parfaitement car tout en elle était grâce et féminité.
Moi – Bon... Bonsoir Grace comment tu vas ?
Elle ne répondit pas et vint juste m’embrasser. Elle était un peu plus
courte que Nadia et je la dépassais d’une petite taille au moins, je dus
donc m’abaisser un peu pour la prendre dans mes bras. Elle me serra
fort en faisant une bise sur la joue qui dura un bon moment avant
qu’Eric n’intervienne avec son ici ce n’est pas encore la chambre hein
vous savez ?
Une fois libéré de son étreinte nos regards se
croisèrent. Il y avait quelque chose dans son regard. Cette chose qui
était dans le regard de toute femme amoureuse. Cette passion et cette
vénération pour l’être aimé.
Elle portait une mini jupe qui
volait au vent et laissait entrevoir des jambes belles, claires et sans
doute lisses comme la peau d'un bébé. Son body blanc et un peu
transparent laissait entrevoir en regardant bien ses seins qui étaient
nettement plus gros que ceux de Nadia. Elle ne portait pas de soutien
gorge cette fille et ça n’en valait pas la peine car ses tours n’avaient
point besoin d’être soutenues pour pointer en avant telles des pylônes.
La Bible dit ceci : << Que ta fontaine soit bénie et
jouis de la femme de ta jeunesse, biche amoureuse et gracieuse Gazelle.
Que ses seins te comblent en tout temps. Enivre-toi toujours de son
amour. >> Ces paroles du Roi Salomon ne répétaient dans ma tête à
chaque fois que mon regard croisait le sien ou se posait sur les parties
les plus sensuelles de son corps.
Grace : j’ai envie de marcher un peu tu m’accompagnes ?
Moi : Oui pourquoi pas ?
Je me tournai vers Eric qui me fit juste signe de la main. Le fait que
je m’éloigne un peu avec La cousine de Vanessa l’arrangeait surement car
lui permettant de se retrouver un peu seul avec sa dulcinée qui ne
cessait pas de faire des signes à Grace depuis tout à l’heure pensant
peut être que je ne la voyais pas du coin de l’œil .
Grace – Je suis vraiment contente que tu sois venu
Moi – haa bon !!
Grace – Oui j’vais l’impression de gêner les deux tourtereaux et en plus j’avais vraiment envie de te voir
Moi - …..
Grace : Harlem ….
Moi – oui ?
Grace – Je sais qu’on ne s’est pas vu depuis près de 6 mois mais il faut que je t’avoue un truc
Je m’attendais déjà un peu à ce qu’elle allait me dire et je craignais
déjà le genre de réponse que j’allais lui donner car il y avait Nadia.
Même si je ne savais ce qu’elle ressentait vraiment pour moi, je
l’aimais et c’était vraiment important en plus je ne voulais pas faire
souffrir Grace qui semblait être vraiment amoureuse de moi.
Grace : Harlem
Cette fois elle s’arrêta de marcher et se tourna vers moi. Elle avait
vraiment de beaux traits cette fille avais-je pensé en lui faisant face.
Grace : Harlem j’ai des sentiments pour toi et ce depuis le jour où je t’ai vu pour la première fois sur la moto d’Eric.
Grace : Je ….. , je t’aime Harlem.
Certains pensent que quand une femme déclare sa flamme à un homme c’est
qu’elle a peu de vertu où encore que ce n’est pas bien, car elle perd
sa valeur aux yeux de ce dernier.
Laissez-moi-vous dire qu’il
n’y a rien de plus magnifique qu’une femme qui déclare sa flamme. Les
femmes ont plusieurs façons de vous dire qu’elles vous aiment c’est
vrai, ceci soit par le regard, le comportement quand vous êtes à côté
d’elle, les paroles et les gestes. Mais quand cet amour à l’intérieur
est aussi chaud et abondant qu’un magma, c’est souvent une éruption qui a
lieu à l’intérieur et qui se manifeste à l’extérieur par des paroles
qui servent de larves pour libérer le cœur et exprimer à l’autre ce
qu’on ressent, et c’est ce qui était en train de se passer en ce moment
là avec Grace.
J’éprouvais des sentiments pour cette fille
mais lesquels exactement je ne sais pas. La seule chose dont j’étais sûr
c’est que j’étais amoureux de sa façon de m’aimer et de me le faire
savoir.
Grace : Je ….
Moi : tu n’as plus besoin de continuer Grace, je sais exactement ce que tu ressens
Elle ne disait plus rien, comme si elle attendait une réponse de moi qui ne sortait pas.
Je ne pouvais la faire souffrir, je ne voulais pas la faire souffrir
mais je savais que quelque soit la réponse que je lui donnerais, cela
inévitable aujourd’hui ou plus tard.
Je décidai donc de me
conduire en lâche et de reporter sa souffrance à plus tard .Moi aussi
j’ai des sentiments pour toi Grace lui répondis- je après quelques
minutes d’hésitations.
Grace : en es tu vraiment sûr ?
Moi : Oui j’en suis sûr.
Grace : peux tu me prendre dans tes bras ?
Je la pris dans mes bras comme elle me l’avait demandé et mon cœur se serra. Avais-je le droit de faire ça ?