Chapitre 3 : Le désespoir des "Hyppocrates".

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C’est le service des urgences des CHU qui raconte à ceux qui veulent  bien faire attention à la détresse humaine ce genre de fait. Les murs sont les témoins muets de drames indicibles et le personnel s’y habitue.

Plusieurs fois, ils ont été témoin de ces scènes où l’on distingue avant tout, une femme en pleur, gémissant et suppliant tous les cieux. Oui, généralement c’est la femme qu’on voit avant l’homme. Une femme en pleur, les cheveux défaits, l’air hagard. Un novice aurait pensé que c’est elle qui est en détresse. Mais non. Elle accompagne le brancard sur lequel git, l’admis en urgence.

Une fois, il a s’agit de l’enfant unique. Passionné de moto. L’engin, c’est la maman qui le lui a acheté. Parce qu’elle n’en pouvait plus de dire non. Avec son joujou, la passion va grandissante. Il s’enivre de plus en plus de vitesse. Que c’est grisant la vitesse !  Il arrive à en oublier le danger. Et lui et le Père et la mère et le reste de la fratrie, tous finissent par croire qu’ils l’on apprivoisé, le danger de la route.

Une autre fois, c’est la domestique. Juvénile avec des rondeurs insolentes, qui n’a pas pu résister longtemps aux assauts des mâles de la maison. On les voit rasant les murs de l’urgence en louvoyant pour ne pas se croiser du regard. Tandis que, oui tandis que les femmes sont, encore elles, en pleurs, priant tous les dieux pour la survie de l’enfant d’autrui à eux confier.

Ou si ce n’est l'ainé des filles qui a égaré, il y quelques mois de cela, ces règles dans l’entrejambe d’un garçon dont elle est éperdument amoureuse. Mais le garçon, n’étant pas encore rassasié de ces fleurs à peine éclosent, refuse d’assumer toute responsabilité. Comment pouvait-il distinguer l’une d’entre l’autre, puisque toutes sont passées dans sa garçonnière un même soir ou la ville était privée de courant électrique.

Mais le plus souvent, c’est le personnel des urgences du CHU, comme dit plus haut, qui ne sachant plus à quels saints se vouer devant l’afflux de ces hères inconnus; qui face aux lamentions de ceux qui se vident  de leur sang, désespèrent et se mettent à dépouiller tout ce beau monde de tout ce qui leur reste : leurs sous et leurs biens, avant qu’ils ne soient happer par la mort.

Qu’on se le tienne pour dit : Lorsque le diable se met à cligner des yeux, les hommes râlent.

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