Chapitre 3~ Un mercredi ordinaire pour Peter ~
Write by Lilly Rose AGNOURET
Chapitre 3~ Un mercredi ordinaire pour Peter ~
Mon cousin Johnny m'appelle ce matin très enjoué.
« Mec, j'ai été promu ! Imagine un peu. Je suis
désormais le chef d'équipe au courrier. J'ai 6 bonshommes sous ma
tutelle ! Passe me voir. »
Il travaille pour une compagnie pétrolière de renom qui a
des bureaux à Libreville, Port-Gentil et Gamba.
Je suis heureux pour lui.
Je décide de sécher les cours pour lui rendre une visite à
son lieu de travail.
Il est tellement heureux et rangé aujourd'hui !
Cela me change du Johnny chômeur et fauché qui venait racler
le fond des marmites de ma mère pour avoir de quoi manger.
Je me prépare donc à sécher les cours pour rendre visite à
mon cousin.
De toute manière, je n'ai pas très envie d'aller en classe
ce matin.
Le professeur d'anglais rend les copies du dernier devoir sur
table.
Si tout va bien, j'aurais un 4.
Donc, pas de quoi s'affoler.
Vous vous demandez comment j'ai fait pour atterrir en
terminale ?
C'est simple, je me suis mis en couple avec les meilleures de
la classe.
Des filles tellement studieuses qu'on aurait du mal à penser
qu'elles puissent tomber dans mes bras.
C'est connu que les cerveaux bien faits, ne fréquentent que
des bombes.
Pourtant, moi Peter, j'arrive à les apprivoiser et à les
mettre dans mon lit.
Je les couvre attention.
À dose de sexe bien servi, j'arrive à les garder captives.
Et mes devoirs de maison, ce sont elles qui planchent
dessus.
Ce qui me permet de remonter mes moyennes en classe.
Et je peux vous dire que c'est quelque chose d'avoir des
intellos dans son lit.
Je ne vous parlerais que d'une seule.
Elle se prénomme Hortensia.
Son cerveau carbure aux équations à plusieurs inconnues et
aux théorèmes.
Elle m'a injecté les mathématiques pendant nos séances
détente.
Je l'ai mise dans mon lit après maintes et maintes
tentatives.
Au final, je n'ai pas regretté mon choix.
Elle chante à mon oreille chaque fois que je l'envoie au
septième ciel.
Elle pleure chaque fois qu'elle se rend compte que je suis
un dieu du sexe et qu'il lui sera difficile de se passer de moi.
J'adore l'effet que je lui fais.
J'adore l'entendre me murmurer à l'oreille :
« Jamais personne ne m'a fait ça comme ça. »
Ce ça qu'elle n'arrive pas à nommer. C'est sûr que personne
ne le lui a fait.
C'est moi qui lui ai ravi sa fleur.
Et elle a essayé avec un idiot dont elle espérait qu'il lui
ferait oublier le bel étalon que je suis.
Pourtant, elle est vite revenue dans mon lit.
Et elle continue de chanter chaque fois qu'elle atteint
l'orgasme dans mes bras.
J'adore l'entendre chanter.
Je pourrais vous parler de Marc-Elise.
C'est une relation spéciale.
À elle aussi j'ai tout appris.
A elle aussi j'ai ravi sa fleur il y a 3 ans.
Depuis, je passe deux nuits par semaine chez elle, alors que
ses parents travaillent de nuit.
Nous grimpons l'Himalaya tous les deux dans un corps à corps
fort épicé et dosé en émotions.
Elle sait y faire, celle à qui j'ai tout appris.
Et elle est un peu amoureuse de moi.
Chose qui est plaisante et nécessaire pour qu'elle continue
de faire mes devoirs d'anglais.
Elle est bestiale au lit, Marc-Elise.
Elle se montre parfois insatiable.
Elle en redemande à chaque fois.
Et je me dis que j'ai créé là une bête de sexe.
Tant que c'est pour mon bonheur, j'en suis fier.
Sa position préférée, à Marc-Elise ?
La levrette.
Quoiqu'il arrive, on finit toujours par celle-là.
Elle est tellement athlétique, que l'on peut faire l'amour,
assis, debout, couché.
Peu importe le lieu, du moment qu'elle peut s'épancher et de
manière fort spéciale, me crier et répéter que je suis le meilleur.
Avec Hortensia, c'est le missionnaire à tous les coups.
Lorsque je veux un peu de fantaisie, nous passons à la 69.
Mais elle revient toujours à cette position classique :
le missionnaire.
Il y a deux semaines j'ai essayé la grande Ourse, mais
elle n'a pas apprécié.
Elle me répète qu'elle préfère m'avoir sur elle, de sorte
qu'elle puisse m'embrasser en jouissant.
Je consomme le sexe comme d'autres fument des cigarettes ou
boivent des bières.
Je consomme le sexe car c'est si accessible pour moi.
Je le consomme sans modération car j'adore les frottements
de deux corps assoiffés l'un de l'autre.
C'est mon domaine.
J'y excelle.
Et cela je ne l'ai pas volé.
Contrairement aux cœurs auxquels je mens.
Je n'ai pas volé mon expertise sexuelle, contrairement aux
notes que je vole en classe.
Et je suis basketteur.
Réputé dans la ville.
L'un des meilleurs.
Le basket m'ouvrira des portes.
Je rêve d'en faire mon métier.
Je rêve depuis que je suis petit, de faire aussi bien ou
mieux qu'Allen Iverson.
Je rêve de jouer pour une grande équipe.
Et accessoirement, le basket m'ouvre les portes vers les
lits de ces belles jeunes filles qui meurent dans mes bras après que j'ai
réussi ma poussée vers leur point G.
Je suis un as du basket et du sexe.
Et si cela peut me mener quelque part, pourquoi pas ?
C'est bête de penser ainsi, mais comme ce matin encore, je
n'ai pas eu grand chose à me mettre sous la dent, je me passe de morale.
Il faut que je me trouve un sandwich.
Quelque chose pour caler mon ventre qui crie famine.
Hier, j'ai eu beaucoup de chance car une de mes conquêtes
m'a invité dans un resto du coin.
Je ne me suis pas fait prié pour commander entrée, plat de
résistance et dessert.
J'ai faim ce matin.
Et en passant parle carrefour Printemps, je rencontre une
jeune fille que mes baisers ont enflammée il y a quelques semaines.
Elle me reconnaît et m'invite à prendre un verre avec elle.
Elle m'offre un sandwich au poulet et je la paie en nature
en échangeant des baisers avec elle.
« Prenons une chambre là, au motel », me
fait-elle.
Je n'ai pas le temps pour ça.
J'ai rendez-vous avec mon cousin Johnny.
Je décline donc la proposition.
Et elle insiste.
« Juste un coup, s'il te plaît. »
Elle ne me fait pas envie.
Elle a ce corps là sur lequel tout le monde semble passer.
Et je ne veux pas me confondre à tout le monde.
Alors, je décline de nouveau.
Alors, sans cérémonie, elle dégrafe son chemisier avec
force, me dévoilant ainsi, ses seins qui tiennent à peine en place dans son
soutien-gorge.
« Je suis à toi, maintenant et ici, si tu n'a pas
d'argent pour prendre une chambre au motel. »
Nous allons alors dans une ruelle pas loin.
Entre deux murs de contre-plaqué, je fais d'elle mon affaire
aussi rapidement que possible.
Il ne manquerait plus que l'on remarque le grand basketteur
que je suis, dans une position si disgracieuse.
« Je n 'en reviens pas. J'ai couché avec le beau
Big wave ! Il faut que je garde ce souvenir en mémoire. »
« Si cela te plaît ! », lui fais-je.
Je me dépêche d'abandonner aussi rapidement qu'à été notre
ascension vers le plaisir.
Big Wave est le surnom que m'ont donné les amis de l'équipe
de basket.
C'est ainsi que je suis connu dans la ville.
Je suis une énorme vague qui séduit tous les cœurs sur son
passage.
Je suis une énorme vague qui au lieu d'arrêter les feux,
réduit en cendres tous les cœurs amoureux sur son passage.
C'est ainsi que j'ai émietté celui de Sandrine,
Et que j'ai réduit en cendres les attentes immodérées de
Cléa.
Je vous en parle.
Juste deux minutes alors.
Sandrine a cet énorme fessier qui fait se dresser toute
verge en état de fonctionner.
J'ai donc pensé que je vivrais de bons moments avec elle et
qu'on se rendrait mutuellement service.
C'était un cœur esseulé qui avait besoin d'un thérapeute
pour rester en vie.
J'étais ce médecin qui avec sa bite allait la réanimer, la
faire revivre et profiter de ce qu'elle était jeune professeur de 25 ans et
allait me donner des cours particuliers de français.
Nous nous sommes rencontrés un matin d'octobre.
Je traînais à la sortie du lycée.
Elle se battait pour gérer sa sacoche pleine de copies et
son doigt tentant d'arrêter un taxi.
Je l'ai approchée et lui ai murmuré : « Je vous
aide, et plus, si affinités. »
Ce taxi, je l'ai pris avec elle.
Arrivés chez elle, un petit studio qui ne paie pas de mine,
elle n'a pas eu besoin d'insister pour que je reste.
Elle m'a offert à boire.
Je lui ai répondu :
« Je veux boire à la source de tes lèvres. »
Elle a succombé sitôt que mes lèvres se sont posées sur les
siennes et mes mains sur ses fesses.
J'ai sauté ce fessier avec animalité.
Je l'ai embrassé, fessé, mordillé, câliné.
Et ma bite en chante les louanges tant elles étaient
expertes pour la faire hurler de plaisir.
Une sacrée tuerie en mode levrette !
Une fois m'a suffit pour comprendre que je ne devais pas
m'incruster.
Elle avait un trop plein d'amour à distribuer.
Au lit pendant l'assaut final, elle m'a hurlé :
« Dis-moi que tu ne vas pas me laisser tomber. Dis-moi
que tu ne va pas me laisser tomber. »
J'ai eu un frisson.
Mon instinct de survie m'a indiqué la porte de sortie.
Cléa était le coup idéal. Son homme, employé sur une
plate-forme en mer, était absent un mois sur deux.
Il la logeait dans un studio fort coquet, meublé à souhait
et s'assurait qu'elle ne manquait de rien financièrement.
J'étais là pour réchauffer son lit lorsque son homme était
absent.
Je la matraquai à coups de bite et de sperme sitôt son homme
parti.
Le coup idéal.
J’avais le gîte, le couvert et le sexe.
Plus besoin de me soucier de demain.
Avec elle ça se passait tous les matins.
Au réveil.
Elle réveillait systématiquement mon engin à 5h.
Une gymnastique menée avec fougue.
C'était du self service.
Elle était meneuse.
Je la laissais faire profitant du spectacle.
« Tu vas voir, ce que tu vas voir, petit coquin. Je
vais te la réveiller celle-là . Allez, dis bonjour à maman, ma
chérie. ».
Elle parlait à ma verge et négociait les positions
directement avec elle.
Je n'en disconvenais pas. Cela me faisait des vacances
d'être passif.
Elle finissait par introduire ma queue dans son vagin et me
chevauchait avec hardiesse jusqu'à ce que nous rendions l'âme.
Je l'ai laissée tomber car je me suis retrouvé dans une
situation compromettante.
Elle m'a instrumentalisé pour se débarrasser de son homme.
Il nous a surpris au lit et m'a filé deux bons coups de
poing.
Et, elle a eu le courage de m'avouer qu'elle voulait s'en
débarrasser pour vivre une relation exclusive avec moi.
« Tu baises mieux que lui Big Wave. Sa bite est trop
petite. »
C'est ça la vie !
« Ce sont les cons qui vivent d'amour et d'eau
fraîche », lui ai-je rétorqué.
Oui quoi ? Comment pensait-elle survivre une fois que
ce type la laisserait tomber, elle qui n'avait pas d'emploi ?
Je ne cherche pas d'emmerde dans la vie.
Rien que du plaisir.
Sportif et sexuel.
Mon cousin insiste pour que je passe le voir à son bureau.
J'y cours.
Il est tellement fier de lui.
Responsable de l'équipe courrier.
Ça s’applaudit.
En deux temps, trois mouvements, je suis à la guérite à son
lieu de travail.
Je demande monsieur Johnny.
On me remet un badge qui me donne accès aux bureaux.
En rentrant, je suis subjugué par un fessier digne de
figurer dans les plus coquins des magazines masculins.
Il est là devant moi, à portée de main.
Des hanches bien dessinées à la Betty Boop.
Ce fessier là...il me le faut.
Il me le faut.
Et cela n'est possible que dans mes rêves.
Car, il me semble d'emblée, qu'il fait partie de ces
merveilles inaccessibles aux pauvres gens comme moi.
J'arrive dans le bureau de mon cousin et décide d'y passer
la journée.
Cela me permet des tours dans les couloirs.
Et la rencontre visuelle avec ce fessiers d'enfer,
royalement vêtue dune robe en bazin, qui en épouse les formes à vous rendre
jaloux.
Je veux ce fessier dans mes mains.
Même en rêve.
Et donc, j'en prends des photographies virtuelles pour m'en
délecter pendant mes nuits solitaires dans mon lit de fortune.
Ce genre de fessier m'est inaccessible.
Sauf si je tente le diable.
Je suis jeune et con.
Je manque du vocabulaire approprié pour faire succomber un
fessier de cette qualité.
Que faire ? Que dire ?
N'en pouvant plus, au bout de 5 heures, je me décide.
Je vais droit dans son bureau.
Là, je découvre le visage angélique qui appartient le fameux
fessier.
Ses lèvres m'hypnotisent sitôt que je les vois.
Ce sourire fait des ravages dans mon cerveau.
Et bêtement, je lâche :
« Je vous offre une invitation pour le 7ème ciel. Ce sera satisfaite ou remboursée, si je
ne parviens pas à trouver votre point G. »
Ce visage me regarde avec stupeur et un sourire méprisant
s'y affiche.
La dame me répond :
« Je suis mariée à un homme que j'aime j'ai 4 enfants
et des fonctions à tenir. Je n'ai pas de temps à perdre avec des imbécillités.
Sortez de ce bureau ! »
Là, je me dis que qui ne tente rien n'a rien.
Je prends mon temps pour me déshabiller en gardant le regard
braqué sur ce visage, qui fait du bien à mon cerveau.
Je ne réfléchis jamais avant d'agir.
Si je savais réfléchir je serais un crack en classe.
Or ce n'est pas le cas.
Les seules qualités que j'ai sont physiques : un corps
bien sculpté, et une bite bien ajustée.
Et lorsque ceux-ci se dévoilent à la déesse assise dans son
bureau, elle mâte la marchandise du regard, puis appuie sur l'interphone et
demande à la sécurité de venir.
J'ai tout juste le temps de lui souffler : « Je
n'ai pas dit mon dernier mot, belle dame. Je vous ferai hurler de
plaisir. »
Et je m'envole.