CHAPITRE 30

Write by Tony carmen

               - Pour qui te prends-tu jeune homme ? ( Il va droit au but le paternel )

                - Prenez place s'il vous plaît... ( Il me regarde droit dans les yeux comme pour essayer de m'intimider mais je ne baisse pas mon regard non plus. Au bout de quelques minutes, il finit par prendre place et je fais de même). Vous voulez quelque chose à boire ?

                - je ne veux rien de vous jeune homme. Mais Qu'est-ce-que vous, vous voulez à mon enfant ? ( Je veux répondre mais il me coupe de la main.) Il est hors de question que vous détruisez sa vie sous mes yeux.

                - Monsieur, Bree et moi sommes des adultes ; par conséquent, nous n'avons pas besoin de nos parents pour gérer nos problèmes.

                - Un enfant à toujours besoin de ses parents. Surtout face aux gens qui lui veulent du mal.

               - Je reconnais avoir agit comme une ordure jusqu'ici, et je souhaite vraiment me faire pardonner. Pour que nous soyons tous en paix.

                - Tes belles paroles, gardes les pour ma fille qui veut bien te croire. C'est par ses actes qu'un homme prouve sa valeur ! C'est trop de demander pardon.

                - Je sais, et je vais vous prouver que j'en vaut la peine.

                 - C'est pas à moi que tu dois faire tes preuves, mais à cette famille que tu prétends vouloir construire. Mais moi je suis venu te dire une seule chose : Une seule larme de ma fille, et je te tue de mes propres mains. Vous êtes père, et vous savez que je s'en capable.

                      Il se lève, et se dirige vers la porte ; Mais il s'arrête et fait demi tour, cette fois plus près de moi. Alors que je m'y attend pas, il m'envoie un sévère coup de poing à la gueule.

             - Ça me démange depuis bien longtemps.




                     Quand je rentre ce soir à la maison, je trouve ma grande mère à table avec la petite entrain de la nourrir. Quand elle pose les yeux sur moi, elle émet un cri d'horreur.

         - T'alarmes pas, c'est rien. Tu vas faire peur à la petite.

          - Papa... Tchou a quoi au visach ?  ( Demande ma fille quand je la porte pour lui faire un bisou)

           - Papa a eu un accident. Il a juste besoin de beaucoup de bisous.

                  Elle me fait fait un bisou rempli de tendresse avec pour soucis de ne pas me faire mal.

              - Merci princesse. Et Bree ? ( Je m'adresse à ma grand-mère)

              - La pauvre ! La grossesse l'épuise. Elle avait mal au dos, alors je lui ai demandé de se reposer pendant que je m'occupe de la petite.

               - Merci Mami. Tu penses que je devrais l'amener à l'hôpital avec ce problème de dos ?

               - Non ! C'est un peu normal dans son état. Arranges toi juste à recadrer ce petit monstre que tu tiens dans tes bras. Elle menace trop sa mère ( Dit-elle en langue Douala pour que la petite ne comprenne pas. Cette dernière d'ailleurs, se met à répéter maladroitement ce que Mami a dit en Douala. Ce qui nous fait nous tordre de rire.)

               - Elle a portant toujours été sage avec sa mère, pour un tel changement ?

                - Elle doit se sentir menacé par l'enfant que sa mère attend. Vous avez beaucoup de chance, d'autres enfants tombent malades. Quand son frère naîtra, ça va lui passer au bout de quelques temps. Mais pour le moment, Bree a besoin de ton aide pour recadrer cette MAMI BÉKWADI ( femme à problème).

                  - Hahaha ! Carrément, c'est ma petite reine que tu appelles MAMI BÉKWADI. Un peu de respect hein !


         

                   C'est mon enfant mais je vous jure que je ne la supporte plus. Pourtant elle est adorable avec tout le monde ; tout le monde sauf moi il en va de soit. Je croyais qu'en retrouvant son père, son comportement allait changer instantanément mais je me suis fourrée le doigt dans l'œil. Je commence à croire à cette histoire comme quoi elle se sent menacé par l'arrivée de son frère. Si tu te sens menacée, sois gentille et on va plus t'aimer.

              Depuis le matin, avec mon mal de dos, je cours après madame Mickaëlla pour lui faire sa toilette. J'ai les pieds lourds et elle est rapide avec ses petites jambes ; pendant ce temps, son père dort tranquillement.

                Quand je réussis à l'attraper, je l'entraîne dans la salle de bain, en faisant attention qu'elle ne me donne pas des coups de pieds et mains au ventre, tellement elle se débat.

          - S'il te plaît Mickaëlla, tu prends ton bain et tu manges, maman doit aller à l'hôpital.

          - Non ! Jo veux chè mon papa me yave.

          - J'ai pas le temps pour tes caprices !! En grondant très fort, et elle se met à pleurer. Je l'ignore et je me mets à lui ôter son pyjama. Les choses de la tentation, madame me frappe violemment à l'oeil.

                   Ça fait mal, j'ai envie de lui donner une bonne fessée mais avec la rage que j'ai, je pourrais lui faire très mal. Pendant que je me rince le visage, madame s'enfuit de nouveau. De toutes les façons, tout le monde me dit que la solution c'est pas de la taper mais personne ne me donne la solution.

                 Une fois la douleur passée, je retourne à la poursuite de mon bourreau, mais les tamponne à l'entrée de la salle de bain son père et elle.

            - Bonjour ma jolie. ( Me dit Yann avec un sourire que je lui rends pas ).

             - Bonjour. ( Dis-je sèchement en voulant récupérer Mickaëlla).

              - C'est bon, je m'occupe d'elle. Va te préparer pour l'hôpital, je t'y accompagne.

                Je remarque le bleu qu'il a près de la bouche. À peine je veux poser la question que sa fille prend la parole.

           - Papa chè cogné aya porte. Jé dois loui faire boucou de bisous. Hein papa ?

            - Oui ma princesse.

                  Cogner à la porte hein, la personne t'a même raté. Sinon je voudrais bien savoir qui s'est il mérite un casier de bière. Et je double s'il peut lui percer un œil.


                  Nous sommes Yann et moi dans le bureau du docteur Yann et moi. Le bébé se porte bien. Nous restons parler néanmoins du déroulement de la grossesse.

            - Vous pensez que l'humeur de la mère peut affecter l'enfant ? ( Demande Yann au docteur)

           - Les enfants ressentent tout ce que leur maman traversent. C'est pourquoi il est important d'éviter le stress et les émotions négatives à la mère.

           - Elle est tout le temps de mauvais humeur...

           - Je te donne cette grossesse tu la portes ? On verra si tu vas me parler de mauvaise humeur ( grondant).

          - Vous voyez docteur ? Elle s'énerve pour un rien. Même avec notre fille...

         - C'est ta fille et toi qui me poussez à bout !! (En criant encore).

        - Bree calmez-vous...( Intervient le docteur avec douceur) Expirez...( J'obéis) Inspirez...( J'obéis) Expirez... ( On continue avec cette exercice de respiration jusqu'à ce que je sente ma tension baisser.) Ça va ? ( Je hoche positivement la tête.). Pourquoi êtes vous si tendue ?

         - J'ai pas connu ça à ma première grossesse. (En pleurant). Je suis fatiguée, j'ai mal au dos, au cou, partout, ma tension est élevé. Ce mal être fait en sorte que tout m'énerve !

           - Je comprends et c'est normal. Yann c'est à vous de la ménager. Par exemple : si elle a mal faite lui des massages aux huiles essentielles. C'est juste magique. Aussi, faites lui l'amour ( je lui sors les gros yeux) ne me regardez pas comme ça. Laissez moi vous expliquer les bienfaits du sexe. Lors des rapports sexuels, est libéré une hormone naturelle appelé; celle-ci stimule la production des dopamines et endorphines qui vous procurent plaisir et bien être ambiant. Vous serez beaucoup moins sujette à des douleurs diverses, et vous serez mois stressée. Qui dit zéro stress, dira zéro tension élevée.

        - Intéressant... ( Dit Yann et moi je le fusille du regard.


               À la fin du rendez-vous chez la genyco,  nous nous arrêtons prendre une glace et ensuite nous rentrons à la maison. Quand je veux descendre de la voiture, il le retient.

            - Quoi ?

            - Je ressors je vais faire une course.

            - Tu as besoin d'une permission peut-être ?

            - Je me disais que peut-être tu aurais envie de quelque chose en particulier... Comme les femmes enceintes...

               Je ne le laisse pas terminé sa phrase et sort de la voiture. S'il croyait qu'en me ramenant chez lui, les choses allaient être facile, il se trompait royalement. 






       



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