Chapitre 30 : Commande spéciale
Write by Dalyanabil
Chapitre 30 : Commande spéciale
****Asma****
Mon cœur se serre tellement il a l’air perdu.
J’ai envie de crie parle-moi, stp, parle-moi. Et on dirais qu’il m’entend parce
je le vois s’asseoir sur le bord de mon lit, soupire lourdement et se lancé.
Il m’a raconté comment il s’étaient rencontre,
leur mariage, son départ, le mensonge. Pendant tout son récit je suis reste
debout à l’écouter, comme pétrifie par l’horreur de la situation. Comment une mère
pouvait faire ça ? A ses enfants en plus ?. Désoler qu’il ait eu à
porter ça tout seul, qu’il ait cru que j’allais jugé ces décisions ou encore
les questionnés. Il a fait ce qu’il avait à faire pour protège sa famille ni
plus ni moins. La seule chose qui m’ait réellement blessé c’est qu’il ne m’ai
rien dit. Je sais que en ce moment il a besoin de moi mais j’ai besoin qu’il
comprenne que pour moi lui me disant toujours la vérité et ce peut importer à
quel point c’est laid est primordial surtout pour notre couple. Mais d’un autre
côté je ne peux ni ne veux tout simplement pas lui faire la tête maintenant.
Pas quand il est comme ça.
Je vais m’asseoir à côté de lui, prend ses
mains dans les miens et une fois que j’ai toute son attention. « Tu
devrais dormir un peu… » Je m’arrête quelques seconde et regarde autour de
moi avant de reporte mon regard sur lui. « On devrait aller dans notre
chambre, notre lit me manque. » Bien sûr que ce n’est pas le lit qui me
manque mais lui. Cette nuit loin de lui m’as semblé une éternité, mais hors de
question que ça soit aussi facile.
L’incertitude que reflète son visage à ma
dernière phrase transparaît dans le son de sa voix quand il me demande.
« Tu ne m’en veux plus. »
« Si, mais le moment me semble mal choisi
pour te boudé. Quand tu auras fini de règle complètement cette histoire tu devras
trouvé un moyen de reconstruire ma confiance que tu as amoché. »
« Salement ?? »
Je secoué la tête de gauche à droite avec un léger
sourire. « Pas trop, non. » Je me reproche encore de lui. « Je
suis là, je serais toujours là. Je veux que tu sache que tu peux me parler de
tout, absolument tout on est d’abord amis avant tout. »
« Ok. »
« Cette situation….Nous y sommes
ensemble. »
« Toi et moi ? » Là il me
rappelle Jamil quand après s’être fait mal fait tout pour ne pas pleurer.
Alors patiente, je répète. « Toi et
moi. »
****Asma/Arouna****
Je repasse une autre couche de
mon rouge à lèvres violet, arrange mon décolleté. Remet une touche de parfum
avant que mon compagnon ne crie mon mon. Ce que je vais faire n’est ni plus ni
moins que de la prostitution mais au moins c’est mon choix.
« Asma, bébé tu
viens ? »
Je prends ma voix la plus
mielleuse pour lui répondre. « Bien sûr mon chou. »
J’ai été on ne peut plus
choqué par l’appel d’Asma. J’ai toujours eu envie de la mettre dans mon lit et
j’ai d’ailleurs essayé de le faire mais son énorme ventre à l’époque m’a vite
décourage. Alors recevoir son appel ce matin me donnant RDV dans cet hôtel et
me faisant la proposition qu’elle m’as faite m’as définitivement excité. J’ai
déjà eu à payer pour le sexe. C’est même mon hobby favoris. Et tout comme bon
collectionneur je ne veux que ce qui se fait de mieux, je sais que une fois en
Suisse pour s’en sorti elle s’est lancé dans la prostitution mais du haut de
gamme, genre club échangiste, escortes girl pour les chefs d’entreprise,
politiciens, footballeurs etc… Je ne sais toujours pas pourquoi elle est rentre
et a accepté aussi facilement de faire partir de la petite vendetta de ma mère.
Mais pour aujourd’hui ce n’est pas bien grave je vais la b*** comme il se doit.
Après tout 1.000.000,00 Fcfa pour une nuit avec ELLE je dirais que c’est
raisonnable.
Je dirais que Arouna me fait penser
à quasiment tous les hommes qui ont payés à un moment ou un autre de ma vie
pour m’avoir. Ce que personne ne sait c’est que j’ai désépèrement besoin
d’argent. Non pas pour mène la grande vie de prostitué de luxe que j’ai mais
pour survivre. Et pour atteindre cet objectif il ne me reste pas beaucoup de
temps. Je dois trouver un moyen de soutire le plus d’argent possible pas
seulement à Tariq mais aussi à Nah Rachi et Arouna avant de disparaitre.
****Nah Rach****
Malgré mon énorme veste je
sens la morsure du froid et les moustiques n’en parlons même pas. Mais c’est le
prix à payer pour que le travail soit fait comme je le veux. Mon but n’as
jamais été l’argent de mon mon défunt mari. Non je ne cracherais pas sur autant
de millions. Qui le ferrais d’ailleurs ? Cet argent est la cerise sur le
gâteau. Mon but est de détruire tout ce à quoi il tenait, tout ce qu’il aimait,
et qui pour lui était important :son héritage. Je sais qu’il est mort mais
Ramatou vis, ses enfants vivent et tant que c’est le cas une partie de lui
aussi.
« Vous avez bien
compris ? je veux que ça ressemble à un kidnapping pour de l’argent sans
but précis. » Je répète la consigne au gros bras devant moi se faisant
passé pour le chef de la bande.
« En gros vous ne voulez
pas qu’on puisse remonte jusqu’à vous. » Ce n’était pas une question mais
une affirmation et celui qui l’a prononcé doit faire dans les deux mètres noir
et filiforme. Ses vêtements ont connus de meilleurs jours mais son apparence
reste soigné. Je suis encerclé par un groupe de cinq hommes dont l’âge varie
entre vingt-huit et quarante ans je dirais. Celui qui est en face de moi est et
prétend être le chef est de taille moyenne avec une musculature très imposante.
Mais comme je l’ai dit c’est juste une couverture. Je me tourne vers le géant
noir je ne saurais pas dire exactement ce qui le distingue de son sous fifre mais
c’est lui qui commande par ici. Je le sens.
« Madame… » C’est le
gros bras qui vient m’appelé. « Je suis juste devant vous, on peut parler
prix. »
Je ne quitte par leur chef du
regard quand j’énonce d’une voix coupante. « Je croyais avoir été assez
clair quand j’ai dit vouloir ne négocier qu’avec votre chef directement. »
« Mais…. »
« Ne m’insulte pas plus
en me disant que c’est vous. » Je n’ai toujours pas quitté le géant des
yeux. La tension dans l’air est électrique je sais qu’ils pourraient s’ils décident
que je vais être un problème me liquide et m’enterrer ici même au milieu de
nulle part. Sans aucune autre forme de process mais c’est un risque je suis prête
à prendre. La fin justifie les moyens.
Après ce qui parait être une éternité
il avance vers moi, fais un signe de tête à ses hommes. Et ce n’est qu’a ce
moment-là que j’ai réalisé que chacun d’entre eux avaient la main derrière son
dos comme prêt à dégainé une arme et s’en servir.
« Ça sera fait mais le
prix n’est plus discutable. Vu qu’il s’agit d’un kidnapping qui vas sûrement
finir avec un mort 10.000.000,00 de Fcfa me semble raisonnable. »
« Ok, du moment que le
job est fait correctement. »
La machine était en marche.
Nji Nsangou ta chère famille allait payé pour toi.