Chapitre 31 : Le calme avant la tempête.

Write by Dalyanabil

Chapitre 31 : Le calme avant la tempête.

****Rachi****

« Rachi, viens… »

Mon nom est prononcé avec beaucoup d’autorité. Cette voix me dit quelque chose mais je n’arrive pas vraiment à la situé, ni à l’attribue à quelqu’un en particulier. La seule certitude que j’ai est que c’est une voix qui m’est familière. J’essaie de la localisé mais sans succès. Suis-je en train de rêvé. Tout autour de moi à l’air tellement irréelle, comme si j’étais au milieu de nulle part. Je me pince le bras et ressens de la douleur alors je regarde encore plus attentivement autour de moi espérant repère quelque chose qui m’indiquerai où je suis mais rien.

Tout ce que je vois c’est une étendue de plaine à perte de vue sans aucune maisons, aucuns arbres, aucun signe de vie quelconque. L’endroit est délusoire, trop volatile. La même voix recommencé mais cette fois-ci à crier mon prénom avec insistance, double d’une sorte d’urgence. Je m’affolé, me met à courir au son de la voix mais à chaque fois que je suis certaine que je vais l’atteindre elle semblait venir du côté opposé à l’endroit où je me trouve. Je finir par être essoufflé a jouer au chat et à la souris avec la voix et m’écroule sur à même le sol c’est à ce moment-là que je la vois d’abord flou ensuite plus clairement : maman.

« Ma…. » J’ai la gorge tellement sèche que ma voix porte à peine, alors je la racle. « Maman… »

« Lève, et viens Rachi. »

« Mais où ? »

« Lève-toi et viens Rachi toute suite. »

Sa voix n’admet aucune réplique alors c’est comme une automate que je me lève et la suis. Mais soudainement je sens deux bras puissant me secouer tout en prononçant mon nom. « Rachi. Rachi. Rachi, réveille STP. » Me réveille ? Étais-je en train de dormir ? « Rachi, STP. »

Je finis par ouvrir les yeux sur mon mari qui me regardais avec une inquiétude certaine. Alors je rêvais. Ça semblait si réel.

DEUX MOIS PLUS TARD.

****Asma****

Je balance mon verre contre le mur avec rage. DEUX MOIS. Et rien, aucun avancement. À chaque fois que j’ai essayé de parler avec Tariq j’ai reçu une fin de non-recevoir ni plus ni moins. Nah Rachi et Arouna ne me donne plus de nouvelles. Coucher avec Arouna pour de l’argent m’avait semblé à l’époque une excellente idée pour me faire de l’argent rapidement jusqu’à ce que je découvre que les trois derniers cheques qu’il m’as remis étais sans provisions. J’ai au final réussir à lui soutirer en tout et pour tout 5.000.000, 00 Fcfa autant dire une bagatelle à côté de ce que je dois avoir si je veux être capable d’acheté ma liberté.

À cette pensée je suis prise d’une tristesse sans nom. Tout ce que j’ai pu faire ces six dernières années me revient à la figure comme un boomerang. J’avais un mari qui malgré une grossesse qui n’était pas de lui était prêt à m’accepter, des enfants une belle maison et une excellente situation mais je voulais plus. Un plus qui depuis n’a été que illusion, tromperie, larmes et souffrances. J’ai payé et je paye encore très cher mon insouciance et mon ambition démesuré.

La dernière fois que j’ai vu Tariq il m’as clairement fait comprendre que si je voulais une quelconque aide de sa part je devais être honnête avec lui. Mais comment ? Les choses que j’ai dû faire pour survivre. je ne peux pas tout simplement les lui raconté, tellement j’ai honte.

****Tariq***

Je sais que le calme qui règne dans Ma concession n’est qu’un calme de façade. Absolument tout le monde chez moi de Ma’a en passant par ma femme, Samia et les jumeaux sont tous sous protection rapprochés. J’ai dépêche toute une équipe pour. La maison est truffe de camera et j’ai installé un nouveau système d’alarme au vu et su de mon frère et sa mère.

La première chose que j’ai faite au lendemain de ma discussion avec ma femme a été de déclare une guerre ouverte à Nah Rachi, c’était le seul moyen de protège ma famille y compris Arouna et Rachi. Il fallait qu’elle sache que je savais que c’était elle. Pour ça j’ai détourne sa tentative d’enlèvement à l’encontre de Samia et je l’ai confronté en emmenant jusqu’à chez elle celui que j’avais identifié comme étant leur chef. Ça avait eu pour effet de la déstabilisé, du moins juste assez longtemps en tout cas pour que je lui fasse passer mon message. Maintenant elle savait. Elle savait que si elle s’en prenait encore à quiconque et ce quiconque impliquaient  aussi Arouna et Rachi et ce peu importe les moyens qu’elle utiliserai pour ça. Je lui tomberai dessus sans aucune pitié, sans tenir compte ni de son statut social, ni de ses nombreuses relations. Elle voulait détruire mon père ? Bien qu’elle s’en prenne à son successeur directement.  Bien sûr je n’étais pas assez fou pour croire qu’elle resterait tranquille alors j’ai étendu la protection rapproché à ma sœur, mon frère et leur famille respectifs à leur insu. Et la longue attente du faux pas fatal qu’elle ferrais commença. J’avais tous les informations complémentaires nécessaires pour comprendre les motivations de tout un chacun.

Au cours de ces deux derniers mois j’ai vu le rêve impossible de mon père commencé à se réaliser quand Rachi a donné le salam chez moi un vendredi après la prière. Au début j’ai été très sceptique mais j’ai fini par lui laissé le bénéfice du doute et j’ai été agréablement surpris. J’ai appris que je n’étais pas le seul à la subir mais que son mari et sa belle-famille aussi. Que la plupart du temps elle ne se rendait même pas compte de son comportement. J’ai retrouvé la petite fille espiègle avec qui j’avais grandir et qui nous suivaient moi et Arouna partout. Je suis toujours sur mes gardes avec elle car il y a encore tellement de choses que je ne comprends pas alors pour l’instant je profite juste de rire à nouveau avec elle, de voir les yeux de Samia briller quand elle est là, de la voir taquine ma femme, jouer avec mes enfants ou tout simplement masser les pieds de Ma’a.

Je souris à cette pensée et mon cœur se serre en même temps. Yaya et moi l’avions retrouve en pleurs tenant le pied d’une Ma’a complètement dépassé et déconcerté. Quand j’ai enfin pu la calmé c’était pour qu’elle nous expliqué que jamais elle n’avait eu de moment pareil avec sa mère, qu’elle ne connaissait pas ce que c’était de s’asseoir avec elle pour discuter et rire sans que ça ne finisse en dispute.

J’ai  aussi appris la vrai raison pour laquelle Asma était revenu et pourquoi elle se livrait ainsi au jeu malsain de Nah Rachi ou encore à mon frère pour de l’argent. Je le savais et j’en étais désole pour elle. Je me sentait dégouté d’avoir pu la choisir comme épouse mais comme me l’avais si bien rappelle Jamila encore heureux que je l’ai fait car grâce à cette décision j’avais deux magnifique enfants. Elle m’as aussi conseillé de l’aidé si j’en avais le pouvoir et j’étais prêt à le faire mais en aucun cas avec son silence. Elle voulait de l’aide elle allait devoir me le dire elle-même pourquoi. Ce n’était pas pour l’humilier mais pour de un comprendre moi ses choix et de deux lui faire comprendre à elle l’énormité de ce qu’elle me demandais.

****Arouna****

Assis dans le noir, je me sens complètement dépassé par les événements. Il y a deux mois quand je suis rentré j’ai trouvé ma maison vide, ni femme, ni enfants. Dans un premier temps je me suis dit : « Une de perdue dix de retrouvé ». Sauf que plus le temps passe plus je me sens terriblement seul, ma mère n’arrête de me dire de garde en tête l’objectif final. Mais lequel ? Détruire mon frère ? Contrôle tout l’argent de papa ? Tout ça à quel prix ? Mon frère à fait saisir toutes les propriétés qu’il m’avait remis en héritage pour usage abusif. Quant à l’argent, il ne me restait pas plus de 2.000.000,00 de Fcfa du moins ce sur quoi j’ai encore le contrôle tout le reste je ne saurais dire combien exactement c’est ma mère qui le gére.

S’il avait fallu expliqué ma situation à quelqu’un, le pourquoi du comment je me retrouvait à ce moment précis dans le noir dans mon propre salon aussi seul je n’aurais pas su par où commencé. Ni même quoi dire. Toute cette haine pour mon frère, mon manque de considération envers ma femme ce qui est un euphémisme vu la manière dont je l’ai traité, de mes enfants, mes frères et sœurs était quelque chose que je n’arrivais pas à justifier. Non pas que j’ai jamais eu à la faire d’ailleurs, ça toujours été normal pour moi. ¨Pendant des années cette haine a été ce qui me motivait, la seule chose pour laquelle je me levais au matin. Je ne vivais que pour haïr, pas seulement mon frère mais aussi moi-même pour n’être pas comme lui : le préfère de notre père.

       

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