Chapitre 31: Une part de vérité.

Write by Dalyanabil

Chapitre 31: Une part de vérité.


‘’Jafar Hassan’’


Le coup de fil de Smith m’as donné le coup de boost dont j’avais besoin pour mené à bien cette opération. Je me sens un peu bête de n’y avoir pas pensé, mais à aucun moment durant notre vie commune elle ne m’as parlé du Cameroun. C’était un sujet tabou entre nous, c’était trop de souffrance pour elle tout comme mon enfance et c’est quelque chose que j’ai respecté. Je sors mon téléphone pour transmettre l’info à Mehdi, je lui demande de me réserver un vol pour le Cameroun dans les plus brefs délais et de la localiser. Maintenant je n’ai qu’une hâte bouclé cette histoire.


Quand je me suis réveillé après huit mois de coma et constaté que je devais réapprendre à tout faire :marcher, m’assoir, manger tout seul sans mémoire deux choses m’ont permis de tenir le coup. Allah et son visage c’était les deux seuls choses qui pour moi était que je savais être vrai avec une certitude inébranlable. J’avais beau fouillé dans ma mémoire je n’arrivais pas à mettre un nom sur son visage mais elle était là, j’ai finis pas me consacre à récupère mes capacités physiques et à redécouvrir ma religion. 


Jusqu’a ce jour où j’ai entendu son nom pour la première fois en deux ans. « … »


« Mlle réfléchisse bien ‘’Amsetou Mahmoud’'? » Insiste l’homme, l’homme responsable de tout. 


« J’en suis sûre, personne de ce nom ne s’est présenté ici. » L’infirmière le regarde impatiente avant d’ajouté « si vous voulez bien m’excusez j’ai des patients à voir. »


J’étais sûr de connaitre ce nom sans pourvoir l’associer à un visage en particulier et là j’ai eu mon premier flash, mon tout premier souvenir d’elle. Elle était dans la cuisine portant une chemise d’homme bleu une spatule à la main une poêle au feu riant à gorge deployé, elle tellement belle et c’était le son le plus beau que j’avais jamais entendu.


« Hassan, vous êtes là? »


C’est l’agent d’interlope Janith « Oui dites moi. »


« Vous ne pouvez pas vous permettre d’être discret. » 


« Je ne le suis pas. »


Il me regarde sceptique « ok alors allons-y. »


Aujourd’hui je vais enfin pourvoir faire justice aux 253 passagers du vol A73 Golf Air en direction du Bahreïn qui n’ont pas eu autant de chance que moi. Leur famille n’en sauront jamais rien, pour eux c’était juste un accident mais je sais mieux. La descente n’as pas duré plus de dix minutes, interpole a enfin mis la main sur le cerveau de l’opération et tous ces complices.


Je compose le numéro de Seed parce que je sais que lui et Soumaya attendent mon appel.


« Alors? » me demande t-il dés qu’il décroche.


« Salam à toi aussi et Soumaya? » Je fais express de l’enquiquiné un peu, ça fait partir des choses qui m’ont le plus manqué pendant ces cinq dernières années.


« JAFAR! » S’exclame t-il.


J’éclate de rire et il soupire de soulagement « ça été un succès. »


« Al hamdoulilah, tu rentre quand? »


« Pas maintenant. »


« Pourquoi » s’inquiète t-il.

« Je pars au Cameroun. »


« Pour y faire quoi, dois-je te rappelle que tu as une femme à reconquérir? » C’est Soumaya qui à arracher le téléphone des mains de Seed pour me rappeler à l’ordre je suppose.


Calmement « c’est ce que je fais figure toi. » Je marque une pause « elle est rentrée dans son pays natal. »


« Sois sincère avec elle, dis lui la vérité. » 


Le silence entre nous s’éternise sans je ne puisse lui répondre « … »


« Jafar tu m’as entendue? » S’inquiète t-elle.


« Oui. »


« Et? »


« Quand elle seras prête, je le ferais. »


« Ce n’est pas plutôt quand toi tu seras prêt? »


« Je ne vais pas avoir cette conversation avec toi, pas maintenant et encore moins au téléphone. »


« Jafar » sa voix est douce et avenante « tu dois arête d’avoir peur qu’elle te rejette, tu dois lui donné le choix d’aimé qui tu es. »


« Elle m’aimait déjà pour qui j’étais. » Je me rends compte que je viens d’utilisé le passé et ma soeur ne manque pas d’enfoncé le clou.


« Justement AIMAIT. » 


« Je dois y aller. »


« Jafar STP » son ton est pressant.


« Je t’ai écouté mais toi non » mon ton faussement calme ne reçoit aucune objection de sa part. Je leur dit au revoir et raccroche. 


Le trajet jusqu'a mon hôtel ensuite jusqu’a l’aéroport d’Hamad me semble duré une éternité mais je prend mon mal en patience. Je peux dire avec certitude que le Qatar ne vas pas me manqué. Je reçois un mail de Mehdi me donnant les informations nécessaire pour mon vol, je décolle à 18h25 arrivée le lendemain à 11h20 à Douala. Ensuite il m’as loué une voiture avec chauffeur pour me conduire à Foumban jusqu’a dans son quartier à partir de là je suis tout seul.


Un fois que je suis enregistré et installé dans la salle d’attente, je relis plusieurs fois le mail avant de prendre ma tablette pour ouvrir la pièce jointe qui l’accompagne. Sa lecture m’apprend que ‘’A’’ à acheter un terrain à Foumban il y’a trois ans où elle y à fait construire deux maison, elle s’est associé avec son oncle maternel pour mettre sur pied un élevage de boeuf. J’apprends aussi qu’il y’a deux semaines qu’elle arrivée avec plusieurs personnes qu’il n’as pas pu identifiés. J’ai demandé à Mehdi ne ne pas fouillé en profondeur de juste la localiser car je ne voulais pas rompre la promesse que je m’étais faite à moi même de ne jamais enquêté sur elle, pas de cette manière là.


‘’Les passagers du vol à destination de Douala en business class sont priez de bien vouloir embarquer. Merci.’’


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