Chapitre 32: Une vérité révèle trop tôt.

Write by Dalyanabil

Chapitre 32: Une vérité révèle trop tôt.


Enfin seule dans mon bureau, j’ouvre le mail de Simth et imprime le fichier joint.


« ‘Classifié’,


Nom: Hassan

Prénom: Jafar

Statut: disparu


Le 13 février 2012, le vol A73 Golf Air à été déclare accidente avec à son bord 254 passagerS. L’avion survolait la ville d’Askar quand il s’est écrasé au dessus du golfe de Bahrein tuant 253 passagers y compris les pilotes laissant un seul survivant gravement blessé (dossier médical sellé) qui s’est trainé sur plus de 10 km de dessert au sud de la ville de Zubarah avant d’être secouru par des locaux et d’être transféré à la clinique de Doha sous le nom de John Doe ou après plusieurs opérations chirurgicales y compris des chirurgies reconstructive. Apres huit mois dans le coma il a été transférer au centre de physiothérapie international pour une rééducation des membres inférieurs et supérieurs du corps.


Le 10 mars 2014 il a quitté le centre de rééducation et a disparu sans laissé de trace. »



J’ai relis encore les infos détaillés transmis par Smith mais n’y apprends rien de plus. Nous avions étendu nos recherches à ses zones mais nous cherchions une rescapé, un survivant du crash avec toutes les possibilités mais pas assez car tout ce temps il été sous notre nez. 


Pour la première fois en 31 ans d’existence j’ai non pas mentir à ma mère mais hors mis de lui dire la vérité délibérément. Je sais pas pourquoi elle réagi comme ça d’ailleurs, comme si Jafar s’était levé un matin et avait décidé que ce que lui et moi partagions n’étais plus assez pour. Je comprends qu’elle veuille me protège mais pendant tout son sermon j’avais juste envie de lui crie que mon mari n’était pas le sien, qu’il n’avait rien a voir avec le sien.


Mais je me suis tue et j’ai écouté. J’ai écouté que je me devais de pensé la tête froide, ne pas agir comme idiote, que c’était un homme et que les hommes étaient par nature des êtres généralement dénués de tout sens moral si celui-ci ne sert pas leur propre intérêt. Que j’avais des enfants et que je ne pouvais pas me permettre de faire du sentiment pas comme elle surtout pas comme elle.


Apres notre discussion j’ai été obligée de faire face au fait que Jafar était de retour et qu’à tout moment il pourrait se présente à ma porte. Les informations que j’ai reçu jusqu’ici ne me dise pas le plus important: pourquoi trois ans d’absence? Ses sentiments vis à vis ont-ils changés? Mais à peine formulés je secoue la tête si ça avait été le cas la scène de l’hôtel n’aurais pas eu lieu pas de cette manière. Il ne m’aurais pas proposé de vivre ensemble pas s’il voulait vraiment le divorce. Alors pourquoi l’avoir demandé? Pourquoi être reste trois ans loin de moi? Pourquoi?


« Tu as l’intention de reste debout tout la nuit? » Maimouna est devant la porte deux tasses de thé à la main.


« Et toi? »


« J’ai pas encore décidé. » Elle s’approche et s’assoie en face de moi en déposant devant moi l’une des tasses qu’elle tient « the blanc avec une tranche de citron et une cuillère de miel. »


« Merci. » Je l’observe en silence en attendant qu’elle me dise pourquoi elle est là. Elle et moi n’avons pas eu l’occasion de parle depuis cet après-midi.


« Je veux que tu sache que je suis là si tu veux parler. » je continue de la regarde sans rien dire « je suis là pour toi. »


« Il y’a rien à dire. »


« Ne fais pas ça Mongwé. »


« Faire quoi? » j’aboie presque.


« Essayé de tout gérer toute seule, essayé de protéger tout le monde comme avec le départ de papa. »


« … » Je ne dis rien.


« Tu peux t’appuyer sur des personnes qui t’aime. »


« Ok quand j’aurais besoin d’aide je n’y manquerai pas. »


Elle me regarde et je crois qu’elle comprend que je ne dirais rien de plus, nous buvons notre thé en silence avant qu’elle ne me lance « tu vas au mariage de Zoulika? »


« C’est qui? »


Elle prends un air choquée à ma question mais devant ma mine sérieuse elle éclate de rire avant de répondre « c’est la première fille du grand frère de papa. »


« Et ça nous concerne? » Je lui demande indifférente.


« Apparemment oui dans la mesure où elle est venu voir maman pour lui dire et que cette dernière lui a assuré que nous y serions. »


« Alors vous iriez. »


« Tu viendras aussi » le regard que je lui lance est complètement perdue alors elle complète « tu ne pourras pas dire non à ta mère. »


Je soupire, prends une autre gorgé de mon sans rien dire parce que de toute façon je sais qu’elle a raison. Si maman me le demande et je sais qu’elle le feras je dirais oui parce que c’est elle et que je ne peux absolument rien lui refusé.


« Tu ne connais pas la meilleure » elle devient tout à coup nerveuse et triste « devine qui viens en invite d’honneur? »


Quelque chose dans son regard me le dit avant que je ne prononce son nom à voix haute juste pour avoir confirmation « Seidou Mama. »


« En chair et en os. » Elle marque une pause avant de se lever « moi je dois allez me coucher sinon ta mère vas râler si je traine des pieds. »


« Il y’a quoi demain? »


Deuxième regard de surprise « réunion de famille. »


Quoi? Encore une chose que j’ignorais. 


‘’Jafar Hassan’’


Pendant tout le trajet en avion j’ai évite de pensé à elle, à notre passé. Je me suis cloisonné l’esprit pour trouver une stratégie d’attaque, avec ce qui s’est passé à Londres ‘’A’’ ne se contentera pas de mon silence. Je sais aussi que les informations que lui ont fournis Smith me donne un peu de temps mais je ne compte pas trop dessus pour l’empêche d’aller chercher les réponses elle-même.


Al-hamoulillah n’ayant pas de bagages je n’ai pas traine à la douane et mon guide/chauffeur est un bamoum pas très bavard qui vient de Foumbot. Je décline sa proposition de s’arrête dans un hôtel de la place pour me débarbouiller et nous prenons toute suite la route. Le trajet jusqu’a Foumban avec tout les arrêts fait pour se restaurer et faire la prière prends six heures. Il m’as laissé dans le quartier de ‘’A’’ qu’on appelle Matiben avec son numéro si je n’arrivais pas à me repérer avant la tombe de la nuit. Dans moins de deux heures ça seras la prière de Magrib avec elle la tombée de la nuit et Inchallah d’ici là je l’aurais retrouvé.


Après quarante cinq minute à tourné en rond je me sens épuisé, en voiture ce n’est pas évident très peu de personnes veulent montés  avec moi ce que je comprends d’ailleurs. Mais à cause de ça je me retrouve au même endroit où m’as laissé mon guide, je gare prends sur moi mon portefeuille avec mon passeport et sors de la voiture. 


Je suis accueilli par un coup d’air frais et avec la température qu’il fait soit 22°c il est le bienvenu. Je ferme les yeux et profite de la sérénité que semble dégage ce lieu, de loin j’aperçois des montagnes vertes à perte de vue. Je suis devant une grande barrière noire ouverte sur une énorme cour pavé avec du gazon de part et d’autres à l’intérieur des hommes habillés avec élégance discutes debout. A quelques pas de moi un groupe de jeune à l’aspect négligé d’avoir disputés une partie de foot me regarde avec curiosité. Je vais vers eux pour me présenter, passe le moment de méfiance je leur demande où est-ce que je peux trouvé une jeune femme qui vient d’arrivée il y’a deux semaines d’Europe. J’ai beaucoup plus de chance en donnant une description de ma belle-mère et grande à été ma surprise quand il m’ont dirigés vers le portail devant lequel je m’étais garés.


Les hommes dont je crois reconnaitre deux s’arrête de parle quand ils me voient avancer vers eux. Le choc que je lis sur le visage des deux oncles de ‘’A’’ ne me surprend pas. « Salam messieurs. »


« Salam mon fils je… » Il n’as pas le temps d’ajoute plus que j’entend des pas derrière moi quand je me retourne je vois approche un petit garçon suivi de près par une petite fille et une femme au teint informe tantôt clair tantôt noir par endroit je rapporte mon regard sur les hommes présent pour ne pas lui manqué de respect en la dévisageant ouverte. 


« Tonton Yusef, tonton Yusef » le petit garçon est essoufflé d’avoir crie 


« Tu ne dois pas courir comme çà, Elias » il me jette un coup d’oeil discret avant de reporte son regard sur le garçon « et tu entraine ta soeur avec toi ça intérêt à être urgent. »


Je vois les pieds de la petite fille chaussée de sandale doré s’approchée « c’est le cas, tu as vu maman? »


« Non » il se tourne vers la jeune femme « Habiba emmené les loin d’ici. » 


Quelque chose dans le ton de sa voix m’alerte et me pousse à regarder vers les enfants ce que je vois me fige sur place, mon sang se glace et mon coeur entame une course folle. Une paire de yeux gris qui me regarde avec attention, deviendrais-je fou? Comment est-ce possible que ces enfants est mes yeux. Je ne sais pas combien de temps passe avant que ‘’A’’ n’apparaissez rompant le charme qui me liaient à eux.


A l'infini....