Chapitre 32

Write by Sandy's Aby's

Chapitre 32


 Steve. 

 

Je viens de raccompagner Medelva chez elle. 


Demain c'est son anniversaire et j'ai prévu lui offrir un merveilleux cadeau, mais pour cela j'ai besoin de l'aide de Barbie. 


Je l'appelle et on se donne rendez-vous dans un restaurant, Alban nous rejoint quelques minutes plus tard. 


Après avoir fait nos arrangements on discute aussi du comportement de Medelva avant de se séparer. 

Je rentre chez moi et je trouve Jonathan et Bonie qui rentre à peine, eux aussi. 

 

Moi (les mains en poche) : Bonsoir ! 

 

Les deux ensembles : Bonsoir yaya ! 

 

Moi : Vous étiez où ?  

 

Jonathan : En ballade car ta sœur… 

 

Jonathan n’a pas eu le temps de terminer sa phrase. 

 Cartney vient tout juste d’ouvrir le portail, il marche dans notre direction le sourire charmeur, les mains derrière le dos. 

 

Bonie se retourne et voit Cartney lui faisant un sourire en s’avançant jusqu’à la terrasse. 

 

Cartney (tout joyeux, tenant un bouquet de fleur en main) : Salut la famille ! 

 

Bonie : Salut Cartney. 

 

Dès qu’il met le pied à la dernière marche d’escalier, Jonathan lui assène un coup de poing à la joue, Cartney, pris par surprise,  recule et tombe sur son postérieur, sous les cris de Bonie, apeurés. 

Jonathan ne lui laisse pas le temps de réaliser, il monte sur lui à quatre pattes, enchaîne les coups mais je viens m’interposer en l’écartant et je tend la main pour aider Cartney, qui est déjà bien rouge, à se relever. 

 

Jonathan (fou de rage respirant bruyamment) : Regarde-moi un salaud comme ça ! 

 

Moi (époussetant Cartney en m'adressant calmement à lui) : Je m’excuse à sa place et aussi pour ce qui va suivre. 

 

Puis brusquement il lui donne deux coups de poing au visage  

  

Moi (joignant l'acte à la parole) : Ça c’est pour Medelva et ça pour Bonie. 


Bonie (à la vue du sang qui sortait du nez de Cartney) : Yaya nonnnn ! 

 

 Il s’effondra, lâchant le bouquet de fleur qu’il tenait en main, en entraînant dans sa chute Bonie qui essayait de s’interposer. 

 

Jonathan contourna Cartney et prit Bonie sous les aisselles la tirant en arrière, elle pleurait carrément. 

 

Cartney se releva péniblement, l’œil au beurre rouge et les joues roussies, puis, se trainant presque jusqu’au portail en essuyant son nez.

 

Moi (hors de moi) : Ne remet plus jamais les pieds ici, et ne t’avise plus jamais à t’approcher de ma femme.  

 

Bonie (les larmes aux yeux) : Yaya qu’y a-t-il ? 

 

Steve : Rien de bien grave. 

Il n'est pas sérieux ! 

 

Jonathan : quel dégelasse !  

 

Bonie (la main devant la bouche) : Oh ! Mais yaya ce n'est pas de sa faute, c'est moi qui me suis fait des idées le concernant. 

 

Moi( ignorant les propos de Bonie) : Que le seigneur nous pardonne pour cette fois ! 

 

Jonathan (redevenu calme) : Oui c’est vrai ! 

  

Cartney. 

 

 C’est la première fois que ce genre de chose m’arrive.  

Putain, ils m'ont cassé le nez.

Qu'ont-ils ? 

Ils m’ont sacrément amoché. 

 Je suis hors de leur portail et je décide d’appeler Cyriac, mon cousin pour venir me chercher. 

Je ne pourrai conduire dans cet état.  

Moi qui suis venu pour inviter Arisa, je me retrouve dans une fournaise de colère gratuite. 

D'abord, je me fais plaquer par Mède et maintenant c'est Steve et Jonathan qui m'attaquent. 

Mais je sais comment me venger. 

                                           ***

Le lendemain au Lycée National Léon Mba. 

 

Bonie 

 

La sonnerie marquant la fin des cours vient de retentir, je ramasse mon sac à dos et range mes affaires. 

 Je n’ai plus cours après et je dois attendre ya Jonathan devant le portail. 


Je me dirige hors du portail en repensant à ce qui s’est passé hier.  

Ya Steve et ya Jona ont tabassé Cartney. 

C’est la première fois que ce genre de chose arrive, même avec Daysie, ya Steve n’a jamais réagi et pourtant, ça fait plus mal de savoir que ta go couche avec ton meilleur pote, ton frère en plus !  


 Mais pauvre de Cartney, il est sorti de là bien amoché.  

Tout ça parceque j’ai pleuré, c’est moi qui me suis fait des idées. 

 Lui, il ne m’a rien promis, il ne méritait même pas cette bastille. 

 

J’ai tenté de le joindre le soir même dans ma chambre, mais ça sonnait libre. 


Je sors complètement du portail, au moment où je lève la tête j’aperçois Cartney, j’hésite un moment avant d’aller à sa rencontre. 

 

Moi (près de lui) : Bonjour ! 

 

Cartney (retirant sa ray-ban) : Bonjour Bonie !  

Je ne sais pas ce que tes frères ont pu te raconter mais je ne suis pour rien je t’assure. 

 Je venais pour te remettre le bouquet de rose pour m’excuser car j’étais en déplacement et j’ai trouvé tes appels en absence. 

 

Cartney a des bleus sur le visage et à l’œil, il a une bande sur son nez, bien rouge, ça me fait pitié. 

Je me rends compte que ya Jona ne va pas tarder à sortir, mieux on quitte d’ici. 

 

Moi (la main sur son épaule) : Je suis désolée, c’est de ma faute.

 Écoute on va partir de là avant que mon frère ne sorte. 

 

Cartney : Ok, vient, j’ai garé devant, je te raccompagnerai ensuite. 

 

On se dirige vers la voiture, il m’ouvre la portière, fait le tour et monte aussi.  

Puis il démarre. 

Je mets la ceinture, j’envoie un texto rapidement à ya Jona pour qu’il ne me cherche pas. 

 

Quelques secondes plus tard, il gare dans l’enceinte du Radisson blu 

 Et on descend. 

 

On prend place et on commande quelque chose à boire. 

 

Lui : Tu as faim ? 

 

Bonie : Non ça va !  

 

Le serveur nous apporte nos jus, nous sert puis je commence à boire. 

 

Cartney (prenant son verre) : Bonie ! 

 

Moi (levant les yeux) : Oui Cartney ! 

 

Cartney(tournant le verre contenant de la bierre et des glaçons avant de le reposer sur la table) : Ça te dirait d’être ma petite amie ? 

 

Moi (fonçant les sourcils) : Euh ! À chaud comme ça ? 

C’est difficile de répondre. 

 

Cartney allonge les bras le long de la table pour prendre mes mains dans les siennes pendant que je baisse les yeux, gênée. 

 

Cartney (me fixant) : Je t’ai dit dernièrement que ça pouvait arriver que je tombe amoureux de toi ! 

 Ce jour est arrivé, je suis amoureux et j’aimerai qu’on se mette ensemble.  

Qu'on apprenne à se connaître et que ça aboutisse même au mariage. 

 

Moi (soutenant son regard en retirant lentement mes mains des siennes) : Je voudrais bien mais, le fait que mes frères sont en conflit avec toi ne va rien arranger et je … huh [avalant la salive avec difficultés] je ne sais pas. 

 

Cartney (soupirant) : c’était juste un mal entendu, tu verras que tout rentrera dans l’ordre. Promis...

 

Moi (posant ma main gauche sur ma joue) : Si tu le dis !

 

Cartney (agacé) : Mais qu’est-ce qui se passe ?

 Il y’a quelques jours tu étais très amoureuse et aujourd’hui que tu as l’opportunité de devenir mienne, tu joues avec ? 

 

Moi (posant ma main sur la table) : Je ne joue avec rien Cartney, je me rends juste compte que prendre une décision pareil demande beaucoup de réflexion.  

Roanne me conseil souvent et je trouve que je suis encore très jeune pour penser au mariage.  

J’ai eu envie d’être ta meuf mais je ne sais plus, surtout avec ce qui s’est passé hier chez moi. 

Je ne peux pas me mettre avec un gars que mes frères n’aiment pas. 

[Me levant de table en prenant mon sac] Excuse-moi il faut que j’y ailles, je suis juste venue m’excuser de leur part. 

 

Cartney (s'approchant de moi en me retenant) : Écoute, je veux que tu m’accompagne juste là-haut. 

 

Moi (retirant mon bras lentement) : Où ? 

 

Cartney : Dans l’une des chambres pour discuter ! 

 

Moi (un peu confuse) : Tu as prévu une chambre ? 

 

Cartney (faisant passer sa langue sur ses lèvres) : Ouais ! 

 

Moi (amusée) : Désolée Cartney !  

Je croix qu’il sera préférable qu’on ne se voie plus. [m'eloignant de lui] 

Aurevoir ! 


Cartney (contrarié) : ...

 

Je suis déçu et mal d’avoir pensé que Cartney était la victime, je ne sais pas mais quelque chose en moi me dit qu’il est faux, mais bon bref... 

Je sors de là et je rentre chez moi.  


Je n’aime pas désobéir à mes frères ils ont toujours raison de toutes les façons. 

 

Chez les Asseko. 

 

 Steve. 


Je suis chez moi, j'ai envoyé un message à Medelva car c'est son anniversaire aujourd'hui. 

 Elle est en chemin, tout est fin prêt il ne reste plus qu’elle. 

 

Quelques minutes plus tard, je la vois arriver vêtue d'une jolie robe jaune qui épouse parfaitement ses formes. 

Elle entre dans le salon où elle me trouve assit, je me lève pour l'accueillir avec une rose qu’elle prend en le portant à son nez, puis elle me serre très fortement. 

 

Moi : Joyeux anniversaire Moukagni ! 

 

Elle (la tête près de mon cou) : Merci mon trésor ! 

 

Moi (posant mes mains sur ses hanches) : Tu ferais mieux de ne pas trop te frotter, tu es en train de me faire lever. Déjà que tu as des formes particulières.

 

Elle (se détachant de moi) : Oh désolée ! 

 

Moi (mes mains aux hanches) : Tu es une blagueuse je t’assure ! 

 

Elle(déposant sa sacoche sur le fauteuil) : Ah ah ah ! 

 

Au moment où elle voulait s’assoir, chacun est sortie de sa cachette. 

 

Tous : Surprise !!! 

 

Medelva (portant sa main à la poitrine en poussant un cri de surprise) : Ahhhh ! 

mon Dieu ! 

 

Elle n’en revenait pas. 

Je me suis associé avec Barbie et on a impliqué nos parents aussi. 

 

Medelva (faisant des bisous) : Maman tu m’as eu je t’ai laissé à la maison donc tu es même venu et papa qui est soi-disant sorti le matin … 

 

Papa Jean : Eh beh je ne suis pas n’importe quel ninja ma fille ! 

 

Medelva (faisant des bises) : Maman Adeline même toi aussi ? 

 

Maman : Oui ma fille ! 

Ce n’est pas tu as dit que c’est de mon fils tu veux ? 

il faut maintenant nous supporter. 

 

Medelva : Papa Asseko ! 

 

Papa : Ah ma fille on m’a embarqué dans ça ! 

 

Medelva a embrassé tout le monde y compris Barbie, Alban, Jonathan et Roanne toutefois en leur reprochant d’être cachotiers. 

 

On s’est tous assit, les parents ont fait un cadeau d’ensemble, on a tous cotisé pour ça et on lui a remis une enveloppe de cinq cent quarante mille franc. 

Qu’elle a voulu refuser. 

 

Maman a proposé au père de Medelva de payer ces études, à compter du semestre prochain mais il a catégoriquement décliné l’offre car selon lui, il n’est pas encore mort et il est sensé s’occuper d’elle jusqu’à ce qu’on l’épouse bref.

 J’ai aimé la manière avec laquelle il l’a dit. 

 

Les minutes qui suivaient, nous avons apporté le buffet au salon pour permettre à tous de se servir et nous avons mangé dans la bonne ambiance.  

Bonnie nous a trouvé à table, est allée se changer et nous a rejoint. 

Tout s’est bien passé.  

J’ai dû surprendre tout le monde, car je n’en ai parlé à personne, lorsque j’ai mis le genou au sol pour demander la main de Medelva. 

 

Elle a accepté avec des larmes aux yeux puis, elle n’arrivait pas à contenir ses pleurs.  

Sachant qu'on était sur le point de rompre mais on a surmonté tout celà

Sa mère a passé son temps à les essuyer. 

 

Finalement, la soirée fut belle ! 

 

Ma famille et moi, après s’être consulté, avons donné une date pour le mariage à la coutume et l’état civil qui se feront dans trois mois.  

C’est vrai que c’est trop juste, pour la famille de Mède mais je croix que si j’attends encore je risque de forniquer. 

 Et en plus on va s'entraider.


On s’est accordé sur une petite réception et on fera tout le même jour. 

Donc dès demain on s’y met tous. 

 

La réception pour l’anniversaire s’est transformée en première réunion du mariage.  

 

Chacun a su son rôle le même jour, même ceux qui n’était pas, il fallait juste que chacun informe les concernés. 

 

On s’est séparé avec la date de la prochaine

 réunion.


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