Chapitre 33

Write by Sandy's Aby's

Cinq jours plus tard 


Chez les Koumba

Steve


Nous sommes de nouveau réunis chez Medelva pour la réunion, la deuxième. 

 

Vous, vous demandez peut-être pourquoi les deux familles sont réunis si tôt ?

 C’est juste que comme le temps est très court on est obligé d’unir nos forces.


On donne à chacun son rôle vite fait et le tour est joué.


La réunion se passe sans aucune ambiguïté.


Les pagnes pour la coutume des deux côtés ont déjà été choisi par tante Rebecca, tante Brigitte et Roanne.

Les pagnes étaient très beaux.


De mon côté c'était un pagne vert avec des motifs violet et or tandis que celui de Mède est rose avec des motifs rouge et jaune.


Lorsqu' on termine la réunion, Medelva et moi nous rendons chez un tailleur prendre les mensurations pour les tenues de la coutume.


Pour l’état civile, Maman, la mère de Mède et Mède ont dû partir pour Dubaï, choisir et acheter une robe de mariage, de soirée et leurs propres robes. 

 Maman les a toutes convaincu.


Cette dernière aime les choses qui sortent de l'ordinaire.

Histoire de se faire respecter selon elle.


Elles ont passés une semaine là-bas.


Par contre nous ; papa, Jonathan et Bonie sommes allés en Turquie pour nos costumes et la tenue de Bonie qui n'a pas voulu partir avec maman et les autres.


Roanne, elle par contre est restée avec Christophe et Christopher 

Pour garder la maison.

Pendant que nos tantes sont occupées à tout mettre en œuvre pour la réussite de cette union.


Un mois et demie plus tard.


Tout est enfin prêt, il ne reste que quelques petits détails.

Le mariage coutumier se passera chez Medelva, ensuite le maire que nous déplacerons ce jour-là, viendra célébrer le mariage comme il se doit et ensuite on se rendra à l’église avant de se retrouver pour la soirée et l'ouverture du bal.


Au passage Daysie est enfin sortie de prison. 


Medelva a tenue à retirer sa plainte, car elle ne voudrait pas paraître méchante. 


Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête mais bon, ce n'est pas une mauvaise chose.

Daysie nous a conté ce qui s'est passé durant son séjour en prison.

C'était vraiment écœurant tout ce qu'elle a subi.

Elle a remercié Medelva d’avoir retiré sa plainte même si après, ça a un peu prit du temps pour la paperasse et autre.


 Finalement, elle a décidé de reprendre sa vie en main.

C'est le plus important.

Cartney par contre a disparu de la circulation. 

Chose qui nous arrange tous. Bref.


Chacun de nous a pu avoir sa tenue, du plus petit au plus grand.

Les dossiers ont été déposés depuis un bon moment à l'hôtel de ville et par la grâce de Dieu le jour disponible coïncide exactement avec ce qu'on a choisi, tellement on a prié sur ce sujet.


Le jour J.


Medelva


C'est mon jour, je ne réalise pas, je n'ai même pas pu fermer l'œil de la nuit.

Déjà, pour l’enterrement de vie de jeune fille, ma belle maman a pris une chambre au Radisson blu pour trois jours d’afilés.


La première nuit, j'ai eu droit à de longues heures de conseils.


Chacune des personnes présentes, à tour de rôle, a dit quelque chose.


Elles étaient au moins huit personnes : mère tantes belles sœur etc...

Enfin, on a terminé aux environs de deux heures du matin.

Les hommes par contre, étaient à l'étoile d'or.


Il est sept heure dix et ma chambre est déjà prise d'assaut.

 Ma belle-mère est déjà là avec la coiffeuse et la maquilleuse.


 Je file prendre un bain. 

Je sors de là quelques minutes plus tard.

J'enfile mon slip et ma paire de soutient.

Ma belle-mère m'attache un pagne autour de la taille et à la coiffeuse de commencer.

 Avec ma chevelure, que j'ai dû laver hier.


Elle trace une ligne au milieu de ma tête, à l'aide d'un pic (communément appelé chez nous, ce qui est en réalité une épine de porc-épic), me fait deux grosses nattes renversées avec la mèche noire.


Quand elle termine elle place un cauris près de mon front et d'autres un peu partout sans pourtant surcharger. 

La coiffure terminée, elle cède sa place à la maquilleuse.

 S’applique à la tache sous le contrôle permanent de ma belle-mère.


Vers neuf heures, je suis fin prête ; les dames m’aident à m’habiller car ma tenue traditionnelle est un peu complexe. Mais à trois on y parvient.


C’est un mélange de pagne et raphia avec des minuscules calebasse collées sur le tissu autour de mon sein droit. 


Elle place le collier en raphia sur mon cou, à mes chevilles et sur mes mains.

Ma belle-mère récupère le reste des accessoires qu’elle remet à la coiffeuse, la deuxième tenue (celle avec le pagne du marié), puis la robe pour l’état civile et tout ce qui va avec.


On se rassure que tout y est.


Avant de quitter les lieux, la maquilleuse range la chambre et on est partis pour le marché banane dans la voiture de belle maman.


À la maison.


Ma belle-maman couvre ma tenue et pose un morceau de pagne sur ma tête de sorte à ce que personne ne me reconnaisse.


On longe le couloir qui mène chez moi, je trouve les gens en train de travailler à la tâche. 


Deux tentes distinctes sont placées l’une en face de l’autre sur la cour avec les motifs des pagnes des différentes familles et une autre petite tente placée un peu plus loin avec deux chaises une corbeille vide posée sur la table placée devant les deux chaises en boit.

J’apprécie le coté traditionnel, cette décoration est géniale.


Je rentre dans le salon où je trouve papa torse nue entrain d’essuyer les verres et assiettes.

Il s’écrit en me voyant.


Papa : Eh ma grande fille ! 


Moi (retirant le pagne) : Bonjour à tous !


Maman Adeline : Bonjour !


Tous : Bonjour


Moi : Bonjour papa !


Papa : Ma fille ! 

[S'adressant à ma belle maman] Donnez-moi quelques minutes avec ma fille je vous en prie.

Maman Adeline : On se voit tout de suite. 

On s'éloigne un peu pendant que belle maman conduit les deux autres dans la chambre où je vais attendre.

Papa et moiprenons place.

Papa (prenant mes mains dans les siennes) : Ma fille, tu es toute belle.

Moi (les larmes inondant mes yeux) : Merci papa.

Papa (essuyant mes larmes) : Ne pleur pas tu seras marié dans quelques heure.

Le rêve de tout parents c'est de voir leur fille faire le bon choix et être heureuse.

Je te souhaite d'avoir des enfant et d'avoir la sagesse pour bien les éduquer. Je sais que les mamans t'on conseillées.

Mais ne sois jamais l'égale de ton homme. Respecte le sur la place publique comme en privé.

Aprend à baisser d'un ton considérable lorsque ton mari te fera une remarque où même qu'il te parlera mal. 

Encaisse sur le coup et lorsque la tempête passera fait lui son plat favoris et parle lui calmement.

Assure toi que la paix soit toujours, que ton mari ait juste envie de rentrer.

Ne divulgue pas ces defauts.

 Car ça reviendra à t'exposer toi même.

Je veux juste que tu saches que ton père, que je suis, est fière de toi. 

Je t'aime ma fille

Moi (le prenant dans mes bras) : Je t'aime aussi papa!


Apres les conseils de papa, je me dirige vers ma chambre ou je trouve Barbie, maman belle maman, la maquilleuse et la coiffeuse.

 Barbie a fait un rangement avec maman. 

On se salut et je prends place.


Maman : Barbara regarde un peu dehors si les choses sont prêtes s’il te plaît.


Barbie : Ok !


Maman Adeline (les mains aux hanches, s'adressant à maman) : Les dames et Barbara vont rester avec elle puisque nous serions dehors.

[S'adressant à la maquilleuse] Il faut retoucher un peu son maquillage.

Elle se mit à la tâche.


Maman : vraiment son pere l'a fait pleurer.

Ah ah.


Maman Adeline : Bonie et Roanne ne sont pas encore là ?


Barbara (qui rentre à peine d ans la chambre) : Elles sont allées récupérer leurs tenues.


Maman Adeline : Akié !


Maman : Le tailleur à fait du n’importe quoi donc le temps de retoucher...


Maman Adeline (prenant son sac) : Je leur ai proposé mon tailleur mais elles m’ont dit qu’il n’a pas les vrai models des jeunes, voilà maintenant !


Moi (souriante) : Les tailleurs du Gabon là ! il faut les surveiller à la loupe.


Maman : Bon, moi je vais me préparer on se voit tout à l’heure, [jetant un œil à sa montre] il est déjà dix heures. 

Le mariage est sensé commencer à trente.


Barbara : Il y’a déjà des gens dehors. Tout est nettoyé certains sont déjà installés.


Maman Adeline : Ok, je vais aller déjà commencer à coordonner on se voit.


Quelques minutes plus tard


La cérémonie a débuté à dix heure trente comme annoncée à la dernière réunion.

Tout se passe super bien. 

Bonie est chargée de nous informer de ce qui se passe dehors, elle fait des tours.

Elles ont finalement eu leur tenues.


J’ai vraiment hâte de sortir, Barbara et les dames me réconfortent comme elles peuvent car je suis aussi un peu stressé. 

Il s’avère que l’un de mes oncles côté maternel boude.

 Je ne sais même pas d’où il sort celui-là, je l’ai vu la première fois à la dernière réunion.


La coiffeuse : Les onclos (oncles) comme ça, on les connait !

 Ils ne sont jamais là quand on a besoin d’eux.


La maquilleuse : Humm des vrais sorciers, ils apparaissent, attirés par l’odeur du gain.


Bonie (qui vient de rentrer) : Ils sont entrain de déposer l’argent pour les fiançailles !


La maquilleuse (curieuse) : Combien ?


Bonie : Cinq cent mille avec la marchandise.


La maquilleuse pousse un cri tandis que la coiffeuse ouvre grand les yeux !


La maquilleuse : Bouooo batè ! boutché ! (Oh vraiment ! beaucoup ! en langue kota) 


Barbara (le sourire en coin) : Tu n’as encore rien vu, ça c’est Steve tout craché.


Bonie (tout sourire) : Ah oui c’est mon frère ohh !


La maquilleuse : Hein donc tu es sa sœur ? tu n’as pas un autre frère pour moi là-bas vraiment ! Je suis prête à être sa femme.


Elle a tellement dit cela avec un ton consciencieux qu’on s’est tous plié de rire au même moment, ça m’a fait oublier mon stress.


Bonie : En tout cas ! mon autre frère est encore plus jeune !


La maquilleuse : Est-ce que c’est un problème ?


A nous, de rire à nouveau !


Bonie (changeant de sujet) : Mais j’ai cru apercevoir Cartney !


Barbara : Il n’a qu’à bien être là !


Moi : Il veut peut-être se rassurer que je sois bel et bien en train de me marier.


Bonie qui ne sait pas de quoi il s’agit demande, curieuse.


Bonie : Mais pour quel but ?


Barbara : Juste comme ça !


Roanne : Les filles vous sortez dans quelques minutes [s’adressant à moi] ça va, tu as le moral ?


Moi : ça va Roanne !


Roanne : On y va alors les autres t’attendent au salon.


On se lève tous et on se dirige au salon j’ai tous les ce qu’il faut, je cache mon visage en sortant de la maison, marchant au rythme d’un chant de louange à Dieu (mon Dieu ne t’a pas oublié big up aux ivoiriens)


Précédée par Bonie, Barbara, Roanne, la coiffeuse, la maquilleuse et mes trois cousines éloignées.


Elles forment une haie des deux côtés de sorte que je passe au centre jusqu’à m’asseoir devant mes parents en face des beaux parents.


Je ne savais pas que Steve avait de la famille nombreuse comme ça ! 


Tout se passe très bien jusqu’à ce que, derrière mon éventail j’écoute les gens crier avec stupeur. 

J’ai bien envie de retirer l’éventail pour mieux voir ce qui se passe mais je décide de demander à Barbie qui est près de moi.


Moi (un peu paniquée) Barbie, qu’y a-t-il ?


Barbie (le regard fixe, la tête baissée) : Mède je te conseil de ne pas enlever ton éventail.


Moi (prise de panique ne comprenant pas ce qui se passe) : C’est quoi ?


Barbie : Ne bouge surtout pas, Cartney à l’arme pointé vers nous !


Moi (prenant conscience de la gravité des faits) : Oh mon Dieu !


Barbie : Surtout sois calme !


Barbie (murmurant) : Il se rapproche.


Cartney (pointant l’arme et criant à plein gosier) : Steve, Jonathan, je veux vous voir ici devant, allez ! 

Approchez bande d’idiots vous avez cru que j’allais vous laissez comme ça ? 

Après ce que vous m’avez fait ?


Il régnait un silence de mort à part la voix de Cartney qui primait.


Cartney : ah vous voilà enfin !

 C’est à mon tour de me venger.


Ma belle-mère (en pleur) : Ah ! 

Cartney… mes enfants ton fait quoi ? 

Tu as besoin de quoi !


Cartney je veux juste les tirer dessus, comme ça il n’y aura plus mariage.

C’est moi qui dois épouser Medelva.


Je lorgne en retirant mon éventail partiellement je le vois se rapprocher de moi et s’accroupir jusqu’à mon niveau. Le poul à deux cent.


Tout d’un coup j’écoute un bruit de bouteille qui se casse et Cartney se jette sur moi me bousculant au passage.


Je retire l’éventail malgré moi et je constate Cartney gisant au sol.

Les personnes se mettent à crier de joie ! 


Certainement à cause de l’acte héroïque que mon père vient de poser.

On enlève Cartney de là où il, on l'attacha en attendant de le remettre entre les main de la police judiciaire.

 On scelle le mariage après avoir troqué ma tenue pour celle du côté de Steve.


Le maire arrive aussi, et il officie le mariage puis on se rend à l’église pour la bénédiction nuptiale dans ma belle robe blanche avec une traine de cinq mètres, en racontant ce qui s’est passé pendant le mariage coutumier.

 Ce qui a effrayé et en même temps amusé l'assemblée.


Papa a été encore félicité pour son courage.


Après la bénédiction nuptiale, il y a un cocktail dans la cour de l'église.

Steve et moi nous rendions à l'hôtel pour se reposer un peu et se préparer pour la soirée.


Steve me précède dans la chambre puis il s'éfface et me laisse rentrer et Barbie aussi qui m'a aidé avec la robe. 


Barbie (devant la porte) : Bonne continuation, surtout n'oubliez pas, je viendrais vous déranger vers dix-neuf heures oh !

Donc, ne faites pas trop le pipi pour ne pas être fatigué ce soir, message de papa Jean.

J'ai pouffé de rire, mon mari s'est contenté de sourire, oui vous avez bien lu, mon mari.

On a juste refermé la porte.


Lui : Tu as écouté ce que ton père à dit, on va juste se reposer un peu et se rendre à la soirée.


Des heures plus tard


On quitte la soirée qui était très réussi je remercie le Seigneur et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à ce que ce mariage se fasse.

La salle était très bien décorée, le gateau très délicieux.


J’ai eu une soirée de rêve tout était parfait.

 Mon bouquet je ne l’ai pas lancé comme font les autres, je l’ai simplement remis à Barbie qui a été ma dame de compagnie durant toute la journée.

J’ai aussi eu plein de cadeaux, tellement, qu’on a dû prendre une autre chambre pour les stocker.


Le moment tant attendu est enfin arrivé.


Steve retire son costume et sa chemise laissant le torse nu avant de me dénuder, j’ai un peu honte mais bon...


Lui : J’ai toujours rêvé de ce moment.


Moi : …


Il fait un pas vers moi, m’attire à lui, je penche légèrement la tête pour que ma bouche parvienne exactement en face de la sienne.


Ouh ! il embrasse comme un dieu !


Je m’applique aussi en mettant en pratique tous les conseils qu’on m’a donné deux jours avant.


Et moi qui croyait qu’elles abusaient et que je n’en avais pas besoin, juste à cause de la honte.


 Pathétique !!


Il met ses deux mains en dessous de mes aisselles puis il plonge sa tête dans ma poitrine, je me laisse aller ma tête vers l’arrière.

Il remonte vers ma bouche, j’appuis encore plus mon bassin contre le sien.

 Il redescend jusqu’à ma poitrine et emprisonne mes tétons dans sa bouche il les presse avec ses mains et les sucent avidement, l’un après l’autre, avec le même rythme.


Lorsque je suis au summum de l’excitation, je cherche à l’aveuglette la fermeture de son pantalon, puis je tombe sur le renflement de son sexe.

Je descends son zip, je glisse mes doigts à l’intérieur de son pantalon en l’empoignant.


En deux temps trois mouvement il se débarrasse de ses vêtements, me soulève et me pose délicatement sur le lit.

 Il recommence à malaxer mes magnifiques seins.

A ce rythme, il écarte délicatement mes jambes et il cherche le chemin en moi aussi lentement que possible, il appuis son sexe directement contre l’entrée de mes reins à plusieurs reprises sans parvenir à entrer entièrement. 

Puis il quitte de dessus moi, tire le tiroir au chevet du lit et prend un tube qu’il applique sur ses doigts, il se replace au-dessus de moi, puis, avec sa main, il frotte à mon intimité, je sursaute en glapissant.

Et lui de reprendre sa besogne où il a laissé, prenant appuie sur ses point de part et d'autre sur le lit, il prend tout son temps malgré qu’il soit tendu au degré …

Lorsqu’il y parvient, je sens son membre s’enfoncer délicieusement dans ma vulve et disparaître entièrement, ce qui m’arrache un cri sauvage, me tordant de plaisir, la bouche mi-ouverte.


 Ma tête rejetée en arrière à cause du plaisir intense que je viens d’éprouver.

Il s’enhardit, procédant aux vas et vient d'abords lentement puis il accélère le rythme en manipulant mon point intime.


Je pousse un hurlement de plaisir.


Tout mon corps tremble comme ayant reçu une décharge électrique.

Nos respirations s'accélèrent.


Déjà, mon époux, ivre de plaisir, réunit mes jambes largement écartées.

Il plonge son membre d’un coup, m’arrachant un cri étouffé.


Puis, il y va avec une lenteur calculée, posant avec délicatesse mes jambes l’une après l’autre. 

Je sens une douceur inexplicable qui me pousse à ne plus contrôler mes hurlements suivis des spasmes.

La sensation est tellement intense, puis au fur et à mesure, ça se calme, je reprends mon souffle sans arrêter d’onduler.

Je croix que je viens d’avoir un orgasme.


Il se vide en moi quelques secondes plus tard en grognant, rassasié, et bascule sur le dos, reprenant son souffle, tous les deux inondés de sueur.


Lui (le souffle court) : J’espère que tu es prête pour le deuxième round ?


Moi (épuisée) : Bébé pardon, je suis déjà K.O, donc non, merci… Dis donc qui t’a montré tout ça bon sang !


Lui (éclatant de rire) : C’est un secret, mais sache que de mon côté j’étais bien encadré pendant l’enterrement de vie de jeune homme.


Moi (me tournant vers lui) : Raconte, je suis ton épouse maintenant, tu ne dois plus rien me cacher.


Lui (posant son bras au-dessus de sa tête) : Sache juste que j’ai eu des cours théoriques et la pratique en même temps.


Moi (me redressant subitement) : Quoi ? tu as couché avec quelqu’une ?


Lui (amusé) : ah ah ! Non ! 


Papa a fait venir des professionnels et ils l’ont fait devant nous, j’ai vomi trois fois.

On m’a juste guidé pendant dix séances théoriques avant même la nuit de l’enterrement de vie de jeune garçon. Je n’ai pas juste trouvé ça de biblique mais bon.


Moi : Et tu ne m’as touché aucun mot ? Un vrai cachotier


Lui : Amour, c’est un secret. [Changeant de sujet] Je t’avais promis que j’allais te faire ça dure n’est-ce pas ?

[Pointant du doit ] Tu as saigné Bébé !


Moi : Ah oui. Je viens d'être déceléet  je me souviens que tu disais que tu allais me faire ça dure ! 

J'en avais besoin je t’assure.

 Pardonne-moi pour ce qui s’est passé avec Cartney.


Lui : C’est oublié et effacé.


Moi : Dit moi comment as-tu su qu’il y avait quelque chose dans ce tiroir ?


Lui (amusé) : Maman me la dit pendant le mariage


Moi (surprise) : ...


Lui (le regard salace ) : Faire l'amour c'est trop bon, surtout quand tu es marié.

  C'est tout un culte !


Moi : Tu l'as dit trésor, ça me fait sentir femme, c'est bizarre ça me donne l'impression de me perdre en toi.

Et je ne resens aucun remord.


Lui : Voila pourquoi on parle d'une seule chaire !

                                         ***


Deux ans plus tard


 Chez les Koumba


Medelva


Je longe le couloir qui mène à mon ancien chez moi car maintenant on a, mon mari et moi, un appartement qu’on loue derrière la pédiatrie d’Owendo en entendant que la construction de notre maison s'achève.

 

Je trouve Papa et maman dans le salon, ça fait un moment je n’arrivais pas chez eux à cause des voyages qu’on faisait.


Moi : Mbolouani (bonjour) !


Eux : Mbolo !


Maman : Eh ma fille ooo !


Moi (faisant des bises) : maman [répétant même procéder] Papa !


Maman : Où est le petit ?


Moi :  Il est avec son père ils sont allés avec maman Adeline chez tante Rebecca.


Maman : Ah ça ! 

Depuis que vous voyagez beaucoup là !


Moi : Il le faut !


Papa (sceptique) : Toi, tu as l’air grosse hein !


Moi : … !


Maman (touchant mon ventre) : Elle est enceinte !


Moi : Tchouo, mais on ne peut pas avoir des secrets avec des parents comme vous ! C'est impossible.


Papa : Je t’ai toujours dit que je suis un vrai ninja ! C’est toi qui doutes.


Maman : Laisse ton père ! 

Dis-moi plutôt combien de mois tu as et quel sexe ?


Moi (prenant place) : Cinq mois ! Cette fois-ci c’est une fille.


Maman (les mains au ciel) : Eh gloire à Dieu !


Papa : Et ton ventre est aussi gros que ça ?


Barbara (interrompant) : Coucou bonjour la famille !


Nous : Bonjour !


Moi : Eh madame Remanda !


Barbara : Eh oui, madame Asseko !


Barbara et moi nous saluons de cette manière depuis que nous sommes toutes les deux mariées.


Papa : Toi aussi tu as abandonné l’enfant avec son père ?


Barbara : Krkrkr oui papa !


[Rire]


Après mon mariage avec Steve on est allé en lune de miel à Dubaï, mon pays de rêve.

 C'est en ce moment qu’a été conçu Eliel Asseko notre premier fils, Eliel est un nom hébreu qui signifie <<mon Dieu est le vrai Dieu >>. Il est adorable et tout beau, il ressemble beaucoup à son père.

J'attends notre deuxième bébé cette fois–ci une fille.


 Barbara, elle a mis au monde une magnifique fille Shelomith Medelva Remanda. Eh oui mon homonyme.


Shelomith signifie <<ma paix, mon Bonheur, ma récompense>>.


Concernant Jonathan, il a eu son Baccalauréat il est présentement à Londres en couple avec une jolie londonienne.


Bonie est toujours à la maison familiale, rejoint par Roanne qui occupe maintenant l’ancienne chambre de Steve, elle (Bonie) est en couple avec Cyriac, vous vous souvenez ?

 Le cousin de Cartney. 


Surprenant n’est-ce pas !


 Ils se sont rencontrés une fois chez Paul (salon de thé) il s’est rapproché d’elle et ont papotés jusqu’à échanger les numéros, le reste a suivi. 


Cyriac est tout le contraire de Cartney, c’est quelqu’un de mature et responsable.


 Leur décision de se mettre en couple a choqué plus d’un, moi y compris, mais avec le temps on a su qui il était vraiment.


Cartney vit désormais en France.

 Aux dernières nouvelles il s’est fait arrêter pour tentative de viol sur mineur.


Isabelle, elle vit avec un monsieur fang, ici à Libreville dans une belle maison à Akanda, elle a deux enfants et est marié à la coutume.


Daysie est enceinte d’un monsieur qui l’a vraiment aimé, elle a arrêté avec la vie de débauche et s’est rangée.


Delia est devenue le bras droit de la Daronne.


Tante Brigitte s’est mariée à la coutume avec un monsieur, un nzebi elle attend un enfant.

Elle a quitté l’ancien car il ne la respectait pas, avec bien sûr le soutien de son frère, monsieur mon père.


Madame Kanou, la nigériane qui m’avait aidé est de retour, elle vient souvent m’aider avec Eliel sans compter maman et ma belle maman.

Surtout cette dernière. 

Elle aime trop son petit-fils.


Ce n’est pas toujours facile de tomber sur un bon mari mais ce n’est pas impossible.


En bref c’est ça ma vie. 

Dieu m’a permis d’apprendre de mes erreurs et d’avancer au lieu de créer des problèmes pour les choses qu’on peut pardonner et zapper.

Il suffit de se demander si ça vaut la peine de se déchirer pour si peu?

On a appris, mon mari et moi à ne pas dormir avec la colère ou même imcompris. 

On en parle au lieu d'accumuler dans le coeur.

Et on se pardonne sachant que si on ne le fait pas Dieu ne le fera pas pour nous.

Et enfin on place 'amour pour Dieu au dessus du notr

merci à vous !

C'était ma vie à moi.

MEDELVA MOUKAGNIE ASSEKO


Fin

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