Chapitre 32

Write by Mayei

Chapitre 32


...Alice...


Je n’ai jamais autant réfléchi de toute ma vie ! Cette décision déterminera toute ma vie. C’était donc normal que je prenne autant de temps avant de lui donner ma réponse. Il s’agissait de Ludovic qui voulait que je rentre avec lui à Abidjan. Il me garantissait un boulot dans la société de son père ou il pouvait jouer des relations de ce dernier pour me trouver quelque chose. Mais cela revenait à me lever du jour au lendemain, tout claquer, laisser ma vie ici à New York. Nous n’avions même pas encore fait six mois ensemble et j’allais m’en aller comme ça avec lui. Depuis tout mon esprit est porté sur cette décision.

Céline : franchement qu’est-ce que tu as à perdre ?

Moi ; ... ... ...

Céline : il faut répondre ! C’est le stress d’ici là que tu veux ? Continuer à aller faire le ménage dans les chambres d’autrui. Le gars te garantit une place en accord avec ta formation lorsque vous rentrerez. Il est correct en plus. En plus tu as assez économisé tu pourras ouvrir ton salon de tresse sur Abidjan. La vie ne sera pas plus facile ???

Moi : mais...et si tout ne se passe pas comme prévu.

Céline : tu penses que tout va toujours se passer comme tu veux ? Dans ta vie là tu voulais être hors la loi dans ce pays ?

Moi : ... ...

Féline : il faut savoir saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent ma chérie. États Unis États Unis c’est la souffrance qu’il y a ici. Tu penses que si j’avais une opportunité comme la tienne j’allais rester ici ? Mes bagages allaient être déjà faits. Maintenant je ne sais pas pour toi.

Je comprenais tout ce que Céline me disait et elle avait parfaitement raison mais je ne pouvais m’empêcher d’avoir une certaine crainte. Je ne voulais pas m’en aller en étant très optimiste pour ensuite déchanter. Je crois que chaque chose en son temps et qu’il était maintenant temps pour moi de rentrer dans mon pays. J’allais faire le point sur mes économies pour voir comment m’organiser une fois sur place. S’il faille que je me prenne un appartement ou que je descende dans la cour familiale. Il y avait tellement de paramètres à régler. Il fallait aussi que je fasse les courses pour les cadeaux à la famille. C’est long tout ça. Mais en attendant j’allais raccompagner Céline a sa voiture.

Céline (au volant) : rentre avec ton mari oh !

Moi (riant) : ce n’est pas mon mari Céline

Céline : toujours je te dis qu’il faut prophétiser sur ta vie pour que les choses s’accomplissent.

Moi : d’accord pasteur

Je rentrais et appelais Ludovic par vidéo ! Il décrocha immédiatement.

Ludovic : ça va chérie ?

Moi : oui mon cœur ! Et toi ?

Ludovic : bof j’ai connu mieux. Je pense que je ne porterai mieux lorsque tu me donneras ta réponse.

Moi : quelle réponse ?

Ludovic : tu sais très bien de quoi je veux parler madame.

Moi : non monsieur je ne vois pas du tout.

Ludovic : rentre avec moi Alice.

Moi : d’accord

Ludovic : tu verras tout ira... (se bloquant) tu as dit quoi ?

Moi (souriant) : j’ai dit d’accord monsieur ! Je rentrerai avec toi.

Ludovic : si j’étais près de toi je t’aurai décollée du sol pour te prouver à quel point je suis content. Tu n’imagines même pas. Il va falloir se bouger alors, le voyage est dans une semaine.

[...]

Je cours dans tous les sens depuis que j’ai pris la décision de rentrer définitivement. J’ai mis les photos de mes meubles sur les plateformes afin de les vendre le plus rapidement pour récupérer l’argent. Présentement je suis avec Céline dans cet outlet pour prendre des cadeaux pour ma famille. J’ai déjà pris un sac à ma mère qu’elle aimera certainement et d’autres trucs aussi. Il y a les grandes marques a des prix vraiment réduits.

Il fallait aussi que je pense à mes deux sœurs et mon frère. Mon frère encore une paire de basket de chemises et un casque feront l’affaire. Mes sœurs chacune avait son goût il fallait donc satisfaire chacune d’entre elle. Nous étions donc en train de tourner dans tous les sens lorsque j’entendis quelqu’un crier mon prénom. Je n’y accordais pas tellement d’importance mais là personne insistait. Je me retournais pour essayer de voir de qui il s’agissait mais ne vis personne. Ma taille ne m’aidait pas non plus au milieu de toutes ces personnes. Je me retournais et continuais donc ma route jusqu’à ce que je sente une main sur mon épaule.

Moi (me retournant vivement) : qui est-ce...

« Je savais que c’était toi...je t’ai vue de loin »

Céline : précieux ! Non mais tu as oublié ce qu’on t’a dit la dernière fois ? Heureusement qu’il y’a des agents de sécurité dans les parages

Précieux : tu vas la fermer oui ! C’est le fait que je t’ai bien baisée pour te jeter après qui te fait mal et tu charges mon nom à tout vas ?

Céline : ... ...

Précieux : je ne suis pas ici pour toi mais pour Alice donc tu te calmes. (A moi) je tenais à m’excuser pour la dernière fois mais tu m’as bloqué partout ce qui est compréhensible. J’allais commettre une erreur irréparable. (Se mettant à genoux) je t’en prie pardonne moi.

Moi (gênée) : mais relève toi ! Tout le monde nous regarde.

Précieux : je ne me relèverai que lorsque tu auras accepté mon pardon

Un passant (souriant) : you should accept his proposal young lady. (Vous décriez accepter sa demande en mariage jeune fille)

Si seulement il savait réellement ce qui se passait ici.

Moi : je te pardonne relève toi !

Précieux : tu me pardonne vraiment ?

Moi : oui et relève toi maintenant.

Il se releva en me remerciant lança un regard noir à Céline et s’en alla. Nous continuons nos courses dans une atmosphère plutôt lourde. Céline ne semblait plus d’humeur...elle paraissait froide. Je restais aussi dans mon coin pour ne pas la brusquer. Je ne lui parlais que lorsque c’était vraiment nécessaire. Puis nous avons fini et sommes allées à sa voiture.

Moi : qu’est-ce que tu as ?

Céline : comment ça ? Je n’ai rien...je suis tranquille

Moi : est-ce que je ne te connais pas ? (Prenant sa main libre) si c’est ce que précieux a dit tout à l’heure, je le savais déjà. J’attendais que toi même tu le dises même si ça m’a frustré de ne pas l’entendre de ta bouche.

Céline : c’est quelque chose dont j’ai honte jusqu’aujourd’hui. Si je pouvais remonter le temps et faire que cette soirée disparaisse de ma vie, je l’aurais fait. Hélas.

Moi : tout le monde fait des erreurs de parcours Céline. C’est ça la vie. Mais de grâce, à l’avenir ne me caches plus rien. Tu es comme ma sœur tu sais.

Céline : c’est promis.

[...]

Aujourd’hui c’est la veille de notre départ et Ludovic est sur New York. J’ai libéré mon appartement du coup nous sommes à l’hôtel. Ça fait de bien d’être consommatrice pour une fois. Je suis dans une chambre d’hôtel et pas pour faire le ménage. Je ferme l’une de mes huit à valises pendant que Ludovic sort de la douche.

Ludovic : je n’arrive pas à croire que tu aies huit valises

Moi : et-moi comment tu t’es arrangé pour que tes affaires tiennent dans trois valises.

Ludovic (retirant sa serviette) : je n’ai simplement pas autant d’affaires que toi

Moi : je dis oh monsieur ?

Ludovic : oui ?

Moi : ce n’est pas toi qui parle d’abstinence à longueur de journée ici et tu te mets nu comme ça devant moi ? Tu espères quoi ?

Ludovic (mort de rire) : ne cède pas à la tentation chère enfant !

Moi : enfant toi-même tchrrrr

Je l’ai remplacé dans la douche. Est-ce qu’il me connaît bien celui-là ? Il ne perdait rien pour attendre. Il allait voir. J’ai fini dans la douche et me suis essuyée le corps complètement avant de sortir de la toute nue sous les yeux ébahis de Ludovic.

Moi : tu as mal quelque part ?

Ludovic : à quoi tu joues ?

Moi : jouer ? Je ne joue pas oh. Toutes mes valises sont bouclées. Il n’y a pas que mon habit pour demain que j’ai mis de côté. Je suis donc obligée de dormir toute nue ce soir.

Je me glissais sous les draps en me moquant intérieurement de sa réaction. Je n’avais jamais eu affaire à un puceau. Je ne savais même pas que ça existait encore. Je suis donc couchée près de lui et je me rapproche au fur et à mesure. Je le sens complètement crispé. Sans prévenir je fais tomber les draps et me place par-dessus lui, les jambes de part et d’autre. Je le fixe droit dans les yeux.

Ludovic : qu’est-ce que tu fais ?

Moi : je joue Ludovic...laisse-moi jouer.

Ludovic : mais....

Je l’embrassais simplement pour qu’il arrête de trop parler. Son excitation était plus que le roc dans son boxer. Je mis fin à notre baiser et descendit ma main dans son boxer. Je saisi son membre que je caressais tout doucement.

Ludovic : merde !!!!

Je souriais et fis sortir son sexe. Mon sexe se retrouvait coller au sien.

Ludovic : Alice !!!!

Moi : laisse-moi faire ! Profite juste du moment...je ne ferai rien que tu ne voudras pas

Je l’ai vu se décrisper pendant que je frottais mon sexe contre le sien. Je mouillais au fur et mesure que l’excitation grandissait en moi. Je pris ses mains et les posais sur mes seins et lui-même se mit à les caresser pour mon plus grand plaisir. J’étais complètement mouillée et mon minou glissait aisément sur sa barre de chocolat. Tout à coup il me tint fortement par les hanches et se mit à crier en jurant. Les frottements sur mon clitoris n’ont pas tardé à me faire jouir de mon côté. Après cette séance de bien mutuel je regagnais ma place dans le lit. Ludovic redescendait sur terre. Je n’imagine pas ce qu’il ressentira lorsqu’on aura un vrai rapport lui et moi. Cette nuit-là nous avons dormi enlacés jusqu’au petit matin.



Il fallait faire vite pour arriver trois heures avant notre vol. On avait mis toutes les valises dans la voiture de Céline tandis que Ludovic et moi prenions un Uber. Céline nous suivait derrière. Ça a été tout un parcours du combattant pour faire enregistré mes valises. Quatre étaient en surplus. Heureusement que Ludovic était léger donc j’ai transféré quelques affaires dans les siennes.

Ludovic : tu aurais pu les peser au moins avant que nous n’arrivions ici. Tu as eu tout le temps Alice

Moi : j’ai compris on est déjà là.

Ludovic : maintenant devant tout le monde on va devoir ouvrir et ranger

Céline : mon beau pardon faut te calmer je vais faire ça avec elle.

Je ne dis plus rien...il était de mauvaise humeur à cause de cette histoire de valises. Je n’allais pas en rajouter. Nous avons fini par les faire enregistrer. C’est Ludovic qui avait pris mon billet alors je découvrais comme ça sur place que l’on voyageait en classe affaire. C’était une première pour moi mais certainement pas pour Ludovic. Puis est venu le moment où nous devions dire au revoir à Céline. Mon cœur devint lourd tout à coup et une boule se forma dans ma gorge. Lorsque je posais les yeux sur elle et que je vis ses larmes, les miennes ne tardèrent pas à couler. Je me jetais dans ses bras et elle me serra fort contre elle.

Céline : tu vas me manquer

Moi : et moi donc ? Dès que je suis bien installée promets-moi de descendre sur Abidjan

Céline : c’est promis. (Se tournent vers Ludovic) tu es venu me l’arracher alors promets-moi de prendre bien soin d’elle s’il te plaît.

Ludovic : je le promets

Ils s’enlacèrent ! Céline resta là jusqu’à ce que nous passions le control de sécurité. De loin je lui envoyais de gros bisous. Elle allait vraiment me manquer...

...Dénis Meledje...

L’enveloppe contenant les papiers du divorce n’ont pas quitté mon chevet depuis que Dominique les avait signés. Je ne m’attendais surtout pas à ce qu’elle les signe comme ça sans s’y opposer ou sans émettre la moindre pensée. Le coup de surprise a été de l’entendre dire qu’elle ne voulait rien de la société. Cette même société pour laquelle nous nous étions déchirés et dit des mots ahurissants. J’avais pris les dispositions pourtant afin de la contrecarrer tant j’étais sûr qu’elle allait vouloir m’attaquer de ce côté. Avec un avocat nous avions fait les documents nécessaires pour mettre la société au nom du fils de ma sœur, mon neveu qui était né il y a quelques mois. Et voilà qu’elle laissait tout tomber.

Ou alors savait elle que la société passait par un moment assez difficile depuis quelques jours. Les problèmes étaient sortis de nuls part, les clients ne faisaient que se plaindre ou nous commettions des erreurs jamais commises au paravent. C’était tout simplement inexplicable. Mais comment aurait-elle su puisse qu’il y’a bien longtemps qu’elle me mettait plus le nez dans mes affaires ? En tout cas j’avais quelque chose à faire d’abord avant d’envoyer les documents chez mon avocat et qu’il finalise ce divorce.

Je regarde mon reflet pour m’assurer qu’il n’y ait pas d’erreur dans ma tenue. La veille j’avais été chez le coiffeur pour m’arranger la tête et aussi la barbe. Je mis ce parfum dont elle raffolait puis je démarrais. A cette heure elle devait sûrement déjà être à son bureau. Je laissais ma voiture dans le parking après m’être assuré que la sienne était également présente. Je ne m’étais pas trompée. Elle était bel et bien là. Je pris les fleurs qui étaient sur la banquette arrière puis m’en allais. J’avançais vers sa secrétaire, qui sûrement m’ayant reconnu, me fit un large sourire.

Moi : comment allez-vous ?

Elle : je vais très bien ! Voulez-vous que je vous annonce ?

Moi : oui mais c’est une surprise alors s’il vous plaît ne dites pas de noms

Elle : c’est compris.

Elle m’annonça comme une surprise puis m’indiqua que je pouvais y aller. Je mis les fleurs devant de sorte à me cacher le visage et me dirigeais vers son bureau. Je frappais et après avoir entendu son oui, me glissais à l’intérieur. Une fois-là, je baissais le bouquet et lui fis mon plus beau sourire. En voyant Windi, mon cœur manqua un battement. Elle était encore plus belle. Je m’étais éloigné un temps pour mettre de l’ordre dans ma vie et revenir cette fois ci dans la plus grande transparence.

Windi (surprise) : Dénis ?

Moi (posant le bouquet) : je t’ai apporté des fleurs

Windi : qu’est-ce que tu fais ici ? C’était toi la surprise dont ma secrétaire parlait ?

Moi : j’aimerais te parler s’il te plaît !

Windi. (Calmement) : je t’écoute donc ! Qu’on en finisse une bonne fois pour toute. (Désignant le fauteuil) prend place s’il te plaît

Moi (m’asseyant) : merci.

Windi : je t’écoute !
Moi ; elle a signé Windi ! Elle a signé les papiers du divorce. Il ne reste plus que mon avocat se charge de faire le reste et nous pourrons continuer là où nous avions tout laissé.

Windi : donc si je comprends bien ! Ma cousine Dominique a signé les documents pour votre divorce alors tu te pointes chez moi pour fêter ça et me dire que toi et moi nous pouvons continuer une certaine relation qu’il y aurait eu entre nous ? Une relation complètement basée sur le mensonge ! Dans laquelle monsieur a disparu car il n’avait pas les couilles de me dire qu’il était engagé. Une relation pour laquelle j’ai été kidnappée et j’ai même perdu mon enfant. En gros une relation avec un menteur ! C’est cette relation la que je veux qu’on reprenne ? Tu t’entends parler ?

Moi : tes mots sont bien durs Windi. Tout le monde fait des erreurs. J’ai été idiot de te cacher ces choses qui nous ont éloigné. Mais je suis prêt à faire des efforts...à faire tout ce que tu veux. Je t’aime tellement Windi. Si seulement tu pouvais être dans mon cœur pour comprendre tout cet amour que je ressens pour toi. Je veux faire ma vie avec toi Windi. C’est toi que je veux et personne d’autre. Tu es la femme de ma vie.

Windi : je vais être directe Denis ! Ce ne sera pas possible

Moi : mais...

Mon argument resta dans l’air car la porte venait de s’ouvrir sur un monsieur qui n’avait même pas pris la peine de frapper avant de rentrer ! Quelles étaient ces manières ? il rentrait ici comme s’il rentrait dans un moulin.

Lui : oh désolé ! Ta secrétaire n’était pas là....

Windi : ne sois pas désolé vas-y rentre mon amour

Je vis rouge lorsque je l’entendis l’appeler « mon amour ». Elle se leva et alla vers lui et devant moi se mit à l’embrasser. J’eu le vertige sur place. Comment osait-elle le faire alors que j’étais encore dans ce bureau ? Était-ce pour me faire mal ? Si tel était le cas elle avait bien réussi. Et ce sombre idiot qui glissait sa main dans son dos jusque dans le creux.

Windi (s’éloignant) : que je suis maladroite ! Dénis je te présente Williams mon chéri ! Mon cœur je te présente Dénis...qui était sur le point de s’en aller. (Me regardant n’est-ce pas ?

Moi (me levant) : oui c’est cela !

Que pouvais-je dire d’autre que ça ? J’allais vers la sortie lorsqu’elle m’interpella

Windi : Dénis?

Moi : oui ?

Windi : n’oublie pas le bouquet !

Ce fut avec toute la honte du monde que je me retournais et pris ces fleurs que j’avais sélectionnées avec soin. Le fait que ce type soit dans ce bureau accentuait encore plus ce sentiment de honte. Je retournais dans le parking pour m’installer au volant de ma voiture. Je ne savais quels mots utiliser pour décrire le niveau de frustration que je ressentais en ce moment. Cette humiliation que je venais de vivre ! Pourquoi n’acceptais pas-t-elle de me donner une seconde chance ? Elle avait bien pardonné à Dominique qui l’avait séquestrée et qui était à l’origine de la fausse couche mais faire de même avec moi était au-dessus de ses forces ! Et ce type même qui me sortait par les pores. Dans un élan de colère je me mis à frapper fort contre le collant de la voiture. Je frappais autant et aussi fort que je le pouvais jusqu’à sentir cette frustration me quitter un peu. Je décidais d’aller rendre visite à ma mère. Elle seule savait me calmer dans ces moments. Elle saurait trouver les mots justes pour atténuer cette douleur. Elle m’avait pourtant prévenu...je n’avais pas su écouter.

C’est d’un pas nonchalant que je me dirigeais dans le salon de maman.

Maman : qu’est-ce que tu as ?

Moi : elle a quelqu’un d’autre dans sa vie !

Maman : qui donc ?

Moi : Windi

Maman : ah !

Moi : je sais ! Je sais que tu me l’avais dit mais j’espérais tout de même ! J’espérais qu’elle me laisse une dernière chance.

Maman : tu n’as pas laissé une belle trace dans sa vie tu sais ! Peut-être, je dis bien peut-être, si ça avait été une autre femme elle t’aurait laissé une chance mais tu as été dans la même famille Dénis.

Moi : je ne savais pas maman !

Maman : et c’est bien dommage. Prends ton mal en patience. Tu trouveras certainement celle qui est faite pour toi. Et cette fois ci tu seras tellement heureux.

Avais-je envie d’une autre relation ? J’étais juste à bout. Je commençais à penser que cette histoire d’amour et de relation n’était pas faite pour moi. Je restais avec ma mère jusqu’au soir puis regagnais mon appartement. La première chose que je vis fut l’enveloppe contenant les papiers du divorce. Et si... ? Non ! Je secouais la tête pour me sortir cette folle idée de la tête. Je n’allais pas abandonner aussi vite. J’allais essayer encore et encore de la reconquérir en espérant qu’elle puisse m’accorder une seconde chance. Je ne jetterai pas l’éponge aussi facilement. C’est elle la femme de ma vie.

...Windi Agnero...

[Quelques heures plutôt]

Moi : je suis vraiment désolée Williams...je ne sais pas ce qui m’a pris !

Williams : et si moi je ne suis pas désolé ?

Moi : ... ...

Williams : J’aime le goût de tes lèvres Windi...(approchant) j’aime ton parfum (me caressant Le Bras) j’aime la douceur de ta peau.

Il me parlait en me regardant dans les yeux. Je ne savais plus où me mettre. Il me faisait perdre tous mes moyens. En même temps il était si proche et sa main sur ma peau n’était pas facile à gérer. D’autant plus que le baiser que j’avais plaqué sur ses lèvres quelques minutes avant que Dénis ne s’en aille avait été un pur délice. Je pris mon courage à deux mains et le fixais moi aussi. Il fallait qu’il sache que je n’allais pas me faire aussi facilement. J’avais laissé Dénis le faire une première fois et cela m’avait brisée. Je n’allais pas permettre qu’on me le fasse une seconde fois, ce serait être bête. Je reculais et allais derrière mon bureau pour m’éloigner de cette tentation. Je le vis baisser la tête et sourire en passant le pouce sur ses lèvres. Un geste qui me fit craquer avec tout ce charme concentré en lui.

Williams : tu me fuis ? Je ne mords pas Windi.

Moi : je ne fuis pas

Williams : on pourra jouer au chat et à la souris aussi longtemps que tu le voudras. Je ne suis pas prêt de jeter l’éponge.

Moi : ... ...

Williams : je vais m’en aller...comme mes baisers te font peur, je te souhaite de passer une excellente journée de loin.

Moi : prends soin de toi !

Il me sourit et s’en alla. C’est seulement à ce moment que je me mis à respirer à nouveau. Ce type voulait ma mort ou quoi ? Comment pouvait-il à lui tout seul combiner autant d’assurance de charme et de « sexy » ? Autant m’achever. S’il devait se présenter aussi souvent sur mon lieu de travail, mes journées auront tout un autre goût. J’attendais ce soir avec impatience pour rendre visite à Alida et voir son bébé qui ne fait que grandir chaque jour qui passe. Il est juste trop mignon et ses parents en sont fous amoureux. En même temps ils avaient longtemps attendu ce moment. C’était la petite princesse chouchoutée par ses parents.

Lorsqu’on parle du loup on voit sa queue la voilà qui m’appelait

Moi : oui madame ?

Alida : dis-tu finis à quelle heure déjà ?

Moi : 18 heures

Alida : ok c’est parfait. Je serai dans les environs. Je n’ai pas ma voiture donc appelle moi et tu me récupères.

Moi : ok pas de soucis

Alida : a tout à l’heure bisous

Moi : bisous ma chérie.

Je ne vis pas le temps passer que l’heure de la descente montra le bout de son nez. J’appelais mon amie pour voir sa position puis la retrouvais avec petite dans ses bras. Madame attendait tranquillement dans un restaurant de la place qu’on lui apporte son chawarma. Je pris place et en profitais pour en prendre aussi. Au poulet de préférence.

Moi (prenant la petite) : comment tu peux faire sortir ma fille dans tes promenades comme ça ?

Alida : qu’elle commence à s’habituer parce que ça ne sera pas de tout repos.

Moi : j’allais oublier de te dire ! Dénis a apparu dans mon bureau avec des fleurs...sa marque déposée.

Alida : tu dis quoi ?

Je lui expliquais l’histoire dans les moindres détails.

Moi ; voilà tu sais tout

Alida (excitée comme une puce) : merde ! Tu l’as embrasé...ce monsieur Abouo me plaît bien

Moi : tu ne fais pas de commentaires sur Denis ?

Alida : qu’on fait quoi avec lui encore (la petite se mit à pleurer) tu vois même elle, ne veut pas entendre son nom.

Je lui passais sa fille pour qu’elle lui donne le biberon.

Le serveur posa nos sandwichs devant nous. L’odeur déjà me mettait de l’eau à la bouche. Je m’apprêtais à mordre dedans lorsque j’entendais quelqu’un appeler Alida. Nous levions toutes les deux nos têtes pour tomber sur Sophie. Je n’en croyais pas mes yeux. Elle avait beaucoup maigri. Je ne m’attendais pas à la voir ici surtout que son mari n’était pas dans les environs. N’avait-elle pas dit qu’elle ne faisait plus rien sans son mari et que je ne pouvais pas comprendre puisque je n’étais pas mariée.

Moi : Alida je vais t’attendre dans la voiture !

Alida : non reste s’il te plaît.

Sophie : Alida c’est toi ? C’est ta fille ?

Alida : bonsoir Sophie comment vas-tu ?

Sophie : excuse mes manières. Je suis tellement surprise de te voir. Je ne savais même pas que tu étais enceinte. (Se tournant vers moi) bonsoir Windi

Moi (levant la tête) : c’est à moi que tu parles ?

Sophie : ...

Moi : Alida je n’ai vraiment plus faim ! Je suis dans la voiture.

Alida : attends-moi

Sophie : tu peux me laisser ton numéro stp ?

Alida : ça n’a pas changé c’est même

J’étais déjà en train de me diriger vers ma voiture. Je n’avais pas le temps pour ces bêtises. C’est aujourd’hui que tu vas demander le numéro de Alida ? Et me saluer après tout ce qu’elle a eu à me sortir comme sottises ? C’est Alida même qui a le temps de l’écouter. Que nos chemins ne se croisent plus sinon je lui dirai le fond de ma pensée. Je n’aime pas ce genre de foutaises.

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