Chapitre 32
Write by Djelay
Il m’enlace et me dit de ne pas m’inquiéter, que tout ira bien. Je m’endors donc sur ces paroles apaisantes.
La sonnerie du réveil me fait sursauter. Un bref regard en direction de celui-ci m’indique qu’il est huit heures. Soudain, je réalise que nous sommes le vendredi, jour du bal mais surtout jour de l’opération. Tournant vivement la tête, j’espère trouver Mike dans le lit hélas il n’y est pas. Pas besoin de descendre le chercher, il est sans doute déjà parti. Mon cœur se glace aussitôt. L’anxiété prend progressivement possession de mon corps. Des images de Mike agonisant défilent dans ma tête ce qui engendre des contractions au niveau de mon ventre. Sortant à la hâte du lit, je cours vers la salle de bain où je vomis abondamment. Qu’est-ce qui me prend tout d’un coup ? Serait-ce l’effet de la peur ? De l’angoisse ? J’ai même le vertige. Seigneur ! Aide moi à me détendre car je ne voudrais surtout pas tomber malade à un moment pareil. A peine je retourne dans la chambre que je suis encore prise de nausées. Et le scénario se répète. Je me précipite dans la salle de bain pour me soulager.
- C’est bientôt fini oui ! me plaigné-je en vomissant encore.
Suite à mon malaise, j’ai été prendre une bonne douche froide histoire de me redonner la pêche. Assise seule à la table à manger, je rêvasse devant mon copieux petit déjeuner. L’odeur du café m’a fait me sentir à nouveau mal. J’ai dû le pousser loin de moi pour ne plus avoir à sentir l’odeur. J’ai seulement pu avaler un jus de mangue et une bouchée de pain au fromage. Je me demande comment je réussirais à sortir de l’immeuble sans que les gardes ne me voient. Ils sont postés tout juste devant l’ascenseur.
- Les escaliers ! Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt.
Personne ici n’emprunte les escaliers, et je ne crois pas que les hommes de Mike penseront à monter la garde de ce côté. Peut-être que si. Après tout aujourd’hui n’est pas un jour ordinaire. Ils prendront surement toutes les précautions nécessaires en vue d’assurer ma sécurité. Si je descends vérifier ça leur mettra la puce à l’oreille. J’irai avec du soda…Une idée me vient subitement. J’ai encore des somnifères. J’en mettrai dans chaque bouteille. De cette façon, lorsqu’ils seront endormis je pourrai tranquillement filer. Les idées en place, je cours récupérer les comprimés dans la chambre. Je les écrase, puis en verse une pincée dans chaque bouteille. Comme je m’y attendais il y a aussi des gardes postés au bas des escaliers.
- Dites-leur de venir prendre une boisson. Ça vous rafraichira.
Un des gardes devant l’ascenseur se propose d’aller le leur donner. Ils me remercient et je remonte le cœur serré. Je me sens mal de leur faire un coup aussi bas mais je n’ai pas d’autre choix. Je deviendrai folle si je reste ici. J’ai besoin de m’occuper l’esprit.
Il est dix-neuf heures et la fête bat son plein. Les heures précédentes ont servi à la décoration de la salle. J’observe fièrement les jeux de lumière, la piste de danse, le bar et la cabine du DJ. J’y suis finalement arrivée et la fête est une réussite. Je ne remercierai jamais assez Emy pour son aide. Sans elle, ce bal n’aurait sûrement pas lieu. D’ailleurs où est-elle ? Ça fait déjà plusieurs heures depuis notre conversation téléphonique. Elle disait être presqu’arrivée. J’espère que rien ne lui est arrivé. Inquiète je sors de la salle pour l’appeler mais elle ne répond pas à son fichu téléphone. De plus en plus inquiète, je décide d’aller jeter un coup d’œil à l’entrée du portail principal. Tellement distraite, je faillis renverser une jeune fille.
- Lili ?
- C’est toi Emy ? Demandé-je soulagée de la voir.
- Bien sûr mais où vas-tu si pressée ? Tu as faillis me faire tomber.
- Excuse-moi ! Dis-je en la serrant dans mes bras. Je ne t’avais même pas vu.
- Je l’ai remarqué oui. Mais qu’est-ce qui t’arrive bon sang ? Tu es étrange depuis ce matin.
- Tout va bien ne t’inquiète pas…
- Lili !
J’ai à peine entendu le cri terrifié d’Emy que je sens quelqu’un m’immobiliser et refermer un mouchoir d’une odeur épouvantable sur mon nez et ma bouche. J’ai pu voir Emy s’enfuir en criant ‘’Au secours’’ avant que l’obscurité ne m’envahisse.
Il fait froid ! Pourquoi fait-il aussi froid ? J’essaie d’ouvrir les yeux. Je n’y arrive pas car mes paupières sont lourdes. Le froid me pénètre de plus en plus. J’ai besoin d’une couverture. Rassemblant mes forces, je tente encore une fois d’ouvrir les yeux. Ça y est ! Mes yeux sont ouverts mais pourquoi ne vois-je toujours rien ? Où serait-ce dans ma tête ? Non je sens que mes yeux sont ouverts. Oh je vois des éclats de lumière sous la porte. C’est donc cela ! Je suis enfermée dans un endroit sombre. Pourquoi me prive-t-il de lumière ? Que veulent-ils ? Qu’ai-je fais ? Un clic dans mon esprit m’éclaire brusquement.
- Mike !
Réussis-je à murmurer. Ce sont certainement ses complices qui m’ont kidnappée. Seigneur ! Qu’ai-je fait ? Il m’avait défendu de sortir et moi comme toujours j’ai désobéi. Mes larmes ne tardent pas à se manifester. Vont-ils me tuer ? Et Mike ? Va-t-il bien ? Oh mon Dieu, j’espère que oui. De l’autre côté de la pièce, j’entends une porte claquer. Je cesse aussitôt de respirer. Quelqu’un arrive. Est-ce ma fin ? Je t’aime Mike. J’espère que tu ne m’oublieras jamais. Dis-je en mon for intérieur avant que la porte de la pièce dans laquelle je suis enfermée ne s’ouvre brusquement. Une ombre, haute et robuste apparaît sous mes yeux. C'est un homme cependant je ne peux pas voir son visage.
- Alors, on est réveillés ?
Sa voix me donne froid dans le dos. Depuis combien de temps suis-je ici ?
- Qui êtes-vous ? Demandé-je d’une voix à peine audible.
La substance qu’ils m’ont fait respirer fait encore effet. J’ai l’impression d’être droguée.
- Tu le sauras très vite ma belle. D’abord, je vais t’emmener ailleurs. Le boss veut que je te traite bien.
- Le boss ? Qui est-il ? Que me veut-il ?
Le type ne me répond pas. Il s’avance et tente de me toucher. Je veux hurler mais je n’en ai pas la force. Je veux le frapper mais mes membres refusent de m’obéir. Que m’ont-ils fait ? Non ! Voulus-je protester lorsqu’il me porta sur son épaule comme un sac de riz.
- Lâchez-moi ! Murmuré-je.
L’homme m’emmène dans une autre pièce beaucoup plus confortable. Celle-ci n’est pas humide et a une fenêtre à travers laquelle je peux constater qu’il fait encore nuit. Il m’allonge sur un lit d’une place avant de me faire face. Mon visage se décomposa au moment où mes yeux se posèrent sur lui. Il a une énorme balafre sur le front, le crane complètement rasé. Oh mon Dieu qui c’est ?
- Ne t’en fait pas ma belle, je suis habitué à voir ce regard. Mais lorsque ma bite sera en toi, tu oublieras que j’ai une sale tête. Crois-moi !
Je blêmis tandis que son rire diabolique résonna dans toute la pièce.
- N’aie pas peur. Je ne te baiserai pas tout de suite. Nous attendrons que le caméléon s’amène d’abord.
Le caméléon ? Qu’est-ce que c’est ? Je déglutis de frayeur en le voyant passer sa langue sur sa lèvre avec un regard d’appétit. Je préfèrerais mourir que de supporter les mains de ce sale type sur moi. L’idée même me révulse au point où je vomis.
- Putain ! Gronde-t-il ! Si tu crois que je vais nettoyer ta merde alors tu te trompes. Aboie-t-il avant de ressortir.
La seule chose qu’il m’ait demandé c’est de rester à la maison. Pardonne-moi Mike. Je ne sais pas l’heure qu’il est exactement mais la nuit demeure. Je regarde autour de moi, à la recherche d’une échappatoire. Rien ! Il y’a des grilles derrière la fenêtre je ne peux donc pas m’évader par là. Rassemblant le peu de force que j’ai, je marche jusqu’à la porte espérant qu’elle ne soit pas condamnée. Je ne saurai décrire la joie qui m’envahit en cet instant. Cet imbécile a sûrement dû oublier de fermer à clé. Lentement, j’entrebâille la porte puis passe la tête dans l’ouverture pour m’assurer que la voie est libre. Oui, elle l’est. Ne connaissant pas les lieux je prie pour trouver la sortie sans perdre trop de temps. En arrivant au bout du couloir, je m’engage à droite avec l’espoir d’avoir fait le bon choix. Je me rends compte bien assez vite que j’aurais dû prendre à gauche. Ce couloir ci mène à une seule pièce fermée qui semble être un bureau ou une chambre. Mon cœur bat de plus en plus vite quand j’atterris dans ce qui ressemble un salon. J’y suis presque ! Pensé-je en accélérant mes pas vers la porte du fond qui semble donner sur l’extérieur. Aucun homme balafré en vue pour l’instant. Aidez-moi mon Dieu ! Une once de soulagement s’insinue dans mon cœur lorsque j’ouvre la porte qui par miracle n’est pas verrouillée elle aussi. Je sors donc en flèche mais me cogne contre une masse un peu frêle.
- Tiens tiens ! Comme ça le petit poussin tente de s’enfuir. Tiger ! Gronde le fameux homme.
Je tressaille au son de sa voix avant de reculer, morte de peur. Cet homme, bien qu’il soit âgé possède une aura démoniaque. Tiger ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Je n’ai pas le temps de réfléchir que surgit quelqu’un derrière moi. Je suis immédiatement maîtrisée. Inutile de se demander qui c’est. L’homme à la balafre.
- Que faisais tu imbécile ? Hurle le vieil homme. Elle se serait enfuie si je n’étais pas arrivée.
- Excusez-moi patron, j’étais dans les toilettes.
- Et tu n’as pas jugé bon de verrouiller les portes ? Tu es stupide ou quoi ?
- Pardonnez-moi monsieur !
- Enferme là et reviens tout de suite. Il est temps d’appeler ce traître de caméléon.
Traître ? Caméléon ? Oh mon Dieu, est-ce de Mike qu’il parle ? Le caméléon c’est Mike ? Tout devient clair. Mike a été démasqué. Ses complices n’ont pas pu être capturés et ils m’ont enlevée afin de se venger de lui. Mais s’il vient, ils le tueront ! La réalité me frappe violement à l’esprit. C’est donc cela que voulais éviter Mike ? Il avait pensé à un probable échec. Pourquoi ne l’ai-je pas écouté ? Pardonne-moi Mike, je t’en supplie. Je laissai couler mes larmes tandis que le balafré me ramenait dans ma prison.
Mike,
Debout devant l’ambulance je repense à l’évènement de tout à l’heure. Tout se passait bien jusqu’au moment où Luc a reçu cet étrange appel. Il a soudainement sorti son arme puis commencé à tirer sur les clients. Les agents de la brigade sont sortis de leurs cachètes et les tirs se sont mis à pleuvoir de partout. Heureusement j’ai pu m’abriter derrière une pile de conteneurs. L’affrontement n’a duré que quelques minutes puis silence. En voulant sortir de ma cachète, je vis Djédjé qui tentait de s’échapper. Me Lançant à ses trousses, j’avais réussis à l’arrêter. Tout ce qu’il m’avait dit c’était ‘’Pourquoi ?’’. Ignorant sa question je l’avais conduit jusqu’à Hamed. Malheureusement ou heureusement, Tonnerre n’a pas pu échapper aux balles. Il est mort sur le champ. La moitié des clients aussi. Mais Luc reste introuvable. Comment a-t-il réussi s’échapper ? La bonne nouvelle c’est que la racine a été coupée. Tonnerre était le seul à être en relation avec les narco trafiquants étrangers. Il est mort de ce fait son réseau aussi. Ce pendant je ne serai libre et en paix que lorsque Luc aura été capturé. Où peut-il bien être ? Je regarde Kevin couché dans l’ambulance. Dieu merci, la balle ne l’a touché qu’à la jambe. Je ne me le serais jamais pardonné s’il avait été tué ce soir.
- Nous avons réussi mon pote. Lui dis-je avec un sourire.
- Pas encore chef. Luc et Tiger sont en fuite.
Mon sourire disparaît aussi vite qu’il est apparût. Heureusement que Lili est en sécurité à la maison. Comme si je n’en suis pas aussi sûr, je sors mon téléphone afin de m’en assurer c’est alors que je constate tous les appels manqués de Dico le chef des gardes. Immédiatement, je suis pris de panique. Kevin ayant remarqué mon inquiétude me demande si tout va bien.
- Je ne sais pas Kevin ! Dico a tenté de me joindre à plusieurs reprises.
Dico répond la première tonalité.
- Monsieur, j’ai essayé de ….
- Lili va bien ?
C’est la seule chose qui me préoccupe pour l’instant.
- En fait monsieur, mademoiselle Lili est sortie en douce de la maison.
- Tu te fous de moi ? Hurlé-je
- Euh.. non… monsieur… elle… bégaie-t-il.
- Où est-elle ? M’emporté-je.
- Nous n’en avons aucune idée monsieur….
- Priez pour qu’il ne lui soit rien arrivé ou sinon vous êtes tous morts.
J’explique rapidement la situation à Kevin puis lui demande de vite se rétablir avant de foncer à ma voiture.
- M. Ibara nous avons encore besoin de vous …
- Ce n’est pas le moment. Interrompis-je Hamed avant de démarrer en trombe.
Je cours en direction de la salle de bal comme si j’avais le feu aux fesses. Il n’y a presque plus personne. Normal il est presque trois heures du matin. Je me faufile parmi la petite foule présente et interroge toute personne au sujet de Lili. Apparemment personne ne l’a vue depuis un bon moment. Putain ! C’est quoi un bon moment ? Deux heures ? Trois heures ? Quatre heures ? Désespéré, je tourne sur moi espérant un miracle.
- Mike ?
Je me retourne brusquement en entendant mon prénom. Emy et Tom se tiennent tous deux en face de moi. A la minute où je vois les yeux gonflés et rouges d’Emy je comprends que mes pires craintes se sont réalisées.
- Où est-elle ? Murmuré-je presque.
- Mike, c’est horrible !
- Où est-elle Emy !
Mon hurlement la fit sursauter de frayeur.
- Nous étions en train de parler dans la cour et un homme l’a enlevée. Dit-elle en pleurant.
- Comment était-il ?
- Je ne l’ai vu à peine mais il avait la tête rasée. J’ai tenté de te joindre mais tu ne répondais pas alors, j’ai appelé Tom.
- Tiger ! marmonné-je entre mes dents.
- Tu sais qui c’est ? Me demande Tom, le regard accusateur.
De quel droit se permet-il de me tenir responsable, lui qui n’a fait que battre sa sœur ? J’étais sur le point de le lui dire mais mon téléphone sonna au même instant.
- Où est-elle ? M’écrié-je
- Jamais je n’aurais cru que tu me trahirais fiston, jamais. Et aujourd’hui c’est ta dulcinée qui en paiera le prix.
- Je te jure que si tu poses le doigt sur elle…
- Tu n’es pas en position de menacer. Si tu veux la sauver alors viens nous rejoindre. Je t’envoie notre position. Dépêche-toi avant que je ne perde patience. Et si tu t’emmènes avec la police je la bute sans réfléchir.
Je file en direction de la sortie après avoir raccroché. Je me suis rendu compte de la présence de Tom que lorsqu’il prend place au siège avant. Sans même que je ne l’y autorise. Mais, pour qui se prend-il ?
- Tu fais quoi là ?
- Je viens avec toi !
- Non descends ! Ce n’est pas un jeu Tom.
- Il s’agit de ma sœur et à cause de toi, des sales types la retiennent prisonnière alors je viens.
Pas la peine de perdre plus de temps. Je m’installe vite fait au volant puis m’enfonce dans le silence de la nuit. Tom assis à mes côtés a l’air réellement inquiet.
- Tu sais quoi Mike, je m’en veux pour tout le mal que j’ai fait Lili. Avoue-t-il. J’étais sa seule famille, j’aurais dû être un frère, un père et une mère pour elle mais à la place j’étais son bourreau. Elle me déteste et c’est légitime…
- Lili ne te déteste pas. Le coupé-je.
Je n’aime pas cette conversation. Elle est trop mélancolique à mon goût.
- Tu crois ? Fait-il, une lueur d’espoir dans les yeux.
- Oui, elle parle beaucoup de toi. Elle s’inquiète pour toi-même si elle te traite d’idiot, de connard et d’irresponsable.
Il éclate brièvement de rire puis se reprend.
- Tu sais j’ai été un connard avec elle et aussi avec Emy. Crois-tu que je pourrais me faire pardonner ?
- Tu es en train de parler au roi des connards Tom. Si Lili m’a pardonné alors elle te pardonnera aussi. En ce qui concerne Emy c’est à toi de jouer je pense. Tu vas avoir un gosse, il est temps que tu te reprennes, retrouve du travail, reconstruit toi et fait tout pour regagner son cœur. Pour commencer sois un homme et va rencontrer son père. Ce sera un bon début je pense.
Le temps que je réalise les propos que je débite il est trop tard. A quel moment suis-je devenu aussi sage et responsable. Tom lui-même en est surpris. Il se demande certainement comment un sale type tel que moi puisse avoir un sentiment juste de choses qui concerne l’amour.
- Merci Mike. Si la vie me donne une seconde chance…
- Hey, que veux-tu dire par là ?
- Me crois tu assez idiot pour ne pas prendre conscience du danger que nous sommes sur le point d’affronter. Je sais que je pourrais y laisser la vie mais pour ma sœur je suis prêt à le faire.
- Tu es fou de débiter de telles sottises ! Ta sœur me tuerait si jamais il t’arrivait quelque chose.
Ce fut nos derniers échanges. Le reste du trajet se déroula dans le silence. Arrivés au point de rencontre, je gare la voiture devant le petit bungalow où se trouvent Lili et ses kidnappeurs. Tom est surpris que je lui tende une arme.
- Je vais rentrer seul, appelle cet homme, c’est un agent de la brigade de Stupéfiants. Indique-lui notre position et reste à proximité du bungalow. Tu agiras en conséquence.
- D’accord, fais attention mec.
- Garde à l’esprit que Lili est notre priorité. Si jamais tu es obligé de me tirer dessus pour la sauver n’hésite pas. D’accord ?
- C’est d’accord ? Insisté-je plus fermement.
- Oui, mais je suis certain que nous n’en arriverons pas là.
- Espérons. Et merci pour tout mon pote. Aussi excuse-moi pour tout ce que je vous ai fait endurer ta sœur et toi. Et aussi promets-moi de toujours veiller sur elle.
Je lui fais une accolade en lui tapotant le dos.
Fin du trente deuxième chapitre. Bizbi