Chapitre 32 : Hypocrites à bord.

Write by Les Histoires de Laya

***Note de Laya : Je blaguais oh, c’est bel et bien la réalité (rire). Je ne peux pas vous faire un tel coup.

***Tia***

Je ne fais que regarder ma main et je n’en reviens toujours pas.

La suite de notre séjour à Abidjan était magique, j’ai bien profité de mon homme, je me sens tellement bien et je nage en plein bonheur.

Mme DIEYE : Tu rayonnes, Machallah !

Moi (tout sourire) : Djeredjef (merci) ma chérie.

Elle (regardant ma main) : Félicitations ma belle !

Moi : Merci merci !

Elle ne pose plus aucune question, j’aime les gens comme ça. 

Et de plus, je crois que c’est bien la seule qui sait que mon homme c’est Neal, souvenez vous qu’il l’avait envoyée me prendre le petit-déjeuner pour mon anniversaire. Ce n’est pas une petite, elle sait très bien mais elle n’est pas pointue sur la vie des autres. Ça change vraiment des autres femmes de cette entreprise.

Bref, je me suis rendue chez la DRH déposer ma démission comme convenu et j’ai demandé à arrêter le plus tôt possible.

À la fin du mois de janvier, j’ai eu mon pot d’aurevoir car j’étais vraiment une bonne travailleuse dans cette entreprise et une semaine après, je m’envolais pour Dubaï où je suis allée acheter une partie de la décoration de notre future maison.

J’ai fait deux semaines puis je suis allée en France prendre l’autre partie.

Un mois loin de mon homme, j’étais bien triste mais bon, c’était pour la bonne cause.


Moi (le serrant) : Tu m’as tellement manqué bébé.

Lui : Toi aussi mon amour. Tu as pu tout prendre ?

Moi : Oui oui. C’est maintenant à Nala de réceptionner tout au Gabon vu que ça arrivera avant qu’on y aille.

Lui : Ok bébé. Prochaine étape, Gabon et mariage.

Moi : Oui oui.


Les mois ont filé à la vitesse de l’éclair, et nous nous sommes retrouvés en début mai, à faire les cartons, ça m’a fait un gros pincement au cœur quand j’ai rendu la clé de l’appartement au propriétaire.

Bye bye Dakar, you were good for me!

On atterrit à Libreville et je dis une seule chose dans mon cœur « Il faut que je remette mon armure de guerre, car je sens que rien n’y sera facile ».

Neal (me prenant la main) : Prête ?

Moi (respirant) : Prête.

On sort et c’est Nala qui nous accueille avec un large sourire.

On arrive chez les parents qui nous ont organisé un pot de bienvenue.

Maman AJ (levant son verre) : Au bonheur, à l’amour et à la paix !

Nous : Effectivement (tchin).

On passe un bon moment et comme toujours, je me sens bien et à ma place avec les personnes de cette maison.


Maman AJ (en face de moi) : Vous avez bloqué pour le 20 décembre alors ?

Moi (le sourire aux lèvres) : Oui oui

Elle : Ok ma fille. Mais j’ai une préoccupation.

Moi : Ok maman je t’écoute

Elle : Tia, tu sais nous sommes en Afrique mon bébé, et tu connais l’importance du mariage coutumier chez nous. Et qui dit mariage coutumier dit qu’on doit nécessairement aller te doter chez ton papa Tia. (Je me fige automatiquement). Je sais que tu n’as pas pensé à ça, mais c’est ce qu’il en est ma fille.

Moi : Mais pourquoi il faut obligatoirement ça ?

Elle : C’est la tradition chérie.

Moi : Qu’on aille me doter chez ma maman du quartier qui m’a toujours soutenu. Je ne veux qu’on aille chez mes parents qui m’ont abandonné.

Elle : On ne peut pas le faire chérie. Je sais que là tu es énervée et c’est tout à fait normal à la vue de tout le mal qu’il y’a eu, mais on ne peut faire autrement.

Moi (frustrée) : Le même père qui m’a foutu à la porte à 8 ans ? Maman, je ne veux pas de ça. Qu’on annule alors la coutume…

Elle : Nous sommes africains Tia, on ne peut l’annuler. Et jamais la grande famille de Neal ne renoncera au mariage coutumier. Tia, je suis du G9 et son papa est du G2, deux ethnies qui sont énormément attachées à ce mariage, plus même qu’à un mariage civil. 

Je sais qu’elle dit vrai mais ça me fout les boules. J’ai la rage. Donc Roger va manger l’argent de ma dot alors qu’il n’a rien fait pour moi ? Qu’il n’a jamais accepté que je sois son enfant ? Qu’il m’a foutue à la porte à 8 ans ? 

Et qui dit famille de Roger dit également que celle de Nadine sera associée à ça s’ils apprennent cette nouvelle. 

C’est vraiment trop pour moi.

Moi (la fixant) : Maman, j’ai besoin de m’allonger, je me sens vraiment mal là.

Elle (comprenant) : Ok ma fille.

Je me lève et je me rends au studio, je me jette dans le lit.

Neal : Ça va ?

Moi : Non Neal

Neal : Je sais Tia. Mais je compte t’épouser à la coutume donc on pas trop le choix.

Moi : Mais Neal, ça me fout les boules de savoir que ce sont eux qui vont vous donner une liste de dot, qui vont manger votre argent, qui vont me donner en mariage. Non mais ça me chauffe le cœur. La tradition africaine, on ferait mieux d’enlever certains trucs parce que franchement, ça, ça ne devrait pas exister. Tu abandonnes ton enfant et quand ce dernier se marie à la coutume, on vient te demander… 

Je suis bien en colère et Neal m’écoute uniquement sans dire un mot.

Je sais qu’il veut faire les choses dans le respect mais le respect pour qui ? Cet irresponsable, démissionnaire de Roger ? 

Seigneur, apaise mon cœur !

***Deux jours après.

Nala : On y va ?

Moi : Oui.

Nala : Ça ira Tia, je suis là.

Moi : Je sais chérie.

On part dans le quartier où se trouve la maison familiale de la famille de Roger, famille OYE.

Je me rappelle vaguement de la maison, mais par contre, je connais le quartier et à peu près la ruelle.

Moi (garant) : C’est cette ruelle, si mes souvenirs sont bons.

Elle : Ok, prête ?

Moi : Prête. Mais si cette famille reste toujours ici, premier qui me manque de respect, je lui casse la gueule. 

Elle (riant) : Tu sais que moi-même je suis toujours prête mais là quand-même on va éviter la bagarre Tia. Moi je tiens à ce que Neal t’épouse dans la paix. 

Moi : Hum, en tout cas, allons.

On descend de la voiture et on avance dans la ruelle, je regarde pour essayer de me souvenir. Comme ce n’est pas le cas, on s’arrête à la boutique où il y’a des jeunes hommes assis.

Moi : Bonsoir les jeunes.

Eux : Bonsoir la go !

Les petits de LBV n’ont même pas un peu changé.

Moi : J’ai besoin d’une info.

Eux : Tu as combien ?

Nala : 10.000 au premier qui m’emmène à la maison des OYE.

Facon les 3 se sont précipités sur elle hein.

Gars 1 : Barré, c’est moi qui ai avancé vers la grande en premier.

Ça part en brouhaha entre les 3 jusqu’à ce que Nala tranche elle-même.

Elle choisi le deuxième gars et les autres sont bien fâchés.

Moi (leur donnant 5000) : Tenez et merci d’avoir au moins réagi.

Eux (contents) : Merci la grande.

Moi : Lol, tout de suite j’étais « la go ».

Gars 1 : Oh laisse ça, tu es la grande. Merci merci

Moi : De rien. 

On avance avec le gars qui nous emmène chez la famille OYE.

Lui : Bon les grandes, c’est le portail là hein mais je ne peux pas vous emmener jusqu’à l’intérieur parce que y’a beaucoup de gens et je ne veux pas les palabres.

Moi : Ok merci petit, on va entrer nous-mêmes.

On cogne au portail.

Voix de femme (criant) : Qui est-ce ?

Moi : Je suis bien chez la famille OYE ?

Autre voix : Ah on a demandé qui-est-ce ?

Moi (parlant bien fort) : Tatiana Mérile OYE.

Nala et moi on a entendu un brouhaha terrible de l’autre côté du portail comme si j’avais dit un truc grave.

Le portail s’ouvre et je tombe nez à nez avec une femme.

Elle : Tatiana ? (Criant) c’est Tatiana ooooooh seigneur Jésus !

Plus je la regarde plus son visage me revient en tête, c’est la petite sœur de Roger.

Elle : Entre oh ma fille

Nala et moi on s’échange un regard en mode « Ma fille ? Lol ». Comme si elle m’avait même cherché quand son frère m’a éjecté de sa vie.

J’avance avec Nala, le visage bien fermé, j’aperçois déjà beaucoup de visages à la terrasse.

Certains sont surpris, d’autres ont le sourire (je ne sais même pas pourquoi) et je vois surtout la face de rat de Roger.

Moi : Bonsoir !

Les gens me répondent on dirait ils ont vu un fantôme devant eux, les bégaiements.

Roger : Tatiana c’est bien toi ?

Moi : Oui.

Sa mère : Roger, l’appel du sang, je t’avais bien dit qu’un jour cet enfant reviendrai, tu vois où tu nous as mené Roger ? L’enfant est maintenant adulte, on ne sait pas ce qui s’est passé dans sa vie, tu vois tes choses Roger ?

Dites-moi que c’est une caméra cachée, c’est quoi tout ce cinéma ? Quand Roger m’a chassé, ils ont cherché à me voir ?

Moi : On peut prendre place ?

Roger : Pitchou quitte sur la chaise, ta grande sœur va s’asseoir. (Pitchou se lève) Asseyez-vous !

En fait, je me demande bien ce qui est entrain de se passer. Donc je suis maintenant la grande sœur ? Je pensais que je n’étais qu’un enfant non désiré. Bref, voyons jusqu’où l’hypocrisie ira.

Sa mère : Ma petite fille oh, tu es toute belle maman, tu brilles, je suis vraiment heureuse de te revoir.

Moi (sans détour) : Tu m’as d’abord cherché un jour ?

Elle (fuyant mon regard) : Oh j’ai demandé à Roger mais il ne me donnait jamais des nouvelles.

Moi : Et tu as fait quoi ? (Silence) Je me disais bien. (Fixant Roger) Bon, à la base je cherchais juste Roger OYE, mon géniteur démissionnaire (il fait une grimace), mais comme vous êtes tous là, on va faire une pierre deux coups.

Un oncle : Tu te crois où Tatiana ? Tu arrives chez les gens et tu te mets à traiter les gens de démissionnaires, mépriser les gens…

Moi (le coupant) : Parce qu’il est quoi d’autre ? 

Lui : Personne n’est ton égal ici

Moi : Bien sûr quelle précision inutile. Je refuse d’etre l’égal de quelqu’un comme lui.

Les gens ont seulement les bouches ouvertes.

Je ne suis pas là pour me rabaisser sincèrement, montrer du respect envers qui ? Eux ? LOL !

Moi (poursuivant) : Donc Roger…

La tante (me coupant) : Papa ! C’est ton papa !

Moi : Tu l’as vu réagir ? Non. Donc s’il te plait ! Il sait lui-même pourquoi on en est là.

La tante : Tatiana, parle bien aux gens ou bien je te fous à la porte.

Roger : Personne ne fout personne à la porte, elle est ici chez elle, et je comprends sa colère.

Hein ? C’est une farce ? Je suis maintenant chez moi ? Mameh !

Moi : C’est une blague ? Roger, je suis maintenant chez moi ? N’est-ce-pas je suis l’enfant issu du piège que Nadine t’a tendu ? N’est-ce pas je suis la malédiction ? Le déchet ? Et aujourd’hui je suis maintenant chez moi ? Waouh (je tape dans mes mains).

Lui : Je suis désolé Tatiana, je regrette tellement mon enfant

Moi (piquée au vif) : Trop tard Roger. Quoi tu croyais que j’allais mourir ? Et aujourd’hui tu as mal parce que je me tiens en forme devant toi et je te prouve que malgré ta démission, je n’ai pas sombré ? Garde tes discours à dormir debout pour tes autres enfants, moi là, je n’ai pas besoin de tes excuses hypocrites.

Sa mère : Tatiana, la colère n’est pas bien.

Moi : Pardon ? (Rire nerveux) bref ! Roger et alliés, je suis ici, non pas pour recoller les morceaux mais parce que je n’ai pas le choix. Comme vous pouvez le voir sur ma main, je suis actuellement fiancée et je me marie le 20 décembre à la coutume.

Roger (joyeux) : Merci seigneur, c’est qui l’homme ? Il est de quelle famille ?

La tante : Donc tu as fini de te fiancer et là comme tu as sûrement besoin de nous pour cotiser, tu reviens comme si on s’était laissé avant-hier ? Les enfants d’aujourd’hui.

Wèèèèèhèèèèèèè, c’est la tentation ou bien ? Je sens que les jours-ci, Jésus veut me tenter pour mon manque de respect.

Moi (la fixant) : Quand tu me regardes, je mendie ?

Elle (furieuse) : Revois ta façon de parler Tatiana, je suis ta tante, merde à la fin, tu te crois où ?

Moi : Je rêve ou bien c’est comment ? C’est toi qui m’attaques et tu t’étonnes que je te réponde ? Tu ne me laisses pas finir mes propos mais tu avances que moi je viens demander vos cotisations. Dis-moi, vous et moi on a quelle proximité et je vais venir vous demander les cotisations ? Merde à la fin, laisse-moi finir de parler. Tu ne veux pas me respecter mais tu veux que je te respecte ! (Respirant) Je vais me marier le 20 décembre et Roger, tu le sais mieux que moi, la tradition exige que ce soit mon père, enfin mon père démissionnaire et sa famille qui me donne en mariage. J’aurai souhaité autre chose parce que franchement qu’on se le dise, tu ne mérites pas de me donner en mariage, tu ne mérites pas d’etre mon père mais je n’ai pas d’autre choix.

Roger (touché par mes propos) : Je suis désolé Tatiana

Moi (ignorant son excuse) : Donc, j’ai besoin que tu fasses la liste de la dot à remettre à mes beaux-parents. Pour le lieu, j’ai décidé de louer un terrain neutre car je ne veux pas utiliser la maison de qui que ce soit. Donc, j’ai besoin de la liste de la dot, et une liste des membres de ta famille qui seront présents. Je te laisse mon numéro et tu me fais signe quand c’est bon.

L’oncle : Et qui est cet homme ? Et sa famille ?

Moi (le fixant) : Il s’appelle Pierre-Neal !

Roger : Et son nom ?

Moi : MAYE !

Je vois les yeux de la petite sœur de Roger, de son frère et ceux de sa mère briller à un point et des sourires s’affichent sur leurs visages.

Moi : Donc à quoi sont dus ces visages ?

L’oncle : MAYE, la famille du G2 ?

Moi : Oui.

Lui : Ah ma fille, bravo hein. C’est vraiment une grande famille alors là, je sens qu’on aura un bon mariage, en plus tu es fang. Super vraiment ma fille.

C’est une blague ? 

La tante : Vraiment ! En plus tu as quel niveau d’études ma fille ?

Moi : Ce n’est pas important (coupant court) j’attends la liste et surtout Roger, un seul débordement sur cette liste et je la déchire. Mon numéro c’est le 0426…, tu m’appelles quand c’est bon. Je suis partie.

Je me lève et je prends la main de ma partenaire et on se casse de cet endroit plein de personnes hypocrites.

Nala (choquée) : C’était quoi ça ?

Moi : L’hypocrisie familiale, les personnes intéressées par l’argent, les gens qui croient qu’ils vont se sucrer sur mon dos, les gens qui veulent du respect alors qu’ils n’en méritent pas. C’était ça ! J’ai oublié quelque chose ?

Nala : Je sens que ce sera tendu Tia, vu leur allure, quand ils vont l’annoncer à toute cette grande famille, les problèmes vont commencer.

Moi : Je suis prête Nala ! À la guerre comme à la guerre, l’hypocrisie ne marche pas avec moi, l’escroquerie encore moins. 

On retourne à la maison en parlant dans la voiture de l’attitude de cette famille, ils me dégoutent tellement et quand je pense qu’ils vont manger l’argent sur mon dos.

Ce qui m’énerve c’est qu’ils risquent de réussir à empocher beaucoup d’argent car Neal est prêt à dépenser et sa famille… Vous-mêmes vous les connaissez, on ne les présente plus. 


Quand je rentre, j’explique à Neal l’état des choses et il est aussi choqué que moi par les réactions mais m’explique qu’on n’a pas le choix.


La semaine d’après, j’étais assise avec maman AJ.

Elle : Tia, tu comptes repostuler à l’entreprise ou ailleurs ?

Moi : J’ai bien envie de revenir à l’entreprise car j’aime avoir pour patron Neal, à cause de sa rigueur au boulot, mais de l’autre côté, j’ai envie d’avoir une expérience d’ailleurs.

Elle : Dis-moi, à part la cuisine, qu’est-ce qui te passionne ?

Moi (sourire aux lèvres) : J’aime bien l’évènementiel, tout ce qui touche à l’organisation, les hôtesses, etc.… et aussi j’aime la déco, déco intérieur ou déco d’évents. J’aime ça !

Elle : Je savais qu’on avait des points communs mais autant, je suis agréablement surprise. Donc, actuellement, j’ai besoin de quelqu’un pour m’aider à Events by Licia et Villa Nalia, et tu comme tu le vois, mes filles ont déjà d’autres boulots et elles s’y sentent bien. Donc, j’ai pensé à toi, mais je voulais d’abord savoir si ça t’intéresse.

Moi : L’idée me plait bien.

Elle : Donc, j’aurai besoin que tu me secondes dans les deux car je commence à me fatiguer, 64 ans d’âge, je n’ai plus la même énergie qu’avant. Et j’avais besoin d’une personne qui soit déjà passionnée et que j’ai juste à former à ma manière pour Events By Licia, et qui aura aussi un regard sur la Villa. Donc si tu te sens d’attaque ma fille, demain à 8h tu es attendue dans mes locaux pour lecture du contrat, discussion sur le salaire et tout le reste.

Moi : Super, demain 8h.


Le lendemain, j’ai lu mon contrat, j’ai pris connaissance de sa manière de bosser et ça me convient parfaitement. 

Un boulot où tu bouges beaucoup, où tu es sur le terrain, tu fais beaucoup d’évènements, franchement ça me plait. Même si je sais que l’inconvénient c’est que tu n’as pas vraiment de week-end étant donné que la majorité des évènements se passent en week-end mais franchement, quand tu aimes le domaine, ça ne dérange pas.

Et ça ne dérange pas non plus mon homme, donc j’ai signé pour un très bon salaire et un très bon boulot.

Après mon homme en tant que patron, me voilà aux cotés de ma belle-mère, et DIEU merci une femme en or, adorable comme tout. Je suis chanceuse.


***Vendredi

Sonnerie de téléphone

Moi (décrochant) : Oui Allô ?

Voix d’homme : Bonjour Tatiana, c’est papa !

Moi (levant les yeux au ciel) : Je ne connais pas !

Roger (soufflant) : Tatiana ! C’est Roger.

Moi : Oui là je connais. Je t’écoute ?

Lui : On peut se voir demain ? Pour que je te donne la liste de dot !

Moi : Oui, où ?

Lui : À la maison familiale, il y aura aussi tous tes oncles et tantes pour qu’on débute les réunions de mariage .

Moi : Pas mes oncles et tantes, tes frères et sœurs, il faut bien parler. Réunion de quoi ? J’ai juste besoin de la liste Roger, pour le reste, même en début décembre, je vous enverrai de quoi écrire votre sketch que vous aimez faire au mariage coutumier. 

Lui : On est obligés de faire les réunions maman, il faut qu’on s’accorde.

Moi (saoulée) : Demain, je viendrai prendre ma liste. Et dis déjà à tes gens que je ne suis pas dans les foutaises. Si vous voulez jouer avec mon mariage ou moi, vous êtes mal tombés. Ciao.

Je coupe l’appel et je lance un long Tchiiuup.

Voir tous ces hypocrites être acteurs de mon mariage, ça m’écœure.



Note de Laya : La famille de Roger là vreument (rire). Et Roger qui dit que « sa fille est ici chez elle » Yayoh oh, la vieillesse change les sentiments ou bien il est devenu amnésique ? Affaire à suivre !

Tatiana : Une âme so...