Chapitre 33 : Le grand saut...
Write by Sandy BOMAS
Chapitre 33 : Le grand saut....
VANESSA
Me rafraîchir m’avait fait le plus grand bien. Je pourrais gérer mon excitation pendant quelques heures encore. Il faudra juste que Stanley garde ses mains bien en évidence sur la table. J’étais revenue m’asseoir à ma table comme si de rien n’était, de toutes les façons ce n’était pas écrit sur mon front « Vanessa a envie de s’envoyer en l’air ce soir avec son ….avec mon quoi déjà ? Bon bref là n’est pas la question, du moins pas pour le moment… »
On parlait de football avec l’organisation de la CAN* (coupe d’Afrique des nations par le Gabon et Guinée) qui allait avoir lieu dans quelques mois.
Pendant tout le reste de la soirée, j’avais l’esprit ailleurs. Des images de Stanley et moi dans toutes les positions s’imposaient à moi. Grand fût mon soulagement, quand Victoria me dit qu’elle allait retrouver ses amis en boite de nuit. Je l’accompagnais à sa voiture, Stanley me suivit.
-Fais attention sur la route ! Lui dis-je.
-C’est ligne droite du Méridien* (hôtel où avait lieu le gala) au Casting* (nom de la boite de nuit où se rendait Victoria)
-Oui mais on ne sait jamais ce qui peut arriver. Envoie-moi un sms pour me dire que tu es bien arrivée.
-Ok. Mais toi tu rentres quand ?
-Elle ne va pas tarder…Je vais la raccompagner….
-Mais j’ai ma voiture Stanley….
-Je vais t’escorter alors si tu préfères….
Le regard de Victoria passait de Stanley à moi et de moi à Stanley. Je pensais juste « tu es grillée ma petite »
-Bon passez une bonne fin de soirée ! Vanou on se voit au bureau lundi !
Puis rajouta à voix basse « Je sens que tu auras des choses à me raconter »
De retour à l’intérieur, la musique était assourdissante et pour se parler ce n’était pas pratique du tout. J’étais obligée de crier dans l’oreille de Stanley à chaque fois pour me faire entendre. Il m’invita à le suivre dehors pour que nous puissions discuter plus tranquillement. Il mit son bras autour de ma taille et m’invita à faire de même. On marchait en silence bras dessus, bras dessous pendant un petit moment. L’envie de discuter m’était passée. Je choisis de ne rien dire pour ne pas rompre le charme de cet instant qui se voulait magique. Nous avions marché jusqu’au parking. Stan s’arrêta devant sa voiture, puis m’enlaça. Je posai ma tête sur son torse, fermai les yeux en inspirant longuement son parfum. Mon cœur s’affolait dans ma poitrine. De son pouce il me releva le menton et plongea son regard dans le mien, me pressa contre lui puis m’embrassa langoureusement avant de dire :
-C’est notre première saison sèche ensemble…
« Première ? Ça veut dire qu’il y en aura d’autres ! » A cette idée mon excitation augmenta. Je me plaquai un peu plus contre lui. Sa virilité répondait favorablement au contact de mon corps contre le sien. Il s’empara à nouveau de ma bouche, je lui rendis son baiser avec ardeur. Il libéra mes lèvres et s’empara de mon oreille, en mordillait le lobe, l’aspirait « ça me rend folle ! » Je gémis tout en me cambrant contre lui. Sous ma robe, mes seins se dressaient prêts pour la suite des évènements. Mon jardin était en feu. J’avais envie de lui là tout de suite. Il déverrouilla les portes de sa voiture et m’entraina à l’intérieur.
Sur la banquette arrière, Stanley remonta ma robe jusqu’à mes anches, s’agenouillait entre mes jambes puis détacha chaque nœuds de mon slip afin d’accéder librement à ma féminité déjà humide. Sous lui je commençais à onduler du bassin pour accompagner les vas et viens de ses doigts qui s’activaient en moi. Il s’arrêta brusquement. Ivre de désir je ne savais plus très bien où j’étais ni ce qui se passait. Des millions de papillons voltigeaient de ma tête jusque dans mon bas ventre.
-Qu’est ce… qu’il y a ?....Pourquoi… tu t’arrêtes Stan ?....
Haletante, j’avais réussi à sortir dans un murmure, ces mots quasiment inaudibles.
-Ce n’est pas comment-ça que j’avais prévu….
-Prévu quoi ?....
- Notre première fois….
Déstabilisée et agréablement surprise par ce que je venais d’entendre, je ne rajoutais rien….Je trouvais ça juste…beau….
-Je veux te faire l’amour dans un lit….Je t’amène chez moi…
Et sans attendre ma réponse il rajusta ma robe, m’invita à m’assoir à côté de lui et se mit au volant de sa voiture. En moins de quinze minutes de trajet nous arrivions chez lui. Au quartier Louis, Stanley habitait une jolie petite maison de style coloniale blanche, avec de grandes fenêtres vertes. J’avais juste hâte d’être sur son lit pour enfin terminer ce que nous avions commencé dans la voiture.
Dans sa chambre la lumière était tamisée. Je ne pouvais pas voir grand-chose mais le plus important pour moi à ce moment c’était le lit ! « Waoouh un futon ! »
Stanley m’attira vers lui. Ses lèvres s’écrasèrent sur les miennes douces et autoritaires. De se main droite il fit glisser la fermeture éclair de ma robe tandis que de l’autre il retira sa cravate et commença à déboutonner sa chemise.
Je l’aidais à retirer sa chemise, pendant qu’il libérait mes seins un peu trop serrés dans mon soutien-gorge push-up. Il fit léger écart pour me regarder.
-Comme tu es belle…..Dit-il dans un souffle rauque. Puis continua à se déshabiller. En moins d’une minute il était en boxer extra hyper moulant.
Je m’apprêtais à retirer mes chaussures à talons.
-Garde-les…
-Pourquoi ?...
-ça m’excite…
Il me souleva et me porta jusque sur le futon.
-Qu’est-ce que tu veux que je te fasse Vanessa ?....Qu’est-ce qui te ferai plaisir….
Sans attendre ma réponse, il posa délicatement sa bouche sur ma peau brulante. Embrassa chaque parcelle de mon corps en faisant grandir en moi la flamme ardente du désir. Quand ses lèvres se posèrent sur mes seins tendus il s’y attarda un peu plus. Il les léchait et les tétait avec gourmandise. Bientôt mes mains allaient et venaient sur son torse, dans son dos, sur ses fesses. Je le plaquais de plus en plus fort contre moi.
-Dis-moi ce que tu veux Vanessa…
Je sortis son sexe bandé, que je jugeais un peu à l’étroit dans son caleçon et commençai à le caresser.
-Tu veux vraiment savoir ce que je veux…
-Huummm….gémit-il.
-Je veux ça….En moi….Dis-je en le regardant droit dans les yeux.
Mon audace décuplait son excitation et je le sentis grandir encore dans ma main qui s’activait de plus en plus vite sur son pénis. Il se libéra quelques secondes de ma douce étreinte, sortit un préservatif durex de sa boite et l’enfila.
Stanley allait et venait en moi une douceur infinie et une tonicité digne d’un amant généreux. Dans la chambre on entendait plus que les frottements de nos deux corps moites sur les draps en coton. Nos respirations saccadées accompagnaient en fond sonore le zouk love de Sylvie Davidson ♫ pick it up pick it up give your body, give baby yeah yeah ♫
Je poussai un gémissement semblable à un sanglot. « Qu’est ce qui m’arrive ? Je ne vais quand même pas me mettre à pleurer. » Je m’empressais de rassurer Stanley
-Je….Je vais bien…
-Je sais….
Il allait et venait en moi en changeant de rythme à souhait, tantôt rapide tantôt lent. Je sentais le plaisir monter. Je n’étais plus loin. J’enfonçais les talons de mes chaussures dans ses fesses et le poussais à aller plus loin dans moi.
-Encore ... Encore Continue Stanley….Oui….
J’explosais en mille morceaux. Encore quelques vas et viens et bientôt il me rejoignit sur les cimes du plaisir en criant quelque chose :
-…..T’aime….Vanessa….
« Est-ce que j’ai bien entendu ? Il vient de dire je t’aime Vanessa ? »
Il se retira, mais resta dans mes bras sans rien dire. Je n’osais pas dire un mot par peur de rompre le charme. C’était tellement bon de l’avoir là, tout contre moi.
Après avoir fait un tour à la douche, je constatais avec étonnement que Stanley était à nouveau prêt pour un autre round.
« Bouoooh ! Il bande encore ?! Je sens que ma nuit sera particulièrement courte… »
Le lendemain matin quand je me réveillais Stanley n’était pas dans sa chambre. Il m’avait prit soin de me laisser un mot qui disait : « Je reviens avant onze heures». Le réveil affichait dix heures trente. Je pris une douche rapide.
Dans son salon la décoration avait été faite avec beaucoup de minutie, chaque tableau, vase, tapis, rideau s’accordaient parfaitement dans un dégradé de couleurs chaudes et épicées. Dans le salon, sur l’enfilade on pouvait voir des portraits de famille, des coupes et des médailles obtenues lors de compétitions sportives diverses. Je pouvais voir des médailles de judo, de gymnastique, de basketball. La sonnerie de mon téléphone me coupa dans mon exploration des lieux.
« Allô ? »
« Vanou tu es où ? »
« Bonjour quand même Victoria »
« Oui bonjour »
« C’est comment pourquoi tu es en panique comme ça ? »
« Il faut que tu viennes chez les parents cet après-midi c’est urgent ! C’est Maman…. »
« Quoi elle a un problème ? » demandais-je inquiète
« Non… »
« Mais il ya a quoi oh Victoria pourquoi tu fais tous ces mystères-là ? »
« En sortant de l’Eglise elle a vu Olivier avec Madame et enfant…. »
« Ah là c’est bad !.... »
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