Chapitre 34

Write by La Vie d'Ielle

NiChapitre 34 : Premier jour 





**Cynthia 



_Lundi_



Je devais passer la nuit chez Carl hier mais comme Anne-Lily commence le travail aujourd'hui j'ai préféré rester ici. 


Ce stage tombe à pique, ça va lui permettre de rebondir un peu et de plonger la tête ailleurs que dans sa peine.  Je suis sûre qu'elle sera une bombe et qu'elle sera prise pour un contrat professionnel, j'ai confiance. 


Depuis qu'elle est rentrée ça semble aller. 

Je sais qu'elle s'efforce, je sais que en elle-même ça ne va pas mais qu'elle fait tout pour soigner le paraître. Je sais qu'il lui manque plus que tout au monde et qu'il nous arrive encore des nuits où  elle pleure dans mes bras mais je sais aussi qu'elle est forte et qu'avec notre aide elle va s'en sortir. 


C'est lundi aujourd'hui et il est 5h et je suis déjà debout. Je travaille aussi les matins donc je suis debout quoique c'est tôt mais bon,  c'est pour la réveiller puisqu'elle dort encore. Elle dort en pendant des médicaments normalement mais depuis quelques jours elle parvient à s'endormir Toute. C'est un sommeil lourd et elle se réveille tard donc tant qu'elle n'aura pas trouvé une stabilité dans et que le trouble persiste je vais faire office de réveil en dehors du vrai réveil. 


J'ai apprêté ma tenue,  j'ai fait ce que j'avais à faire puis je suis allée la réveiller. 


Anne-Lily ( s'asseyant toujours dans son lit ) : Sors de ma chambre. 


Moi  ( ouvrant les fenêtres ) : On dit '' merci Cynthia de m'avoir réveillé  ''. 


Anne-Lily ( se prenant la tête entre les mains )   : Je ne suis pas d'humeur Cynthia. 


Comme d'habitude... 

C'est désormais comme ça... 

Bonne humeur, mauvaise humeur... 

Chaque jour ça change et il faut s'y faire. 


Moi ( ouvrant la porte de la salle de bain )   : Et tu sais que ta bipolarité je me fiche d'elle donc tu vas te lever et aller prendre une douche. 


Anne-Lily  ( me regardant )  : Tu ne peux pas me laisser tranquille un instant ? 


Moi ( soutenant son regard ) : Tu veux arriver en retard pour ton premier jour ?


Anne-Lily ( se levant )  : Pffff !!


Elle s'est trainée jusque dans la salle de bain. 

Le temps de sa douche je suis allée m'apprêter aussi puis je suis revenu la trouver dans sa chambre. 

Elle a pris sa douche puis s'est apprêté. 


[ Sonnerie de téléphone ] 


Moi ( assise )  : C'est le tien. 


Anne-Lily ( décrochant )  : Papa ?...  Bonjour maman...  Oui...  Elle est là, attends que je mette sous haut parleur. 


Ce qu'elle fait. 


Maman Anne-Lily  : Bonjour Cynthia. 


Moi  : Bonjour maman. 


Maman Anne-Lily : D'humeur morbide aujourd'hui,  c'est ça ?


Moi : Eh oui !!


Maman Anne-Lily : Anne-Lily tu sais au moins que si tu pars avec cette humeur tu vas faire mauvaise impression  ?


Anne-Lily ( peignant ses cheveux )  : Qu'est-ce que vous avez avec moi aujourd'hui et qui vous a dit que j'étais de mauvaise ?


Maman Anne-Lily : Pas besoin d'être devin. 


Anne-Lily ( mettant son foulard ) : Papa est où  ?


Papa Anne-Lily : Je t'écoute mon bébé. 


Anne-Lily  : Ça va ?


Maman Anne-Lily : Ah parce que moi on ne me demande pas ?


Papa Anne-Lily  : Si vous l'agressez vous voulez qu'elle vous demande comment ?


Anne-Lily ( rangeant son sac ) : Enfin quelqu'un qui apaise. 


Papa Anne-Lily  : Prête  ?


Anne-Lily : Oui. 


Moi : Si je ne t'avais pas réveiller tu devais être prête ?


Papa Anne-Lily : Pardon,  ne me persécutez pas l'enfant. 


Anne-Lily : Dis le leur bien,  parce qu'elles me fatiguent à les entendre. 


Maman Anne-Lily : Allez-y oh, je ne veux pas qu'on me dise plus  tard que c'est de ma faute si quelqu'un est arrivé en retard à son travail. Tu y vas aussi j'espère, Cynthia ?


Moi  : Bien sûr, on y va toutes les deux. 


Papa Anne-Lily : Bon, on va vous laisser.  On se rappelle ce soir,  d'accord  ?


Moi : D'accord !


Maman Anne-Lily : Bisou. 


Anne-Lily : Hum.  


Contrairement à Anne-Lily, je ne suis pas en stage.  

Je suis en CDD à BICIG en ville vu qu'on suivait la même formation. 

On a quitté la maison et on a pris le même taxi, il s'est débrouillé à nous déposer. De tous les façons c'est en ville,  donc... 




**Anne-Lily 




Réveil difficile. 

Ça fait un mois aujourd'hui qu'il n'est plus avec moi et intérieurement c'est Bagdad, c'est pour cela que je suis d'humeur maussade aujourd'hui. Le temps passe vite quand même mais la douleur lentement, bref. 

Je sais faire la part des choses donc mon humeur n'impactera pas ce que je suis venu faire ici, surtout avec le tâches qu'on vient de me donner au dernier entretien. 


Monsieur MPAKOU ( au téléphone ) : Caprice ? Tu viens dans mon bureau un instant ?


Elle n'a pas mis du temps pour venir. 


Caprice : Monsieur ?


Monsieur MPAKOU : Je te présente mademoiselle Anne-Lily KOUMBA, une des stagiaires retenue. 


Caprice ( me regardant )  : Bonjour. 


Moi ( la regardant aussi )  : Bonjour. 


Monsieur MPAKOU : Mademoiselle KOUMBA, je vous présente Caprice LENDOYE. Elle vous encadrera durant votre stage et ce sera elle qui nous remettra un rapport  sur vous après trois.  C'est seulement à cet instant que l'on saura si vous devez rester parmi nous ou pas. 


Moi : D'accord.. 


Monsieur MPAKOU : Je vous laisse entre ses mains.


Je me suis levée et elle m'a demandé de la suivre jusque dans son bureau où elle m'a dit tout ce que j'avais à savoir en donnant même un manuel. 


Elle a l'air bien mais j'espère qu'elle l'est vraiment parce que les femmes franchement, ce n'est pas toujours la joie. 


Caprice : Donc pas besoin de m'appeler madame.  Caprice suivi d'un vouvoiement me suffit largement et je ferai de même. Ça vous convient ?


Moi  : Ça me convient. 


Caprice : Bien.  D'autres questions  ?


Moi  : Non. 


Caprice : Alors on y va que je vous laisse à votre poste. 


Je me suis levée et elle m'a emmené à l'accueil. 

Il y'avait un jeune homme mais elle lui a demandé de me céder la place me disant que désormais je serai ici à gérer tout ce qu'elle m'a dit. 




**Lucas 




Avant d'aller au boulot je dois passer chez les parents. 

Depuis l'incident à la maison je n'y ai pas remis les pieds et personne ne m'appelle donc certainement ils veulent me parler de quelque chose d'important. 

Laïka ne travaille pas aujourd'hui et pendant deux semaine ce sera le cas, J'ai arrangé un voyage juste tous les deux. Je dois me faire pardonner donc j'y mets les moyens et le temps. 


Moi : Kendra on s'en va. 


Kendra  : Je viens papa 


Elle est venu me donner son sac et on était déjà prêt à partir quand Laïka nous a arrêté. 


Laïka  : Tu compte manger quoi à l'école  ( les mains derrière le dos )  ?


Kendra : Mon goûter. 


Laïka  : Et il est où ton goûter ?


Kendra : Dans mon sac maman. 


Laïka  : Ah okay donc je peux manger ce que j'ai trouvé sur la table ( présentant le sac à goûter ). 


Kendra : Oups ( souriant ) !


Moi  : Cache moi le vide de tes dents s'il te plaît mademoiselle YENO. 


Kendra : Mais papa  !


Laïka : Tu fais un bisou à maman ? 


Elle s'est rapprochée de sa mère pour l'embrasser. 


Laïka : Tu reste sage avec mamie d'accord ?


Kendra : Après vous venez me chercher ?


Laïka : Oui mais après. 


Kendra : Quand ?


Laïka : Dans quelques jours ma chérie. 


Kendra : Mais je veux venir. 


Moi : Les enfants ne peuvent pas être où nous irons. 


Techniquement, c'est faux. C'est juste que là, c'est un moment à deux...  Je veux qu'on se retrouve rien que tous les deux afin de discuter. 

J'en bave avec elle depuis l'histoire avec Chancia. 

Pour payer, je paie sérieusement et j'ai vraiment envie qu'elle me pardonne et qu'on passe à autre chose donc je vais tenter le tout pour le tout. 

Pour accepter ça c'était la guerre. 

Est-ce que je vois encore Chancia ? Bien sûr que non !


Bref !

Je  dépose la petite à l'école puis je fonce chez mes parents vu qu'ils m'appellent. Kendra fera une semaine chez mes parents et une semaine avec ma belle-mère, ça fait nos deux semaines hors du pays. 


Laïka : Tu vas bien t'amuser avec tes deux mamies, d'accord ?


Kendra : D'accord !


Elle a encore embrassé sa mère avant d'aller m'attendre à l'extérieur. 


Laïka : C'est quoi le programme ? 


Moi  : Je dois aller voir les parents avant d'aller au boulot.  Là-bas, je ne vais pas mettre du temps. Je vais aller prendre Marc au port vu qu'il  descend aujourd'hui puis je viens te chercher et on trace à l'aéroport. 


Laïka : Gatien ne peut pas aller prendre Marc  ?


Moi  : ... 


Laïka : Je serai prête, à  tout à l'heure. 


Sans m'accorder un regard elle m'a tourné le dos. 

Je suis allé retrouver Kendra, on a quitté la maison. 

Je l'ai laissé puis j'ai foncé chez les parents laisser les affaires de Kendra. 


Moi : Elle a une semaine ici et l'autre semaine vous irez la déposer. 


Maman  : Okay. Vous partez à quelle heure  ?


Moi  : On a l'avion dans trois heures. 


Maman : D'accord ! 


Papa : Je t'ai demandé de venir pour que tu me dises si ça va mieux avec ta femme. 


Moi  : Pas vraiment...  Elle assume son rôle de femme sans pour autant m'accorder de l'attention. 


Papa : Tu pense donc que cette escapade te permettra de régler la situation ?


Moi  : C'est ce que j'espère en tout cas. 


Papa : Et tu as intérêt à régler cette situation Lucas. Je ne sais pas ce qui t'a pris de faire une telle chose connaissant qui est ta femme et comment elle se comporterait si elle venait à l'apprendre.  Tu n'es plus jeune,  tu dois apprendre à te comporter comme un gamin à vouloir séduire partout et tirer sur tout ce qui bouge.  Tu as décidé de la mettre dans ta maison parce que tu l'aime, parce que c'est elle que tu as choisis pour finir ta vie donc tu te dois de suivre ce pourquoi tu t'es engagé. Si tu sais que tu n'en est plus capable tu libère l'enfant d'autrui parce  que ce n'est pas un robot.  Une femme peut faire la forte mais au fond Elle a mal, ce genre de situation blesse toujours. Prends la peine de revoir ce qui se passe dans ta tête et règle ça avec ta tête. Ce n'est pas tout d'avoir une vie stable en générale et un boulot stable, la stabilité doit aussi se faire ressentir dans ton foyer. Tu as un enfant, ça devrait te faire réfléchir sauf si tu veux te retrouver à l'élever chacun de son côté. C'est ce que tu veux ?


Moi  : Non papa. 


Papa : Alors garde ta braguette remontée sauf quand il s'agit de ta femme. 


Maman : Si une histoire du genre se répète j'irai moi-même déposer Laïka chez ses parents. 


Papa : J'espère que cette fille tu ne la vois plus ?


Moi : Non,  nous ne sommes plus en contact. 


Papa : J'espère pour toi. 


Moi  : ... 


Papa : Dans tous les cas, c'est ta femme...  Tu la connais mieux que quiconque et tu connais la faire craquer donc retrouve celui qui l'a fait tomber amoureuse de  toi et fais ce que tu as à faire pour baisser sa colère et la ramener à de meilleurs sentiments. 


Il a raison,  c'est ma femme et je la connais en profondeur donc je dois pouvoir me faire pardonner. Elle ne pourra certainement pas oublier mais au moins qu'elle redevienne ma femme, elle me manque. 


J'ai tracé au boulot, j'ai fait ce que j'avais à faire puis direction le port môle avec Gatien bien sûr. 

Nous sommes restés dans le véhicule le temps qu'il descende, il nous a écrit nous disant qu'ils sont déjà aux abords. C'est vingt minutes plus tard qu'il nous a dit qu'il est descendu. 





**Marc 



Gatien : On arrive. 


Je suis resté debout les voyant arriver. 

Quand Lucas a garé , je suis allé les retrouver à l'intérieur. 


Lucas  : Je ne suis pas ton chauffeur AMBONGUILAT. 


Moi : On dit bonjour YENO. 


Gatien : C'est le concours des noms ? 


Moi  : Vous l'avez l'air beaux. 


Lucas ( démarrant )  : C'est dans le sang. 


Gatien : Ça va ? Pas trop fatigué ?


Moi : Si, j'ai juste envie de me reposer actuellement.

 

Lucas : On te laisse à l'hôtel  alors  ?


Moi : J'ai besoin de consulter à Loxia et retirer aussi. 


Lucas  : Ok. 


Gatien : Le riche. 


Moi : C'est moi qui vais en voyage hors du pays ?


Lucas : Ne me mélangez pas. 


Moi : Donc comme ça c'est semaines en amoureux ?. 


Gatien : Semaines de pardon  ( amusé ). Tu n'as encore rien vu,  elle va te faire chier plus qu'avant vous sachant à deux. 


Lucas : Tu devrais normalement me souhaiter le bonheur. 


Gatien : Assume en homme. 


Moi ( rire )  : En plus tu as raison Gatien. 


Lucas : Vous êtes des rigolos quand même. 


Moi : Quelqu'un t'a forcé à  t'accoupler avec Chancia ?


Gatien ( rire )  : S'accoupler ?


Moi : Je vais dire quoi d'autre  ? 


Lucas : Je vais m'abstenir de vous dire le fond de ma pensée. 


Moi : Je t'avais dit de laisser la fille là, tu n'as pas compris.  C'est toi le meilleur non ? 


Gatien : Il a oublié que sa femme est folle. 


Moi : Elle va le castrer là-bas. 


Gatien : Heureusement que vous avez déjà un enfant. 


Moi : Fais ta dernière prière mec. 


Lucas : On vous a envoyé ? 


Moi : On te rappelle simplement ta vie. 


Gatien : Puis, mine de rien,  c'est ta femme...  Tu es craquant, c'est là où elle meurt donc fais un truc. Elle fait seulement la force, brutalise la un peu dans le bon sens et n'en parlons plus. 


Moi : Conseil du grand Gatien, expert. 


Lucas : Expert ? Parlez bien, j'attends un jour votre tour  dans ma position. 


Moi : Ne tente pas de nous contaminer ton erreur. 


Gatien : Chancia t'a fait avoir l'eau chaude aux orteils  ( rire ) . 


Moi ( amusée )  : Laïka a vraiment un problème, je l'avoue.. 


Gatien : Jusqu'à ce que la mort vous sépare. 


Lucas : Je vous fait descendre si vous continuer. 


Oh que ça fait du bien de remettre le pied au sol. 

On a l'impression d'étouffer là-bas et de reprendre un grand bol d'air qu'on on descend. 

On s'y habitue, c'est  le travail mais être au sol est quand même mieux. 

Comme d'habitude, je vais faire un jour ici et repartir à Port-Gentil. 


Moi : J'espère que maintenant tu sais que tu n'as plus le droit de fantasmer sur une autre femme dehors. 


Lucas : Elle est très capable de connaitre ce que je pense, cette femme a un truc qui manque. 


Moi : C'est comme ça que tu l'as aimé. 


Lucas : Oui. 


Moi : Plus sérieusement, tu fais tout ça pour te faire pardonner réellement ou parce que tu veux juste apaiser les tensions et recommencer derrière  ? 


Gatien : Parce qu'il est au pain sec le mec. 


Lucas : La ferme. 


Gatien : Je mens ? Dis-moi que tu l'as touché depuis la. 


Lucas : Tu te doute bien que non. 


Gatien : Alors. 


Lucas : Pour répondre à ta question Marc,  je le fais réellement. Je l'ai trompé à plusieurs reprises mais je n'ai jamais été secoué par le remord comme maintenant.


Moi : Parce qu'elle a découvert la vérité  ?


Lucas : Même pas ! Je le suis rendu compte de mon erreur et de ce que je lui inflige du coup j'ai envie d'arranger les choses.  On sait tous comment est Laïka mais je sais au fond qu'elle est vraiment touchée et il m'est arrivé de l'entendre pleurer tard dans la nuit.  Vous savez ce que ça fait de voir pleurer la personne qu'on aime de douleur et non de plaisir du coup, je me sens très mal et c'est pire parce que je ne peux pas la consoler puisqu'elle ne veut  pas que je la touche. J'ai compris, pas parce qu'elle se fait une petite vengeance mais parce que c'est intérieur et je dois maintenant faire ressortir ça... C'est ce qu'elle veut voir. Si elle est restée c'est qu'elle croit toujours en nitre famille et toujours en notre couple donc je me donne les moyens pour apaiser son coeur et retrouver ses bonnes grâces. 


Moi : Ses bonnes grâces et ses très  bonnes grâces. 


Lucas : Ça va de soi. 


Moi : Content que ça te chauffe. 


C'est bon là je pense... 

C'est fini les sorties où il nous fallait rentrer avec une femme...  

Il veut retrouver sa femme,  Gatien je ne sais pas s'il continue de faire le yéyé avec sa femme vu qu'il ne parle plus trop de Carmela et moi...  Moi...  Bof !!


Nous sommes arrivés à Loxia depuis, nous étions juste en  train de discuter. 


Je descends et vais à l'intérieur. 

J'ai besoin de consulter mon solde vu qu'il y'a eu virement dans nos comptes et que j'ai reçu d'autres virements de mes affaires diverses, je veux juste vérifier.  


Le monde qu'il  y'a, c'est terrible !

La file est longue, heureusement que la consultation du solde ne se fait pas par là. 


Je me rapproche de l'accueil à la recherche du bordereau mais il n'y en a plus. 

Je me tourne donc vers celle qui gère l'accueil et qui est apparemment occupée avec un autre client. 


Moi : Mademoiselle ?


Elle : Veuillez m'excuser, une minute je vous prie. 


Elle n'a pas décroché le regard de son poste mais bizarrement, j'ai l'impression de connaitre cette voix. 


Moi  : Mademoiselle ?




**Anne-Lily 




Moi ( levant  la tête )  : Oui. 





Un début de conséque...