Chapitre 35

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 35 : L'échographie 





**Anne-Lily 




Moi ( levant la tête ) : Oui. 


Je regarde la personne qui m'appelle sans réellement la regarder parce que je termine avec la personne venue avant en lui remettant son bordereau. 


Moi ( me concentrant sur l'autre )  : Oui monsieur, vo... 


Je rêve  ?!!?

Je regarde l'homme en face de moi et je sens les battements de mon coeur augmenter leur course. 

J'ai l'impression d'avoir des palpitations, j'ai ressenti un pincement dans le coeur quand nos regards se sont croisés. 


Est-ce que je le connais ? Non,  pas au sens propre. 

Est-ce que je le reconnais  ? Oui, évidemment. 


J'étais peut-être droguée mais c'est le premier visage que j'ai vu quand je me suis réveillée ce jour-là mais il y'a mieux, Ce n'est pas uniquement à cause de ça. 

Il est là à me regarder et j'ai l'impression de voir mon fils en face de moi, je ne pourrais jamais oublier ce visage. C'est bien lui, cet homme qui a changé ma vie,  le père de Luc. 

C'est ça la raison de ce pincement, le fait de voir le visage de mon fils.  Ça me trouble, j'ai l'impression d'étouffer tellement mon coeur bat trop vite. 


Je ferme mes yeux un instant, j'inspire et expire puis  reprends faussement mon air professionnel. 


Moi : En quoi puis-je vous aider monsieur  ?


En vérité je feins d'être professionnelle parce que là, j'ai juste envie de sortir et prendre un bol d'air. 

Sans trop savoir pourquoi,  il me fait ressentir des choses. Mes sentiments sont mitigés et se baladent entre douleur, colère et apaisement. 



Moi : Monsieur ? 


Lui ( me fixant )  : Oui. 


Moi : En quoi puis-je vous aider ?


Lui : Anne-Lily ? C'est bien ça ton prénom, n'est-ce pas ? 


Caprice  : Anne-Lily ?


Moi ( la regardant )  : Oui Caprice. 


Caprice ( venant vers moi )  : Ça va ? Vous vous en sors ?


Moi ( souriant )  : Oui, ça va. 


Caprice : Vous ne vous perdez pas j'espère ? Les clients, ça gère bien  ?


Moi  : Oui,  il n'y a pas d'inquiétudes à avoir. 


Caprice : D'accord, je venais juste voir.  Je vous laisse travailler. 


Elle retournée d'où elle est venu. 


Moi : Veuillez m'excuser encore...  Dites-moi donc ce que vous voulez. 


Lui : J'aimerais consulter mon solde s'il vous plaît. 


Moi : D'accord  ! Remplissez ce bordereau et remettez le moi ( lui donnant le bordereau ). 


Il s'est mis à côté pour que je m'occupe des autres mais son regard sur moi, je le sens encore. 

Quand il a fini il m'a remis le bordereau et j'ai fait mon travail en regardant ma machine puis je lui ai remis son bordereau avec son solde inscrit. 


Moi : Merci et bonne journée. 


Lui : Anne-Lily, tu te rappelle de moi ?


Bien sûr que je me rappelle de toi. 

C'est avec toi que j'ai fait n'importe quoi de ma vie en une nuit. 


Moi : Je devrais ?


Lui : Oui... Enfin, non... Oui... J'en sais trop rien...  Te rappelle tu de la nuit où on s'est rencontré ?


Comment ne pas ?

Je le regarde et tout me revient. 

Cette nuit où j'ai été avec un inconnu, lui... Je m'en rappelle. 

Cette vidéo, ce jour à l'hôpital où j'ai appris que j'étais enceinte. 

Mon départ brutal de la maison de '' mes parents  ''. 

Moabi, la naissance de Luc... 

Moabi, la mort de Luc... 


Ma gorge se resserre, je sens mes yeux me piquer. 


Moi : Greta s'il te plaît, tu peux me remplacer un instant ? 


Greta : Pas de soucis. 


Je me suis levée sans répondre à cet homme et j'ai foncé dans les vestiaires. 

Là-bas, j'ai pleuré un bon coup avant de laver mon visage et de lui redonner un aspect présentable puis je suis retournée reprendre ma place à l'accueil. 

Il est encore là, qu'es-ce qu'il veut ? 

Intérieurement il a déjà pourri ma journée, qu'il ne le fasse pas à  l'extérieur. 

C'est mon premier jour, il ne faut pas que l'impression donnée soit mauvaise. 


Lui : Anne-Lily j'ai vraiment besoin de te parler. 


Moi : Monsieur je vous prie de respecter mon lieu de travail et surtout de respecter le fait que je ne vous  connaisse pas. Si vous avez d'autres préoccupations je me ferai un plaisir de vous aider, si ce n'est le cas alors laissez moi m'occuper des autres je vous prie. 


Heureusement que Caprice n'est pas là et que les clients en attente ne captent pas ce qui se dit ici... Enfin, j'espère. 


Bref, il m'a regardé un instant puis a libéré l'espace en me souhaitant une belle journée...  Tant mieux  !! 

Je ne sais pas ce qu'il me veut mais je ne veux pas qu'il vienne perturber la stabilité que je tente de retrouver depuis un temps en venant exposer son visage, le visage de mon enfant, devant moi. 


On dirait que c'est un plan, d'abord Annabelle et maintenant lui... 

C'est quoi le projet exactement  ?

Comment il connait mon prénom d'ailleurs  ?


Mine de rien, sa présence a eu le don de le troubler à  tel point que là je fais l'effort de rester concentrée dans ce que je suis actuellement en train de faire.  

J'ai envie d'être seule, dans un coin et expirer ce poison qui m'étouffe. 

Ça ira,  je vais gérer. 


Je me suis remise convenablement au travail. 

Pour une première journée les choses se passent bien et à vrai dire,  je ne me perds pas. Je me sais que je ne devais pas me retrouver mais ce n'est pas le cas. Avec ce que  Caprice m'a montré je m'en  sors vu qu'il n'y a rien de difficile, le tout  c'est d'avoir les accès loxia et le tout est joué. 

J'ai une machine ici. Elle m'a dit qu'il n'y en avait pas normalement mais ils en ont mis pour que les petites demandes telles que la consultation du solde, la vérification du compte et autres soient directement traitées ici au lieu d'attendre encore que les bureaux soient libérés par les clients aux autres inquiétudes. Ils ont bien fait d'ailleurs, je pense. 


Tout se passe bien, je gère. 

C'est lundi et il y'a du monde mais je me débrouille pas mal,  je ne me perds pas trop et j'arrive à appliquer ce qu'on m'a montré. J'espère que ce stage se passera bien et qu'on me gardera pour un contrat, je vais tout faire pour cela d'ailleurs. 


Il est midi. 

Je prends la pause à midi normalement, trente minutes et he suis remplacée mais je n'en ai pas besoin.  Je la prendrai mais je resterai assise à mon  poste, je n'ai rien à faire de toutes façon. 


[ Sonnerie de téléphone ] 



Moi ( décrochant )  : Bonjour Jérémie. 


Jérémie : Bonjour AL. 


Moi : Ah, tu as déjà pris AL ?


Jérémie  : Oui...  J'ai mal fait  ?


Moi : Du tout, 


Jérémie: Alors, comment ça se passe là-bas ?


Moi : Ça va, jusque là tout se passe bien. 


Jérémie : Pas perdue ?


Moi : Non, tout se passe bien. 


Jérémie  :Je voulais venir pour qu'on aille déjeuner mais je ne connais pas tes horaires et encore moins tes pauses. 


Moi : Je suis actuellement en pause. 


Jérémie : Ah oui ?!


Moi : Oui,  j'ai jbe pause de trente minutes chaque midi. 


Jérémie : Merci, je viendrai désormais. 


Moi : SOBRAGA et Loxia ce n'est pas loin ?


Jérémie : Si mais je sais comment je ferais. 


Moi : D'accord. 


Jérémie : J'appelais juste pour savoir. 


Moi : D'accord, merci beaucoup. 


Jérémie : Je t'en prie. Bon, je te laisse. 





**Marc



C'est elle,  c'est bien elle. 

Rien que sa voix, je l'ai reconnu. 

Durant ce temps là où je la cherchais elle était  donc ici ? 

Ça m'a fait quelque chose de la revoir après tout ce temps. 

Elle dit ne pqs me reconnaitre mais j'ai l'impression que c'est bien le contraire, ça se voyait qu'elle m'a reconnu mais je ne sais pas pourquoi elle a dit le contraire. 

Maintenant que  je l'ai revu je vais profiter de cela pour l'aborder. C'est son lieu de travail, je vais donc attendre qu'elle termine. 


Je suis allé retirer les sous au robot avant d'aller retrouver les autres. 


Gatien : Tu en as mis du temps Marc. 


Moi : Vous ne devinerez jamais ce qui vient de m'arrivera. 


Lucas : Dans ce cas dis nous. 


Moi : Je l'ai revu, à peine. 


Eux : Qui ?


Moi : Anne-Lily. 


Lucas : C'est qui elle ?


Moi : Tu m'emmerde juste je suppose. 


Gatien  : La vierge. 


Moi : Gatien... 


Gatien: Bha quoi ? C'était juste pour quolzse retrouve facilement. 


Lucas : Où l'as tu vu ?


Moi : Dans loxia, elle y travaille apparemment. 


Lucas : Okay.  Il faut qu'on y aille ( mettant le contact ).  Je te laisse à l'hôtel et je laisse Gatien où je l'ai pris je vais retrouver ma femme. 


Moi : Ici aussi loxia ferme à 15h30 ?


Gatien  : Oui. Tu n'as pas pu faire ce que tu voulais faire ?


Moi : Si. 


Gatien: Alors,pourquoi tu demande ?


Lucas : Il veut revoir la fille. 


Moi :... 


Lucas : N'est-ce-pas ?


Gatien : Marc  ?


Moi : Oui,  je veux la revoir. 


Lucas : Ce n'est pas vrai, qu'est-ce que tu as avec elle ? 


Moi : Rien. 


Gatien : Ça fait quoi, deux ans aujourd'hui ? Pourquoi tu t'entête tant avec elle ? 


Lucas : Je ne sais pas quel est ce goût qu'on ne peut pas oublier. 


Moi : Il n'est pas question de ça  ?


Lucas : De quoi est-il alors question ?


Moi : Je n'en sais rien et c'est justement pour trouver que je la cherche. 


Gatien : Quoi?


Moi  : Moi-même je ne comprends pas alors vous ne comprendrez pas non plus.  Bref ,  au lieu de m'emmener à l'hôtel emmène moi à l'aéroport comme ça je reste avec ta voiture. 


Lucas : Tu veux vraiment t'entêter ?


Moi : Tu me la laisse ou pas ?


Lucas : Okay mais tu en prends soin. Tu sais où tu la déposeras quand tu partiras ? 


Moi : Oui. 


Lucas : Okay. 


On a laissé Gatien à son lieu de travail puis nous sommes parti chez Lucas, Laïka l'attendait déjà.  

Depuis la connerie de Lucas elle nous Mélange tous les trois, on ne peut que supporter parce que ce n'est pas comme si nous étions blancs dans tout ça aussi. 

Elle reste courtoise toutefois malgré tout ça. 

Il m'a laissé sa voiture à l'aéroport en me donnant de longues recommandations. 

Dès que j'ai eu le véhicule je suis allé stationner à Loxia en attendant qu'elle sorte. 


C'est à 15h35 que je l'ai vu sortir de la banque. 

Aujourd'hui j'ai arboré la patience dans son sens premier, j'ai  attendu longtemps. 


Elle se dirige vers le campagnard. 

Je descends et attends qu'elle en ressorte. 


Moi : Anne-Lily ?


Anne-Lily ( ayant un mouvement de recul )  : ... 


Moi  : Excuse moi... 


Anne-Lily : Que me veux-tu  ?


J'en sais trop rien en fait. 


Moi : J'ai vraiment besoin de te parler. 


Lui parler ? 

Mais de quoi ?

Elle est remontée vers loxia se dirigeant vers la ruelle qui mène à l'hôpital général. 

Ayant remarqué que je la suivais elle s'est tournée vers moi. 


Anne-Lily : Je n'ai pas envie de te Parler, laisse moi tranquille. 


Moi : Si tu me tutoie autant c'est que tu sais qui je suis. 


Anne-Lily  : ... 


Moi  : Tu m'as reconnu n'est-ce pas ?


Anne-Lily : Je ne vois pas comment éviter cela quoique je le souhaite. 


Moi : Pourquoi je perçois de la rancoeur dans tes propos  ? Pourquoi agis tu comme si j'étais un inconnu ?


Anne-Lily : Écoute, on ne se connaît pas. Je ne te connais pas et je n'en ai pas envie donc je te prie de me laisser tranquille. 


Moi  : J'aimerais qu'on s'asseye pour discuter, je peux te déposer si tu... 


Anne-Lily ( me coupant )  : C'est quoi ton problème  ? Laisse moi tranquille, fiche moi la paix. Fais comme si tu ne m'as jamais vu et continue ta journée loin de moi. On ne se connait pas, on n'a rien à se dire. Il y'a eu ce qu'il y'a eu mais ça n'enlève pas le fait que tu sois un inconnu  dans ma vie. Non,  je ne veux pas parler avec toi et non,  je ne veux pas que tu me dépose. Fiche moi la paix  ( tournant les talons ). 


Moi ( la retenant par la main )  : Anne-Lily. 


Anne-Lily ( en colère )  : LACHE  MOI. 


Heureusement que cette ruelle  n'est pas très empruntée. 


Moi  : Je t'ai cherché Anne-Lily. 


Anne-Lily ( tremblant )   : Quoi  ?


Moi : Je t'ai cherché...  J'ai même demandé à une de tes amies mais elle m'a clairement fait comprendre que c'était peine perdue. 


Anne-Lily : Une amie ?


Moi  : Chancia. 


Anne-Lily ( se dégageant ) : Comme par hasard. Cette fille n'est pas mon amie.   Par contre, vous êtes tous les deux à l'origine de tous les maux de ma vie. 


 C'est sur cette dernière phrase qu'elle a pressé le pas et m'a laissé ainsi debout. 

Je ne comprends pas ce qu'elle veut dire par là mais ce que je sais c'est que intérieurement je n'ai pas envie de la perdre de vue à nouveau. Je ne sais pas pourquoi mais c'est ça, j'ai cette forte envie de lui parle. Je réessaierai autant que je le pourrai. 

Je veux juste soulager cette envie, apaiser mon  coeur et la laisser tranquille comme elle veut. 




**Mira




Éric voyage aujourd'hui, dans peu il sera en route pour l'aéroport. Il m'a demandé du temps,  le temps d'aller voir ses parents et de leur dire ce que Kadir a fait. Ce qui me fait peur dans tout ça c'est la grossesse, il en parlera à ses parents et son père ne sera que conforté dans tout ce qu'il pensait de moi. 

Si je pouvais changer les choses en un claquement de doigts je l'aurais fait parce que la situation me dépasse. Le comble c'est que je ne sais pas à quel  niveau est notre relation, je ne sais même pas si elle existe encore.. 

Quant à mes parents, maman est venu me chercher pour me ramener à la maison mais j'ai refusé. Tant que je ne règle pas cette histoire,  je resterai ici. Puis,  elle était là quand il m'a chassé, pourquoi elle vient fais semblant après  ? Ironiquement, j'ai l'impression de vivre la même chose que Anne-Lily. 

Tout ça me fatigue, ma tête chauffe. 


Je suis présentement en train de me rendre à la clinique avec Linda pour le rendez-vous pris avec le gynécologue. 


Gynécologue : Alors, vous allez bien  ?


Moi : Je vais bien. 


Gynécologue : Dites moi donc, parlons clairement...  Par rapport à votre dernier appel, vous voulez toujours interrompre cette grossesse ?


Linda : Quoi ? Tu veux quoi ( me regardant )  ? Tu veux te faire avorter ? Tu es folle  ?


Elle n'était pas informée de mon envie de me faire avorter. 


Moi ( regardant le gynécologue )  :  Non docteur. J'ainlieux réfléchis et je ne veux pas le faire. 


Gynécologue : C'est la meilleure décision je pense. Je vois que votre soeur est taquet avec vous. 


Moi : Vous n'avez pas idée. 


Gynécologue : C'est une bonne chose alors... Venez vous installer que l'on fasse une échographie. 


Je me suis installée et il a fait son travail puis je suis retournée m'asseoir en attendant qu'il revienne dans la salle ça il s'est déplacé. 


Linda : Tu voulais vraiment faire ça ?


Moi  : J'y ai pensé. 


Linda : Malgré mon opposition ?


Moi :... 


Linda  : Eh Bhein !! Je ne sais même pas ce que je fous ici. 


Moi  : Ce n'était pas contre  toi Linda, excuse moi. J'étais vraiment sur dépassée et je pensais trouver en cela une solution. J'ai compris que je faisais une erreur et j'ai fini par abdiquer. Je suis enceinte, je n'y peux rien et je vais devoir assumer la situation. Tu me pardo... 


Gynécologue ( entrant )  : Navré, je suis là ( s'asseyant ).  Alors,  voyons ça  ( prenant l'écho ).  Votre dernier rapport remonte à quand vous disiez ( me regardant ) ?


Moi : Ça fait trois semaines maintenant. 


Gynécologue : Donc 21 jours. C'était quand votre période de fécondité ?


Moi : Sans vous mentir c'est quelque chose que je ne surveille plus du tout. Je suis sous m pilule ... J'étais sous pilule donc je n'en voyais pas l'intérêt. 


Gynécologue : Sachez alors que l'échographie montre que vous êtes enceinte de 22 jours ( me donnant  L'écho ) . A votre dernier rapport vous étiez déjà enceinte. 


Ma tête siffle,  j'ai l'impression de ne pas bien avoir assimilé. 


Moi  : Vous êtes sûr  ?


Linda : Il t'a dit  c'est que c'est ça... Sortons vite avant qu'il ne dise qu'il s'est trompé. 


Il m'a encore assuré de ce calcul de jours puis nous avons quitté la clinique. 


C'est Noël dans ma tête. 

Inconsciemment j'ai souhaité que cet enfant soit celui d'Éric sans réellement y croire mais voilà que c'est  exact en plus. 


Linda : D'ailleurs, retournons à l'intérieur pour que tu interrompe cette grossesse. 


Moi : Qu'est-ce que tu raconte ?


Linda : Ah là tu ne veux plus enlever ?


Moi : Je ne voulais plus bien avant. Ne m'en veux pas s'il te plaît ( la voix tremblante ),  Je t'en prie. Je suis tellement soulagée de ce que la situation soit différente ( en larmes ), c'est un espoir perdu qui renait. 


Linda : Éric a déjà voyagé  ?


Je regarde l'heure. 


Moi : Il doit être à l'aéroport maintenant. 


Linda  : Appelle le. 


Moi : Pardon ?


Linda : Appelle le et dis lui que c'est son enfant que tu attends. 


J'ai composé son numéro et j'ai lancé l'appel. 




**Éric



J'attends mon tour pour faire l'enregistrement. 


[ Sonnerie de téléphone ] 


Je regarde l'écran, c'est Mira. 


Moi ( décrochant )  : Mira ?


Mira ( pleurant )  : C'est ton enfant Éric, c'est le tien. 


Un début de conséque...