Chapitre 34

Write by YadRosa

                      **Kelvin**


Ça fait dix minutes que j'attends que Maëlys revienne des toilettes mais elle n'est pas encore là. J'ai dû y allé et elle n'y était pas. J'ai demandé au portier et il m'a dis qu'il la vu se diriger vers la sortie il y'a quelques minutes. Je comprends instinctivement qu'elle est partie. Je suis obligé de la rejoindre. 

J'arrive devant sa porte et je me mets à toquer en appelant son nom mais elle refuse de m'ouvrir. Pourtant je sais qu'elle est là puisque y'a de la lumière dans la pièce. 

Moi : Maëlys s'il te plaît ouvre moi. Je ne partirai pas tant qu'on n'aura pas discuter. Ouvre moi s'il te plaît.. 


Elle est venue m'ouvrir au bout de quelques minutes, la mine froncée.


Maëlys : tu as quoi à hurler de la sorte ? 

Moi : pourquoi es tu partie ? 

Maëlys : je m'ennuyais. 

Moi : Hummm, laisse moi entrer s'il te plaît. 

Maëlys : non ! 

Moi : on..

Maëlys : laisse moi tranquille ! 


Je suis tout de même entré en ignorant ses protestations.


Maëlys( en colère) : sors ou j'appelle la sécurité ! 

Moi : écoutes, ça fait un certain moment qu'on joue à chien et chat tous les deux. Je veux qu'on discute et qu'on se comprenne une fois pour toute ! 


Elle s'est calmée et a fermé la porte en me fusillant du regard. 


Maëlys : tu veux quoi ? 

Moi : essayons nous s'il te plaît. 

Maëlys : je suis bien comme ça. 

Moi : OK. 


J'ai pris confortablement place dans le fauteuil alors qu'elle est arrêtée à me regarder. 


Moi : pourquoi tu as quitté le restaurant sans rien me dire ? 

Maëlys : j'ai déjà répondu à ça. 


Cette situation commence vraiment par me pousser à bout. 


Moi : Écoute, je te pries d'arrêter d'être tout le temps sur ta défensive avec moi. Je sais que tu es partie à cause de la femme qui m'a abordé au restaurant. 

Maëlys : c'est toi qui le dis. 

Moi : c'est la vérité et tu le sais. Maëlys, tu me plais et ça énormément. Je reconnais que je ne suis pas le meilleur homme sur terre mais si tu accepte de me donner une chance, je te promets de ne pas te décevoir. 


Elle me regarde comme si elle ne s'attendait pas à ce que je lui déclare ainsi ma flamme.

 Je me suis voilé la face pendant trop longtemps. Cette fille je la veux et pas seulement dans mon lit mais aussi dans ma vie, dans mon quotidien.Je me lève et je m'approche d'elle. 


Moi : dis quelque chose s'il te plaît. 

Maëlys : je ne veux pas souffrir... 

Moi : ça veut dire que tu as des sentiments pour moi ? 


Elle a fait quelques pas, s'éloignant de moi. 


Maëlys : Kelvin, j'ai pris le temps de t'observer et je sais que tu n'es pas l'homme d'une seule femme. Même si je ressens quelque chose pour toi, je ne supporterai pas la concurrence... 

Moi : tu seras la seule, je te promets. 

Maëlys : ne fais pas de promesses dont tu n'es pas toi même pas sûr. Je ne peux supporter le fait de croiser sans cesse tes "copines" comme ce soir. Regarde aujourd'hui par exemple, cette femme savais très bien que tu étais avec quelqu'un mais elle ne sait pas gênée pour t'inviter à passer la nuit avec elle. Si on se met en couple tu crois peut être que ça changera ? Me laisseraient elle tranquille ? Mis à part ça, je ne veux pas m'aventurer dans une relation sans avenir, en étant sans cesse dans le doute. 


Ses paroles me pénètrent à un tel point que je me vois regretter ma vie de play-boy. Je m'approche d'elle mais elle se dégage. Je la comprend, elle a peur de souffrir en étant ma petite amie et elle a tout à fait raison mais je suis prêt à faire des efforts pour elle. 


Moi : je te comprends tu sais, mais...donne moi une chance, rien qu'une seule et je te promet de changer pour toi. Je suis sincère Maëlys. Au début, je te voulais juste dans mon lit mais j'ai appris à te connaître et je suis persuadé que tu n'es pas ce genre de fille. Ne me rejette pas je t'en prie.

Maëlys : ....

Moi : écoute, donne moi juste un mois d'essai et si tu me juge toujours indigne de ton amour après ça, je n'insisterai plus. 

Maëlys : mais...

Moi : dis juste oui s'il te plaît. 


Elle continue par me regarder sans broncher. Que faire pour lui prouver que je suis sincère ? Ma réputation n'est pas celle des plus louables mais ça changera, j'en suis sûr. Je m'approche d'elle lentement et je capture ses douces lèvres. Elle répond à mon baisé avec ferveur. Je la désir... énormément ! 

Elle gémis doucement contre mes lèvres et je la sens se presser un peu plus contre moi. J'ai envie de la prendre, de lui faire l'amour jusqu'à l'aube mais je risque de tout gâcher même si je sens qu'elle en a elle aussi envie. Au bout de quelques minutes, je me détache d'elle, le regard sombre et mes yeux refusent de se détacher de ses lèvres gonflées. Elle baisse soudain la tête. 


Moi : ça... veut dire "oui" ? Tu acceptes me donner une chance ? 

Maëlys ( doucement) : oui. 



                   **Franck**

Mes parents rentrent aujourd'hui et je dois aller les chercher à l'aéroport. J'ai décidé que Liliane m'accompagne. Elle refusait mais elle a fini par accepter.. Nous sommes dans le hall à les attendre. 


Moi : tu as peur ? 

Liliane : un peu. 

Moi : pourquoi ? 

Liliane : aucune idée.

Moi ( riant) : ils ne mordent pas, ne t'inquiète pas. Je suis sûr que tu les appréciera. 


Nous discutions calmement lorsque je les ai aperçu de loin. Je me suis levé pour aller leur rencontre, Liliane à mes talons. 


Moi : maman ! Papa ! 


Ils m'ont pris dans leurs bras en riant. 


Maman : alors là, tu as vraiment grossis toi. Que mange tu pour être aussi en forme ? 


Les petits plats de Liliane me viennent en même temps en tête et je souris. Ah, j'ai oublié de la présenter. Elle est à quelques pas de nous et nous regarde un sourire triste aux lèvres. Je lui fais signe de s'approcher. 


Moi : maman, papa, je vous présent Liliane une amie à moi ! 

Papa ( la prenant dans ses bras ) : salut jeune fille. 


Mon père est très affectif et je sens à son expression qu'il aime bien Liliane. Ma mère elle autre la regarde comme si elle l'analyse. Nos mère africaines même... 


Maman : tu t'appelles comment jeune fille ? 

Elle fait semblant ou quoi ? Je viens de la présenter non ? 

Liliane : Liliane madame. 

Maman : OK ! 


Nous sommes ensuite sortis de l'aéroport et nous sommes tous entrés dans ma voiture. 

Quelques minutes plus tard, nous sommes chez moi. J'ai prévu que mes parents restent quelques heures chez moi avant d'aller dans leur maison dans le quartier de Bê.

Dès que nous sommes arrivés, la servante en plus de Liliane ont porté leurs valises dans une chambre d'amis. Mes parents et moi sommes installés.


Moi : papa, maman, bienvenue au Togo ! 

Papa : merci mon fils. J'ai certaines affaires à régler ici raison pour laquelle nous sommes venus ta mère et moi mais ça nous fera également des vacances. 

Moi : OK papa. Ça me fait plaisir de vous voir maman et toi. 

Maman : Franck, c'est qui cette jeune fille ? Elle vit ici avec toi ? 

Papa ( ton plein de reproches ) : Maya !!! 

Maman : mais quoi ? Je dois savoir au moins non ? 

Papa : nous venons à peine d'arriver, laisse ton fils un peu. Ce n'est plus un bebe au cas où tu aurais oublié. 


Ma mère... cette femme, je la connais tellement bien que je sais qu'elle ne sera soulagée que lorsqu'elle aura entendu tout ce qu'elle voudrait savoir.

Moi ( souriant) : on discutera après maman mais oui, elle vit ici avec moi. 

Maman : humm OK. 

Au même moment Liliane fit son apparition, nous informant que le repas était prêt. Nous sommes tous passés à table. Je remarque que maman n'arrête pas de regarder Liliane. Je comprends qu'elle soit curieuse mais là, ça devient un peu gênant à mon goût. 


   

                   **Stéphane**

Aujourd'hui, je ne suis pas allé à la clinique de mon père. J'ai décidé venir dans mon entreprise d'import export. J'ai lancé un appel de recrutement car j'ai besoin d'une secrétaire expérimentée. Celle que j'ai à présent va rejoindre son mari à l'étranger donc elle a démissionné. Elle continue cependant de m'aider en attendant que je trouve une remplaçante. 


Moi ( appuyant sur l'interphone) : Joy, s'il te plaît fais entrer la suivante. 

Joy : d'accord monsieur.

Dix secondes plus tard, une femme entre dans mon bureau. 


Flora !! 


Je suis surpris tout comme la première fois qu'on s'est vu à la clinique. Elle aussi l'est. Je ne comprends plus rien. Il y'a quelques jours, elle me disait qu'elle continuait par se prostituer et aujourd'hui, elle débarque dans mon bureau pour une demande d'emploi ? Il se passe quoi finalement ? 


Moi : mais...? 

Flora : je crois que c'était une mauvaise idée. Je ne savais pas que c'était toi le DG de cette entreprise. À plus. 

Moi : non non non, ne pars pas ! 


Elle s'est arrêtée dans son geste. Pfff, c'est quoi cette épreuve à laquelle je suis confronté ces derniers jours ? 

Moi : écoutes, je sais que tu es ici pour le travail donc oublions le fait qu'on se connaisse, assieds toi et commençons l'entretien. 


Elle a hésité un instant mais s'est quand même assise, la tête haute. Je lui ai ensuite posé quelques questions et j'ai pris son CV.

Moi : tu es embauchée ! 


Elle m'a regardé bizarrement. 


Flora : écoute Stéphane, je.. je ne veux aucun traitement de faveur. J'ai mon CV et le minimum sera que tu le lise. Je ne suis pas la seule, plusieurs autre femmes plus qualifiées que moi attendent dehors. Si tu lis mon CV et que tu me juge digne de ce poste, là, je pourrai venir travailler. Au cas contraire, je préfère m'en aller en même temps. Je ne veux la pitié de personne ! 

Moi : euuuh... tu as parfaitement raison. Je voulais juste t'aider mais je pense que c'est un peu exagéré. Je vais analyser le dossier et ma secrétaire t'appelera au cas où tu es retenu. 


Elle m'a juste lancé un simple merci et s'en est allé. J'ai tellement envie d'avoir une vraie discussion avec elle, la voir rire... je me demande bien ce qui s'est passé dans sa vie ces dernières années. Elle n'est plus la jeune fille passionnée et rêveuse que j'ai rencontré il y'a des année déjà. Son regard est à présent sombre, haineux... Je dois faire quelque chose. 


Moi ( composant un numéro) : Yan ? 

Yannis : oui monsieur. 

Moi : j'ai besoin que tu fasse une enquête sur une jeune femme.

Yannis : d'accord monsieur. S'il vous plaît connaissez vous son nom ? 


J'ouvre son Cv, Dieu merci que je l'ai. 


Moi : Flora Bernice Dougnon. J'ai besoin de toutes les informations possible la concernant. Dans les plus brefs délais s'il te plaît. 

Yannis : OK monsieur. Ça sera fait. 


Je raccroche, pensif.. Yannis est mon détective privé. J'ai confiance en son travail et je sais qu'il m'apportera l'essentiel. Peut être que j'aurai les réponses à mes questions.. 





L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Une vie de pute