Chapitre 35

Write by YadRosa

               **Prisca**

Kpalime, Togo... 


Je suis venue remettre l'argent à Mélanie. Elle loue une petite villa grâce à mon aide bien sûr. 


Moi : salut ! 


Elle vient de m'ouvrir la porte et me regarde comme si j'étais du n'importe quoi. 

Mélanie est une amie à moi depuis mon arrivée ici en ville. Elle m'a aidé a trouver mon premier boulot de serveuse  avant que je ne décide de faire du trottoir. Elle m'avait engueuler pour ça mais je me suis entêté et j'ai commencé à me prostituer. Ça a porté un coup dur à notre relation vu qu'elle est une femme pieuse.. Nous avions cependant gardé le contact. 


Mélanie : c'est pas trop tôt ! 


Je la dépasse et j'entre à l'intérieur de la maison.


Moi : où est il ? 

Mélanie : à l'école. 

Moi : c'est bien. Tiens, ajoutais en lui remettant l'enveloppe contenant l'argent. Elle la pris et l'a ouvert en me fixant. 


Elle m'agace cette fille ! 


Mélanie : parfait ! 

Moi : je n'accepte pas le fait que tu me fasse du chantage. Tu sais très bien que je n'aime pas ça.

Mélanie : je ne t'ai pas demandé de m'apporter le gosse. 

Moi : mais tu as promis m'aider. 

Mélanie : écoute Prisca, je continue par te dire que l'enfant aurait dû grandir avec sa mère. Quatre ans et elle ne sait même pas que son enfant respire. Si j'ai accepté t'aider c'est parce que je ne pouvais pas accepter le fait que tu avais décidé l'envoyer à l'orphelinat. Je te trouve égoïste et tu sais quoi, je ne t'ai pas dénoncé juste parce que toi et moi sommes bonnes amies.

Prisca : tu vas continuer à me répéter ces phrases jusqu'à quand ? Ça me saoule à la fin ! 

Je m'assied nonchalament dans l'un des fauteuils. Elle n'a même pas daigné m'inviter à m'asseoir cette ingrate ! 


Mélanie : jusqu'à ce que tu te décide enfin à le remettre à sa mère. Cet enfant finira par savoir un jour que je ne suis pas sa vrai mère quand même ! 

Moi : tu deviens parano ma fille ! 

Mélanie ( hurlant) : mais ressaisis toi bon sang ! Le monde ne tourne pas autour de ta sale puterie quand même... 


À ce moment, Henri débarqua dans la pièce en courant. Il s'arrête dès me voit. 


Henri : Tata ! 


Humm, Mélanie et moi avions dû lui mentir que je suis sa tante parce qu'il commençait par posé certaines questions. Mais bon, en y réfléchissant bien, c'est tout de même en partie vrai. 


Moi ( le prenant dans mes bras) : mon bébé, comment vas tu ? Ça été à l'école ? 

Henri(souriant de toutes ses petites dents) : oui. J'ai colorié et j'ai chanté et j'ai... euuhh, je crois que j'ai un peu oublié. 


Son expression me fait rire. C'est bizarre ce que je ressens à chaque fois que je prend cet enfant dans mes bras. Je le pose en lui tapotant la joue.

Moi : tu es très intelligent mon chéri. Allez, ouste ! Vas te déshabiller, je t'ai apporté ton chocolat préféré. 

Il a filé dans sa chambre après avoir fais un bisous à Mélanie. Sa supposé mère. 


Moi (pensive) : il grandit si vite... 

Mélanie : arrête ton petit numéro. Je sais que tu n'aimes pas cet enfant sinon tu n'aurais jamais fais ce que tu as fais. 


Pfff, comme si j'ai besoin de l'écouter celle la. 


Moi ( prenant mon sac) : je dois y allé. Dis lui que j'ai dû partir en urgence. Son chocolat est dans ce sac. 

Mélanie : c'est ça ! 


Je suis sortie sans lui répondre . Si elle pense qu'elle peut me mettre en colère, elle se trompe lourdement. 

Un grand secret me lie à Mélanie raison pour laquelle quoi qu'elle fasse, elle ne pourra jamais contester mes ordres. J'entre dans ma voiture et je démarre en trombe, impatiente de quitter cet endroit. Je me rends chez cette voleuse de Daysie qu'elle m'explique où est passé mon argent. Elle ne perd rien pour attendre celle là.



             **Maman Liliane**

Je suis allée à l'église ce matin. Je suis sur le chemin du retour lorsque je rencontre mon beau frère. Celui là, je m'efforce de ne pas le croiser mais ces temps ci on dirait que le destin s'acharne sur moi. Il est arrivé à ma hauteur avec sa voiture et m'a gratifié d'un grand sourire après avoir baissé sa vitre. 


Lui : salut belle soeur ! 

Moi : bonjour Atagan.

Lui : tu vas à la maison ? Viens je te dépose ! 

Moi : non, merci je vais y aller à pieds.


Il insiste tellement, en plus les passants commencent par nous regarder donc je suis obligée de monter dans la voiture pour éviter les commérages. 

Dès que je suis montée, la mine froncée, je tourne la tête vers la vitre et il démarre. 


Lui : pourquoi tu as la mine froncée ainsi ? Tu n'es pas belle quand tu fais ça. 

Moi : ....


Il s'est arrêté soudain, au milieu de nul part. 


Moi( surprise) : il se passe quoi ? 

Lui : j'ai une question à te poser. J'y pense depuis des années déjà mais je me dis que je m'imagine des choses mais je n'arrête pas d'y penser. 

Moi : écoute, je ne veux pas de problèmes avec Gildas. Les enfants sont sûrement entrain de m'attendre, je dois vite rentrer. Les gens pourraient nous voir et inventer des choses qui n'ont pas lieu. Dépose moi tout simplement à la maison ou laisse moi continuer ma route à pieds.

Lui : calme toi Vanessa. Je veux juste te demander quelque chose. La nuit où... 

Moi( haussant le ton) : pourquoi refuse tu de laisser cette histoire même ? Depuis toutes ces années pourquoi c'est maintenant que tu veux ramener l'histoire là ? Nous avions fais une erreur et c'est passé. Je ne veux plus en parler ! 

Lui : répond moi juste. Tu n'as pas besoin d'être en colère pour si peu. Tu... au fait.. je voulais savoir si.. tu étais dans une bonne période ce jour là ? 


Je ne m'attendais pas du tout à ça. As t-il des soupçons ? Non, j'en doute. Personne ne doit savoir ce que j'ai fais, personne ! 


Moi : c'est quoi cette question ? 

Lui : bon, juste que... quelques semaines après cette... nuit là, tu es tombée enceinte et... 

Moi (le coupant en hurlant) : tu me prend pour qui ? Je sais où tu veux en venir et je te demande d'oublier ça en même temps. Tous mes enfants sont ceux de Gildas donc je t'interdit de m'humilier de la sorte. 

Lui : on ne fait que discuter, pourquoi tu t'emporte ainsi ? 

Moi : me calmer alors que tu insinue que je cache quelque chose ? Je ferai mieux de continuer à pieds. 


Je suis sortie prestement sous son regard étonné. J'espère juste que je n'ai pas aggravé la situation...  Pourquoi maintenant ? Pourquoi ? 



                  **Maëlys**

Je suis aux anges. J'ai accepté sortir avec Kelvin et depuis, il est de plus en plus attentionné avec moi. Nous dirigeons le reste des travaux de l'immeuble mais au même moment, on profite du pays. Il m'amène au resto, faire des visites et autres... Je ne m'imaginais pas qu'il pouvait être aussi attentionné. 

Même si j'ai quand même peur de temps en temps, je sais tout de même qu'il n'oserait pas me faire du mal. Nous quittons le Cameroun demain dans la soirée et donc il a voulu qu'on fasse une dernière promenade et qu'on aille ensuite dans un endroit qu'il a refusé de me dire soit disant que c'est une surprise. Je l'aime tant... mais en y pensais, il ne m'a pas encore parler réellement d'amour. De toute façon c'est pas grave. Tout commence petit à petit et qui sait, peut être qu'on finira ensemble tous les deux... 


Moi : Kelvin, doucement s'il te plaît, je risque de tomber ! 

Kelvin (riant) : t'avais qu'à pas porter ce genre de chaussures pour une promenade.

moi(me plaisant de plus belle) : c'est de ta faute. Tu aurais dû me dire que la promenade d'aujourd'hui est différente. 

Kelvin : Enlève les ! De toute façon il y'a du sable. 


Je l'ai écouté et j'ai enlevé mes escarpins. Nous nous dirigeons vers une plage privée. Je n'avais aucune idée d'où on allait donc disons que je me suis pas très bien habillée. Tailleur strict, escarpins, chemisier... Disons que ce n'est pas l'accoutrement adéquat pour aller à la plage mais Kelvin aurait dû me prévenir tout de même. Nous sommes arrivés et il a étendu un tissu par terre avant que nous ne prenons place. La vue est très belle et l'air est frais. 


Moi : j'adore cet endroit ! 

Kelvin: moi aussi. C'est si calme, juste que nous n'allons pas durer... Maëlys. 

Moi : Hummm..? 

Kelvin : je tiens énormément à toi tu sais ? 


J'aurais préféré qu'il me dise qu'il m'aime. 


Moi : je sais... 

Kelvin : comment le sais tu ? 

Moi(riant) : je le sens juste. 


Un silence s'installa et nous restons là, à regarder les vagues. La plage est déserte et nous nous sommes assis sous un grand cocotier, à l'abris des regards. C'est ce genre d'endroit qui nous donne envie de nous évader. Aller loin des bruits de la ville, de tout pour être précis. 


Moi : Kelvin, tu promets de ne pas me faire souffrir ? 

Kelvin : oui ma belle. Tu es celle pour qui je veux vraiment changer et ce ne sont pas des paroles en l'air. Je ne veux rien brusquer avec toi. Allons y doucement, à ton rythme... 

Je souris faiblement en voyant son air sérieux. J'ai envie qu'il m'embrasse, qu'il me touche. Comme s'il avait lu dans mes pensées, il s'est approché de moi et m'a pris dans ses bras avant d'écraser ses lèvres contre les miennes. Je le sens s'aggriper à moi, notre baisé est passionné mais également ardent. Ses mains quittent mon visage pour presser doucement mes seins à travers mon soutien gorge. Je me cambre un peu plus pour recevoir ses caresses. Il glisse ensuite une main dans mon chemisier et dégrafe mon soutien gorge. 

Moi(voix essoufflée) : non, quelqu'un pourrait nous surprendre ! 

Kelvin : ne t'en fais pas pour ça. Personne ne viendra. En tout cas pas pour le moment. 


Il a repris mes lèvres et je me laisse aller même si je ne suis pas totalement à l'aise. Il me caresse les tétons tout en m'embrassant. Ses lèvres quittent ensuite les miennes et il me mordille la lobe de l'oreille ce qui m'excite vraiment. J'ai envie de le toucher... j'essaie de déboutonner sa chemise mais il m'arrête dans mon geste. 


Kelvin (voix rauque) : non ! Profite plutôt...


Avant que je ne comprenne ce qu'il essayait de dire, il a glissé sa main sous mon tailleur et a introduis un doigt en moi. J'ai automatiquement fermé les yeux pour mieux sentir ce qu'il me fait. 


Moi : Uummmh!

Kelvin : que j'arrête ? 

Moi : n.. non !  Continue s'il te plaît. 

Je mouille abondamment tellement c'est bon...Ses petits vas et viens me procurent un immense plaisir et j'ai très envie de le sentir en moi. 


Kelvin : tu aimes ? 

Moi : aah... ou... oui.. oui ! Kelv.. aaah

Kelvin : j'adore t'entendre gémir...accroche toi bien car ce n'est que le début. 


Il a accéléré ses mouvements et je n'ai pas tardé à jouir en me serrant contre lui. Il s'arrête soudain et je pousse un petit gémissement plaintif. Je n'arrive pas à comprendre comment ce petit geste peu procurer autant de plaisir. C'est la première fois qu'on me touche aussi intimement et j'avoue que c'est une belle expérience. J'imagine un peu le fait de faire l'amour si ça c'est aussi intense. 

J'ouvre enfin les yeux et je viens de me souvenir que nous étions sur une plage. J'ai affreusement honte. Kelvin me regarde en souriant et rajuste mes vêtements. 


Kelvin : ne t'en fais pas. Je n'avais pas l'intention de te faire l'amour ici, tu mérite mieux que ça. C'est juste que je n'ai pas pu m'empêcher de te toucher et j'ai aimé t'entendre gémir. J'ai suivis son regard et je remarque la bosse extrêmement visible qu'il a à l'entrejambe. Je détourne le regard. 


Kelvin( riant) : parfois tu es bizarre ! Tu agis comme une fille vierge. Mais bon... vierge à cet âge, je ne le pense pas. 


Je me sens vexée et j'ai envie de lui dire qu'effectivement je suis vierge mais je me tais. Ce n'est pas sa faute. Il pense que toutes les femmes sont comme celles qu'il a l'habitude de fréquenter. 

Kelvin : tu es silencieuse. Tu n'as pas aimé ? Je t'ai fais mal ? 


Mal hein ? Et j'ai jouis ? 


Moi(timidement) : non non, j'ai aimé. C'est juste que je suis encore un peu secouée. 

Kelvin : je vois. Allons prendre des rafraîchissement avant de continuer notre promenade. 


Il m'a aidé à me lever avant de m'embrasser encore une fois. C'est si beau de se sentir désirée...




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