Je me suis encore évanouie on dirait. Je sais même pas ce qui cause ça. Ça ne m'était pourtant pas de cette manière arrivé  auparavant. Je me réveille paniqué. 

_Miranda came toi je suis là. Tu as vraiment été bousculé déjà que tu n'allais pas bien. 

_Papa c'est toi ? où est Tonton Joe. 

_Il à préféré rentrer .Heureusement qu'il était là. Je ne sais pas ce qui te serait arrivé. Heureusement que tu as ton oncle pour te battre pour toi quand tu en as besoin. Je t'ai toujours dit que la famille c'est sacré. 

_Si seulement tu savais ! 

Mon oncle comptait sûrement sur mon silence encore une fois. Si je n'ai jamais rien dit c'est parce que je voulais oublier, je voulais que ça reste dans le passé. Je ne savais qu'il voudrait recommencer. Qu'il ne regrette même pas un peu ce qu'il m'a fait. J'ai écouté l'histoire toute fabriqué qu'il a raconté pour se faire passer pour un héros et j'ai eu envie de vomir. Mais ça m'enrage encore plus de voir mon père faire ainsi les éloges de ce porc. 

_Je ne comprends pas. 

_Il vaudrait mieux que tu t'assois confortablement. Parce que l'histoire va être longue. Aujourd'hui je vais te dire pourquoi je ne veux plus jamais mettre les pieds dans cette maison et tu décidera toi même de ce que tu veux faire après mais Tonton Joe est tout sauf un enfant de coeur. C'est un violeur et un pédophile. 

_Tu te souviens du jour où tu m'a ramené à Lomé pour vivre avec Tante Diane ? Je t'en ai tellement voulu .Maman m'avait abandonné et toi aussi tu es venu me jeter à Lomé. Je me suis sentie tellement seule au monde. J'étais devenue une orpheline. Au fil du temps je me suis habitué à vivre chez Tante Diane. Tout le monde était si gentil avec moi. Alors la vie a repris son cours et je me suis fait beaucoup d'amies à l'école. Après mes 12 ans Tata Diane a voyagé pour son commerce de pagnes nous laissant tous seuls à la maison. Moi, tonton Joe et les domestiques. Au début ce n'était pas un problème. Un jour tonton Joe est rentré soûl et a pénétré dans ma chambre. Il a commencé par me dire des trucs comme "je représente trop à ma mère, je suis trop Belle ect...... ".Et c'etait la première fois qu'il abusait de moi sexuellement. J'ai eu tellement mal que le lendemain je suis tombée malade. 

_Quoi ! Qu'est ce que tu me racontes là ! Joe t'a violé. Ton oncle ! 

_Papa assied toi et écoute l'histoire jusqu'à la fin. Tu veux savoir alors je te dis. 

Je me suis dit que c'était parce qu'il était soûl et qu'il ne savait pas ce qu'il avait fait. Mais ça a recommencé. À chaque fois que Tata Diane voyageais il revenait faire sa sale besogne et il n'y avait personne pour me sauver. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps à l'école. J'ai essayé d'en parler à Tante Diane mais elle m'a traité de menteuse, de sorcière et de briseuse de foyer. À l'époque on avait une bonne qui s'appelait "Adjo" ,elle était la seule qui me croyais et qui me faisais de l'eau chaude. Alors quand j'ai commencé par avoir mes règles c'est à dire à 13ans Adjo se faisait passer pour une victime à l'hôpital afin de me prendre des pilules et des comprimés. Les séances de viol se répétais et j'étais plus autorisé à sortir de peur d'en parler à quelqu'un. Ma seule échappatoire devint mes règles. Quand je les avais c'était mes jours de congés. Tonton Joe ne pouvais pas coucher avec moi. Mais il trouvait un autre moyen pour me le faire payer. Soit il me battait à la ceinture, soit il me privait de nourriture et là aussi Adjo m'a toujours été d'un grand secours. Alors j'ai accepté mon sort. Chaque fois qu'il venait j'ecartais mes jambes et le laissait faire pour éviter d'y être contrainte. Quand je fermais la porte à clé, la punition était encore plus sévère. Je n'avais plus d'amies parce que je ne pouvais en parler à personne. J'étais tout le temps triste et malheureuse.Mes notes à l'école ont commencé par chuter vu que je n'arrivais plus à apprendre. Tonton Joe me punissait pour un rien. La plupart du temps c'est parce que ma tante était aux alentours et qu'il ne pouvait passer le soir. Ça a continuer pendant 3 bonnes années.Quand j'ai eu mes 15ans Adjo ne pouvais plus garder le secret. Elle a voulu obtenir de l'aide pour moi. Elle a été traité de voleuse et chassé de la maison. Heureusement que tu es revenu et que tu ne m'as pas laissé là parce que je me serai sans doute suicidé. À mon retour à Montréal j'avais érigé une barrière et tout contact avec le genre masculin me rappelait Tonton Joe. Je ne supportais plus qu'on me touche. Je fermais chaque fois ma porte à clé de peur qu'il vienne encore la nuit me violer.j'avais de plus en plus de cauchemard la nuit. Je revivais la scène de mon viol encore et encore et ça a continué jusqu'à ce que je rencontre Ari

Flash back Ari..................................................................

Quand je suis rentrée je faisais tout pour l'éviter. C'est à cause de lui que je me suis évanouie le jour de l'enterrement. Aujourd'hui il était revenu selon lui rattraper le temps perdu. C'est toi qui m'a sauvé et non lui. C'est moi qui lui ai jeté la lampe de chevet à la tête. J'ai essayé de m'enfuir mais il m'a rattrapé. Je ne sais pas ce qui se serait passé si tu n'étais pas rentré. 

_Bref voilà l'histoire. Je t'en ai voulu parce que si seulement tu ne m'avais pas ramené à Lomé rien de tout cela ne serait arrivé. Mais je sais que si tu savais tu ne l'aurais jamais fait. 

_Ma chérie, ma princesse je n'ai aucune idée de ce que tu as du traverser par ma faute. Je ne pouvais en aucun cas imaginer que les gens en qui j'avais le plus confiance m'auraient trahi de la manière la plus ignoble qu'il soit.je te demande de me pardonner ma fille.

Les larmes qui coulaient depuis que j'ai commencé mon histoire, coulaient de plus belle et mon père pleurait aussi ce qui était vraiment rare. Il se mit à genoux et je lisait dans son regard qu'il était vraiment meurtri par ce qu'il venait d'entendre. 

_Je te pardonne Papa. Tu n'y es pour rien. 

_je ne laisserai plus personne te faire du mal et cette histoire ne se termine pas ici. Il va payer pour tout le mal qu'il t'a fait et pour s'être foutu de ma gueule. Repose toi. Demain on ira à l'hôpital pour ta santé. C'est assez d'émotions pour aujourd'hui. 

Franck Harrison :

J'étais plus que furieux par ce que je venais d'apprendre .j'ai l'impression que la foudre venait de s'abattre sur moi. J'avais la rage et j'avais envie de cogner dans quelque chose. J'ai toujours été reconnaissant à Joe et à Diane d'avoir recueilli ma fille. Si seulement je savais qu'ils me l'ont plutôt abîmés. La prunelle de mes yeux, ma princesse, je ne peux pas croire qu'elle ait pu vivre une chose si atroce. C'est peut être pour ça qu'elle s'est acharnée à faire médecine. Je n'arrive même pas à imaginer ce qu'elle a pu endurer et elle ne m'a jamais rien dit. Furieux je prends la voiture et sors de la maison. Je m'arrête d'abord à un bar pour réfléchir à quoi faire de toute cette information. Je finis de boire ma bière et je me dirige chez Diane. 

_Toc toc toc toc toc toc toc toc 

_Oui ! Oh Franck c'est toi ? Que fais tu ici si tard. 

_Diane, Joe est là ? Je veux juste m'assurer qu'il va bien. 

_Joe ? Il a eu quoi ? 

_Appelle le tout simplement. 

_D'accord pas de quoi s'énerver. Joe, on te cherche. 

_Franck, qu'est ce que tu fais ici ? 

_On peut parler dehors ? 

_Bien sûr. Qu'est ce qui se passe ? 

_Oh rien de grave. Et ta tête ça va mieux ? 

_Oui ça va ce n'était rien de grave. 

_En fait Merci encore pour aujourd'hui. je voulais que cette histoire reste entre nous. Toi même tu sais les histoires de viol en Afrique sont mal perçus. 

_Bien sur. Pas de problème.Et puis arrête de me remercier .C'est la famille. 

_Encore une chose ! 

_Oui ? 

_Bang ! Je lui envoya mon poing dans la figure. Je ne le laissais pas le temps de se relever que je le rouais de coups. Des coups de pieds dans le ventre et surtout dans les parties intimes. J'avais envie de le tuer. Je le remis sur ses pieds et lui prit le cou entre les mains. J'avais envie de l'étrangler.Espece de pervers ! Tu as osé poser tes sales mains sur ma petite fille. Tu n'es qu'un pédophile. À chaque mot je le frappais de plus belle. Je t'ai pris comme ma famille alors que tu n'es qu'un animal, un sauvage.  Il cria au secours et sa femme se pointa criant que  j'étais devenu fou. 

_Diane si tu ne restes pas à l'écart je vais te faire très mal. 

Je la poussa d'un côté pris un bâton qui traînait et le roua de coups. Je frappais, cognais, donnait des coups de pieds mais pour moi il méritait encore pire pour ce qu'il a osé faire. Sa respiration devenait de plus en plus lente et il ne bougeait plus. D'ailleurs qu'il meure je m'en fous. 

_Et puis toi Diane, c'est ma fille qui est ta sorcière ? C'est elle qui a mangé tes enfants ? Et tu pris Dieu chaque jour de te donner un enfant. Dieu ne donne pas d'enfant aux personnes aussi méchante que toi. Tu as laissé ton mari abuser d'une petite fille de 12ans pendant trois ans et tu veux un enfant. Il faut savoir s'occuper des enfants des autres, savoir les aimer et peut être que Dieu aura pitié de toi. "Mikpovinama agoyemdjea "(Occupez vous de mon enfant , est-ce ça le crime que j'ai commis ?). À partir d'aujourd'hui je renie tout liens de sang qui se trouve entre nous. Tu n'es plus ma soeur. Notre pauvre mère doit être entrain de se retourner dans sa tombe. 

Je la laissa là le regard confus et choqué, je donna à son mari un dernier coup de pied et sortit de cette maison pour ne plus jamais y remettre les pieds 

Ma colère n'etait pas totalement envolé mais ça fait tellement du bien de cogner. Il faut que Joe paie pour avoir gâché la vie de ma fille mais on dit souvent que le linge sale se lave en famille. J'appelle alors notre grand oncle du village. 

_Allo "gnine elanlem" (Quelque chose de grave s'est passé )

_Mon fils calme toi. Qu'est ce qui se passe ? 

_Si je demande à ma soeur de s'occuper de ma fille comment est-ce que je l'ai offensé. 

_Comment ça offensé. Ta fille est aussi la fille de ta soeur non. Vas droit au but mon fils. 

_Une abomination a été commise. Joe a violé ma petite fille pendant des années et aujourd'hui il était encore chez moi pour recommencer. Heuresement que je suis arrivé à temps. 

_Impossible ! Comment est-ce qu'une telle chose a pu arriver. Je comprends ta douleur mon fils. Calme toi. Je vais réunir les anciens et je te dirai

_D'accord merci mon oncle. 

Ce matin je fais les cents pas en attendant l'appel de mon oncle. Celui ci m'appelle pour me dire que je dois venir immédiatement au village avec Miranda pour le conseil des anciens. Joe sera représenté par ses oncles vu qu'il est trop amoché pour s'exprimer. 

Je demande à Miranda de s'appreter et on prend la route direction le village. Il faut qu'on règle cette histoire une fois pour toute.

Coucou les amis, Julie me charge de vous dire qu'elle a laissé une autre surprise pour Ari et Miranda. Essayez de deviner. 

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