Chapitre 36: La vie ne tient qu'à un fil

Write by Zaharaye

Chapitre 36 : La vie ne tient qu’à un fil


Six mois plus tard……

Conakry-GUINEE


***Marguerite Onivogui

 -Bonjour Mr le Ministre

-Bonjour beauté, bien dormi ?

-Avec toi toujours dis-je en souriant

-J’ai fait un merveilleux rêve cette nuit

-Ah bon ? Dis-m’ en plus

-C’était un soir de clair de lune, toi et moi au bord de la mer entrain de faire l’amour, nos corps étaient embrasés…. Ohhh c’était chaud et sensuel mon amour je ne voulais même pas que le jour se lève tellement j’adore ressentir cette effervescence qui me transcende le corps quand je suis en toi

-Humm j’en ai des frissons bébé dis-je d’une voix coquine…. Bon il n’y a pas de mer à côté mais je peux réaliser ton fantasme, aller fermes les fenêtres et allumes les lampes de chevet s’il te plait, ensuite reviens te coucher

-A vos ordres Madame dit-il en souriant

Il s’est exécuté puis il est revenu se coucher ; je me suis penchée sur lui pour l’embrasser ensuite je me suis faufilée sous les draps en promenant ma main sur ses cuisses. Je lui ai retiré son boxer puis j’ai caressé son sexe avant de le mettre dans ma bouche, au bout de quelques secondes il s’est raidi en prenant forme, j’ai donc accéléré la cadence pour donner plus de plaisir à mon homme qui n’arrêtait pas de prononcer des phrases incompréhensibles (rires)

-Ughhhhh ughhhhhhh Ohhh Marguerite 

-Oui bébé

-Ohhh ouiiiii grrrrrrr ouiiiiii

-Tu aimes ?

-Tu me rends fou Marguerite, tu me …….. Ohhhhh ohhhhhhh cria-t-il en me carressant les cheveux


J’étais toute excitée et j’avais déjà mouillé alors j’ai continué de plus belle mon manège au plus grand bonheur de Christian ; les yeux brûlant de désir, il m’a embrassé fougueusement ensuite il m’a mis sur mes deux jambes puis il m’a pénétré d’un coup en serrant bien mes hanches. Oh que c’est bon de le sentir en moi ohhhhh…. Ah mon Christian un vrai forestier ! Il m’a pilonné encore un bon moment, ensuite je me suis retourné pour m’asseoir sur lui, adoptant ainsi sa position préférée ; nos corps étaient en ébullition et nos cœurs battaient au rythme de nos sens, c’est comme si le temps s’était arrêté l’instant d’un moment pour assister à nos ébats…… Essoufflés, nous avons atteint ensemble la jouissance dans les bras l’un de l’autre 


-Marguerite...

-Oui mon cœur 

-Je t’aime, je t’ai aimé dès le premier jour

-Je t’aime aussi Christian

-Epouses moi, dit-il en me regardant droit dans les yeux

-Quoi ? Demandai-je surprise

-Oui épouses moi, je te veux toi et je n’imagine pas ma vie sans toi. Tu as tout ce qu’un homme peut rechercher chez une femme, tu es exceptionnelle et je veux être fier de clamer sur tous les toits que oui tu es ma femme. Veux-tu me faire cet honneur ?

-Je…. Je….. Christian c’est…… 

-Tu ?????

-Oui oui c’est ok oui je le veux

-Alléluia ! Tu fais de moi l’homme le plus heureux sur terre

-Alors j’imagine qu’il ne manque plus que la bague hein ?

-Oh ne t’en fais pas pour ça dit-il en ouvrant le tiroir du chevet pour en sortir une boite noire

-Y a quoi dedans ? Dis-je en écarquillant mes yeux

- Fermes les yeux s’il te plait

Aussitôt mes yeux fermés, j’ai senti quelque chose à mon doigt ; j’y crois pas (rires) et moi qui pensait qu’il avait fait sa demande à l’improviste

-Maintenant ouvres les yeux ma reine

-Waouh c’est magnifique Christian, c’est…. C’est… dis-je en pleurant

-Oui c’est elle, c’est la bague de ma grand-mère. Elle tenait à ce que je l’offre à une femme digne de la porter et il n’y a pas plus digne que toi pour lui faire honneur

-Sniff sniff merci mon amour, merci ; je la porterai jour et nuit quoiqu’il arrive. Je t’en fais la promesse


On s’est embrassé passionnément et on a fait un second round, ensuite après le petit déjeuner on a longuement discuté et on a décidé de nous rendre à Macenta la semaine prochaine pour annoncer la nouvelle aux parents et par la même occasion les sensibiliser par rapport au mariage forcé. Le soir il m’a emmené diner sur un bateau-restaurant au ‘’Petit Bateau’’ pour célébrer dignement nos fiançailles. Jamais je n’avais été aussi heureuse, Christian fait mon bonheur et je suis éperdument amoureuse de lui alors je rends grâce au Seigneur de l’avoir mis sur mon chemin, ensemble nous accomplirons de grandes choses j’en suis sure 


Casablanca-MAROC


***Saïd Ben Eznatti

Je viens de raccrocher avec Mr Sy, il dit que tout est prêt pour mon mariage avec Khadija, sa famille a finalement choisi une date et dans trois semaines ma belle chérie sera mienne. Ma mère, son mari et moi nous nous sommes rendus en Guinée il y a de cela trois mois pour leur demander leur consentement, ils nous ont donné du fil à retordre au début mais grâce au père d’Awa tout s’est bien passé. Il nous a accueillis chez lui et il a pris soin de nous comme si nous étions de sa famille, je vois maintenant d’où Awa tient sa grande générosité. On aurait dû se marier plutôt mais le père de Khadija était gravement malade et la famille a tenu à ce qu’il se rétablisse d’abord avant qu’on engage les pourparlers. Il a été évacué à Dakar pour ses soins et hamdoulilah aujourd’hui tout va pour le mieux, Khadija sera très heureuse d’apprendre qu’elle pourra porter sa robe dans quelques semaines ; d'ailleurs elle est dans la cuisine je m’en vais de ce pas lui annoncer la bonne nouvelle


-Khadija, Khadija

Elle ne répond pas c’est bizarre, pourtant je l'avais entendu causer au téléphone avec sa copine tout à l’heure

-Khadija Khadija mon amour où es-tu ?

Quand je suis rentré dans la cuisine, je l’ai trouvé par terre, inconsciente son téléphone à côté et Annabelle qui n’arrêtait pas de crier son nom. J’ai pris sa main et j’ai senti son pouls qui battait faiblement

-Oh mon Dieu, Khadija dis-je en la secouant. Khadija mon amour tu m’entends? ouvres les yeux je t’en prie

 Mon Dieu pas ça s’il vous plait, je ne veux pas la perdre aussi 

-Allô Saïd, Saïd tu es là ? Qu’est ce qui lui est arrivé ?

-Je l’ai trouvé là sur le sol, inconsciente. Je ne sais pas ce qui lui arrive

-On parlait et d’un seul coup elle a cessé de répondre, j’ai pensé que c’était un problème de connexion alors j’ai gardé l’écoute

-Annabelle, je fais quoi si elle meurt sniff oh mon Dieu, je ne peux pas revivre ça

-Calmes toi Saïd, ressaisis toi et conduit la à l’hôpital. Je prends le premier vol pour le Maroc, courage elle va s’en sortir

J’ai raccroché et je l’ai porté dans mes bras pour la conduire à l’hôpital ; heureusement qu’il y a une clinique près de chez nous. Je m’y suis arrêté et j’ai transporté Khadija à l’intérieur, ensuite j’ai fourni ses informations médicales et les médécins l’ont emméné 

-Docteur, faites qu’elle s’en sorte s’il vous plait, dis-je en agrippant l’un des médecins

-Ne vous inquiétez pas Monsieur, on va s’occuper d’elle

-Elle a de la famille ici ?

-Non sa famille vit en Guinée mais je suis son fiancé

-Ok aller remplir le formulaire d’admission à l’accueil, me dit-elle. On va lui faire des examens et vous aurez bientôt des nouvelles


Elle est partie rejoindre les autres et moi je suis resté planté là comme un piquet, ne sachant pas quoi faire. S’il lui arrive malheur, je ne pourrai jamais me le pardonner ; elle est sous ma garde j’étais censé la préserver de tout et voilà qu’elle se retrouve là dans cette clinique entre la vie et la mort. Je me suis refugié dans un coin de la salle d’attente et j’ai joint mes deux mains pour prier : Mon Dieu je vous en prie épargnez la, je ne pourrais pas y survivre, prenez-moi si vous voulez mais elle est trop jeune et sa vie commence à peine. Sarah (Ma défunte épouse) si tu m’entends s’il te plait aides moi, c’est trop douloureux, c’est plus que je ne peux en supporter s’il te plait, s’il te plait aides moi sniff

Une demi-heure plus tard pendant que je revivais dans ma tête l'épisode douloureux du jour où j'ai perdu ma femme Sarah, une infirmière est venue me trouver 


-Mr Eznatti Mr Eznatti hehooo dit-elle en me secouant 

-Ah oui veuillez m’excuser, j’étais perdu dans mes pensées 

-Ça ne fait rien, euh suivez-moi, le médecin demande à vous voir

Elle m’a conduit dans le bureau du médecin, cette dernière lui a demandé de nous laisser ensuite elle m’a mis au courant  de la situation

-Alors Docteur, elle a repris connaissance ?

-Oui vous pouvez respirer à présent Mr Eznatti dit-elle en souriant

-Qu’est-ce qui lui est arrivé ?

-Il y a eu plus de peur que de mal, la demoiselle a juste perdue connaissance. Félicitations vous allez devenir Papa

-Quoi ? Khadija est enceinte ? Dis-je étonné 

-Oui elle est à deux mois de grossesse, ce qui explique le fait qu’elle ait subitement perdu connaissance. A-t-elle avalé quelque chose ce matin ?

-Non elle a l’habitude de prendre son petit déjeuner vers 10h, elle était entrain de préparer à manger quand je l’ai trouvé dans la cuisine  

-Ah ok, c’est sa première grossesse ?

-Oui et elle ne se sentait pas bien ces derniers jours mais je crois qu’elle ne le sait pas non plus, pour son état je veux dire...

-Ne vous en faites pas, on aura bientôt les résultats des autres examens ; je vais lui prescrire quelques médicaments et vous devez veiller à ce qu’elle les prenne et se nourrisse correctement. On va la garder en observation jusqu’à demain, en attendant vous pouvez aller la voir

-Merci pour tout Docteur

-De rien, elle est dans la chambre n°15

J’ai pris l’ordonnance et je me suis précipité à la boutique de la clinique pour acheter des fleurs ensuite je suis allé rejoindre Khadija. Waouh je vais devenir Papa et moi qui imaginait le pire scénario… Ouf j’ai eu chaud merci Sarah, merci mon Dieu, merci pour ce petit être dont tu nous fais gratifie. Ma reine était endormie, alors je me suis approché d’elle et je l’ai embrassé, elle a ouvert les yeux et elle m’a sourit

-Hey bonjour toi dit-elle en essayant de se relever, où suis-je ?

-A l’hôpital chérie, restes tranquille ok

-Qu’est ce qui s’est passé ? Je parlais avec Annabelle et d’un coup ce fut le noir total

-Tu t’es évanouie Khadija, c’est pour cela que je t’ai emmené ici. Tout va bien, je suis là pour veiller sur toi

-Ok… Elles sont jolies ces fleurs, c’est pour moi ? dit-elle en souriant

-Oui mon cœur, de magnifiques fleurs pour une magnifique femme dis-je en lui prenant la main

-Tu trouves toujours les mots hein toi… Hey pourquoi tu pleures demanda-t-elle en voyant mes larmes

-Khadija tu… Tu es enceinte mon amour. J’ai cru que j’allais te perdre mais non tu es enceinte, tu attends notre enfant dis-je en m’asseyant près d’elle

-Quoi ? Tu en sûr ? C’est pour cela que je me suis évanouie?

-Tu ne le savais donc pas ? Vraiment ?

-Je n’ai pas vu mes règles ce mois-ci mais j’ai cru que c’était un simple retard. Alors je suis enceinte chéri? Je vais te donner un bébé? 

-Oui ma reine, tu attends le fruit de notre amour. Tu me combles de bonheur Khadija, je ne pouvais pas espérer mieux dis-je en l’embrassant

-C’est Sarah qui va être contente de l’apprendre, elle attendait ce moment avec impatiente, on va avoir un bébé Saïd dit-elle en se lovant dans mes bras

-Tu es tellement obsédé par ton histoire de régime que tu refuses de te nourrir assez mais c’est fini tout ça, je vais te surveiller de près car cette grossesse on la porter à deux

-Hahaaaa à vos ordres patron

-Khadija j’ai eu très peur, ne me refais jamais ça s’il te plait. Je n’ai pas assez de force pour supporter une autre perte alors promets-moi que tu vas être prudente

-Je te le promets

-Je t’aime mon amour et ma vie sans toi n’aura pas de sens. J’ai tellement peur de te perdre

-Je t’aime aussi mon Roi. Ne t’en fais pas, je n’irai nulle part……..


Quelque part à Conakry……………….


***Habib Chérif

A son retour de Bissau, masœur m'avait dit qu’Awa avait besoin de temps pour réfléchir alors j’ai gardé mon mal en patience même si j’avais l’impression qu’elle ne m’avait pas dit toute la vérité. J’avais conscience que c'était trop lui demander de renoncer à la nouvelle vie qu’elle s’est faite là-bas pour revenir sur ses pas. Quelques temps après le voyage de Malaika, je suis parti à mon tour à  Bissau pour y voir plus clair et après plusieurs tentatives infructueuses, Awa a finalement accepté de me rencontrer. On a calmement discuté et elle m’a fait comprendre qu’elle est heureuse dans sa nouvelle vie, alors malgré que j’avais le cœur en miettes je me suis résigné à abandonner ma reconquête car au final tout ce qui m’importe c’est son bonheur et cela même si je dois en payer le plus fort. Dieu sait combien je l'aime mais parfois il vaut mieux laisser les choses suivent leurs cours 


J’essaye de m’en remettre et hamdoulilah aujourd’hui, je ne souffre plus autant, j’avoue que parfois le manque se fait ressentir mais je la garde au chaud dans mon cœur pour ne jamais oublier qu’aussi brève qu’a été notre histoire, on a eu des  jours heureux et Awa restera toujours l’amour de ma vie


Ces derniers mois ont été riches en voyage, je me suis entièrement consacré à mon travail et comme j’ai mis le cœur à l’ouvrage, j’ai obtenu une promotion, Oumou a été affecté ailleurs et comme elle s’est marié avec un gros pigeon je suis tranquille, les activités du club musical me bouffe tout mon temps libre mais j’adore ça alors tout va pour le mieux. D’ailleurs ce soir je me rends au J-Awards, une cérémonie de distinction des jeunes acteurs du développement de la Guinée, mon cousin Bouba est l’un des nominés et  donc j’y vais pour lui apporter mon soutien

Ma voiture est en panne alors j’ai pris ma moto et vu comme je suis sapé je risque de faire des ravages ce soir hahaaa. J’écoute une chanson du Bembeya Jazz sur la radio quand tout à coup on balance un flash info, j’augmente le volume et je me concentre sur ma conduite, l’autoroute est dégagée donc je vais doucement car ça circule librement. Le journaliste prend une voix grave avant d’annoncer qu’il y a eu hier dans la journée un attentat à Bissau, apparemment une bombe aurait éclaté causant beaucoup de dégâts et quelques pertes humaines heureusement que la banlieue était vide à ce moment mais ce qui a retenu mon attention surtout c’est que ça s’est passé dans la zone où habite Awa. A cet instant, toutes mes pensées se sont dirigées vers elle,  j’ai accueilli la nouvelle avec un tel choc que j’ai perdu le contrôle de ma moto et je n’ai pas pu voir le camion venir vers moi et me propulser au sol. J’ai juste senti mes os claqués et entendu les gens crié au secours, l’image d’Awa m’est apparue et la seconde qui a suivi j’ai perdu connaissance, blackout total………..


Au même moment à Bissau……………………


***Awa Sy

Klapppp (bruit de verre sur le sol)

-Hey Awa ça va ?

-Non Leah, j’ai un mauvais pressentiment et j’ai mal au cœur

-Assis toi et racontes moi ce qui t’arrive dit-elle en m’éloignant des débris de verre

-Je ne saurai t’expliquer clairement, c’est comme si un malheur s’apprêtait à s’abattre sur moi, j’ai très peur de ce qui pourrait arriver Leah

-Calmes toi chérie, c’est peut-être dû au malheureux incident qui vient de se produire et c’est tout à fait normal que tu sois sous le choc, je le suis aussi

-Non ce qui est arrivé est tragique mais je suis sûre qu’il s’agit d’autre chose, je le ressens jusque dans mes entrailles, ce sentiment me hante depuis quelques jours 

-Linda respires calmement, je vais t’apporter à boire dit-elle

-Passes-moi mon téléphone s’il te plait, je vais appeler mes parents et Suley pour savoir si tout se passe bien de leur côté 

J’ai d’abord appelé au pays et ensuite j’ai appelé Suley qui supervise une mission au Mali, ils m’ont tous juré que tout va bien ; alors pourquoi je ressens toujours cette angoisse ? C’est comme si une partie de moi, m’avait subitement lâché 

-Tu es plus tranquille maintenant que tu as appelé ?

-Non toujours pas, c’est surtout pour Suley que je m’inquiétais, il me manque beaucoup et comme il se trouve en zone de guerre je ne suis pas tranquille mais il m’a rassuré qu’il va bien. Alors je n’ai plus qu’à prier pour qu’il me revienne sain et sauf

-Oui, demain je ferai également une prière pour lui à l’église et toi tu restes avec moi jusqu’à ce que les choses se tassent, c’est non négociable

-Merci chérie, t’es gentille

-Normal tu fais partie de la famille et je me dois de veiller sur toi en l’absence de mon cousin. D’ailleurs vous avez bien fait de déménager avant son départ, la bombe a explosé dans la zone où vous habitiez

-Ah… Je ne peux que rendre grâce à Dieu hein, Suley me disait que le quartier était instable vu que la plupart des hommes d’affaires du pays y résident et comme l’un d’entre eux s’était récemment fait kidnappé, il a préféré vendre la maison pour en acheter une autre et notre nouveau quartier est très sécurisé 

-Il t’aime et il serait anéanti s’il t’arrivait malheur 

-Je le sais ma chérie et je l’aime aussi

-Bon je vais à la pâtisserie nous chercher du pain pour le diner

-Ok Leah, je vais prendre un cachet d’aspirine et me reposer en attendant


Quelques jours plus tard………

Pendant que Leah et moi on travaillait à la maison sur une étude de faisabilité pour la société d’un client du cabinet, mon téléphone s’est mis à sonner et le numéro de Malaika s’est affiché à l’écran, j’ai décroché et ce sont ses pleurs qui ont accueillis mes oreilles…

-Allô Malaika qu’est ce qui se passe ? Pourquoi tu pleures ?

-Sniff sniff Wawa rien ne va sniff mon frère sniff mon frère…

-Quoi Habib ? Qu’est ce qui lui est arrivé ?

-Il….. sniff il... il a eu un accident le samedi et il…. Sniff

Mon cœur a fait un bond dans ma poitrine et il a fallu que je m’accroche à une chaise pour ne pas m’écrouler, j’ai eu chaud et froid d’un coup, quant à mon rythme cardiaque on en parle pas, mes larmes se sont mis à couler sur mes joues…

-Malaika depuis le samedi tu dis et c’est maintenant que tu m’en parles ? Criai-je

-Sniff désolée Wawa, je pensais qu’il allait se réveiller mais les médecins ont perdu tout espoir, seul un miracle pourrait le sauver, je suis désolée sniff je suis désolée sniff

-.......................

-Wawa.... Wawa... Wawa Tu es toujours là? 

-Ils.... Ils ont vraiment tout essayé? Arrivais je à dire

-Oui et on a même faillit le débrancher ce matin parce que son pouls avait lâché heureusement les médecins ont pu le réanimer mais sa vie ne tient plus qu’à un fil donc on va patienter encore quelques jours avant de……..

-Non Malaika Non sniff je t’interdis de finir ta phrase criai-je à nouveau. Nonnnn ne le débranchez pas sniff pas maintenant... sniff Habib ne peut pas m’abandonner encore une fois sniff il ne peut pas mourir sniff je…. je…… Oh mon Dieu sniff pourquoi ? Pourquoi mon Dieu? Pourquoi? 

A suivre………………


Bonne lecture...

Marquez votre passage s’il vous plait !

Bisous bisous

 




 





 


Bel Ébène