Chapitre 36 : récupérer le colis ( 2)

Write by afi92


Au même moment au Restaurant le Phénicien…


Le repas débute dans la bonne ambiance Nina est à fond sur son assiette et ne calcule presque plus personne. Je comprends mieux la phrase de tout à l’heure de Richard. Elle a un bon appétit.


     Je jette un regard à Rosine qui n’a presque pas touché son assiette. Les couverts en mains en train de fixer son assiette.


Moi : (inquièt ) chérie tout va bien ? Pourquoi tu ne manges pas ? 


  

       Elle ne répond pas et continue à fixer le fond de son assiette, je soulève son menton et remarque qu’elle est presque affolé et qu'elle avait les larmes aux yeux. Je pouvais voir une grande peur et incompréhension dans ces yeux.


Moi : (paniquant) mais chérie parle moi qu’est ce qui t’arrive ? Je t’en pris parle moi Rosine.


       Richard et Nina, prenant conscience de la situation, arrêtent de manger subitement et commencent à me poser des questions sur ce qui se passe.


Nina : (paniquée) mais Rosine que t’arrive t’il pourquoi tu pleures parles nous, je t’en pris. (contournant la table et attrapant ces mains) Ma copine dit moi, tu sais que je comprendrais, pourquoi tu pleures ? 


Richard : (serein) mec qu’est ce qu’il y a ?(serein)


Moi : franchement j’en sais rien j’ai juste tourné le regard et je me suis rendu compte qu’elle ne mangeait pas et avait les yeux fixés sur son assiette. Je suis perdu comme toi. C'est la première fois que je la vois dans cet état.


   Elle ne faisait que pleurer et tremblait presque sur sa chaise. Richard se lève de sa chaise pour se rapprocher de nous histoire de mieux comprendre la situation. Je sais de me contenir même si je n'arrive plus vraiment à réfléchir. 


Richard : (s'acroupiant pour être à la hauteur de Rosine) Rosine ? Rosine dit nous ce que tu as, tu n’es pas seul ton mari est là et ta meilleure amie également dit nous juste ce qui te tracasse et te mets dans cet état nous pourrons t’aider. Calme toi stp


   Et là elle lâche les mains de Nina et fixe intensément le regard de Richard comme si elle voulait déceler quelques choses. On est tous confus, elle n’a pas un comportement du tout normal. Et là, je percute, oh non ne me dites pas que Rosine fait sa crise en plein milieu de ce dîner ? Je dois être content finalement non ? Mais pourquoi je panique ? Oh God, je fais quoi maintenant ? Ce n'était pas ce qui était prévu merde mais c'était le but final.


Au même moment dans la demeure de Mr KOUESSAN…


Mr KOUESSAN 


Bernard : alors papa, tu m’expliques ? Qu’est-ce que tu as encore en tête ? 


   Je le regard pendant une dizaine de minutes, il ne va pas aimer ce que je vais lui dire. Je me dirige vers le bar me sert une vodka que je bois en un trait, me resserre un autre et me tourne vers lui.


Moi : (m’asseyant en face de lui en position courbée sur ma chaise) bon, je t’explique le but n'a jamais été que les kidnappeurs nous ramènent ta sœur une fois qu’elle sera entre leurs mains. 


       Je connais ta sœur elle s’irrite pour des choses insignifiantes et elle nous le pardonnera jamais de l’avoir fait kidnapper sans l’avoir aux préalables mises au courant. Elle pourrait même refuser de nous suivre à Dubaï. 


   Donc mon plan dès le début était de la reprendre des mains des ravisseurs. J’ai déjà mon équipe qui est prêt une fois que tes hommes auront la main sur elle. Ils vont se charger de la récupérer et tous les tuer.


          Ainsi, on sera épargné de tout doute. On prendra le rôle de sauveurs à ces yeux et elle ne pourra jamais nous soupçonner d’être à la base de son enlèvement et de la mort de son mari. (portant mon verre à la bouche)


Bernard : (affolé et se levant de son fauteuil) quoi ? Mais tu es tombé sur la tête ? Tu veux que j’envoie ces hommes là-bas sachant bien que tu comptes les éliminer ? Mais tu es un fou ma parole.


Moi : (riant aux éclats et abordant un visage qui n’admet aucun refus) tu vois mon cher fils, c’est à cause de cette réaction que je t’ai rien dit au début. Un homme se doit de prendre des décisions qui font mal, mais le protège. Pour être là où je suis aujourd'hui, j'ai dû prendre des décisions qui pour un pauvre d'esprit seraient cruelles. Et la pitié n’a pas de place ni même de raison d’être dans notre philosophie. 


     Alors tu vas garder tes leçons de morale pour toi et on va faire comme je viens de le dire.


Bernard : (horrifié et se tournant vers moi) mais papa ces hommes ont confiance en moi, et ce n'est pas la première fois qu’ils font ce genre de travail pour moi. Comment veux-tu que je leur fasse un pareil coup ? Mets toi…( le coupant)


Moi : (encore plus ferme que jamais) stp épargne moi des détails inutiles. La confiance n’existe pas dans ce monde, on fait des choses qui nous arrangent au dépens des autres. Toute la survie se base sur ça donner des coups ou en recevoir. Ça ne sert absolument à rien de se plaindre. Alors ne vient pas me raconter des histoires à faire rêver des imbéciles ce matin, je t’en prie, tu vaux plus que ça. Soit un homme pour une fois, les hommes de mains, tu en trouveras et plein d’autres.


Bernard :  Hum papa pourquoi ? Pourquoi es-tu si cruel et sans cœur ? 


Moi : (riant en plein poumons ) dit celui qui a proposé de kidnapper sa sœur ( me mettant  à rire en plein poumons )


Lui :(énervé) ce n'est pas ma sœur, ma mère na eu qu'un seul enfant. c'est à cause de maman, je l’ai accepté puisque la pauvre ne voulait pas perdre son mari et son fils.


Moi : (me levant et me dirigeant vers le bar) encore et encore des plaintes. Mais mon cher fils laisse moi te rappeler que ces hommes ne sont tes frères.  Et tu n’as d'ailleurs eu aucun scrupules à sacrifier ton soit disant ( faisant des guillemets avec mes doigts) " amour de ta vie"  (silence  )  la fameuse Héléna lors de ce fameux voyage à Doubai. Alors trêve de bavardages inutiles. On ferra comme je viens de le dire point barre.


Bernard : (serrant ces poings et me jetant un regard noir ) ok papa, on fait comme tu veux, n’ajoute plus rien. J'en ai déjà assez entendu ( Décrochant son portable qui sonnait sans arrêt depuis un moment. Oui allô ? Je vous écoute (mettant l’appareil sous le haut-parleur)…


Au même moment au Restaurant le Phénicien…


David 


     Et là elle lâche la main de Nina et fixe intensément le regard de Richard comme si elle voulait déceler quelques choses


Nous sommes tous perplexes, elle n’a pas un comportement du tout normal. Et là, je percute, oh non ne me dites pas que Rosine fait sa crise en plein milieu de ce dîner ? Je devrais être content, mais alors pourquoi je panique ? 


Au même moment dans la demeure de Mr KOUESSAN…


Bernard : (serrant ces poings et me jetant un regard noir) ok papa, on fait comme tu veux, n’ajoute rien de plus merci. ( Décrochant son portable qui sonnait sans arrêt depuis un moment. Oui allô ? Je vous écoute. (mettant l’appareil sous le haut-parleur)


Interlocuteur : nous sommes en position un livreur va aller vérifier si le colis se trouve en bas ou pas et repérer les failles.


Bernard : ok, on garde l’écoute, on veut rien perdre de la récupération, raccroche, je te rappelle.


Quelques minutes plu tard…


Kidnappeur : monsieur, c’est confirmé, le colis se trouve à l’étage, mais vous aviez manquez de m’informer qu’il y avait 4 colis au lieu de deux. Ceci complique les choses.


Bernard : ah oui, j répète ne touchez pas aux deux autres colis. Seul le colis initial et le conducteur du camion font parti du plan. Alors trouver un moyen de faire sortir les deux de là.


Kidnappeur : (silence) ok noté Monsieur on se prépare à rentrer, il faut qu’on passe en mode off. On vous appelle, dès que le colis est au point de récupération. Finis


AU même moment au restaurant phénicien..


Richard : (sortant son téléphone) eh mec, on a un souci vient à l’étage maintenant stp.


       Il ne range même pas son portable qu’un homme blanc habillé élégamment sort de l’ascenseur et se dirige vers nous.


    En ce moment, Rosine était déjà dans les pommes elle n’a rien dit, absolument aucun mot n’est sorti de sa bouche. 


Inconnu : (perdu remarquant Rosine allongée par terre) salue le pouilleux qu’est ce qui se passe ? C’est quoi le problème ? 


Richard : on a un petit souci il y a notre amie qui se sentait pas bien et qui a perdu connaissance, mais on ne peut pas la fait sortir en traversant tout le restaurant, il y a trop de monde. On va utiliser ta sortie de secours stp frère.


Inconnu : (se dirigeant immédiatement vers la porte de sortir en faisant sortir un trousseau de clé de ces poches) je soulève Rosine et le suis. Richard prend soin d’aider Nina qui est totalement sous le choc et répète des paroles complètement incompréhensibles. 


    Il y a de quoi, on l’est tous juste que nous nous sommes des hommes. Je m'attendais pas à un tel déroulement des choses.


    Richard : (s'empressant de me dépasser) david je vais aller ramener ma voiture, on se voit en bas. Ne t'inquiète pas tout ira bien.


Je me contente de hocher la tête. Je fais quoi de mon plan maintenant ?


On se retrouve assez vite en bas et Richard est déjà là avec sa voiture avec les portières ouvertes. Je dépose Rosine sur le siège arrière ferme la portière et passe de l'autre côté et met sa tête sur mes genoux. Nina prend place devant et se retourne pour tenir la main de Rosine toujours avec ces paroles à peine audibles.


    Moi : ma voiture, elle est au parking. Il Faut qu'on la prenne. 


Richard : on passera au parking pour que je la prenne et que tu conduises la mienne.


Moi : d'accord ça me va. Merci frérot


    On se retrouve très vite dans le parking qui se trouve juste en face du restaurant. Je sors de la voiture, Richard en fait de même. tout à coups des cris et des coups de feu se font entendre en provenance de l'intérieur du restaurant et...


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