On se retrouve très vite dans le parking qui se trouve juste en face du restaurant. Je sors de la voiture, Richard en fait de même.

Lui : (me tendant ces clés) alors le mieux est que je vous suit avec ta voiture.

Moi : (prenant les clés de ces mains et lui remettant les miennes) oui, c'est mieux je vais la conduire chez son médecin.

Richard se retournant à peine, il venait de faire 4 pas en direction de ma voiture lorsque tout à-coups des cris et des coups de feu retentissent en provenance de l'intérieur du restaurant.

      Je lance un regard à Richard qui est aussi choqué que moi.

Les murmures de Nina lui faisant signe de retrousser chemin nous fait sortir des questionnements silencieux qu’on se lance.

   Je tourne la tête et remarque qu’il y a deux mecs qui sont armés qui sont tous près de nous et deux autres à l’entrée du restaurant. Je fais signe de la main à Richard de s'abaisser, j'en fais de même au plus vite. Si on se hasarde à mettre le contact de la voiture, on se fera remarquer et ceci Richard là bien compris également, on n'a pas le choix que de rester là pour le moment.

Moi : mec, on est pris au piège, il faut qu’on reste calme pour un moment. Au moindre bruit, ils sauront qu'on est là.

Richard : (avec tout son calme ce mec m’intrigue) oui, je l'ai très bien compris également. On fait quoi maintenant, c'est risqué de rester ici sachant qu'ils peuvent nous tomber dessus à tout moment.  (silence)

       Mais comment est ce possible, ce sont des trucs qui n'arrivent presque jamais dans ce pays.

Moi : (si seulement il savait tout ce qui se passe dans ce pays) je te dis mec, je suis perdu comme toi. Ça doit être un braquage, c'est un restaurant de luxe après tout. 

Lui : et avec tous ces coups de feu, aucune sirène de police en approche. C'est pitoyable.

(se rapprochant à quatre pattes en direction de la voiture pour s’adresser à Nina.) Ma chérie calme toi, ils vont nous attendre si tu fais trop de bruit. Je suis là avec toi, on va s’en sortir abaisse toi très bien.( cela à l’air de la calmer )

Au même moment, mon portable se met à sonner, je me presse de l’arrêter et ne manque pas de constater que c'est mon beau-père.

Une voix nous interpellant

Inconnu : qui est là ?

Nous : (silence)

     On sent des pas de marche se rapprocher de nous.) Richard s'abaisse je lui lance un regard plein d'incompréhensions  (ce vieux imbécile, sait vraiment choisit ces moments)

Je me relève un peu et tombe sous le regard des deux gars qui a son arme braqué en notre direction. (tout en parlant dans sa radio)

Inconnu : sortez de là, je vous ai vu, sortez avant que je ne commence par tirer.

Inconnu : (parlant dans une radio) le conducteur est ici dans le parking. Mais je n'ai pas le colis en vue. J'attends les directives.

Moi : richard, tu vas m’écouter attentivement et ne pas poser de questions. On a très peu de temps. Je vais sortir de là pour le distraire puisque apparemment, ils en sont après moi, tu as bien entendu comme moi. Je suis un enquêteur d'une section secrète de l'armée.

(Il ouvre grandement les yeux perplexe par cette information. Qui ne le serait pas).

        Dès que je serais en train de lui parler tu roule le plus vite que tu peux et quand tu seras en sécurité, tu appelles le contact "frérot" dans mon répertoire  (lui remettant mon portable, ça serait plus facile à localiser).

   Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais tout iras bien. Le plus important pour l'instant est de mettre les filles en sécurité. À mon signal, tu rentres et tu ne regardes pas en arrière.

J'écris mon numéro de matricule sur son bras.( il en aura besoin pour convaincre le chef )

    Moi : (me redressant les mains levées) ne tirez pas, je ne suis pas armé(m’avançant tout doucement vers les deux hommes qui se sont arrêtés). Ne tirez pas SVP, qu'est ce que vous voulez ?

Inconnu : mets toi à genou les mains sur la tête et ne joue pas au plus malin avec nous. (parlant dans sa radio) Chef le conducteur est sous contrôle, je fais quoi, j’attends toujours vos ordres.

Interlocuteur : et le colis ? Abat-le ( Au même moment, une voiture arrivant lance ces phares sur nous.

Moi : (criant très fort) maintenant.

Richard démarre en trombe. Les deux autres hommes armés qui se trouvaient devant le restaurant et qui assistaient à l'événement s'engouffrent dans une voiture et les suit, j'espère qu’ils ne les rattraperont pas.

Mais qui cherche à me faire tuer et qui est le colis parmi les trois personnes dans cette voiture. Je n'eus pas le temps de finir ma réflexion lorsqu'un coup de feu retentit et après quelques secondes je percute c’est sur moi qu’il vienne de tirer. 

   Je m’écroule et suis fasse à la réalité, je ne m'en sortirai pas vivant cette nuit. Mais qui a bien pu lancer une attaque contre moi. Le père de Rosine, mais dans quel but ? Ça n'a pas de sens, à cause d'une simple maladie ? Je passe ma main sur le côté droit de mon ventre et remarque du sang. Un grand froid m’envahir et ma vue commence à se brouiller. Je peux voir deux silhouettes se rapprocher de moi, je crois que c’est la fin, ma pauvre Rosine...

Au même moment dans la demeure de Mr KOUESSAN…

Bernard

(faisant des va-et-vient dans le bureau de papa) Je devrais avoir un retour depuis ca fait plus d’une heure que les gars sont passés en mode off. Même si je ne suis pas d’accord avec papa, il a raison sur ce coup. Ça serait trop risqué de nous mettre à nu dans cette histoire Rosine est imprévisible. Elle ne nous pardonnera jamais la mort de David. Comment en est-on arrivé là ?

Papa : stp bernard reste calme, tu me donnes le tournis en marchant dans tous les sens. Tes gars sont bons ou pas ?

Mon portable se mit à sonner au même moment.

Moi : (prenant le soin de mettre sur le haut-parleur) oui position

Kidnappeur : il y a eu des soucis, on les a ratés de peu dans le restaurant, mais le conducteur a été abattu, je répète le conducteur à été abattu et nous sommes en train de poursuivre la voiture contenant le colis à livrer. Je vous tiens au courant.

Moi : (papa pousse un cri de victoire.) comment ça en train de poursuivre ? Il nous la faut obligatoirement faites tout ce que vous pouvez pour la ramener saine et sauve. Je répète saine et sauve.

Sur l’autoroute…

Richard

Mais merde, c’est quoi ce foutoir, David un enquêteur ? c'est sure que.je suis en train de délirer. On se croirait dans un film américain. Les tireurs ont bien parlé d’un colis, mais il n’y a pas de colis dans la voiture. À quoi faisaient-ils allusion au juste ? Nina ne fait que prier depuis un moment ça se voit qu’elle est sous le choc.

      Qui ne le serait pas, mon cœur bat 100 à l’heure et Rosine qui n’est toujours pas réveillée. ( Jetant un regard dans le rétroviseur, on est poursuivis par une voiture.

    (tapant sur le volant) Je ne suis qu’un informaticien comment je vais gérer cette situation. J'accélère ne sachant même pas ou je vais. Merde, merde.

Moi : chérie, tu vas bien ? Je sais que tu as peur et c'est tout à fait normal, mais ce n'est pas le moment de perdre le contrôle. Prends ce téléphone et cherche dans les contacts le nom "frérot " et lance l'appelle.

Elle : (en pleur) Richard qu'est-ce qui se passe. c’est quelle voiture qui nous suit ? Oh, seigneur ne nous abandonne pas, tu as dit dans ta parole que tu es avec nous peu importe les situations alors je t'en prie envoie tes anges nous sauver, je t’en pris seigneur aie pitié.

Moi : (criant) Nina reprend toi. Rien ne nous arrivera lance l'appel et met le sur le haut-parleur. Elle compose le numéro tout en tremblant. Qui aurait pu prévoir que ce dîner tournerait au désastre. Ma pauvre Nina.

      Je jette un coup d’œil dans le rétroviseur et constate qu’on est toujours suivi par la voiture. Je ne pourrais pas aller plus vite, ça serait moi qui nous tuerais dans ce cas.

Tonalité d'appel sortant…

Inconnu : oui allô ?

Moi : c’est David qui m’a dit de vous contacter, on est poursuivi par une voiture et je ne sais pas ou allé.

Inconnu : David ?

Moi : (criant ) non, je suis un ami à lui, il m'a remis son portable de vous contacter. (tournant le bras pour lire l'inscription) Matricule 1010. C’est urgent sortez nous de là. On est poursuivis par une voiture. ( La voiture se reproche, j'accélère encore plus.)

Inconnu : ok, calmez-vous et dites moi ou vous vous trouvez exactement. Je me mets en route.

Moi : je suis au niveau de la grande route en allant vers Avepozo.

Inconnu : ok continuer de rester sur la route sans vous arrêter, je me mets en chemin avec une équipe tout de suite. Clik

(frappant très fort sur le volant) C’est quoi cette histoire, rester sur la route comment, il veut que je me retrouve au Benin, c’est ça imbécile de merde. ( Je me tais en jetant un coup d’œil à Nina, faut que j’arrête de paniquer, c’est à moi de faire sortir ces jeunes dames de cette situation, je ne dois pas perdre le contrôle.

(  Bip... Bip ... Bip... (signalisation de panne d’essence) Oh merde pas maintenant seigneur, je vous en prie.

Je serre rapidement dans une ruelle très mal éclairée et demande à Nina de sortir et d’aller se mettre dans une maison inachevée dans l'obscurité.

Je soulève Rosine qui n’est toujours pas revenue à elle, Heureusement ou malheureusement pour elle, je ne saurais  le dire.

Très vite, on se retrouve bien caché dans la maison inachevée, je lance encore le contact frérot.

Moi : (parlant à voix basse) on a dû s’arrêter, on avait plus d’essence vous êtes à quel niveau ?

Inconnu : ne vous inquiétez pas, on a localisé le téléphone, on sera à votre niveau tout de suite.

Moi : (silence) faut que je vous laisse la voiture qui nous poursuivait vient d’arriver là où on s'est garé. Faites vite pour l’amour de Dieu. Ckick

     Je crois que je perds complètement espoir sur ce coup, on est fait comme des rats. On ne pourrait même pas courir avec Rosine dans cet état.

On ne peut qu'attendre de voir ce qui va se passer.

( Prenant Nina dans mes bras en train de réciter le Psaume 23. Elle me serre très fort et je me mets à réciter le verset en cœur avec elle à  voix très basse. Ce n'est pas comme si il y avait une autre issue actuellement je n'ai même pas d'armes sur moi. )

Psaume 23 "L'Eternel est mon berger, je ne manque de rien"

L'Eternel est mon berger: je ne manque de rien.

Il me fait reposer dans de verts pâturages,

Il me dirige près des eaux paisibles.

Il restaure mon âme,

Il me conduit dans les sentiers de la vie juste,

A cause de son nom.

Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort,

Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi :

Ta houlette et ton bâton me rassurent.

Tu dresses devant moi une table,

En face de mes adversaires;

Tu oins d'huile ma tête,

Et ma coupe déborde.

Oui, le bonheur et la grâce m'accompagnent

Tous les jours de ma vie,

Et je reviendrai, j'habiterai dans la maison de l'Eternel

Jusqu'à la fin de mes jours.

Dans la demeure de Mr KOUESSAN....

Bernard 

Je n'aime vraiment pas cette histoire, je savais que ça allait mal tourner. Je l'avais pressenti, mais ce vieux, imbécile n’a pas voulu entendre raison.  (lançant le numéro des kidnappeurs)

Moi : oui allô, mais bon sang vous en êtes où ? Vous avez le colis ? Je supporte plus d’attendre merde.

kidnappeur : monsieur, nous sommes toujours à leur poursuite, on aura le colis, fait nous confiance, ils se sont actuellement arrêté, je ne sais pour quelle raison. Ce n’est qu’une question de minutes avant qu’on ne leur tombe dessus.

Moi : vous avez intérêt à la ramener au plus vite.

Papa : (se raclant la gorge) abandonnez la mission, je répète, abandonner la mission.

Kidnappeur : répéter SVP, monsieur, répéter SVP.

Papa : (arrachant le portable de mes mains avec énergie) vous êtes sourds ou vous le faites exprès, je vous ai ordonné d’annuler la mission imbécile.

Moi : (m’approchant de lui) abandonner la récupération du colis. 

Kidnappeur : ok la récupération est annulée. Clik

Moi : (énervé) mais à quoi tu joues encore ? Premièrement, tu me fais appel pour qu’on fasse kidnapper Rosine aujourd'hui comme si on ne pouvait pas attendre demain, diner avec les Nina aujourd'hui ne signifiait pas qu’il allait s’envoler ou disparaître par après.

Secundo, tu demandes qu'on élimine David même si je ne l'aime pas ce n'est pas une raison pour le supprimer. Il n'a jamais été une menace pour nous. 

Et tertio, tu voudrais qu'ils abandonnent maintenant alors qu'ils sont sur le point de lui mettre la main dessus. Mais c'est quoi au juste ton problème ?

Papa : ( pprtant son verre à la.bouvhe et approchant de moi…..

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On se donne rendez-vous très bientôt pour la suite.

Je n'ai aucun droit sur l'image.

                            Merci